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    On the Bowery
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "On the Bowery" et de son tournage !

    Casting funèbre

    On offra à Ray Salyer, le personnage principal du film, un contrat à Hollywood mais il refusa, préférant rester dans le quartier de "The Bowery". Quant à Gorman Hendricks, il s'accrocha à la vie jusqu'à la fin du tournage et mourut quelques semaines après la première. Lionel Rogosin, le réalisateur, aida les deux hommes et prit en charge les funérailles de Gorman Hendricks.

    Le tournage

    Très influencé par Robert Joseph Flaherty et la tradition néo-réaliste italienne, Lionel Rogosin s'est d'abord immergé dans le quartier des clochards pendant plusieurs mois avant de commencer à filmer. Il a appris à connaître les rues et les hommes, se liant d'amitié avec un des leurs, Gorman Hendricks, qui apparaît d'ailleurs dans le film. Ensemble, ils ont vagabondé dans le quartier pendant plusieurs mois jusqu'à ce que Lionel Rogosin commence à filmer en caméra cachée. Insatisfait par le résultat, il engagea ensuite une équipe mais décida finalement que ses tentatives étaient vaines. A cette époque, il vivait à New York dans le quartier de Greenwich Village et allait fréquemment au bar "the White Horse Tavern" où il rencontra l'écrivain Mark Sufrin et le directeur de la photographie Dick Bagley. Ils décidèrent alors de travailler ensemble sur le projet de Lionel Rogosin. Ils commencèrent le tournage sans avoir écrit de script en juillet 1955. Comme les premiers rush n'étaient pas convaincants, ils écrivirent un script s'inspirant de la vie des hommes du quartier. Le tournage reprit alors. Avec l'aide de ces hommes, Lionel Rogosin développa très vite sa propre méthode de création de dialogue et d'improvisation. Le tournage se poursuivit jusqu'en octobre 1955 dans des conditions difficiles et éreintantes (journées de travail interminables, et tournage de nuit). Quand le film fut terminé, le premier montage fut réalisé par Helen Levitt mais Lionel Rogosin ne fut pas satisfait de son travail et sollicita l'aide de Carl Lerner qui l'initia à l'art du montage.

    Un documentaire culturel, historique et esthétique

    En 2008, le documentaire a été sélectionné par la Bibliothèque du Congrès des Etats-Unis pour être préservé dans le Registre National Américain ( the United States National Film Registry) pour son importance culturelle, historique et esthétique.

    Lionel Rogosin, réalisateur engagé

    Après la Seconde Guerre Mondiale, Lionel Rogosin fait le serment de combattre le fascisme et le racisme où qu'ils soient. En 1954, il décide ainsi de quitter l'entreprise familiale pour pouvoir réaliser des films en accord avec ses idéaux. Alors qu'il cherche un sujet auquel s'attaquer, il est frappé par la vie des hommes vivant dans le quartier de "The Bowery" et décide d'en faire un film. Ce premier film provocateur le prépare pour son film suivant, tout aussi fort et poignant, contre l'apartheid, réalisé en 1959, Come back Africa.

    Nomination et récompense

    En septembre 1956, Lionel Rogosin devint le premier réalisateur américain à gagner le Prix du Meilleur Documentaire au Festival du Film de Venise pour On the Bowery . Le film a également été nominé dans la catégorie Meilleur Documentaire aux Oscars en 1957.

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