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    Alamo
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2020
    Le grand perdant des Oscars 1961! Et pourtant film èpopèe de et avec John Wayne que l'on revoit avec toujours autant de plaisir à la tèlèvision, western dans lequel il assume ègalement la production! Richard Widmark (inoubliable), Laurence Harvey & Richard Boone figurent parmi les interprètes principaux. "Alamo" rèussit grâce au système Todd-AO, l'un des èpisodes les plus spectaculaires que le western amèricain nous ait jamais donnès! Wayne, pour son premier long-mètrage en tant que rèalisateur, nous donne une fresque assez sensationnelle sur le siège d'Alamo et la lutte de quelques hommes contre l'armèe du gènèral Santa Ana, avec son franc-parler et sa sagesse d'homme des bois! Un moment èpique qui retrouve bien souvent l'esprit du grand John Ford, ami intime de l'acteur! L'èlève dèpassant le maître dans l'assaut final des armèes mexicaines contre le fort! « Remember the Alamo ! » : il y a un temps pour vivre et un temps pour mourir! C'est tout ce qu'on obtient sur Terre! Ni plus ni moins! Davy Crockett, James Bowie, William Travis et les autres livrent ici un combat dèsespèrè dans une petite èglise en ruine sur le Rio Bravo pour gagner un temps prècieux au prix de leur sang! Honnêtetè, courage, amour et sacrifice! Sur la cèlèbre musique de Tiomkin! A voir absolument en version longue, quasi invisible aujourd'hui, ce qui est fort dommage...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2021
    La défense héroïque et sacrificielle du Fort d’Alamo qui dura treize jours (du 23 février au 6 mars 1836), coûtant la vie à 187 soldats texans face aux 7000 hommes du Général mexicain Santa Anna est inscrite dans l’inconscient collectif du peuple américain comme l’un des plus hauts faits d’armes d’un pays dont l’histoire est relativement récente et la naissance sujette à polémiques. John Wayne, archétype du cow-boy de cinéma, loin devant tous ses concurrents pourtant célèbres comme Gary Cooper, Clark Gable, Kirk Douglas ou James Stewart, avait en lui le projet d’en faire un film définitif depuis la fin des années 1940 alors qu’il était encore la star incontestée du Studio Republic qui lui devait ses plus gros succès commerciaux. Herbert J. Yates, le Président-fondateur du Studio, ne l’entendait pas vraiment de cette oreille, jugeant le projet pharaonique mais aussi hors des compétences de John Wayne. Conscient malgré tout du poids de sa vedette maison, il va entretenir un moment l’acteur dans une illusion perverse qui ne résistera pas à l’épreuve des gages de fidélité exigés par Wayne. La rupture consommée, l’acteur quittera le studio pour rejoindre la Warner puis fonder en 1952 avec la Batjac, sa propre compagnie de production. Les films s’enchaînent mais l’idée n’a pas été abandonnée par un John Wayne bien déterminé à mener son affaire à terme quitte à s’endetter personnellement non sans avoir auparavant sollicité et obtenu l’aide de riches industriels texans. Ce préambule ne relate qu’une minime partie des obstacles rencontrés par un acteur dont l’industrie conformiste ne comprenait pas très bien pourquoi il s’entêtait à vouloir sortir de l’emploi pour lequel il était très généreusement rétribué avec en sus un projet à la rentabilité très incertaine. C’est finalement la United Artists qui permettra à Wayne d’accéder à ce que l’on peut considérer avec le recul comme le rêve de toute une carrière. La seule condition posée étant qu’il revienne sur sa volonté de s’attribuer un rôle mineur au sein de la distribution en acceptant d’endosser la tunique de trappeur et la casquette en peau de raton laveur de Davy Crockett. Une double casquette si l’on peut dire qui compliquera la tâche du réalisateur inexpérimenté, sortant exsangue du tournage. Comme attendu, le film sera incompris et John Wayne un peu moqué par la critique pour avoir voulu mélanger l’épique et le tragique de la bataille avec une certaine naïveté quant à l’exposition des valeurs portées par les trois personnages principaux que sont Davy Crockett (John Wayne), le Colonel James Bowie (Richard Widmark) et le Colonel William Travis (Laurence Harvey). L’influence de John Ford se fait forcément sentir, John Wayne ayant à son actif pas moins de dix films en commun avec le maître du western quand il entame le tournage d’ « Alamo ». Toute la dramaturgie écrite par James Edward Grant que Wayne connaît bien, vise à magnifier le sens du sacrifice de tous ces hommes conscients qu’ils ne sortiront pas vivants de ce siège initialement orchestré pour permettre au Général Sam Houston (Richard Boone) de préparer une riposte qui ne viendra jamais. Au fur et à mesure que l’attaque se rapproche, les querelles d’ego et les affrontements de caractères s’effacent pour permettre à chacun de tomber dignement face à l'ennemi. John Wayne dont l’implication et la sincérité ne peuvent être mises en cause fait porter par les trois chefs réunis, l’ensemble des valeurs auxquelles il croit, comme l’attachement au drapeau, le respect de la parole donnée, l’oubli de soi face à une cause qui appelle à la transcendance et surtout un sens de l’honneur pouvant aller jusqu’au sacrifice de sa personne. La personnalité clivante de l’acteur lui a toujours attiré les inimitiés notamment au sein du milieu du cinéma contrairement à Humphrey Bogart dont les engagements démocrates ont toujours été salués. Anti-communiste viscéral et pro McCarthy, conservateur sur bien des sujets, l’acteur a même été taxé de racisme. Ne pas avoir été mobilisé pendant la Seconde Guerre Mondiale en raison de son âge et de ses charges de familles lui a en sus collé une réputation de fort en gueule peu prompt à mettre en conformité ses actes avec ses déclarations. Pour ce qui est du racisme, « Alamo » démontre que ce sentiment lui était en réalité étranger si l’on en juge par le portrait tracé de Jethro (Jester Hairston), l’esclave noir qui rendu libre par James Bowie pour pouvoir échapper à l’attaque, préfère rester au combat. Idem pour les Mexicains dont est salué le geste de leur général proposant aux civils de quitter le fort avant l’assaut final. Parfois naïf et empreint d’un idéalisme illusoire sans doute mais certainement pas manichéen et militant, Wayne met tout de lui-même dans cette aventure au départ improbable qui se révèle aujourd’hui comme une œuvre de premier plan, servie par une esthétique impeccable que le réalisateur néophyte a su confier à William H Clothier pour la photographie et Dimitri Tiomkin pour la bande originale. Dans le dernier tiers du film quand l’inéluctable approche, Wayne fait preuve d’une maestria pour la mise en scène de l’assaut final tout à la fois grandiose et sanglant qui doit être soulignée Pour toutes ces raisons, sortir une copie B-Ray de la version cinéma, complétée par la « version uncut » de John Wayne était à coup sûr une excellente idée.
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2018
    J. Wayne signant un film exaltant le courage, l'abnégation et le sens de l'honneur des soldats texans ayant lutté pour leur indépendance contre le Mexique, ça aurait pu donner un vague tract politique ampoulé et réalisé n'importe comment. Sauf que le bougre portait ce film en lui depuis plus de 15 ans, mettant tout ce qu'il avait, tout ce en quoi il croyait, tout son argent amassé dans des films à succès ainsi que son savoir acquis auprès des plus grands dans ce film qui se révèle être certes un peu trop long, mais incroyablement nuancé, spectaculaire et parfois brillant. Le scénario dessine en creux quelques personnages torturés, joue à fond sur les antagonismes entre les trois officiers, permettant aux acteurs de se distinguer. il offre aussi un regard plein de compassion sur les mexicains, comme cette séquence poignante où les mères des soldats de Santa Anna se recueillent sur les dépouilles des disparus. Un film ample, qui comporte quelques séquences spectaculaires, quelques moments poignants, offrant à nos yeux un spectacle étourdissant, avec quelques compositions de plans admirables et grandioses, sans oublier quelques lignes de dialogue qui frappent juste. Du grand cinéma. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 décembre 2018
    John Wayne est l’ancêtre de Clint Eastwood. Le patriotisme, l’héroïsme. La mise en valeur des valeurs de l’Amérique.
    On a du mal à le voir sans avoir en tête cet idéal du réalisateur d’une nation conquérante et puissante.
    Après évidemment le récit est bien mené et pour un western on est servi en action et en grands espaces.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2023
    John Wayne est le symbole du western américain classique. Il est donc peu surprenant que son premier film en tant que réalisateur soit un western extrêmement classique qui est à la gloire des États-Unis même s’il décrit une célèbre défaite de ceux-ci : Alamo. Si on peut y trouver une belle tirade sur le terme République, le patriotisme exacerbé de John Wayne (qui était connu pour être très très à droite) se retrouve dans une exposition très sommaire de la situation politique (en gros, les gentils États-Unis veulent aider le Texas à prendre son indépendance du méchant gouvernement mexicain). Dès les cartons d’ouverture, on comprend que le long-métrage sera très orienté et très manichéen à l’image de son acteur-réalisateur. Alamo, qui ne connut pas réellement le succès à l’époque de sa sortie, risque en outre de ne pas trouver l’adhésion chez des spectateurs étant un peu déconnecté du western classique car, s’il possède une belle musique de Dimitri Tiomkin (dont le morceau The Green Leaves of Summer a été réutilisé par Quentin Tarantino dans Inglourious Basterds) et de très bons comédiens (outre John Wayne, on trouve Richard Widmark, Laurence Harvey, Richard Boone et une Linda Cristal qui a tendance à avoir plus de charisme que John Wayne dans leurs séquences communes), il a beaucoup vieilli et possède des aspects que l’on pourrait souvent reprocher au western classique à savoir un machisme assez caricatural (il faut boire de l’alcool, fumer le cigare et aimer se battre pour être un homme), une vision très WASP du monde (le seul personnage noir étant bien évidemment entièrement dévoué aux blancs), la présentation d’un univers trop propre pour être crédible et surtout un aspect très bavard et grandiloquent qui fait penser que le film aurait facilement pu être réduit d’une demi-heure (même si le montage cinéma possède déjà une bonne demi-heure de moins que le director’s cut). Ainsi, malgré sa célébrité et l’amour que les amateurs du pendant classique du genre lui portent généralement, on peut trouver qu’Alamo est une œuvre très marquée par son époque qui a tendance à devenir assez démodée.
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2021
    Un film à grand spectacle comme on les aimait au début des années 60 : tourné en cinémascope avec de nombreux figurants, une mise en scène exubérante et une musique superbe. A ce titre là, le film reste un vrai régal, même à la télévision tant les versions numériques de ces films anciens sont bien restaurées. Ensuite évidemment, les défaut s'accentuent avec le temps, comme les discours grandiloquents, même dans la bouche des pauvres bougres, ou les sentiments trop tranchés comme l'honneur, la bravoure, l'abnégation, le patriotisme, le sacrifice. Le plus grave défaut reste sans doute les longueurs inutiles. Gary Cooper à la fois derrière et devant la caméra n'est pas dans son meilleur rôle en David Croquet.
    Se regarde malgré tout avec plaisir comme un grand film de l'histoire du cinéma qu'il est avec la scène d'anthologie qu'est la bataille finale de Fort Alamo
    Richard L
    Richard L

    21 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2020
    Tout y est. La grande Histoire. Le héros au grand cœur face à l'adversité. Les jolies filles avec leurs romances et les autochtones mexicains. Des scènes avec des milliers de figurants en habits d'époque. Et bien sûr la bataille héroïque de la fin à ne pas manquer. On a envie d'y être, de plonger dans la mêlée, même si parfois les valeurs évoquées semblent un peu d'une autre époque. On est ici 15 ans après la fin de la seconde guerre mondiale et l'élan patriotique transpire à chaque plan. Mais Allain reste un grand film en Technicolor comme on n'en fait plus.
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2017
    John Wayne s'intéresse à la bataille du fort d'Alamo, connue au Etats-Unis pour avoir opposé en 1836 les forces mexicaines du général Santa Anna, et les indépendantistes texans, appuyés par Davy Crocket et son hommes du Tennessee. Le film fait vaguement penser à "Zulu", sorti quelques années plus tard, les ficelles étant les mêmes (les leaders de la résistance qui s'opposent, mais finissent par se respecter devant un ennemi largement supérieur en nombre). Mais la comparaison s'arrête très vite. En effet, "The Alamo" se veut avant tout dramatique, la majeure partie du film étant assez calme, filmée façon western (on sent l'influence de John Ford !), et se focalisant sur ses personnages plutôt riches. John Wayne campe un Davy Crockett bonhomme et rusé, Richard Widmark un Jim Bowie vulnérable à sang chaud, et Laurence Harvey un William Travis froid mais habile. On déplore que les enjeux politiques ne soient pas plus développés (Santa Anna est présenté de manière primaire), et que les scènes d'action soient rares. Toutefois le dernier acte, montrant l'assaut de l'armée mexicaine, vaut le coup d’œil, et s'avère spectaculaire pour l'époque (figurants par centaines, explosions...). Un bon cru.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    217 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2021
    Pour son passage derrière la caméra, John Wayne démontrait qu'il avait bien retenu la leçon des grands réalisateurs avec lesquels il avait travaillé, forgeant au long de sa carrière quelques-uns des plus grands mythes du western à Hollywood. Alamo se présente comme une remarquable synthèse, jouant autant sur l'insouciance (les scènes de saloons) que sur le péril à venir, avec une menace habilement gérée dans son exposition, et un casting très équilibré où John Wayne évite de trop tirer la couverture à lui, laissant de beaux moments à ses partenaires. La mise en place est assez longue mais passe bien en étant soutenue par une musique de circonstance, et la partie finale du film, malgré quelques maladresses, vaut le coup d’œil par son déploiement de moyens et sa gestion dynamique.
    Sang-Coeur
    Sang-Coeur

    16 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2021
    Alamo est pour moi un classique.
    J'ai vu et revu ce film durant mon enfance, est malgré son ancienneté il avait déjà réussi a m’émerveillai grâce aux personnages haut en couleurs et à son histoire !
    Même si le film possède des longueurs il reste un classique des Western avec un nombre impressionnant de figurants à l'écran.
    La bataille de fin est vraiment épique et captive même encore aujourd'hui.
    A voir pour les nostalgiques ou ceux qui veulent découvrir des films plus anciens !
    NeoLain
    NeoLain

    4 238 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2008
    Ce film bien que loin de la réalité historique, mais on ne peut qu'admirer la réalisation du long-métrage de John Wayne et le jeux des acteurs qui sont tous excellents, notamment Richard Widmark.
    cylon86
    cylon86

    2 256 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2014
    Pour son premier film en tant que réalisateur, John Wayne se lance dans une superproduction retranscrivant la bataille d'Alamo pour l'indépendance du Texas. L'acteur, figure emblématique du western, fait preuve d'une solide maîtrise de la mise en scène et profite de son sujet pour transmettre à son public ce qu'est le sens du sacrifice pour une grande cause. Si son propos est clair, il n'est pas du tout lourd car il s'inscrit dans une histoire vraiment très prenante où les scènes d'amitié et de sens des valeurs entre les hommes sont aussi importantes que les scènes de bataille. Aidé par une reconstitution à la hauteur de son projet et par une très bonne distribution dont on retiendra surtout Richard Widmark en colonel fier et combattant, Wayne signe un classique du genre auquel il apporte bien évidemment sa contribution d'acteur.
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2021
    Alamo est un projet assez spécial. Pour la première fois après toute une carrière devant la caméra à apprendre des plus grands, John Wayne passe à la réalisation d'un film lui ressemblant en tout point. La bravoure, le patriotisme et la camaraderie sont de mise dans cette fresque mettant en scène des combattants de tous bords se serrer les coudes face à une implacable adversité. La première partie aura des failles indéniables, loin de l'énergie de John Ford, elle peine à mettre en valeur les informations nécessaires pour installer le contexte bien qu'elles soient suffisantes pour saisir l'inévitable danger arrivant. Mais la très longue durée du film finira par jouer en sa faveur une fois que notre tête d'affiche apparaît sous le couvre-chef de Davy Crockett, aussi charismatique qu'à l’accoutumée. Mais, à la surprise générale, Wayne le dote d'une aura de noblesse à des années lumières de l'image populaire du trappeur du Tennesse. Bagarreur quand c'est nécessaire mais d'une éloquence inégalable qui constitue sa véritable force auprès de ses hommes, prêts à le suivre jusqu'au bout, quand bien même il n'aura de cesse d'être franc (Wayne créer toujours la surprise au bon moment sur cet aspect du personnage). Toute l'histoire s'appuie sur des conflits entre les leaders du fort, leurs différents points du vu sur le conflit fragilisent toujours plus leurs chances de survie, chaque dispute peut mener au retrait et à l'abandon de leur idéal. C'est dans ces moments de crises qu'Alamo fait ressortir le courage de ses hommes, en leur faisant tout perdre, ni la cause, ni le gain, juste le courage et la fierté de se battre. Comme l'on pouvait s'y attendre chez Wayne. On n'en attendait pourtant pas une telle maîtrise dans la dernière partie, l'assaut final parfaitement rythmée et mise-en-scène pour achever le parcours de ce qui à ses yeux sont de véritables héros.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    46 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2018
    Si cette première réalisation de John Wayne possède certains défauts( certains passages traînent un peu en longueur), ce western très divertissant reste mémorable notamment parce qu'il met surtout en avant les valeurs de courage, d'héroïsme, de patriotisme et de sacrifice. Le scénario s'inspire de faits réels, c'est-à-dire, l'histoire du siège de Fort Alamo, célèbre bataille s'étant déroulée en 1836 où une poignée d'indépendantistes texans ont tenus têtes à l'armée mexicaine du général Santa Anna. Toutefois, le film de John Wayne ne décrit pas pour autant la réalité historique. Le scénario vise plus à créer un mythe. Un des points forts du film est la qualité de la reconstitution que ce soit au niveau des costumes qu'au niveau des décors. La bataille se fait attendre mais lorsqu'elle arrive elle impressionne, certainement pas par sa crédibilité mais par les moyens mis en œuvre : le nombre de figurant par exemple. L'interprétation est solide avec bien entendu John Wayne, incarnation vivante de Davy Crockett et Richard Widmark est également excellent dans le rôle de James Bowie, dont le jeu est comme souvent très intense, surtout lorsqu'il s'agit de tenir tête au colonel Travis, personnage très caractérielle et fidèle à ses idéaux, brillamment joué par Laurence Harvey. La liberté à un prix. Car John Wayne, nous la montre par la splendeur tragique des dernières scènes du siège qui ne laisse pas indifférent le spectateur et n'occulte pas l'élément humain. Ce qui n'aurait pu être qu'une banale reconstitution enlevée de sa réalité historique, se transforme donc en véritable film d'auteur digne des grands réalisateurs qui ont dirigé John Wayne.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2009
    Alamo (1960), première réalisation pour l’acteur mythique qu’est John Wayne, une œuvre démesurée qui en fait d’elle un chef d’œuvre pour un grand nombre de spectateurs.
    John Wayne y incarne l’un des personnages les plus important de l’Histoire des Etats-Unis, à savoir Davy Crockett, celui qui fit front face à plus de 7000 hommes (l’armée Mexicaine) en 1836. Enclavé lui et ses 185 hommes dans une vieille mission durant 13 jours, c’est là qu’est née la légendaire bataille du fort Alamo, une épopée sanglante remarquablement mise en scène et qui n’a rien à envier à la risible reconstitution dans Davy Crockett, Roi des trappeurs (1954).
    Un spectacle digne de John Wayne, où même si l’on connaît l’issue fatale, on reste tout de même captivé jusqu’au bout !
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