Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ryce753
15 abonnés
431 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 18 janvier 2013
Premier film de Michael Mann et on sent que celui-ci connaît son sujet (technique de cambriolage, banditisme…) Le film est assez bon dans l’ensemble. Il raconte la vie de Frank (James Caan) un voleur de bijoux solitaire dont le seul rêve est de fonder une famille et de pouvoir enfin prendre sa retraite. A Chicago le patron de la mafia Leo (Robert Prosky) lui propose de faire un hold-up qui réalisera son rêve. Le loup solitaire n'a pas l'habitude de travailler avec les autres et les choses ne vont pas se passer comme prévu. Pratiquement la totalité du film se déroule dans la nuit où chaque scène est éclairée avec des néons lumineux dont seul Mann à la signature. Par après, on verra que c’est une caractéristique très présente dans son cinéma et qu’il aime particulièrement jouer avec les effets lumineux (la scène de l’aéroport dans « Heat », « Collatéral »…). James Caan est comme souvent impeccable, il interprète son personnage avec justesse et charisme. Certaines personnes trouvent la musique de fond énervante. Au contraire, je l'ai trouvé passionnante, elle renforce parfaitement le côté sombre de l’intrigue. A voir.
Deuxième film de super Mann, qui reste honnête dans ce début de carrière malgré une bande originale qui a bien vieillit. James Caan s'en sort bien dans son rôle de voyou solitaire cherchant le pouvoir et l'argent. Mais l'histoire d'un simple marginal ne suffit pas pour en faire un bon film. Le réalisateur nous montrera son véritable talent à partir de 1995 en nous pondant le cultissime "Heat" qui annoncera le début d'une nouvelle ère bien plus travaillée.
Micheal Mann réalise un film brillant. James Caan incarne un truand charismatique. Un bon film de suspens qui donne une ambiance noire et sombre. L'action est centrée sur un cambriolage de haute voltige.
Co-produit par Bruckheimer, "Le Solitaire" porte définitivement l'empreinte de Michael Mann, déjà scénariste et producteur exécutif sur ce premier long. "Thief" (titre original) détient tous les gimmicks visuels et narratifs de son cinéma à venir, et fait office de "brouillon de luxe" - terme il est vrai un peu sévère eu égard à la qualité du film, mais il faut reconnaître que "l'habillage eighties" de ce dernier ne plaira pas à tout le monde - du futur Hittite, pardon... hit "Heat" : une love-story qui démarre à l'arrachée pour finir en queue de poisson, une amitié inflexible entre les deux voleurs, un "héros" rédempteur qui touche au but et puis finalement tout s'effondre au moment ultime, L.A. by day - L.A. by night, une mise en scène à l'hyper-réalisme accru (scènes de casse, de filature, de repérages : tout y est millimétré). L'autre grande marque de fabrique de Mann concerne le final de ses films, toujours grandioses, souvent lyriques et empreints d'une très grande violence graphique qui contraste avec le reste du métrage. Ici, l'influence de Peckinpah se fait clairement sentir (influence qui perdurera quand même par la suite) : ralentis lors des fusillades, mises à mort outrageusement sanglantes, musique lancinante (Tangerine Dream au top) ; le devenir de Franck (excellent James Caan), lui qui a tout abandonné, est laissé en suspend. Pas de happy-end débile, du cinéma nerveux et réaliste... un coup d'essai pour un coup de maître : chapeau bas, Michael !
Pour son premier film, Michael Mann établissait déjà les prémices de son style qu'il développera et sublimera dans son chef d’œuvre "Heat". Dés le début de ce polar urbain qui traitait déjà de braqueurs, la marque du cinéaste se fait sentir avec ses scènes de casses ultra précises et sa mise en scène stylisée confèrent au film un climat tendu et une ambiance électrique que la musique très "80's" vient accentuer.
Un bijou de film de gangster / braquage / mafia ou l'on suit les aventures et mésaventures d'un cambrioleur de haut vol qui souhaite faire son dernier coup avant de se retirer avec sa femme et son fils. Mais quand on travaille pour la pègre rien n'est si simple... Ce film génial servit de modèle à Michael Mann pour la suite de sa carrière, et également à nombre de polars et péloches d'action des années 80 et 90 avec son anti-héros seul contre tous, déambulant en blouson cuir et blue jean (Bébel entre autres). James Caan interprète avec génie ce braqueur, son caractère hargneux et impulsif rappelant irrémédiablement celui de Sunny Corleone du Parrain tourné quelques années plus tôt. A voir au plus vite pour tout amateur de polar qui se respecte.
Le premier grand coup de Micheal Mann. Il réussi avec un scénario banale un excellent prémisse de Heat, car oui la ressemblance est frappante. Le personnage de James Caan est aussi dure et écorché que celui de DeNiro dans Heat. La réalisation est sublime, même si les quelques scènes de fusillades paraissent franchement amateur, c'était l'époque qui voulait ça. Le film est accompagné d'une musique électro-rock qui rythme parfaitement les ébats. On à le droit à un grand Caan qui s'accapare l'écran et rend les autres acteurs plus que secondaires. Une atmosphère composée pour beaucoup d'extérieurs sombres, se qui sera la marque de fabrique de Mann plus tard.
Scénariste, réalisateur et producteur de séries TV (Starsky et Hutch, Vegas, Deux Flics à Miami...), Michael Mann signait en 1981 son deuxième long-métrage pour le cinéma, après Comme un homme libre (1978). On y trouve en germe des thèmes et des recherches stylistiques qu'il développera ensuite au fil de sa carrière : la marginalité, l'affrontement entre hors-la-loi et policiers, la violence explosive, les ambiances nocturnes... L'histoire est basique mais apparemment bien documentée sur les plans technique (le perçage de coffres-forts) et social (les milieux mafieux et policiers). Le réalisateur s'affirme dans un registre "hard boiled" où brutalité rime avec efficacité, quelque part entre Scorsese et Peckinpah. Sur un scénario solidement calibré à défaut d'être subtil (notamment dans la relation homme/femme), Michael Mann déploie une mise en scène très sûre. Son film pèche un peu par sa longueur et par quelques effets superflus (ralentis, musique envahissante), mais il atteint quand même une belle puissance dramatique. La prestation de James Caan ajoute à la qualité d'ensemble.
Sorti d'une expérience à la dure en plein pénitencier (Comme un homme libre), Michael Mann investit la fiction pure et dure avec ce Solitaire devenu si culte. La réputation du film n'est pas usurpée. Voilà un long-métrage qui démontre l'aspect éminemment précieux de Michael Mann, autant dans sa sublime conception visuelle que dans le soin maniaque apporté aux personnages. Le réalisateur s'éloigne fort heureusement des canons de la série B qui lui tendent la main pour livrer un drame à échelle humaine qui n'est ni larmoyant ni froid (aspect apparu au gré de ses derniers projets) mais puissant. Pour en savoir davantage, cliquez sur le lien ci-dessous:
Le premier film de Michael Mann est un bon polar quoique très banal. La musique synthétique très année 80 est bien utilisé et on ne s’ennuie pas trop devant ce film qui pose les prémices du génial Heat même si l’impression de déjà vu est malheureusement trop grande. Autre regret, le sous emploi du personnage de James Belushi, à voir tout de même.
Du grand cinéma à la sauce de Michael Mann qui soigne même les petits détails, le maître absolu en matière de films de braquages mais pas que, les personnages ont un côté familial et touchant, puis quelle réalisation technique ! On a du mal à croire que ça a été tourné en 1981. Rajoutez en plus l'ambiance et les musiques des années 80, c'est du très haut niveau et ça pose les bases solides sur lesquelles sera fait "Heat" 15 ans plus tard et qui est simplement un des meilleurs films de tous les temps.
Que le talent est insolent parfois ! Premier film (au cinéma) pour Michael Mann et premier petit coup de génie pour le talentueux réalisateur du « Dernier des Mohicans » et de « Heat ». « Le solitaire » est une merveille de polar noir comportant toutes les prémices du style Mann : réalisation esthétique, ambiances contemplatives, travail creusé sur la psychologie des personnages, dialogues de qualité et une pincée d'action efficace. La scène du grand cambriolage est exceptionnelle, de précision et d'immersion. On y retrouve des acteurs de talent tels que Robert Prosky, James Belushi ainsi que l'apparition du sympathique chanteur country Willie Nelson, et Mann offre à un James Caan impeccable le rôle de sa vie. On reprochera quelques petites longueurs parfois mais voilà un film essentiel pour peu que l'on s'intéresse de près ou de loin à l'univers des gangsters.
Honnète thriller de Michael Mann qui confirmera son talent plus tard. La présence de James Caan, charismatique et tellement "mâle", est la grande force du film.
Le 1er film de Michael Mann ( Heat , Collatéral ) s'avère être un polar efficace .....que dire de plus? C'est un film exceptionnel....la musique , la mise en scène impressionnante de Mann et l'interprétation de James Caan ( " Le Parrain") laissent une forte impression et hante les mémoires...classique!