Derniers Avis : Il était une fois la révolution - Page 16

Un film lyrique et baroque. Les autres Leonne sont excellents, irréprochables mais ''Il était une fois la révolution'' est, en plus d'être un immense western, un film politique engagé, ce qui fait que c'est pour moi le Leonne le plus profond et c'est aussi pour cela qu'il est pour moi le meilleur. Certes, certains y voient Leonne à la limite de l'auto-caricature, moi j'y vois Leonne à l'aboutissement de son style. Les acteurs sont éblouissants et réussissent, à l'aide de la mise en scene, à faire passer une quantité étonnante d'émotions à l'écran. Mais le film ne serait pas aussi lyrique sans la musique d'Ennio Moriconne, génial comme à son habitude0.

Phénoménal ovni du cinéma qui rivalisa avec orange mécanique au box office. Selon moi, le meilleur de la trilogie de Leone. Si l'estétique avait été aussi bonne que dans "once upon a time in the west", il aurait probablement donné naissance à un film de guerre inégalé.

Bon western toujours porté par l'excellente musique d'Ennio Morricone.

Détonnant et explosif, ce film anthologique a de quoi rester culte pendant longtemps : l'histoire étonnante (la rencontre entre un dynamiteur et un pilleur de banques) de Leone qui met à plat sa technique de réalisation - la photo est d'ailleurs magnifique - face à un duo tonitruant, implacable et qui restera gravé dans les annales du septième art : James Coburn (La grande évasion)-Rod Steiger (Sur les quais). La musique d'Ennio est tout simplement somptueuse et le final réserve bien des surprises (la scène du train est culte).
Avis aux spectateurs pour une violence caractéristique d'un Sergio mais qui appuie parfois sur les bords.

Assez déçu par ce deuxième volet de la seconde trilogie officieuse de Sergio Leone... Un peu agacé par les effets burlesques - voire grotesques - des premières minutes et rapidement ennuyé par l'intrigue. Le manque d'unité de l'ensemble jure avec la profondeur relationnelle de nos deux héros. La musique reste exceptionnelle et - de ce côté là - le film gagne des galons. James Coburn est magnifique. La dernière demi-heure aussi. Mais Sergio Leone s'égare à mélanger les registres. Il filme la guerre comme un western : sentiment ambigu, presque déroutant. Il était une fois la Révolution pêche un peu d'un point de vue formel : les images sont peu soignées, parfois même sans saveurs ( cela dit, la séquence du repas du début du film laissera peu de spectateurs indifférent ). Bref, une oeuvre inégale et souvent rébarbative, loin d'être insupportable mais décevante quand on sait de quoi notre homme est capable. Ainsi, je m'en vais revoir les deux autres volets de la trilogie pour ne plus rester sur ma faim...

Il s'agit sans doute du film de Leone que j'aime le moins. Ou en tout cas celui qui ne me procure absolument pas la même sensation qu'"Il était une fois dans l'Ouest" ou "Il était une fois en Amérique" par exemple. Comme à son habitude, le cinéaste a voulu axer son film sur la lenteur. Le problème est qu'ici contrairement à ses précédents opus, cette lenteur n'a pas du tout le même effet. On est loin de l'apathie envoutante d'"Il était une fois dans l'Ouest" sublimée par la musique inoubliable d'Ennio Morricone. Dans "Il était une fois la révolution", tout semble ne pas s'accorder, le rythme est mal maitrisé. Certaines scènes sont marquantes cependant (cela reste Sergio Leone derrière la caméra quand même !), mais cet essai est loin de faire partie de mes favoris. Ennuyeux.

Pas le meilleur Sergio Leone, loin de là. Les personnages ne sont pas assez développés et attachants, la musique est plutôt horrible et les acteurs ne sont pas franchement bons. Le pire reste les mauvais flash back au ralenti qu'on comprend pas trop.. "cham cham".
Pour le reste pleins de bonnes idées, comment traiter la révolution, de superbes plans. A voir.

C'est sans doute le meilleure film de Sergio Leone. La musique et les acteurs sont sublimes.

"Il était une fois la révolution" n'est pas un mauvais film. Loin de la, mais c'est un mauvais Sergio Leone lorsqu'on connait les autres œuvres de se réalisateur! "Il était une fois la révolution" est moins intense, moins rythmé, il subit des longueurs par moment, le scénario est moins passionnant. Seul la BO reste toujours aussi bien. Ce dernier est en soi un bon film, un film sympathique bien qu'un peu long par moment, mais un bon western, cependant il ne fait guère le poids face à ce qu'il comme compagnon dans la filmographie de Sergio Leone. Il faut néanmoins le découvrir, il vaut le détour, mais il ne faut pas s'attendre à du grand western.

Un de mes films cultes, un pur chef-d'oeuvre !

Si le film n'est pas fondamentalement mauvais, on a tout de même un peu la désagréable impression que Leone se parodie lui-même. En plus de certaines lourdeurs stylistiques (la scène dans le charriot au début ou les flash backs) et de l'inutilité d'une partie du scénario, Il était une fois la révolution aurait mérité de durer deux fois moins longtemps. Néanmoins Rod Steiger et James Coburn sont vraiment bons et leur duo fonctionne bien. Un sympathique film d'aventure, un peu décevant de la part de Sergio Leone.

clairement le moins bon de sa 2ieme trilogie 'il était une fois la révolution' n'en demeure pas moins un grand film porte par 2 grands acteurs et une belle musique de morriconne une fois de plus

Je n'ai pas tenu 30 minutes et pourtant, j'adore James Coburn, toujours charismatique et irréprochable. Les gros plans sur les types en train de manger sont insupportables. Le personnage de Rod Steiger est vraiment navrant, à l'image du film. Je déteste le cinéma de Sergio Leone. Il n'a aucune classe.

Faux western mais vrai Leone, "A Fistful of Dynamite" (également nommé "Duck, You Sucker!") évoque la Révolution mexicaine à travers un cocasse tandem, composé d'un modeste bandit et d'un membre de l'IRA en exil, qui vont se retrouver involontairement propulsés en héros nationaux. On retrouve quelques tics du western spaghetti (plans fixes sur des visages très expressifs, fusillades, paysages désertiques, etc.), mais il s'agit bien ici d'une fresque épique, entre les longs plans sur des groupes de figurants, les moyens assez importants visibles à l'écran, l'aspect politique du scénario, et les références visuelles aux Guerres Mondiales. Le tout soutenu par une BO mélancolique d'Ennio Morricone, et par deux acteurs assez excellents, Rod Steiger en paysan familial plein de ressources, et James Coburn en roublard au passé trouble. Mise en scène avec brio, cette fresque vaut donc le coup d’œil, et conserve une place originale dans la trilogie historique de Sergio Leone, là où "Once Upon a Time in the West" est presque un western spaghetti, et "Once Upon a Time in America" un film de gangster.

attention chef d'œuvre a voir et a revoir