Derniers Avis : Le Terminal - Page 7

L'histoire est assez sympa. Mais certain pourrait trouver le temps long, d'autant que les scènes se passent essentiellement dans un aéroport. Tom Hanks et Catherine Zeta-Jones se donnent la réplique. Sans oublier Stanley Tucci qui incarne son rôle très sérieusement, mais joue le méchant dans l'histoire. Un film a voir et à revoir avec plaisir en famille, ou à deux.

L'aviation a dû avoir un impact assez reposant pour Steven Spielberg au début des années 2000 pour avoir enchaîné Arrête-moi si tu peux et Le Terminal, tous deux avec Tom Hanks et comportant un ton plus léger. Dans cette histoire inspirée d'une histoire vraie d'un réfugié contraint d'être confiné dans un aéroport pour raison politique, Spielberg exploite le vaste espace de l'aéroport avec des mouvements de caméra amples et aérien, filmant Tom Hanks en perdition au milieu de la foule, isolé par la frontière de la langue et dépourvu de toute ressource de confort. Une chose le relie aux autres personnages liés au quai aérien, leur vie se résume à attendre, à appréhender un moment important de leur existence, par manque de courage ou simplement par détermination d'y arriver peu importe le temps qui passe. L'arrivée du but tant attendu est surtout une question de faire face aux différents obstacles intimes qui les empêchent de vivre leur destinée. Le Terminal est occasion pour Spielberg de pouvoir traiter d'une oeuvre engagée sans aller trop loin en perfectionnant toujours plus sa technique, on peut lui reprocher une caractérisation de personnages un peu trop facile et naïve mais, même en le considérant comme un film mineur de sa filmographie, il reste une de ses œuvres les plus aériennes.

L'occasion d'une petite révision de vocabulaire. Viktor, victime d'un malheureux concours de circonstances indépendantes de sa volonté, est libre de circuler à sa guise dans l'aérogare mais il lui est interdit d'aller sur l'aérodrome. Donc il n'a le droit d'utiliser que les locaux de l'aéroport consacrés aux services administratifs et commerciaux, c'est-à-dire les salles d’attente, les bureaux de la sécurité, de la douane et les boutiques. Ce n'est pas l'enfer même s'il s'agit tout de même d'une restriction de la liberté de circuler. De la salle d'attente il va se faire une chambre à coucher, des boutiques, de quoi s'habiller, se nourrir, avoir une vie sociale et sentimentale, de la douane, de quoi exercer ses talents de médiateur et d'entremetteur, des autres services administratifs, de quoi réfléchir sur un univers insoupçonné de tracasseries ubuesques et/ou kafkaïennes. Cette interdiction d'entrée est doublée d'une interdiction de sortir, sous le contrôle de caméras de surveillance omniprésentes. Une fable qui fait sourire mais qui fait aussi un peu peur. Encore une fois, ce n'est pas l'enfer mais il se pourrait bien que ça en soit un peu le début...

Une fable contemporaine: un voyageur d'un pays imaginaire de l'Est, reste prisonnier de l'aéroport Kennedy à New-York. Son pays est soudainement en guerre, coiffé d'un gouvernement pas encore reconnu par les USA. Victor Navorski, admirablement personnifié par Tom Hanks, devient donc une victime de l'outrance administrative qui lui refuse un visa américain. Mais il est surtout le roi du système D qui lui permet de survivre plus de 9 mois dans la zone internationale de l'aéroport. Petit à petit, les profondes qualités humaines, intellectuelles et manuelles de ce drôle de bonhomme nous font rire et font de cette critique de la lourdeur administrative américaine et de la lâcheté de certains hommes qui la représentent un bel hommage à l'humanisme. Malgré les nombreux hamburgers ingurgités par le personnage, ce film reste un régal.

Film à la fois drole émouvant qui s’inspire d’une histoire similaire (un Iranien ayant séjourné plusieurs années dans le terminal 1 de l’aeroport Charles de gaule). Tom Hanks joue à la perfection. A voir absolument.

La guerre ayant éclaté dans son pays d'origine durant son vol, le personnage incarné par Tom Hanks (Viktor Navorski) se verra dans l'interdiction de pousser les portes de cet aéroport pour franchir le sol américain. Dépendant du sol international, le voici donc condamné à vivre dans un terminal plusieurs jours durant, sous l’œil attentif du directeur de la police aux frontières qui s'empressera de lui mettre des bâtons dans les roues pour tenter tant bien que mal de refiler cette "affaire à temps plein" au service de l'immigration. Le quotidien de Viktor Navorski, entre petites combines lucratives, démarches administratives multiples, recherche de travail, apprentissage de la langue, enquêteur amateur à ses heures perdues et flirt avec une hôtesse de l'air, deviendra agréable à découvrir, surtout sous les traits d'un Tom Hanks en si grande forme, portant admirablement le film sur ses épaules. Steven Spielberg, quant à lui, s'égare de temps à autres (comme à son habitude) pour faire de son personnage central une espèce de légende vivante, un boss de terminal dont les actes seront décrits à plusieurs reprises comme héroïques (au point de diffuser ses aventures à travers tout l'aéroport jusqu'à placarder la photocopie de sa main sur tous les commerces). Le cinéaste en fait trop et bourre son film de surplus inapproprié pour délaisser par moments la notion de réalisme. Les inconvénients de Spielberg sont toujours là, mais "Le terminal" restera malgré cela une bonne comédie dramatique

Film tendre et sympathique. Rien de très transcendant, un peu enfantin. Hanks est assez touchant, comme dans Gump.

Il n'existe pas un mais trois Steven Spielberg différents en réalité :

1) Un réalisateur de films humanistes.
2) Un réalisateur de films spectaculaires.
3) Un réalisateur de films historiques prétentieux.

Les deux premiers sont parmi les plus grands cinéastes de ces 40 dernières années. Le troisième a eu une seule fulgurance géniale (La liste de Schindler) mais, à part ça, n'a réalisé que des films ratés, lourdingues et ennuyeux.

Ce troisième réalisateur ayant eu tendance à beaucoup tirer la couverture sur lui ces derniers temps, cela fait donc encore plus plaisir de découvrir un film relativement peu connu du premier réalisateur, le réalisateur humaniste. Car c'est bien lui, et lui seul, qui a réalisé Le Terminal.

Ce film est un bonheur de tendresse et de charme. Spielberg montre ici une confrontation directe entre l'Administration Kafkaïenne et l'Humanité. Et propose avec sa naïveté si touchante la victoire écrasante de l'Humanité. Et ça fait plaisir à voir, peu importe si c'est réaliste ou non.
Dans son entreprise utopiste, il est aidé par un John Williams en pleine forme, un Tom Hanks dans l'une de ses meilleures prestations, et une Catherine Zeta Jones plus belle que jamais.
Et à la fin, il a gagné tous nos sourires bienveillants.

Il manque quand même un petit quelque chose pour permettre à ce film d'atteindre les chefs-d’œuvre du réalisateur, peut-être une intrigue plus palpitante ou un scénario plus ambitieux, mais ça reste du très bon.

Un bon film signé Spielberg avec Tom Hanks. Un touriste ce retrouve coincé a l'aéroport car un coup d'état frappe son pays. Une histoire originale qui est bien distrayant

Mon second film préféré, magnifique. 4,5 et non 5 parce que le personnage subit beaucoup tout au long du film et j'aurais espéré spoiler: qu'il soit avec Amelia à la fin
.

Un jeu d'acteur fabuleux pour Tom Hanks. Une histoire touchante, drôle et inédite.
Un seul lieu et pourtant on voyage à divers endroits

Un film bourré de bons sentiments, mais un peu lourd, on ne crois pas beaucoup à cette histoire pleine d'invraisemblance, même si elle est inspirée d'un fait divers à l'aéroport de Paris. Trop de romance , trop de guimauve, l'histoire d'amour n'est absolument pas crédible.Une féerie mal venue pour une fable humaniste qui sent la verveine et les "bons " sentiments. Tout cela se laisse regarder car Spielberg est un grand professionnel. Hanks en fait beaucoup et Zeta Jones tire son épingle du jeu.

Rien que pour admirer Tom Hanks balbutier le bulgare ce film vaut le coup d’œil. Avec Le Terminal on a un Spielberg du bas du panier, enchainant les bons sentiments et les plans mielleux pour Grand Public, qui ne font qu'apporter du tout (trop) cuit sans saveur. Les clichés grossiers sont tous là, merci, on est complet. J'ai même noté les violons sur une scène ou le personnage de Tom Hanks, affamé, aperçoit un plat à peine entamé laissé sur une table... Non la Steven, quand même. Mais ça reste qu'heureusement, c'est quand même bien lui qui réalise cette drôle d'histoire, avec comme rôle principal un surement cadeau à son ami souvent distribué chez lui, Tom Hanks, le parfait bon chrétien sans prétention... On a aussi le droit à la présence pétillante de la magnifique Catherine Zeta-Jones, et quelques passages d'humour bien trouvés. Allé c'est distrayant et sympathique, mais j'ai envie de dire, comme d'habitude. Une production américaine façonnée dans le moule habituel des tires-larmes plein d’héroïsme naturel. Ça commence à faire un moment qu'il m'en faut beaucoup, beaucoup plus pour me toucher.

Quand on voit un film de Spielberg, on s'attend toujours à un chef d'oeuvre. Ici, le maestro a repris une histoire vraie sur les péripéties d'un voyageur coincé dans un terminal d'aéroport aux USA suite à des vides juridiques. Quelques scènes feront rire et le jeu d'acteur de Tom Hanks est comme toujours : impeccable... cependant, cela reste un film banal, sans suspense ni magie.
Bref : à voir rien que pour se faire la collec de Spielberg et puis parce qu'on peut voir toute l'énergie qu'il faut pour pénétrer aux USA.

Réalisé par Steven Spielberg et sorti en 2004, ce film qui s'inspire de l'histoire vraie de Mehran Karimi Nasseri est vraiment très bon. Je l'avais déjà vu il y a maintenant pas mal de temps et j'ai profité du fait qu'il repasse à la télé ce soir pour le revoir et j'ai eu une toute autre vision sur le film. Effectivement, la première fois que je l'ai vu, je ne l'avais pas trop aimé car je m'attendais à une toute autre histoire mais cette fois-ci, en ayant prit conscience de la trame du film, j'ai vraiment réussis à le voir autrement et à l'apprécier ! Le sujet est vraiment original car vivre dans un aéroport parais complètement fou et impossible mais avec ce film, on se rend compte qu'avec beaucoup de chance et d'ingéniosité, cela peut être probable. Le film dénonce aussi une société où on ne pense plus qu'à la sécurité et aux lois plutôt qu'à l'humain en lui-même mais évidement ici spoiler: l'histoire pour le personnage principal se termine quand même bien
. Malgré le fait que le film soit un huis clos, on ne s'ennuie pas du tout car le personnage principal trouve toujours des petites astuces intéressantes et rencontre des personnages attachants. Du côté du casting, nous avons en premier lieu Tom Hanks qui jouent comme à son habitude très bien et Catherine Zeta-Jones qui joue également très bien. Pour le reste des acteurs, ils jouent aussi très bien et s'impliquent vraiment dans leur rôle. "Le Terminal" est donc un très bon film qui fait passer une bonne soirée et qui fait réfléchir.