Avis : Mary Poppins - Page 7

Un grand classique de Disney qui a conservé sa force et sa drôlerie. Un film qui conviendra aux petits et aux grands.

S'inscrivant dans la lignée de l'Apprentie sorcière et dans une certaine mesure de l'Espion aux Pattes de Velours - où l'on retrouve quelques acteurs - Mary Poppins se distingue par son atmosphère enchanteresse, véritable ode à l'optimisme et à la magie du quotidien face aux difficultés - qui restent présentes, notamment via la critique des cyniques et des cupides. Même si certaines séquences se révèlent longuettes voire inutiles et que l'accumulation de chansons peut provoquer le même mal de tête que celui éprouvé par M Banks, la féerie de la scène animée (dans laquelle nous reconnaissons des dessins d'autres Disney) ou la poésie de cella de la boule à neige soulignent l'exigence esthétique de ce film porté par un malicieux Dick van Dyke et surtout une lumineuse Julia Andrews. Sa subtile amertume se ressent mieux et sa tendre émotion plus justement si l'on visionne en complément Dans l'Ombre de Mary. Une oeuvre-testament plus riche qu'il n'y paraît.

Film musical adapté du roman éponyme, Mary Poppins nous fait vivre une aventure enchanteresse. L'histoire nous plonge au cœur d'une famille dont les parents vont engager une nouvelle nounou pour leurs deux enfants. Seulement, la nouvelle arrivée va bouleverser l'équilibre de cette maison. En effet en la présence de cette Mary Poppins, tout un tas de phénomènes féeriques vont se produire. C'est extrêmement plaisant tout du long, le ton étant positif, c'est avec envie qu'on assiste à ces deux bonnes heures dépaysantes. L'univers nous transporte afin de nous faire revenir en enfance. Pour autant ce n'est pas enfantin, au contraire, c'est une œuvre familiale qui saura contenter tous les âges. Les personnages sont tous attachants et interprétés par un casting en or. A sa tête, Julie Andrews en nounou naturellement autoritaire et au visage rayonnant. Son regard malicieux et son sourire communicatif sont hypnotisants. Il en va de même pour Dick Van Dyke qui parait tellement sympathique entre ses grimaces et son jeu de jambes. Les deux ont une énergie folle qui met en joie rien qu'en voyant leur faciès. David Tomlinson lui, incarne un père montrant peu d'amour envers ses enfants mais dont le rôle évolue au fil du récit. Glynis Johns campe une mère un peu plus en retrait mais qui a son importance. Les jeunes frères et sœurs eux sont adorables. A noter aussi le double rôle de Van Dyke qui joue également le directeur de la banque qui est un personnage hilarant. Les relations entre tous ces protagonistes sont une réussite. Techniquement, le long-métrage possède son propre cachet visuel. Si la réalisation de Robert Stevenson se veut plutôt sobre bien que convaincante, c'est au niveau des décors que l'on s'émerveille. Les différents lieux dans ce Londres sont fort agréables, offrant des couleurs aux teintes à la fois sombres mais colorés pour un résultat charmant pour la rétine. C'est esthétiquement créatif et varié avec un passage mélangeant prises de vues réelles et animation. Même les effets spéciaux sont bons. Évidemment, film musical oblige, les chansons tiennent une place importante ici. Ces dernières sont nombreuses mais ô combien qualitatives. Aucune n'est à jeter et surtout certaines sortent clairement du lot pour nous marquer à vie comme "un morceau de sucre", "supercalifragilisticexpialidocious" ou encore "chem cheminée" qui est une véritable perle. Son air revient sans cesse pour notre plus grand bonheur lorsque Bert se met à parler. La b.o. restera clairement en mémoire malgré quelques petites longueurs lors de la scène de la banque et celle des ramoneurs. La fin pour sa part se veut satisfaisante en concluant de belle manière cette production de la firme aux grandes oreilles. Vous l'aurez compris, Mary Poppins est un très bon film à voir, pour tout public, apportant de la gaieté, des mélodies intemporelles, ainsi que deux visages inoubliables.

Qui n'a pas rêvé de ranger sa chambre en claquant des doigts ? Sauter dans une peinture ? juste pour rêver un peu

Bon, en dehors du fait qu'il faille aimer les chansons, Mary Poppins, que je n'avais encore jamais vu (boooooooouh!!!), regorge d'idées, de magie et d'effets spéciaux qui tiennent encore la route pour un film qui fête ses 50 ans! Mieux vaut le voir en VO sous-titrées car dans ce cas, les paroles des chansons passent mieux que cette traduction française horrible. Un monument du cinéma passé qui, un demi-siècle plus tard, reste encore un très bon film à déguster en famille.

Même s’il n’est pas le premier film produit par Walt Disney à incruster des images animées dans des prises de vues de vue en direct, Mary Poppins est sans nul doute possible celui qui aura su le mieux trouver sa place dans la légende du cinéma enfantin. La magie de cette adaptation du roman de Pamela Lyndon Travers par Robert Stevenson ne vient que de ses effets spéciaux, tellement réussis pour l’époque qu’ils gardent encore aujourd’hui leur pertinence, en fait surtout les scènes musicales dont les chansons enivrantes vous trottent dans la tête des jours durant, la beauté des décors londoniens et le charisme des deux acteurs Julie Andrews et Dick Van Dyke qui aident à rendre cet hymne à l’enfance indémodable et continue à rendre les aventures de cette nounou dont on a tous rêvé toujours aussi délectable pour petits et grands. Même les plus cyniques des spectateurs n’y voyant qu’un spectacle infantile et mièvre devraient chercher à y voir une peinture du rigorisme des rapports familiaux et même du système économique… Mary Poppins est définitivement un morceau de sucre qui aide la médecine à couler!

Un film culte et intemporel, probablement l'un des plus créatif de la saga Disney. Tout y est : un scénario original, bien construit, magique et féerique, sur un fond de description de la société anglaise , alors bien cloisonnée et bien encastée..Une mise en scène complétement moderne qui mêle, le dessin animé , les effets spéciaux et le film traditionnel. Cela n'a pas vieillit d'un poil. Et Julie Andrews est formidable de fraîcheur , de gentillessse et de spontanéité , avec beacoup d'humour aussi , qui tient là le rôle de sa vie. Un must .

Une comedie musicale made in Disney plutot bien reussi, des chansons drole et qui reste dans la tete, un humour punché et drole, et une histoire magique

Il fut un temps où l'on pouvait concilier divertissement et qualité. J'insiste : divertissement ET qualité. Ce qui aujourd'hui sonne comme un oxymore, trouve son plus bel accomplissement dans cette adaptation cinématographique de l'histoire de Mary Poppins, gouvernante idéale (du moins pour les enfants), plus par la magie de ses tours et son imagination que par sa distinction (tout effrontée, l'air de rien) et son autorité (naturelle, car basée sur l'intérêt qu'elle porte aux enfants). Le studio Disney réussit la prouesse de mêler prises de vue réelles et animées, sans qu'aucun effet spécial (et Dieu sait qu'il y en a dans ce film) ne soit disgracieux. En fait c'est bien simple, dans ce long métrage, tout est réussi. Les acteurs sont exceptionnels, Julie Andrews et Dick Van Dyke en tête, les séquences animées sont poétiques et drôles à souhait, les numéros de comédie musicale sont entraînants et imaginatifs, bref, nous avons là l'une des toutes meilleures réalisations Disney. Certains passages sont de véritables moments d'anthologie : le rangement de la chambre des enfants, la partie animée (extraordinaire), ou encore le passage sur les toits. Et les seconds rôles ne sont pas en reste, des banquiers affairés et ennuyeux au capitaine de navire, en passant par la mère suffragette et le père totalement pris par son métier. Finalement, « Mary Poppins » est une fable sur l'enfance et le rôle des parents : Mary ne fait que redonner aux parents Banks (surtout le mari) le goût de la vie et de l'imagination, et plus encore, le goût des autres, le goût de ses propres enfants. Une frontière semblait s'être établie entre le monde fantastique des enfants et celui morne et triste du père, rationnel et besogneux : ils ne savaient plus se parler, le nombre de gouvernantes ayant échoué à les élever en faisant foi. L'arrivée de Mary Poppins vient renouer les liens, et les univers se rejoignent alors : les enfants investissent la banque et la font littéralement sauter, et le père retombe en enfance. Car c'est elle qui a le dernier mot : l'enfance, cet âge merveilleux où tout est possible...

Depuis sa sortie en salles en 1964, « Mary Poppins » séduit aussi bien les jeunes que les moins jeunes. Un conte musical en prises de vues réelles qui s’offre deux parenthèses animées dans la plus grande tradition Disney. Avec Julie Andrews dans le rôle-titre et le facétieux Dick Van Dyke. C’est gentil, ingénu, un brin longuet et totalement culte.

Un grand classique Disney plutôt pas mal mais qui plaira surtout aux inconditionnels des comédies musicales.
L'histoire est satisfaisante et l'univers fantastique est assez agréable.
Julie Andrews est très convaincante dans son rôle et Dick Van Dyke est satisfaisant.
Karen Dotrice et Matthew Garber qui interprètent les adorables enfants Jane et Michael sont sympathiques et tous les autres acteurs sont assez corrects.
Chaque personnage est acceptable et plutôt bien élaboré et les images sont dans l'ensemble assez réussies.
Les effets visuels ont certes vieillis même si plutôt bien réalisés pour l'époque et les décors sont convenables.
Les lieux rencontrés sont assez appréciables et bien faits et les costumes sont beaux.
Les objets et équipements sont efficaces, le parapluie de Mary est génial et la maison de la famille Banks est plutôt charmante.
L'ambiance est assez plaisante mais un peu lassante au bout d'un moment malgré des musiques et des chorégraphies très bien.
La chanson Supercalifragilisticexpialidocious est devenue la plus célèbre et les scènes mêlant prises de vues réelles et animations sont plutôt bien conçues !
Un film donc pas mauvais où l'on passe un joli moment dans un environnement bien créé à l'esthétisme coloré et soigné, dommage qu'il y ait des longueurs...

Mary au pays des merveilles, une version originale de 1964 à découvrir différemment, l’allée des cerisiers, la nounou qui descend du ciel après le fort coup de vent, la traversée interactive avec le monde des cartoons. Les effets spéciaux sont honorables, très bien harmonisé, la banque symbole du capitalisme mise en dessous par les enfants dissipés, le papa grondé et pénalisé. Ce fameux parapluie perroquet qui donne pouvoir magique à Mme Poppins, on retrouve l’esprit de la nouvelle version. Les chansons sont ensoleillées dans la capitale londonienne, le monument Big Ben traversée par la tamise ténébreuse, les danses synchronisées, les séquences tous en cœur sont drôlement chouette🦉, « everything is alright ! » et tout va pour le mieux en ces temps sifflant.

Je ne l'avais jamais vu pour ainsi dire, Le film est bien avec une bonne histoire et une bonne morale, les personnages sont attachants mais il y a trop de chansons en plus on ne comprend pas les paroles ça devient vite saoulant j'ai failli décrocher...

Beaucoup trop enfantin pour me plaire, mais bon ma nièce voulait le voir, j'ai du me forcer...

Mary Poppins (1965) est le sixième long-métrage à allier les prises de vues réelles à l’animation et pourtant, c’est celui-là qui revient à la mémoire de tous, c’est celui-là qui à remporté cinq Oscars (Meilleure Actrice, Meilleur Montage, Meilleure Musique, Meilleure Chanson & Meilleures Effets Spéciaux) sur ses huit nominations, il faut dire que le film cumule beaucoup de plans nécessitant l’usage des SFX et pour l’époque, ce film s’avère être une vraie révolution. Si aujourd’hui, certains effets paraissent dater, il faut tout de même constater que d’autres sont encore très réussis et ce, même avec plus de quarante ans d’âge !
Adapté du roman éponyme de Pamela Lyndon Travers et publié en 1934, ce film ne perd aucune saveur au fil du temps, toujours aussi joyeux, enivrant, drôle et d’une rare beauté. Quant à son casting, c’est un réel plaisir de trouver Julie Andrews avant le splendide La Mélodie du bonheur (1965). Avec à ses côtés, l’épatant Dick Van Dyk, tous deux forment l’un des plus beaux duo, souriant et entraînant, on ne perd pas une miette de cette fabuleuse aventure de plus de deux heures. Supercalifragilistikexpialidocious !