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Attigus R. Rosh
158 abonnés
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3,0
Publiée le 14 octobre 2016
Alamo est un bon western / film de guerre signé par un John Wayne, qui s'avère plutôt bon derrière la caméra. En tant qu'acteur, John Wayne porte très bien le film (après, il joue le même que d'habitude, même si ça n'enlève rien à sa performance). Les autres acteurs se débrouillaient bien. L'histoire est certes, à pas mal d'égards, assez prévisible avec quelques poncifs du genre du western et du film de guerre, mais les personnages, archétypiques des héros du genre, n'en sont pas moins captivants. Un classique très sympa à voir.
Un énorme film de John Wayne !! Un chef d'oeuvre du genre, indémodable, à voir absolument, ne serait-ce que pour le jeu magistral de tous les acteurs (protagonistes comme seconds rôles), et la reconstitution d'un lieu et d'une époque légendaires !! Même si le dénouement, comme pour beaucoup de films historiques, est bien connu, la fin est bouleversante ! Un John Wayne et un film inoubliables !!! A voir absolument en entier (mais il faut avoir le temps) !!!
"Alamo" raconte la résistance au gouverneur mexicain Santa Anna d'hommes prêts à tout sacrifier pour leur liberté et l'indépendance du Texas. Interpreté par d'excellents acteurs (notamment Laurence Harvey qui éclipse presque John Wayne et Richard Widmark), l'histoire se met plutôt lentement en place avec quelques longueurs, mais non sans une touche d'humour permettant d'adoucir la noirceur du propos (tant la partie semble déséquilibrée et mal engagée). En revanche, pour son final, John Wayne réalise une scène de bataille vraiment impressionnante et réaliste avec un nombre de figurants époustouflant (le travail de mise en scène a dû être titanesque). Enfin, la musique de Dimitri Tiomkin colle parfaitement à l'esprit du film...une réussite!
C'est le meilleur western que John Wayne ait fait. Bien qu'il a mal vieilli, il était pour l'époque une pure réussite notamment dans les batailles très bien filmées. Un classique à voir !
Pour son premier passage derrière la caméra (le second et dernier étant Les Bérets verts huit ans plus tard), John Wayne dresse une fresque historique mettant en avant les valeurs traditionnelles des westerns américains, où l'honneur et le sens du devoir constituent la quintessence du parfait citoyen. Et Wayne ne se prive pas de s'inscrire dans cette perspective, à travers le récit du siège de Fort Alamo, en pleine révolution texane de 1836. Face à des milliers de mexicains, une poignée de civils texans rêvant d'idéaux indépendantistes et républicains s'insurgent contre l'autorité et le pouvoir du pays voisin. spoiler: Symboles de bravoure et de courage, ces combattants finiront néanmoins massacrés jusqu'au dernier dans une mise en scène époustouflante.
Si la première oeuvre cinématographique réalisée par le grand Wayne présente le mérite de raconter un fait historique méconnu, la concrétisation de ce projet présente plusieurs failles : un rythme trop lent qui entraîne un film trop long et pour lequel plusieurs scènes auraient pu être coupées sans porter préjudice à l'intrigue, un trop grand intérêt porté à la mise en scène au détriment de la narration et des personnages. Néanmoins, la photographie et les décors présentent d'agréables clichés favorisant l'immersion dans les contrées texanes. Mention spéciale à la musique de Dimitri Tiomkin, un artiste dont le travail était déjà connu lors de la réalisation d'Alamo (Le train sifflera trois fois, La captive aux yeux clairs, etc.) et pour lequel il fut d'ailleurs nominé à l'Oscar de la meilleure musique.
Décors au rabais ( mannequins visibles sur le fort ), scènes de bataille répétées, dialogues de fond de bistrot, morale guerrière au ras des paquerettes, Bref le duke ne fait que nous présenter à sa bande d'ivrognes ( mais du tennessee ), affligeant !
Un très bon western pour le deuxième long métrage de John Wayne et son premier sur le genre. L'action est très présente sans trop nous décevoir donnant lieu a de très belles scènes de combats. Les décors sont dignes des plus beaux westerns. Le scénario est correct, les plans sont nombreux et ce film est plein d’héroïsme, peut-être un peu trop d’ailleurs. Ce que je peux éventuellement reprocher et ce qui me déçoit un peu cependant c'est la mise en avant permanente de Davy Crockett alias John Wayne laissant de côté quelque peu les autres acteurs, c'est dommage même si cela reste un bon film des années 60 de qualité auquel on ne voit passer les 2h40
un western historique très réussi notamment grâce des scènes de combats excellentes, de très bon acteurs et une reconstitution assez fidèle de cette bataille célèbre. On peut regretter un démarrage long avant que l'histoire se déroule avec plus d'action. Avec en prime, une très jolie musique de Dimitri Tiomkin.
Comme disent les spécialistes du cinéma, ce film est une énigme. Comment un acteur aux idées réputées tranchées,qui aurait voté Bush de nos jours, a t-il pu signé un western aussi splendide, à la fois grand film d'action et belle oeuvre humaniste? En effet,un chef d'oeuvre.
La version DVD d'Alamo est inadmissiblement tronquée, par rapport à la version originale. Ainsi, l'exposé de la "doctrine" idéaliste de Travis à son subordonné, le capitaine Dickinson, éclaire d'un jour réellement philosophique ce qui l'oppose à Bowie, et, dans une moindre mesure, à Crockett. N'oublions pas que dans la réalité, ces derniers n'agissent que pour des intérêts positifs (la terre et le maintien de l'esclavage) conte un Mexique abolitionniste. L'idéalisation du Texas républicain (la liberté contre la dictature de Santa Anna) n'est pas manichéenne : elle permet au contraire de montrer comment des hommes, pris au piège de l'histoire, acceptent leur destin sans se payer de mots. Travis a réussi à les entraîner dans une démarche héroïque alors même qu'ils les méprisent au départ. Et ce parce qu'ils se décident librement à le faire. Ce n'est pas si mal pour l'époque et pour quelqu'un comme John Wayne, dont l'humanisme bouleversant éclate dans chaque scène, comme celle où il oblige un ruffian à payer un pourboire à un enfant mexicain. Quel humour et quel souffle généreux, qui rappelle les meilleurs John Ford (Qu'elle était verte ma vallée, par exemple). Le thème de la lutte pour la dignité et pour la liberté n'est ni daté ni emphatique, parce que le Mexique n'est pas présenté comme bassement anti-américain.
« Alamo » est, en quelque sorte, ma madeleine de Proust. Quand j’avais une dizaine d’années, vous voyez l’époque bénie où les portables n’existaient pas, j’ai lu l’intégralité de la saga « Davy Crockett » de Tom Hill (bibliothèque rose). Davy Crockett, avec Langelot, est le héros de mon enfance. Quand, enfant, j’ai vu « Alamo », de et avec John Wayne, autre héros de mon enfance, je connaissais déjà la fin (tragique) du film. Cinquante ans plus tard, j’ai eu de nouveau ce pincement au cœur en (re)visionnant le film. Je ne reviendrai pas sur les qualités et défauts du films, tout a été dit auparavant. On comprend vite que, dans une forme d’abnégation, cette poignée de résistants va être balayée par l’armée du dictateur et toute la force de la mise en scène est de nous mener à une forme d’acceptation de ce fait inéluctable, puis de résilience. Enfant, Davy Crockett m’a tellement fait rêver qu’il méritait un grand film pour lui rendre hommage et un immense acteur, John Wayne pour l’incarner.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Peut être pas un chef d'oeuvre, mais un grand western épique de John Wayne, bien aidé par son ami John Ford, paraît-il. On reconnaît d'ailleurs dans les rôles des troisièmes couteaux, des habitués des films de Ford et Wayne. Le film que John Wayne portait en lui depuis très longtemps, en remplaçant les 300 spartiates aux Thermopyles par le sacrifice des 187 Texans, à Alamo. Le film propose même un spectaculaire assaut final sur Alamo, où chacun des protagonistes trouvera une mort glorieuse, dont la mise en scène n'a rien à envier à d'autres morceaux de bravoure du cinéma. John Wayne compose un Davy Crockett nuancé; Widmark un Jim Bowie teigneux et Lawrence Harvey, qui crève l'écran, le rigide Davis..