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    Il était une fois la révolution
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    Alolfer
    Alolfer

    87 abonnés 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2020
    IL était une fois la Révoltuion est un film incroyable mais inférieur aux autres "Il était une fois" , mais cela ne casse le style de Sergio Leone qui fait partie des grands réalisateurs . Un super film qui dénonce le fascisme etc . Une histoire incroyable avec la BO de Ennio Morricone qui dans la plupart de ces films , sa musique devient un personnage... Bref super film a voir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juin 2020
    Magnifique histoire d'amitié. Film qui tenait le plus à coeur à Leone, faute de n'avoir eu un frère.
    L'image est vraiment superbe, moments intenses et fusionnels entre Coburn et Steiger magnétiques, le génie de Leone.
    Moments graves aussi sur fond de révolution, mexicaine et irlandaise en flash-back, et toujours cette touche Leone inimitable.
    Délicieuses musique de Morricone, toutes épousant le contexte, très inspirées, de loin sa plus belle réussite.
    Vu 4 fois, beaucoup d'émotion à la première.
    Certains préfèrent Une fois en Amérique, plus diffus, moins profond et moins réussi à mes yeux.
    JCADAM
    JCADAM

    3 abonnés 366 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2020
    Le film commence bien avec une présentation du personnage Juan Miranda magnifiquement interprété par Rod Steiger, puis la suite s'enchaîne bien avec la découverte du très charismatique James Coburn, on se dit que ce duo va faire des ravages, mais pas du tout à partir de l'attaque de la banque à Mesa Verde l'histoire commence peu à peu à être ennuyante. Malgré tout ce n'est pas un mauvais film la réalisation est parfaite porté par une magnifique musique signé par le maestro Ennio Morricone accompagné par de beaux paysages sauvages. Si le film est très bien réalisé et très beau esthétiquement, ce western politique ne m'as pas totalement convaincu, même si le sujet sur le fond est intéressant, je trouve que l'histoire manque de rythme et aurait mérité qu'elle soit un peu raccourcie, pour qu'elle gagne en intensité.
    Le Bazar
    Le Bazar

    13 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2022
    J'ai adoré ce film. C'est un film qui rentre dans la "saga" : "Il était une fois...".
    Tout est extraordinaire dans le film. TOUT.
    La musique (tchan , tchan, tchann), extraordinaire.
    La complicité entre les deux personnages qui sont pourtant si opposé (l'un est un grand bandi, l'autre est un voleur).
    Artriste
    Artriste

    86 abonnés 1 836 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 avril 2020
    Le dernier western de Sergio Leone, Il Était Une Fois La Révolution restera dans ma mémoire mais pas de façon positive. En effet l'histoire ne m'a pas franchement emballé et ce dès les première minutes que j'ai trouvé poussives. Le film prend énormément de temps à se mettre en place avant qu'il ne se passe réellement quelque chose d’intéressant à savoir le braquage de la banque. J'ai trouvé ça extrêmement long, j'ai bien senti chaque minute du film et il dure deux heure trente! C'est inutilement long et lent. Leone laisse tourner sa caméra pendant d'interminables minutes à des moments ou il ne se passe absolument rien et ou ça n'apporte rien. La scène vers le début spoiler: ou on voit défiler les bouches qui mangent est insupportable
    et c'est pareil à d'autres moments. Le film est aussi très mal équilibré avec des fusillades qui s'éternisent ou ça mitraille de partout avec le bruit des balles désagréable qu'on doit se coltiner pendant de longues minutes. Alors oui c'est violent avec des exécutions à la chaîne et vivre la révolution est intéressant comme base mais ça n'a pas pris sur moi. Il faut dire que les deux protagonistes principaux à savoir Juan et John ne m'ont pas totalement convaincu. Leurs personnages ne sont pas attachants. Juan par moments arrive a être sympathique avec ses expressions sur son visage mais hormis cela son personnage ne m'a pas plu. Idem pour John qui a du charisme et qui est très bien introduit mais qui se délite au fil du temps. Et puis la relation entre les deux n'est pas franchement très réussi. On peut en dire de même des dialogues qui sont sans saveur ce qui est fâcheux dans un western ou on aime les répliques badass. Même la b.o. d'Ennio Morricone n'est pas à la hauteur. Elle est très particulière et s'éloigne du genre mais ça ne fonctionne pas avec le reste. C'est loin d'être sa meilleure composition. Reste une fin qui est un concentré de toutes les critiques émises donc autrement dit, raté. Grosse déception donc pour ce Il Était Une Fois La Révolution que je ne conseil vraiment pas tant il existe mieux dans le genre western.
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2020
    Après Il était une fois dans l’Ouest, Sergio Leone pensait en avoir fini avec le western en tant que réalisateur. Et pourtant, suite à une machination de la United Artists (d’après les dires de Leone), il se retrouve à signer Il était une fois….. la révolution (même si celui-ci, vu l’époque de son action, n’en est plus complètement un) qu’il n’était censé que produire au début.
    Leone ayant été obligé de tout retravailler en urgence afin de l’adapter à son univers, cela explique peut-être que ce film, tout en possédant clairement la marque de son auteur (un personnage comme Juan rappelle clairement Tuco et le duo qu’il forme avec John celui que ce dernier constituait avec Blondin ; la figure récurrente du flashback dans son œuvre est à nouveau très importante...), possède moins d’emphase qu’Il était une fois dans l’Ouest et un ton plus amer. En effet, Leone y exprime un désenchantement très clair de la politique et des révolutions : celles-ci n’amènent que la violence et ne changent rien ! Il utilise ainsi la révolution mexicaine comme un symbole des différentes horreurs perpétrées au cours du XXème siècle (exécutions massives, exodes…). Il oppose donc cet univers de violence à une idéologie assez libertaire spoiler: (le flashback final qui semble très influencé par le Jules et Jim de François Truffaut)
    qui semble appartenir au passé.
    Malgré cette production très compliquée (à laquelle s’ajoutèrent de grosses tensions entre le cinéaste et Rod Steiger), Leone possède toujours une totale maîtrise de sa mise en scène spoiler: (il suffit de voir les grands mouvements de caméra pour montrer les exécutions)
    et se permet des audaces visuelles spoiler: (l’inscription Banco national de Mesa Verde qui apparaît au-dessus de John montrant ses explosifs qui permet d’illustrer les pensées de Juan)
    tout en évitant de se répéter spoiler: (le duel alors présent dans tous ses films est ici détourné pour être remplacé par un acte sexuel)
    . Comme toujours, la réalisation de Leone est renforcée par la musique une nouvelle fois sublime d’Ennio Morricone qui prouve que le duo qu’il forme constitue une des plus grandes associations réalisateur-compositeur de l’Histoire du cinéma.
    Ainsi, même si sa conception ne s’est pas produite dans les meilleures conditions et qu’il est souvent le film un peu oublié après Le Colosse de Rhodes de la filmographie de son réalisateur, Il était une fois….. la révolution reste une œuvre de grande qualité qui reflète totalement la vision très amère que le cinéaste possède de la vie et surtout de la politique.
    bobbyfun
    bobbyfun

    30 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2020
    Un film à vous émouvoir au plus au point tant le lyrisme et la mélancolie sont à leur paroxysme. Un classique.
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2019
    Il étais une fois la Révolution m'étais à ce jour encore resté inédit. Longtemps déjà je m'étais fait la réflexion sur le fait de me bouger et de le voir ... Ce fut enfin le cas ! Il étais une fois la Révolution emprunte une veine Tragi-Comique qui se définit en deux étapes : - La première, la rencontre de nos deux protagonistes nous plongent dans les rires. Ils sont d'ailleurs assez bavards, les échangent sont fameux et rappel Le Bon, La Brute et le Truand sur bien des points. La seconde partie est quand à elle bien plus obscur, la tournure se fait progressivement, avec l'avancée de l'histoire et laisse entrevoir les hommes brisés, détruit et rattrapés par le chagrin. Le silence mortuaire de cette seconde partie tranche donc avec le bon mot du commencement. Sergio Leone aime ces êtres de chairs et de sang, il confère comme toujours à ces personnages une réelle dimension humaine et les regarde avec des yeux compatissants. La conversation pleine de sens entre Mallory ( James Coburn parfait ) et le Dr Villega en est le meilleur des symbole. La Révolution dont il est question à travers de ces deux heures est des plus métaphorique, aucun de ces deux types n'est tellement convaincu par celle-ci, le résumé de Juan ( Rod Steiger roublard et magnifique ) dans une séquence mémorable par ailleurs contribue à la pensée de Mallory. Le long métrage en lui même est très difficile, il relate l'histoire des humiliés, de ces hommes poussé à la marge ... Cette fin si brutal ne laisse rien derrière elle, elle efface tout !
    Tietie007
    Tietie007

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2019
    Variation sur le thème de l'amitié et de la trahison, réflexion sur les révolutions, pour un film désenchanté sur la nature humaine. Et cette musique superbement lancinante !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 août 2019
    Un western spaghetti en demi-teinte. Ce que j’ai préféré, c’est le côté buddy movie, qui occupe principalement la première heure, avec un comique très efficace porté par le personnage de Juan. La suite, entre explosions, coups de feu et flashbacks au ralenti, m’a profondément ennuyé. Même si c’est propre au genre, ce rythme très lent, qui noie les scènes les plus efficaces dans un montage fait d’ellipses à répétition, m’a souvent dérangé et il n’y a que la réalisation qui maintienne l’intérêt.
    Michel T Dubois
    Michel T Dubois

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Un pur chef d'œuvre, l'amitié entre 2 personnalités si différentes. Ce sont deux révolutionnaires engagés pour des raisons presque à l'opposé dans un même combat. La musique est extraordinaire
    Philippe G.
    Philippe G.

    114 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2019
    Très mauvais Leone, probablement son plus mauvais film, alors que c'est son dernier. Beaucoup de lourdeurs, jeu pachydermique, aucune subtilité, vulgarité, zooms douteux, etc.
    On est gêné qu'un si grand cinéaste, travaillant ses scripts des années, peaufinant sans cesse, accouche d'un tel ratage.
    Roub E.
    Roub E.

    753 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2019
    C’est sûrement le moins vu et le moins réputé de la trilogie de Leone mais quel grand film. Il démarre sur une scène d’introduction d’anthologie alliant humour et grand spectacle. Puis il enchaîne dans le plus pur style Leonien avec des personnages qui sont icônisés et entraîne chez moi une fascination de tout instant. Si le début du film joue beaucoup sur l’humour et l’ironie il instille dès le départ un discours politique sur les rapports de classe, de domination et de révolte d’abord sur un ton sarcastique mais de plus en plus dramatique au fur et à mesure que le film avance. Il y a bien sûr la fantastique musique d’Ennio Morricone, un casting de vraies gueules de cinéma. C’est grandiose sans être pompeux c’est maitrisé de A à Z, cela dure deux heures et demie et on ne les voit pas passer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 mai 2019
    Ce n'est pas le Sergio Leone le plus connu, pourtant il est excellent.
    Pleins de scènes mémorables, et que dire de la bande son composée par Ennio Morricone !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 024 abonnés 4 094 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2019
    Derrière son sens aigu de la dérision et du ridicule, Sergio Leone était un profond pessimiste sans guère d'illusion sur la capacité de l'homme à maitriser ses plus bas instincts, mu qu'il est par sa pulsion de mort et sa soif de pouvoir. "Il était une fois la révolution" est sans doute l'expression la plus juste du tempérament torturé de celui qui affichait extérieurement une nature joviale et gargantuesque. S'il s'était surtout évertué dans la trilogie des dollars et dans le crépusculaire "Il était une fois dans l'Ouest" à démonter la légende fondatrice du western tout en lui rendant hommage, il franchit ici un pas supplémentaire en démontant le mythe absolu que demeure la Révolution toujours prometteuse de l'avènement d'un monde meilleur. Leone n'en retient que l'aspect sanguinaire et sa quasi immédiate récupération par ceux qui y voient l'occasion d'accéder au pouvoir et de jouir de toutes les formes de corruption qu'il offre. Pour rester dans l'Ouest de son enfance, la révolution mexicaine avec en frontispice les figures mythiques de Pancho Villa et de Zapata auxquelles il ne fera jamais référence, semble le vecteur idéal. Travaillant sur d'autres projets, Leone n'envisage pas de réaliser le film qu'il ne souhaite que produire via la société (la Rafran) de son ami Claudio Mancini et de son beau-frère Fulvio Morsella. Peter Bogdanovich puis Sam Peckinpah sont pressentis pour la réalisation mais sans suite. De fil en aiguille avec la United Artists à la manœuvre, Leone sera amené à prendre place derrière la caméra. Il reprend alors le scénario avec Sergio Donati qu'il connait bien pour conformer l'histoire à son propre univers. L'équipe avec Rod Steiger (Leone souhaitait Eli Wallach mais le studio imposa Steiger qui venait de remporter un Oscar) et James Coburn (en lieu et place de Jason Robards puis de Malcom McDowell) en vedette s'embarque pour le sud de L'Espagne que Leone connait maintenant comme sa poche. Toujours fidèle une esthétique où se mêle avec bonheur le grandiose et la dérision, il ne s'embarrasse guère de vraisemblance historique, faisant cohabiter un terroriste de l'IRA en fuite (James Coburn) spécialiste des explosifs et un péon (Rod Steiger) vivant de rapines pratiquées sur les diligences serpentant les routes poussiéreuses du désert mexicain. Cette rencontre improbable présentée avec toute la rouerie dont le réalisateur et son fidèle compositeur (Ennio Morricone) savent user, permettra d'observer les deux versants du processus révolutionnaire. Le dialogue entre l'intellectuel conscient des enjeux et le paysan qui après avoir été manipulé se rend compte de la duperie dont sont victimes ceux de sa classe est la grande force du film. Le constat auquel aboutiront les deux hommes finira par se confondre, même si le chemin pour y parvenir aura été bien différent. C'est même le péon devenu héros révolutionnaire par un hasard ironique qui expliquera à celui qui est devenu son ami, la supercherie consubstantielle à la promesse qui pousse le peuple à la révolte : "Ceux qui lisent des livres vont voir ceux qui n'en lisent pas et disent : " l'heure du changement est venue". Alors les pauvres font les changements. Ceux qui lisent s'assoient autour de tables bien cirées, parlent et mangent. Mais que sont devenus les pauvres ? Ils sont morts !". A la suite de cette phrase sans retour, l'aristocrate irlandais n'a d'autres choix que de jeter le livre de Bakounine qu'il était en train de compulser. Cette phrase résume assez bien où en est rendu Leone quant à sa relation avec la politique. Il parsèmera son film d'autres références historiques comme lors de la scène du massacre de la famille de Juan Miranda (Rod Steiger) qui évoque le massacre des fosses ardéatines (Rome, le 29 mars 1944) par les nazis. Pareillement les massacres des juifs dans les fosses communes par les mêmes nazis seront reproduites quasiment à l'identique. Sans doute pour toutes ces raisons "Il était une fois la Révolution" occupait une place à part dans le cœur de Leone qui s'il était conscient d'avoir marché sur le fil du rasoir en mêlant son ton sarcastique à des évènements aussi tragiques, savait aussi avoir livré, lui si pudique, une grande part de lui-même dans ce film parfois un peu bancal. Le chef d'œuvre était à venir une grosse dizaine d'années plus tard.
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