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Cinephille
137 abonnés
627 critiques
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1,0
Publiée le 6 février 2010
Un des plus mauvais Billy Wilder. Tout est très convenu, c'est trop lent, on s'ennuie beaucoup. L'humour est distillé au compte-gouttes. Un film extrêmement banal à tous points de vue.
L'ambiance de ce film feutré à quelque chose de totalement inattendue! Dans ce décor baroque, tout est beau et tout semble beau. L'histoire tout à fait hors cadre est toute aussi surprenante! Sherlock Holmes névrosé. Les acteurs sont tous exellents. Tandis que Wilder fait un travail d'orfèvre. Parfait!
Un des mes films préférés,5 * sans hésitations,je le revois régulièrement. Il ne vieillira jamais et en dehors de l’extreme intelligence du scénario,l’histoire d’amour demeure une exception.Plus original,plus sensible,plus élégant ,il est difficile de faire mieux .Et pendant que Sherlock Holmes va se faire une piqûre de cocaîne diluée à 5 % le spectateur essuie ses larmes.Billy wilder est capable de manier l’humour sous toutes ses formes en évitant constamment la vulgarité.Entre “Un,deux,trois “ “Avanti” et ce film il y a des différences vraiment importantes mais l’humour est toujours le facteur reunifiant son oeuvre;Un peu comme Ford d’ailleurs qui ne laisse pas un seul film sans un sourire.C’est pour moi son plus beau bien qu’un des moins connus car il gardera une valeur universelle tant que Sherlock Holmes sera lu,ce qui n’est pas prêt de s’arréter.La scéne qui voit Watson danser avec les jolies dames remplacées deux par deux par des danseurs est vraiment inoubliable.
Billy Wilder est indéniablement un as de la comédie américaine burlesque, en témoigne ses précédentes œuvres Certains l'aiment chaud ou encore Sept ans de réflexion. Aussi s'attaque-t-il en 1970 avec dérision au personnage fétiche de Sir Arthur Conan Doyle. Scindé en deux histoires distinctes, le film gagne ainsi en cohésion mais aussi en cocasserie, la première partie mettant en place la personnalité de nos deux compères, prélude à l'aventure principale. Car Wilder aime saccager la légende et il le fait avec un humour des plus féroces... Toujours aussi sérieux et déterminé, Sherlock Holmes est pourtant ici quelque peu effrayé par la gente féminine, médiocre dans l'avancement de son enquête, possédant malgré lui une gestuelle des plus efféminées et un goût prononcé pour la cocaïne. De quoi briser le mythe du célèbre détective. Quant à son assistant, le Dr. Watson, le voici excentrique, au contraire porté sur les femmes et un brin jaloux de la popularité de son ami. Tout ceci est soutenu par des situations constituées de quiproquos savoureux, de dialogues délicieux et d'une complicité fortement rigolote. L'enquête en elle-même n'est malheureusement pas très absorbante voire même décousue par moments mais a néanmoins le mérite de s'engouffrer dans des péripéties hilarantes où se croisent nains, canaris et monstre du Loch Ness. On notera principalement des séquences d'un burlesque assumé et l'on retiendra la présence au générique de l'immense Christopher Lee venu lui aussi s'amuser de son propre rôle, l'acteur ayant campé le célèbre détective dans trois aventures et interprétant ici Mycroft Holmes, le propre frère hautain et supérieur de Sherlock. En bref, une comédie désopilante mais inégale.
La mise en scène de Billy Wilder est à l’image du jeu des acteurs, très léchée et stylisée à l’extrême. L’inconvénient est qu’avec une intrigue à la Club Des Cinq, il se produit une telle distanciation entre le film et son propos que l’on s’ennuie sans pouvoir vraiment goûter au pathétique et au tragique de la relation entre le détective et la Mata Hari.
Patience de rigueur pour cette aventure du célèbre détective. Il faut en effet laisser passer une longue première partie avant d’arriver au coeur du sujet, première partie qui présente un Holmes blasé, misogyne, peu sociable et cocaïnomane à ses heures, affublé en plus d’un Watson plein d’entrain pour ne pas dire un brin agité. D’autant plus dommage qu’une fois lancée, l’intrigue, rondement menée, se révèle pleine de mystères et de rebondissements. On regrettera d’autant plus le déséquilibre du scénario que l’esthétique est particulièrement soignée, et les personnages assez travaillés.
Ce film est une excellente évocation de la vie "intime" de Sherlock Holmes, le célèbre détective privé à la logique infaillible, personnage inventé par Conan Doyle. Quelle heureuse idée de nous dévoiler une partie de la vie de Holmes laissée dans l'ombre par son auteur. La reconstitution est rigoureusement fidèle à l'original, que ce soit sur le fond (psychologies des personnages) ou que ce soit sur la forme (appartement du 21bis Baker Street de la période Victorienne). Et puis, à cela, ajoutez un scénario brillant et très fin, des dialogues aux non-dits éloquents et surtout une évocation pudique des sentiments qui animent le héros, et vous avez un authentique chef d'oeuvre.
Billy Wilder s'amuse dans ce film avec le célebre personnage de Conan Doyle. Celui-ci et son fidèle Watson sont respectés mais en y ajoutant une touche d'humour... qui tombe à plat. Dans une première partie anecdotique par exemple, qui est vraiment désastreuse et lourde. Par la suite une intrigue s'engage, qui amène nos héros à cotoyer le monstre du Loch Ness... Le scénario est un scénario original, pas une adaptation, et malgré que celui-ci soit écrit par les mêmes scénaristes que Certains l'aiment chaud, l'humour y est médiocre et nuis à mon avis profondément aux personnages. Seul Mycroft Holmes, interprété par Christopher Lee, possède un peu de relief. Assez mauvais sur tous les plans, La Vie privée de Sherlock Holmes n'a d'interêt que pour ce qu'il reste de l'oeuvre originale, c'est à dire très peu de choses.
C'est un bon film, mais je pense que je ne l'ai pas apprécié à sa juste valeur. J'ai pas été assez réceptif à l'humour anglais. Mis à part ça, l'intrigue est plutôt sympathique et nous présente le célèbre détective sous un angle un peu plus trash, notamment son petit penchant pour des substances illicites. Tout est bien ficelé, et j'aime bien ces images typiques des années 70 tournées en studio pour les plans rapprochés. Un film à voir.
Billy Wilder n'a rien perdu de son talent au fil des ans, dans "La vie privée de Sherlock Holmes", le voilà qui brode une enquête inédite du plus célèbre des détectives où il est question de monstre du Loch Ness, de disparitions de nains et de Mycroft Holmes. Avec son complice scénariste I.A.L Diamond, Wilder nous plonge dans une Angleterre victorienne minutieusement reconstituée et décortique le personnage de Sherlock Holmes pour le rendre aussi brillant que fragile face aux femmes. S'il faut bien reconnaître quelques longueurs dans l'ensemble, difficile de bouder le plaisir certain que l'on a de se trouver menés dans cette enquête intrigante et captivante par le grand cinéaste qu'est Wilder. Le réalisateur injecte dans la relation unissant Holmes et Watson une bonne dose d'humour mais soigne également le romantisme classieux de son film pour mieux finir sur une note mélancolique émouvante. On en sort surpris, admiratifs de ce scénario qui nous a baladés pendant deux heures et qui reste l'une des plus grandes adaptations cinématographiques mettant en scène Sherlock Holmes. C'est en tout cas la plus belle, la plus complexe et la plus émouvante, dominée par un duo d'acteurs relativement méconnus mais qui donnent vie à leurs personnages avec une conviction admirable.
La vie privée de Sherlock Holmes est un excellent film qui est resté fidèle à l’esprit des romans de Conan Doyle. A l’affiche du film on retrouve des acteurs très convaincants comme Robert Stephens ou encore Colin Blakely, le scénario est bien ficelé et la mise en scène est irréprochable. Bref c’est un film qui pourra ravir tous les fans de Sherlock Holmes, 14 / 20.
Tout en respectant les codes et l'univers propre au plus célèbre des détectives ,Wilder démystifie quelque peu le personnage en l'humanisant (drogues,misogynie) sans oublier d'y implanter une bonne dose d'humour ...so british of course.L'enquête met un certain temps a démarrer et son dénouement n'est pas des plus exceptionnel mais l'on garde tout de même un reel plaisir a suivre les mésaventures de ce sympathique duo.Autour d'une honnête réalisation ,la performance de comédiens pour la plupart méconnu s'avère une bien agréable surprise et participe grandement a l'intérêt général du film .Stephens et Blakely constitue un merveilleux tandem ou chacun dispose de ses repliques pour exprimer ses qualités a travers des scènes tantôt comiques tantôt + sombres.La séduisante Genevieve Page dans son rôle de Mata Hari germanique apporte un joli brin de romantisme tandis que la présence de l'impressionnant Christopher Lee vient revigorer le récit de toute sa classe.
Un pure plaisir que de découvrir cette vie privée de Sherlock Holmes, de ses relations avec les femmes, ainsi que l'origine du monstre du Loch Ness, un scénario en béton dont l'humour british ressort avec brio de la bouche des acteurs, qui sont eux formidables. En gros, c'est le meilleur Sherlock Holmes existant en film.
La vie privé de Sherlock Holmes est un polar réussi, aux personnages amusants et bien interprétés. L"humour est agréable ainsi que les péripéties. Certainement pas le meilleur film de Billy Wilder, mais une oeuvre divertissante.