Ce film est un nanard sans aucun intérêt : histoire, dialogues, tout est d'une platitude navrante. Il y a toutefois une chose à sauver dans cette daube dégoulinante de clichets américanos romanticos psycho dramatico poisseux : la bande son ! Là, par contre, respect. Simple minds. Et puis cette merveilleuse introduction sur une citation de Bowie dès le générique, qui vous met l'eau à la bouche. Après, inutile de poursuivre. Tout ce que ce film a à dire est ici. Tout le reste est une perte de temps. Pour ne pas perdre le vôtre, trouvez-vous un autre film !
L'idée de base m'a beaucoup plu. Des élèves bloqués ensemble une journée, tous différents, mais qui se retrouvent au final tous comme étant des jeunes (paumés), même si c'est pas toujours subtil je trouve que c'est intéressant, bien pensé, et puis ça sort du lot des films avec des adolescents en héros. En somme c'est une fresque sur les ados des années 1980 (coiffures et vêtements le font bien sentir d'ailleurs), avec quelques passages un peu ratés, mais globalement le tout fonctionne bien.
Dommage cependant que parmi les cinq jeunes il y en ait très peu eu (un seul il me semble) qui avait vraiment l'âge d'être au lycée. Car franchement, ça se voit que certains n'ont vraiment pas l'âge...
Le chef d'oeuvre de John Hughes et le meilleur film d'ado américain avec la Fureur de vivre. Breakfast Club traite des souffrances adolescentes avec justesse et vérité. Les fans des American Pie ou autres Sex Academy passeront leur chemin, Breakfast Club n'est pas pour eux ; ici, pas de caricatures grossières, de vulgarité débile mais plutôt un message, le film se faisant le porte parole d'une génération et des adolescents quelle que soit l'époque égratinant au passage certaines valeurs de l'Amérique Reaganienne. On passe du rire au larmes, de la triste constatation de nos conditions à l'espoir d'echapper à une étiquette, de ne pas être celui que l'on croit. Breakfast Club est un fabuleux huis clos, au casting audacieux et à un scénario digne des plus grands d'Hollywood, c'est une oeuvre pleine de colère et d'optimisme, un film qui capte les adolescents, qui leur parle avec sincérité et intelligence....et qui marche toujours 25 ans après.
Faire un film sur 5 ados collés un samedi n'est pas un tache facile, ce film n'est pas ennuyeux et il est même très entrainant. On peut dire que c'est mission réussie, à voir d'urgence.
Ouch , quelle comédie !! Quand on voit les teens movies de maintenant , on se sent nostalgique . Car les American Pie se répètent de stéréotypes , de clichés . Bref , toujours la même chose ,The breakfast Club , film des années 80 permet l'essor de cette catégorie de comédie . Avec une histoire normale , classique , le film parcourt sans bruits les minutes , avec un humour léger , des histoires plus ou moins loufoques . Dans les personnages , es stéréotypes des élèves sont là : le bon élève , la mystérieuse , le sportif , la fille à papa , le branleur . Tout est là , mais c'est tellement bien fait , dans une seule pièce , la bibliothèque , The Breakfast club est un film à prendre en compte , et d'un grand classique . Peu connu en France , ce film est largement plus connu aux USA. Heureusement , c'est tranquille , émouvant , The Breakfast Club marque le début des teen movies signés John Hugues.
Ce qui m'énerve aujourd'hui c'est les crétins qui aujourd'hui se moquent du style des années 80 tout en ne sachant pas que d'autres crétins se moqueront plus tard à leur tour du style des années 2000. Et pourtant, c'était une période pleine de charme où l'humour n'était pas forcément associé à la vulgarité et l'émotion à la mièvrerie. C'est pour cette raison qu'il est difficile de résister à cette confrontation de cinq adolescents qui a-priori tout oppose et auquel on n'a aucun mal à s'indentifier au final à chacun d'entre eux. Les comédiens sont ébouissants de naturel et John Hughes mène l'ensemble avec beaucoup d'entrain et de justesse. Plein de drôlerie et d'émotion et ponctué par la chanson culte de Simple Minds "Don't you forget about me", on ne peut qu'aimer ce film, et à moins d'être un crétin, aimer aussi les années 80.
Chef d' œuvre d' existentialisme teen. Ce que les Americains font de mieux, les seuls films d'auteurs US sont des teens movies et celui là est sans conteste le meilleur de tous
D'habitude, je n'aime pas les teen movies que je trouve assez naïfs et stéréotypés. Mais John Hughes a une façon admirable de s'en sortir avec un sujet qui était casse-gueule. Le scénario, drôle et émouvant, est le point fort du film comportant d'excellents dialogues. Les acteurs sont tous très bons rendant l'ensemble crédible et très plaisant.
Breakfast Club est LE teenage movie avec une mise en scène excellente, un huis clos pour rendre public la parole d'ados mal dans leur peau. En effet, la composition de la jeunesse est superbement retransmise à travers un sujet de dissertation pendant une heure de colle le samedi matin. Chacun apprend à se connaître, et au final tous ne sont pas si différents que ça. John Hugues savait montrer le désarroi de l'âge ingrat et allie parfaitement les passages drôles et les sujets graves. Une vraie réussite à revoir toujours avec le même plaisir, et quelle fin émouvante! Culte
Pierre angulaire du teen-movie, une comédie beaucoup plus profonde qu'il n'y parait, John Hugues parvenant à créer des personnages attachants et touchants, se servant des clichés pour mieux les détruire afin de montrer le vrai visage d'une adolescence pas si dorée que ça.