Avis : L'Homme au pistolet d'or - Page 8

A boire et à manger avec ce 9ème épisode des aventures du commander James Bond. Si la première heure du film s’enchaîne sans temps mort (je croyais voir Hamilton réitérer l'exploit de Goldfinger), la suite est clairement en dents de scie. On y a quand même droit à un duel d'anthologie entre 007 et l'Homme au pistolet d'or, peut-être d'ailleurs le méchant le plus finement dessiné depuis, ça ne s'invente pas, Auric Goldfinger. De plus, Roger Moore a parfaitement trouvé son style, entre classe et perpétuelle ironie un peu à la Brosnan. J'ai donc fini par accorder 3 étoiles et demi, après avoir pourtant failli en enlever une pour l'irrégularité de la deuxième heure et aussi, disons-le au passage, un unique bruitage lors d'une cascade en voiture (comprendra qui verra) absolument indigne, qui plonge le film dans un grand moment de solitude et le spectateur dans un drôle d'état de consternation. Bon après, si on regarde ces vieux Bond, c'est aussi un peu pour le plaisir du kitsch, ne nous le cachons pas totalement ! Quoi qu'il en soit, un bon panard de redécouvrir tant de moments cultes. Très bon.

Christopher Lee bouffe l'écran. Il est LA star du film et surpasse en tous points Roger Moore, par ailleurs très à l'aise dans le costume de OO7. C'est bien simple on voudrait au final que Scaramanga remporte son duel face à James Bond. Beaucoup d'humour et d'auto-dérission nottament avec le personnage incarné par Hervé Villechaize. Des cascades toujours plus impressionantes, des femmes sublimes, des décors de reves et beaucoup d'humour font de cet épisode un très bon cru. Dommage que l'histoire soit réduite au strict minimum. Roger Moore a pris ses marques très vite et impose son interprétation de James Bond : moins violent et sec, plus caustique et cynique, plus détendu...pour une génération Roger Moore EST James Bond.

Avant le succès de L'espion qui m'aimait trois ans plus tard, la franchise James Bond a connu la débâcle du pistolet d'or et sa catastrophe au box office. C'est un patchwork, poussé à la limite de ses cent-vingt-cinq minutes à coups de rajouts en fonction de la mode, comme les scènes de combat à l'asiatique qui faisaient alors fureur. Le film s'enferme aussi dans un humour que la plupart de l'équipe regrettera. Un exemple : le bruitage amusant ajouté à une cascade automobile fantastique, choisi parce que la régie craignait que le public prenne le tout pour une parodie. C'est niais. Les acteurs paraissent alors aussi pleins de sottise que leurs personnages.

Ce sera d'ailleurs une oeuvre-rupture, puisqu'à sa suite, le réalisateur Guy Hamilton quittera la franchise, tout comme le co-producteur Henry Saltzman et le format 1.85:1. A ne voir que pour découvrir quelques paysages ou la performance automobile.

septiemeartetdemi.com

Un très bon James bond. Le style de Roger Moore y est pour quelque chose, mais le méchant interprété par Christopher Lee manque de charisme. Les deux James Bond Girls sont magnifiques et la musique est une des meilleures de la saga.
Roger Moore n'a pas le talent de Sean Connery, mais il suis sans conteste la lignée des grands James Bond. À noter, la présence du français Hervé Villechaize, dans le rôle du nain Trick-Track ; ainsi que le retour du sheriff Pepper.

Ce n'est pas le meilleur 007 mais l'affrontement
Roger Moore/Christopher Lee est fabuleux

Pour moi, le James Bond le moins abouti et le moins spectaculaire de la saga avec Roger Moore avec pourtant Christopher Lee. L'intrigue est embrouillée et peu palpitante....
Depuis, les james Bond avec Daniel Craig sont encore pires: le célèbre agent séducteur aux multiples gadgets et capable de se sortir des situations les plus dramatique est devenu un vulgaire bagarreur sans envergure dont les péripéties sont d'un ennui mortel

Roger Moore en James Bond, et Christopher Lee en méchant, ça fait minimum deux étoiles. Ajoutez à cela des personnages sympas comme Nick-Nack et le shériff Pepper, de retour, et une ambiance exotique d'extrême-orient, ça fait du trois étoiles...

Ce duel au sommet entre James Bond et le tueur à gage Scaramanga manque cruellement de spectacle. C’est bien simple, en 2H de film il ne se passe rien de notable jusqu’au duel final (assez bien réalisé au demeurant). Christopher Lee est sous-exploité, le scénario est mal-ficelé et les James Bond girls manquent cruellement de charisme. Un des épisodes les moins aboutis de la saga.

Pas forcément le plus connu ni reconnu de la saga mythique, L'Homme Au Pistolet D'Or a quand même pour lui de bons arguments. Déjà, il est bourré d'humour et d'action -ce qui est tout ce qu'on peut souhaiter pour une mission de l'agent le moins secret au monde et offre en plus de magnifiques paysages exotiques. Il pèche, c'est vrai, par son intrigue peut être un peu simple, en tout cas moins grandiloquente que ce à quoi on a l'habitude: un duel entre deux hommes et relativement peu de domination mondiale (quoique le panneau solaire comme arme ultime de destruction ça a de la gueule); autre ombre au tableau, Good Night: si les James Bond Girls ne brillent pas usuellement pour leur intelligence, celle-là est carrément une gourde de compèt' -même si j'ai très bien compris que c'était voulu ça reste source d'agacement par moments; cependant ces légers manquements sont amplement compensés par ce duo irresistible de méchants composé de Christopher Lee et Hervé Villechaize, un second rôle sympathique en la personne de Soon-Tek Oh et, last but certainly not least, un Roger Moore en pleine forme -que je réapprends à apprécier en 007 avec ce film- qui campe un James Bond flegmatique, charmeur, gouailleur et surtout goujât à souhait. Au final, j'ai grandement apprécié cet Homme Au Pistolet d'Or qui, je trouve mériterait plus de considération.

J'ai déjà vu ce film à deux reprises sans y prêter une attention particulière, preuve qu'il ne m'avait pas particulièrement frappé à l'époque. C'est le dernier et quatrième James Bond tourné par Guy Hamilton et c'est tant mieux, car après l'insipide "Vivre et laisser mourir", il nous ressert un scénario moyen, sans génie, avec des scènes laissant une impression de déjà vu : la poursuite de hors-bord, la course en voiture (pas terrible d'ailleurs hormis la cascade sur le pont de bois), le shérif crétin et lourdaud joué par Clifton James, la voiture qui vole inspirée de Fantomas et toujours quelques beautés un peu niaises. Et puis, franchement, James Bond est constamment vêtu en costar cravate même dans les pires circonstances, c'est ce qu'on appelle un gentleman du service Action … Quant au nain incarné par Hervé Villechaize, son rôle est une grosse caricature ridicule. Le film recèle toutefois quelques aspects intéressants, voire originaux comme les décors des services secrets britanniques installés dans l'épave du Queen Elizabeth (incendié en 1972 dans la baie de Hong Kong), les décors naturels pour les extérieurs tournés notamment dans la baie de Phang Nga dans la mer d'Andaman, au sud de la Thaïlande. Pour l'anecdote, Christopher Lee, qui interprète le rôle de Scaramanga avec brio, était le cousin germain de Ian Fleming, l'auteur des James Bond. Venant juste de le revoir, ce film ne m'a pas toujours pas convaincu et il faudra attendre les opus suivants pour que Roger Moore persuade réellement.

Très médiocre. A voir uniquement pour la cascade automobile inédite et toujours bluffante.

Génial ce film où l'on reste avec un James Bond incarné par Roger Moore toujours aussi séduisant qu'intelligent.L'ensemble du casting est particulièrement très bon avec un gros coup de coeur pour les personnages de Scaramanga (Christopher Lee) et Tric-Trac (Hervé Villechaize).Mais Clifton James (Le shérif) n'est pas en reste puisque son personnage bien que gueulard nous fait rire et Britt Ekland (Goodnight) apporte une jolie touche de charme.
Le scénario est très bien ficelé et la réalisation est pas mal.
Dommage,pas grand chose au niveau des gadgets.

Mon Dieu que c'est mal joué, que les scènes "d'action" sont chiquées et que le scénario est décousu. Un des pire Bond que j'ai vu......

Une débauche de cascades spectaculaires, de paysages exotiques et de lieux surprenants compensent une certaine faiblesse générale, que ce soit dans l'intrigue même ou dans la consistance des Bond girls. Mais Christopher Lee, impérial, est un adversaire de poids et son duel avec 007 se meut instantanément en légende. Un Bond plus iconique qu'il n'y paraît.

1975. L’un des pires films de la saga James Bond, avec une histoire de duel rocambolesque et des personnages souvent ridicules, un humour potache indigne de l’œuvre de Ian Fleming, des gadgets excessifs (la voiture marron de Scaramanga qui décolle avec ses ailes en carton-pâte, Bond qui enferme un nain dans une valise…). Le but était probablement d’élargir le public aux enfants… Mais au final, cette aventure est une énorme déception, au point de se demander comment un grand acteur tel que Christopher Lee a pu échouer ici ! Palme du grotesque au shérif Pepper !