Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Niko0982
64 abonnés
1 331 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 24 janvier 2008
L'idée est sympa. Le film est assez recherché et très intelligent (comme tous les Miyazaki). Il est également très beau graphiquement, surtout pour l'époque (réalisé en 1984).
Dire qu'il aura fallu attendre plus de vingt ans avant de découvrir Nausicaa sur grand écran. Mais cette longue attente n'est que plus révélatrice de la qualité de ce long métrage qui en vingt ans n'a pas pris une ride. Si les dessins sont étonnamment réussis pour un film de l'époque, on remarque avant tout le génie de Miyazaki qui avec Nausicaa fait une nouvelle fois la preuve de son incroyable imagination. L'énorme talent du cinéaste est une nouvelle fois au service d'un univers au design visuel impressionant, d'un monde fruit d'un incroyable travail de soin pour le rendre crédible. Ce monde a une histoire, une culture, une civilisation, les personnages sont vivants et interargissent entre eux comme une vraie société. Mais ce formidable univers est surtout un support pour développer les grands thèmes trés chers à Miyazaki qu'on retrouve dans beaucoup de ces films. Les principaux thèmes de Nausicaa à savoir la vengeance de la nature sur l'homme et la guerre rappellent fortement Princesse Mononoke et par ailleurs si les deux films du cinéaste ont des univers extrêmement propres, ils fonctionnent sur les mêmes bases. Nausicaa est pour la science fiction ce que Princesse Mononoke était pour le fantastique. Mais Princesse Mononoke restera sans doute le film le plus mature de Miyazaki car Nausicaa, tout en étant violent, est également le terrain d'autres thèmes forts de Miyazaki à savoir le pouvoir de l'innocence et de l'amour et le plaisir de voler (déjà développé dans Porco Rosso et le château dans le ciel). Nausicaa est la preuve que les vrais chefs d'oeuvres ne vieilissent jamais. Le génie du génial Miyazaki est aussi surprenant que dans ces autres oeuvres, et Nausicaa est, tel les autres chefs d'oeuvres du cinéaste, un incroyable voyage dans un univers formidable et surtout un regard sur les malheurs et les joies de notre univers. Un film qui permet de se reconcilier avec le monde.
Grande fan du travail de Miyazaki je me devais d'aller voir ce film qu'il réalisa en 1984 soit bien avant Totoro, Chihiro ou encore Mononoké. Encore une fois le héros de ce film est une fille. Et pas n'importe laquelle, la princesse de cette vallée rare rescapée de la "forêt toxique" remplie de joyeux villageois et de charmant moulin. Nausicäa est forte, elle a un grand coeur, elle est courageuse bref elle a tout d'une heroine de M. Miyazaki. Mais qu'importe puisqu'on ne se lasse pas de celà ! Le réalisateur japonais nous entraine ici dans un monde encore une fois pas du tout manichéin puisque les énormes monstres horribles sont en réalité de gentilles bêbêtes mais celà seule la princesse s'en rend compte. On est donc loin des morales pafois maladroites de Disney puisque les enfants (et les adultes !) retiendront que ce qui est mauvais n'est pas forcement le plus sombre ou le plus dénudé de beauté extérieure. Enfin, et on retrouvait celà dans Princesse Mononoké, l'écologie est au programme mais vu d'une manière plus problématique puisque Miyazaki semble nous dire que de toute façon notre monde est déjà détruit et quand il sera innévitable de l'oublier les hommes devront travailler main dans la main avec les concéquences de leurs actes (ici la "forêt toxique") et celà au risque de périr totalement. C'est donc encore une fois un magnifique conte fantastique et un message de paix que nous délivre ce film qui est tout de même moins abbouti que les autres films du réalisateurs surtout à cause du manque d'importance des personnes secondaires qui sont pourtant loin d'être délaissés dans ses autres dessins animés.
Mon second film préféré de Miyazaki (après Princesse Mononoké). Une réalisation soignée, avec une leçon de morale sur la rivalité entre les hommes et un message sur l'écologie qui sont montrés à la fois de façon poétique mais aussi et surtout de façon dramatique, violente et touchante... Un chef d'œuvre qui vaut le coup d'être vu, fan ou non d'animation japonaise.
Un bon film d'animation, un peu moins transcendant que les autres oeuvres de Hayao Miyazaki mais il n'en est pas moins captivant!!! Des personnages très bien dessinés, un monde de fiction et réaliste à la fois, des idées très originales pour les êtres fantastiques, de l'action et une bonne histoire. Cela nous laisse une bonne idée de ce à quoi pourrait ressembler notre planète dans quelques siècles...
Après avoir visionné Mon Voisin Totoro, je me suis attaqué à Nausicaä de la Vallée du Vent. Je peux dire que j’ai été déçu de ce long-métrage. Certes, il est réussi, mais il fait un peu daté. Les dessins, convenables, ne sont pas aussi beaux que dans les autres réalisations de Miyazaki. Il manque une petite touche qui pourrait apporter un plus à ce film d’animation. Mais le gros point faible est le personnage principal, Nausicaä. Je dois dire qu’elle est assez énervante. Ça sent le gros cliché de la jeune princesse très gentille mais très naïve toujours là pour son peuple et qui ne craint rien du tout même pas de mourir alors qu’elle n’a que 14 ans à tout casser. Je trouve ça un peu fort. Je préfère le personnage Mei dans Mon Voisin Totoro, qui est beaucoup plus réaliste. Mais ne croyez pas que Nausicaa de la Vallée du Vent est un mauvais film, loin de là, il est réussi.
Comme toujours un chef d'oeuvre de Miyazaki, le plus triste et mélancolique de sa filmo. L'histoire écologique du Fukai est genial, et sans vous révéler le fin mot de l'histoire, moi, j'ai pensé à Total ("vous ne viendrez plus chez nous par hasard"). Nausicaa est sans doute le film qui se place le plus dans notre réalité ... une réalité moins alternative et moins féérique dans ses autres films, puisqu'ici, ça se passerait dans notre futur. Enfin, Nausicaa est sans doute la plus belle héroine de Miyazaki (sensible et douce, mais aussi tellement forte), on est tellement loin des "z'heroines" américaines formatées aux clips bien bourrins (cf. Underworld, Ultraviolet, Aeon Flux).
Miyazaki à peu près à ses débuts sur grand écran. Adapté de son manga, NAUSICAA DE LA VALLEE DU VENT n'était jamais sorti en France. Cette année, il nous arrive en salles obscures.
Que dire? Le voir en 1984 ou en 2006, c'est pas la même chose: le film a bien mal vieilli et n'a peu ou prou été remasterisé ( image trouble, vibrante parfois ), le manque de budget est évident; la plupart des plans utilisent une bonne partie de personnages ne bougeants pas, les bruitages sont dignes d'un Zelda sur NES ( pas, coups d'épée... )... Par contre le doublage est plutôt bon ( mais préferez-le en VO japonaise ).
Le film n'en est sinon que peu touché, on y trouve les prémices du grand Hayao Miyazaki ( champion toutes catégories du box-office nippon ). NAUSICAA n'est pas un film facile, il n'est pas un film pour enfant, au-delà de l'image d'objet de culte qu'il donne dans la presse, il est une fable futuriste écologiste ( là encore les prémices d'une carrière axée sur le bien être de la nature ), profonde, violente, complexe et bien écrite. Les musiques sont merveilleuses, le film dispose de scènes d'antologie... Mais un énorme défaut subsiste à ce beau tableau: la lenteur. NAUSICAA est très long, 1h56, c'est bien trop.
Bilan: on aime bien, mais ce Miyazaki là n'est pas encore celui -fabuleux- qu'on a connus ensuite ( -- depuis -- ).
Ce Nausicaa témoigne toujours poétiquement des aspirations écologique de Miyazaki. Dommage que quelques clichés infantiles ( même s'ils sont souhaités ) viennent rendre l'épilogue de ce récit trop facile.
(...) Nausicaa a vieilli, indéniablement, mais à l'instar de l'ensemble de l'oeuvre du génie, le film saura séduire au-delà du cercle d'initié à la japanim. A peine moins raffiné que ses successeurs, ce trip 80's, bariolé et féérique, offre son lot de visions dantesques et d'accès contemplatifs. La fièvre créatrice de Myazaki ne s'est pas faite attendre et même ses premières affirmations sauront rassasier, avec simplement moins d'ampleur que Mononoke ou Le Château dans le Ciel. Qu'importe, on succombera avec délice.
Il y a dans beaucoup d'oeuvres, surtout celles enfantines, un tare narratif insupportable. Quand dans un vaste univers, nous débutons l'histoire avec un héro, celui-ci pour tendance trop régulière, de débiter un cours d'histoire, à lui-même. Pourquoi fait-il cela ? Narrativement c'est pour expliquer au spectateur le monde dans lequel il vit. Mais le talent ce n'est pas cela, le talent c'est de nous le faire comprendre sans nous le dire ; et puis rajoutons aussi qu'aucune personne normalement constitué aurait l'idée de parler tout seul -à voix haute- pour se dire ce qu'il sait déjà, ou même qu'il lui arrive aussi de decrire ce qu'il fait et pourquoi il le fait. "Il ne faut pas que je nage dans cette eau car elle a été jadis autrefois pollué, c'est pourquoi il faut que je fasse attention" (ceci est un exemple). L'oeuvre du grand Miyazaki qui échappe le plus à ces erreurs est bien entendu "Le voyage de Chihiro". Mais Nausicaä est probablement le plus infecté par ces défauts. Autre problème récurant, mais cela l'est plus chez les Japonais, c'est de rendre le protagoniste trop beau, trop bon, trop fort et surtout, doté d'un don surnaturel voir Métaphysique ; c'est à dire qu'il ressent "des choses", comme des prémonitions, ou alors la colère dans le vent etc... Ce qui le rend impropre à toute surprise. Nous n'aimons pas les autres pour leurs qualités mais pour leurs défauts. Et c'est par leur faiblesse qu'ils nous fascinent. Nausicaä la vallée du vent n'est certainement pas un des meilleurs Miyazaki.
Sorti il y a plus de 20 ans,Nausicaä n'a rien perdu de sa force et son message est toujours d'actualité. Posant les bases de l'univers de son auteur, le film est un concentré de magie et de poesie à l'animation sans faille et à la musique magnifique. C'est le dernier Miyazaki que j'ai vu et personnellement il restera mon préfèré avec Princesse Mononoké.
Et encore un très grand film de la part de Miyazaki. Mais il reste assez différent des autres de sa filmographie. L'ambiance est en effet cette fois-ci assez froide, triste, voire désespérée. Le monde dépeint est encore une fois d'une grande richesse; à la fois cauchemardesque et magnifique, on reste constamment fasciné. La musique de Joe Hisaishi est bien sûr très belle, remplie tantôt de douceur, tantôt d'amertume. Un film très surprenant, que l'on peut regarder avec une infinité d'axes différents (comme souvent chez le monsieur en question), d'où une grande partie de sa qualité exceptionnelle.
Ce miyasaki est moins attirant que les autres, plus ancien, l'héroine semble au premier contact peu intéressante, et l'histoire un peu trop épique. Mais ce géni de miyasaki me surprendra toujours. Il signe ici un film magnifique, vraiment un de ses meilleurs, même s'ils sont tous de très grande qualité. Ce film captivant, vient chercher en vous vos émotions cachés, et vous les fait ressortir. Deux heures intense comme à chaque fois, on ne se lassera jamais de ces films. Miyasaki est formidable, et confirme comme à chaque fois qu'il est un grand homme dans le monde du cinéma. Cultissime.