C'est tout simplement le film de Sergio Leone que je préfère. Dans ce chef d'oeuvre, Leone prend son temps pour nous présenter ses personnages dans un premier temps afin de mieux confronter ces derniers à une situation qui les dépasse complètement.
Juan Miranda est un bandit des grands chemin mexicain. Possédant une prose fleurie et un talent naturel pour user de sa gâchette, il braque avec sa famille les diligences et autres banques. La révolution qui frappe son pays n'est pour lui qu'une perte de temps et on sent chez cet homme blasé le poids d'un passé plus lourd qu'il n'y parait. C'est au côté de John Mallory, irlandais appartenant à l'IRA et ayant fui son pays, (de son vrai noms Sean) qu'il deviendra un héros de la Révolution malgré lui mais aussi qu'il apprendra à s'impliquer dans une cause plus grande. Rod Steiger (Juan) et James Coburn sont les acteurs qui prêtent leurs traits à ces deux (anti)héros. Et ils le font formidablement. Les tensions furent nombreuses sur le plateau entre Steiger et Leone mais il n'en demeure pas moins que l'interprétation de ce dernier est tout simplement magnifique, jouant aussi habilement sur le plan de la comédie que du drame (voir la scène du pont et celle qui suit juste après pour comprendre de quoi je parle). Quant à Coburn il est mythique tout simplement. Le duo composé par ces deux grands acteur est sans doute l'une des plus belle réussite du film au côté du contexte particulièrement bien exploité.
Car "Il était une fois la Révolution" est sans doute le film le plus politique de Sergio Leone et peut être même le plus désabusé quant à cette dernière. Les hommes meurent violemment pour une cause mais au final ce sont les mêmes qui en tirent profit sauf qu'ils ne se battent pas dans les mêmes camps. Leone use un des mêmes ficelles que dans "Le Bon, la Brute et le Truand" en impliquant ses personnages dans un cadre épique qu'ils traversent un peu malgré eux, en tout cas en ce qui concerne le personnage de Juan. Et tout comme dans ce film, il reprend certaines des atrocités commises pendant la seconde guerre mondiale. Il dénonce l'horreur par l'horreur et signe sans doute les plans les plus durs du cinéma sans pour autant rentrer dans une systématique dans la violence gratuite. Ici elle a un but et si elle n'est pas des plus sanguinolente elle en est tout aussi traumatisante; telle la scène de la torture de Tucco dans "le Bon, la Brute et le Truand" sur La Storia del Soldato qui demeure l'une des plus violente du cinéma. Et bien ici ce sont les plans sur les fosses dans lesquels ont fusillait les dissidents politiques par centaine, les atrocités de la guerre qui sont mises en avant et qui marqueront le spectateur par leur dureté et leur non complaisance. Mais Il était une fois la Révolution n'en demeure pas moins un film humain et à ce titre il est l'un des plus poignant de Leone.
Comme dans chaque film de Leone on peut compter sur la présence aux baguettes de Ennio Morricone dont la musique accompagne aussi bien des images difficiles mais que d'autres moments plus légers. Et encore une fois on constate tout le génie du compositeur italien qui nous gratifie d'une de ses BO les plus audacieuses mais aussi une des plus belle. Son magnifique "Sean, Sean, Sean" achevant le film ne manquera pas de contribuer à nous tirer une certaine émotion devant ce final émouvant.
Pour conclure, je pense que ce "Il était une fois la Révolution" est le meilleur film de Leone et une œuvre majeure dans le paysage du cinéma de genre "Western Spaghetti". En s'éloignant de l'immoralité de ses précédents films et en acquérant un ton plus "couillu" car plus politique et n'hésitant pas à vouloir créer de l'émotion; Leone avait ici atteint une maturité certaine dans son cinéma en signant son film le plus abouti.
"Il était une fois la révolution" dépeint de manière plutôt intéressante la révolution mexicaine, on nous proposant de suivre les divertissantes et certes irréalistes aventures de deux personnages (à noter que pour ce qui est du contexte, le réalisme est de mise).
Même si c'est le moins bien on va dire de la trilogie des "Il était une fois ...." celui ci reste un très très grand western, on y retrouve vraiment du très grand Sergio Leone avec un scénario et un moment de l'histoire vraiment bien choisi avec James Coburn et Rod Steiger qui jouent vraiment super bien leurs rôles en y ajoutant encore une fois la bande son magnifique de Ennio Morricone
Encore une petite merveille de Sergio Leone. Des personnages, comme toujours chez Leone, très charismatique (ici Rod Steiger et James Coburn) et très bien interprété. Une histoire excellente, avec un savoir faire incontestable pour amener cette intrigue petit à petit et tenir le spectateur en haleine jusqu'au bout. L'histoire d'un escroc minable qui change sa vision des choses pour devenir un héros de la révolution mexicaine en étant au contact d'un révolutionnaire irlandais hanté par son passé. Même si je le trouve un cran en-dessous d'Il était une fois dans l'ouest, Le bon la brute et le truands, ou même Et pour quelques dollars de plus, ce "il était une fois la révolution" reste une référence incontournable dans le monde du western spaghetti, ou plus généralement du western en général. A voir impérativement.
Moins bon que les autres films de Leone, il n'est pas moins qu'Il etait une fois la Revolution reste un grand western malgre un debut lent. Lenteur aprécié par le realisateur qui en abuse pour nous depeindre avec violence parfois cette revolution
Suite chronologique d'Il était une fois dans l'Ouest, et est tout aussi bon. Ennio Morricone accomplit à nouveau un travail parfait. Ici, l'histoire narre les aventures de deux protagonistes prient contre leur gré dans la révolution mexicaine, et malgré quelques erreurs d'anachronismes (datte de création de l'IRA...) rod Steiger et James Coburn jouent à merveille des personnages très charismatiques ce qui rend le film plaisant à regarder.Bien que le film est souvent critiqué je le considère comme une prouesse parfaite de Sergio Leone. 5/5
Pardon mais ce film je ne le classerais pas dans la rubrique "Western". Plutôt dans la rubrique "guerre". C'est un film pas mal, mais qui n'a aucun rapport avec "il était une fois dans l'ouest" ou la trilogie du dollar avec Clint...
Un film légendaire de Sergio Leone. Deux protagonistes charismatiques, de belles images, et une musique qui colle étonnemment bien à l'action. Triste, drôle ou sérieux selon les scènes, l'histoire s'offre également quelques passages d'une ampleur impressionnante.
Encore un chef-d’œuvre magistral du maître Sergio Leone. Le film mélange allègrement humour, action, amitié et une fin tragique. James Coburn, le terroriste irlandais en magicien de la dynamite, et Rod Steiger, le bandit mexicain, un dur au cœur tendre, donnent la pleine mesure de leur talent.
L'histoire d'un fou de pétards qui va rencontrer pour son plus grand malheur un fou d'argent. Quel plaisir et quelle angoisse de revoir un tel monument de cinéma 20 ans après la dernière fois à la TV. Tout est un peu flou, à part la musique gravée au fer blanc dans le cerveau. Et voici que ça commence, en copie numérique restaurée, sur l'un des plus beaux écrans de Paris, au Max Linder. Trop de monde dans la salle, trop d'excitation à l'idée de retrouver l'enthousiasme adolescent de ce western « adulte » avec de l'Irlande romantique dedans. Puis au bout de quelques secondes, devant l'incroyable Rod Steiger grimé dans le rôle d'un mexicain, tout se remet en place, les blagues, le foutoir général, l'aspect populaire qui va se confronter sans cesse à l'aristocratie, tout démontre que Leone, bien avant « Il était une fois en Amérique » voulait donner le coup de grâce aux « auteurs » de tout poils, surtout ceux qui savent si bien déclencher les guerres pour faire la double peine aux pauvres. Non seulement vous ne valez rien, mais en plus que ce soit avec la guerre ou la révolution, on va vous saigner. Ce que « Le bon la brute et le truand » tournait en dérision mais de manière plus cynique et moins mélodramatique. En dehors du mysticisme du héros solitaire des westerns spaghetti Leoniens, on a ici une critique plutôt violente de l'aristocratie et du pouvoir en général. Heureusement, tout le reste est du Sergio Leone pur jus, c'est à dire le rêve à l'état pur, vastes paysages désertiques, la moto remplace le cheval, les femmes ne sont que des fantômes d'une meilleure vie qui n'existe jamais, et les héros sont toujours solitaires, par choix ou devant l'adversité. Mais là où l'un des moins célèbres films de Leone se démarque, c'est par l'originalité du traitement, on se croirait dans un Hugo Pratt (« Les Celtiques » et « Le train de Sibérie »), on est très proches de l'Irlandais, dans sa fuite, sa tristesse et sa survie sans but. Les jeunes dans la salle (sûrement des étudiants en cinéma) se sont gaussés lors des scènes hamiltoniennes au ralenti tellement kitsch, comment leur en vouloir, c'est à la fois la force et la faiblesse de ce film. Ces scènes, l'amour à la Jules et Jim, ce pseudo « Bilitis », c'est le sel de ce western spaghetti, le passage à l'âge adulte des spectateurs de l'époque dans ces films de « mecs ». Et la musique emporte tout sur son passage, jusqu'au moment du baiser final. Un magnifique souvenir qui donne envie de revoir d'autres évènements de son adolescence. Moins émouvant que « Il était une fois dans l'Ouest », mais plus romantique, moins amusant que « Le bon la Brute et le Truand » mais aussi spectaculaire, moins beau que « Il était une fois en Amérique », mais plus profond. Bref, inclassable et indispensable.
Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce film, c'est que cette fois-ci l'histoire n'est pas uniquement celle de bandits ou de cowboys qui se tirent dessus avec leurs jolies pistolets pour une histoire de vengeance, de territoire ou d'argent.
Non l'histoire est bien plus forte que cela, même si au début on a l'impression qu'elle va prendre cette direction.
Le héros Juan Miranda ne rêve que d'argent et d'or, mais son destin va suivre un tout autre chemin grâce à sa rencontre avec un Irlandais qui s'appelle Sean Mallory, c'est le début d'une forte amitié qui naitra grâce ou à cause de la guerre qui fait rage.
Second volet de la trilogie "Il Etait une Fois" que je vois après Il Etait une fois dans l'Ouest, Il Etait une fois la Révolution est un des plus grands westerns jamais réalisés. Après une scène d'introduction recherchée et vraiment géniale, le reste est peu plus plat, avec beaucoup de scènes longues et pas toutes franchement intéressantes. Bien que James Coburn et Rod Steiger aient permis à leur personnage d'avoir une âme, je leur préfère les personnages de la trilogie du dollar, avec ce bon vieux Clint Eadtwood, une trilogie qui est tout de même à des années-lumières de celle-ci. La musique d'Ennio Morricone est magnifique et résonne encore dans mon esprit. Je dois avouer que le film est bon mais ne suis pas plus rentré dans l'histoire que cela. Le film est tout de même classé 161ème meilleur film sur Allociné.
Il était une fois la révolution, deuxième volet de la trilogie de Sergio Leone, est pour moi le meilleur film qu'il ait fait avec Le Bon, la Brute et le Truand. Leone apporte toute sa maestra à cette histoire de deux hommes que tout oppose, et qui se retrouvent face à une situation qui les dépasse. Juan, pilleur de diligence avec ses fils, et John, membre de l'IRA en fuite, font connaissance. Juan voit la possibilité de braquer une banque plus aisée avec un expert en dynamite dans son entourage. Sauf que les deux hommes sont sauvagement rattrapés par les évènements, et c'est là la grande force de ce nouvel opus de Leone. Cette fois-ci, ce dernier s'inspire du réel, la révolution mexicaine, ayant prit place dans les années 10, et plonge ces deux héros en plein coeur. Autre élément inédit dans ce film: l'émotion, plus présente qu'à l'accoutumée et disséminée le temps de quelques scènes, savamment transmises par les regards expressifs de Coburn et Steiger. Leone se cache bien de tout parti pris, si ce n'est celui de la lucidité. La phrase introductive de Mao Zedong résume parfaitement l'oeuvre de Leone, qui a l'intelligence de ne pas faire de cette révolution une fête ou d'en minimiser la violence. Le score de Morricone s'avère, une fois de plus, mémorable, tout comme la prestation des comédiens. Surement le chef d'oeuvre de Leone,malheureusement mésestimé à sa sortie.
Plutôt bon film dans l'ensemble, Il était une fois la Révoluion est un assez bon western signé par un très très grand nom du cinéma : le grand Sergio Leone ! Bon acteurs mais assez longuet, j'ai surtout été suppris sur le faite que l'on voit une moto dans ce film, alors après je sais pas si à l'époque celà existait, j'en doute, vu que j'ai toujours vu dans les western des transports étant des charrettes tirées par des chevaux, bon d'accord, ce n'est qu'un détail, mais il faut le dire, celà me ruiné le plaisir du film en lui même ... enfin bon, il reste tout à fait exellent, normal, c'est Sergio Leone qui le réalise ...