Avis : Banzaï - Page 5

des aventures pittoresques qui sentent bon des années 80 où Zidi permet à Coluche toutes les excentricités. et ça marche, on rit de bon coeur et le chassé croisé avec V. Mairesse, bien vu, donne des situations cocasses.

Évidemment l'intrigue fonctionne parce qu'en 1983 il n'y avait pas de téléphone mobile. Une fois ce rappel de contexte accepté, on découvre près de 40 ans après la sortie du film à quel point il est bourré de préjugés, de racisme primaire, de post colonialisme, de sexisme. À se demander s'il serait possible de sortir un film pareil aujourd'hui. Coluche maîtrise tellement bien son texte que je me demande s'il n'a pas participé à l'écriture du script, comment par exemple lorsqu'il dit : "Il va se vider six fois par jour, il y a assez de merde ici, autant qu'il fasse ça là-bas !" Un film qu'il est plaisant de revoir pour les anciens, et qui montre avec humour aux plus jeunes le début des années 1980.

Un film de Claude Zidi qui est encore réussit, Coluche en acteur principal nous fait bien rire! Beaucoup de scènes sont cocasses, il faut avoir un cerveau débordant d'imagination pour trouver tous ces gags souvent hilarants. Coluche faisant parti de Planète assistance devra aller aider des personnes en difficulté lors de leurs voyages à l'étranger. On sera emmener à plusieurs endroits de la planète allant du Maghreb à Hong Kong pour suivre les péripéties de notre ami Michel Bernardin et de sa femme hôtesse de l'air. Un bon Claude Zidi comme on les aime.

on retrouve encore et toujours un grand coluche dans ce film ou du debut a la fin il nous fait beaucoup rire dans des aventures burlesque et hilarante, on en redemande toujours.

Assez bon divertissement. Je me suis bien marré au départ, surtout avec les retours de bâtons quant aux clichés raciaux. Seulement, la deuxième moitié est inférieure et se clôture par une romance moins bien joué et travaillée. La de "Superman" (Coluche) fait trop nunuche et le "Banzaï" est surfait et surjoué. A voir tout de même car de nombreux gags bien fun.

Un très bon film ..Peut-être un des meilleurs de Claude Zidi.. Coluche était super, à son apogée , et le scénario vraiment très bien écrit et très astucieux.

Un film qui a mal vieilli et qui possède un humour avec les mœurs de l'époque ! Outre ça, un bon humour malgré un scénario facile et un bon tandem qui amuseras petit et grands

Le film démarre sur les chapeaux de roue , délire total, Coluche au meilleur de sa forme , ça part dans tout les sens . Le passage du dromadaire et du chien rex resteront culte . J'ai beaucoup moins aimé la dernière demi-heure qui s'essouffle.

pour sa disans un film culte hyper drôle etc c'est à opposé de la vérité de ce film . Un film plutôt bien écrit et une interprétation de couche que l'on vois que les acteur dans de l'époque jouer d'une autre façon, Un film qui amène de Paris a Hongkong en passant par la Tunisie et new York et le mot bonsaï prend tous sont sens seulement à la fin du film . la fin du film et plutôt drôle. Quelque bon gags mais pas de scène hilarante ou très drôle. drôle oui mais juste un peu . La Chine joloe comme d'habitude .

Comédie ultra populaire, "Banzaï" m'a complètement laissé de glace. Et pourtant, dieu sait que tout ça avait du potentiel, vraiment. J'étais fan de l'idée de ce mec qui, pour des raisons professionnelle, est obligé de se traîner un peu partout dans le monde. Mais l'idée n'est jamais exploitée correctement. Pire encore, plus le temps passe, plus Zidi perd le petit peu de maîtrise qu'il avait. La dernière mission se déroulant à Hong-Kong est à ce titre un véritable n'importe quoi. Tout était propice à ce que le personnage principal, joué par un Coluche laissé en totale roue libre, soit au coeur d'événements toujours de plus en plus dingues. Faisant ce qu'il peut, Coluche n'est pas en cause. En plus d'une exploitation d'idée n'étant pas à la hauteur, il trouve en Valérie Mairesse une mauvaise partenaire de jeu lui donnant une bien faible réplique. Franchement frustrant.

Au vu du pedigree du réalisateur (Claude Zidi) et de l'acteur principal (Coluche), il était à prévoir que "Banzaï" ne serait pas un film très fin, ni d'une éclatante réussite. Partant d'un postulat plus qu'improbable, le long-métrage nous entraîne un peu partout sur la Terre avec le personnage de Coluche qui tente de ramener sa fiancée en France en allant d'un pays à l'autre. L'humour est souvent lourd, les comiques de situation la plupart du temps invraisemblables et les protagonistes parfois caricaturaux à l'extrême, ce qui ne joue pas en la faveur de la pellicule de Zidi. Pourtant, si on se prend un tant soi peu au jeu, on peut quand même apprécier cet humour potache et franchouillard, pour peu qu'on ait laissé notre fierté au placard et qu'on ait rien d'autre à se mettre sous la dent. Moyen mais rôdé pour distraire.

C'est vraiment peu drôle pour un film comique, avec un humour franchement potache, franchouillard, et tiré par les cheveux. Mais cette lacune est compensée par un rythme dynamique, trépidant, et une certaine gaieté ambiante , dans un film qui n'est pas paresseux, et où on voyage beaucoup (à travers Coluche et sa compagne qui travaillent dans le secteur du voyage).

Coluche au sommet de son Art , des Gags et repliques a mourrir de rire. Une de mes comedies française préféré. Genial pour un moment de deconnade

Qu’il s’agisse d’un critique culinaire, de bidasses, de ripoux ou d’un inspecteur, d’une boîte à bac ou d’une compagnie d’assurance, le cinéma de Claude Zidi a toujours mêlé comédie et étude sociale voire sociologique de personnages inscrits dans un corps de métier donné ; mieux, il se saisit de la comédie, dont il maîtrise fort bien l’écriture et l’exécution scénique, pour rendre compte des clichés inhérents audit corps de métier, pour jouer avec et s’en jouer jusqu’à les dépasser enfin.

Banzaï en constitue l’exemple type : le milieu de l’assurance de voyage, auquel appartient Coluche, est prolongé par ceux de l’opérateur touristique et de l’aviation, tous les deux incarnés par Isabelle Mairesse. Dans ce microcosme naissent une suite de quiproquos et de rebondissements : retour d’éclopés par dizaines, transfert de mineur depuis le Maghreb, dépannages et accident de dromadaire – contactez dans les deux cas Ahmed Baroudi, tout à la fois garagiste et vétérinaire ! – qui garantissent le dépaysement. L’opposition entre les fiancés contraints au mensonge par peur de décevoir l’autre s’observe d’entrée de jeu par une différence de regard sur le monde : Michel est critique, désabusé, cynique, influencé par les milliers d’appels reçus chaque jour relatant malaria et variole ; Isabelle a la tête dans les nuages, écartée de tout jugement sur des cultures qu’elle ne connaît que par les aéroports et les hôtels. De ce contraste, Zidi tire une relation attachante parce que motivée par des caractères singuliers qui trouvent dans le lit l’occasion de s’unir – auprès d’une particulière ou dans un magasin de meubles. Surtout, l’avalanche de mensonges, qui gagne en puissance à mesure que diminue la distance qui sépare du mariage, ajoute au film une réflexion sur l’engagement et sur le sentiment de culpabilité : l’image de l’autre que l’on trompe ou que l’on pense tromper apparaît comme par enchantement, dans un cabaret où se réalise un tour de magie, par photos interposées, lors d’un mirage automobile.

La dynamique, qui est celle de Banzaï, est celle d’un retour de bâton, quoique les coups donnés et reçus en échange ne visent aucune portée moralisatrice – nous sommes ici plus proches de la tradition de la farce italienne. La répartie raciste se déplace depuis la France vers les pays concernés, et s’invalide systématiquement ; pensons au séjour à Harlem, territoire dont la violence urbaine n’est qu’illusoire, issue d’un tournage de cinéma que dérange Michel ou d’un malentendu vite réparé. Le thème de Vladimir Cosma se décline à toutes les sauces culturelles, alliant esprit d’aventure, sens du loufoque et liberté tonale qui manquent tant à la comédie populaire contemporaine.

Le problème avec ces comédies populaires des années 80, c'est qu'on les connait tellement par coeur qu'on a du mal à les juger objectivement sans une pointe de nostalgie donc trois étoiles du coeur plus que de la raison.