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    La Piste des geants
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    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2012
    Un convoi d’émigrants américains part du Missouri pour l'Oregon. La caravane est convoyée par deux mauvais garçons, voleurs de peaux et assassins, qui se lient avec un individu louche, joueur et tricheur. Un trappeur qui connaît bien la région et entretient des relations amicales avec les Indiens, se joint aux émigrants comme éclaireur. La caravane avance en bravant les difficultés du climat, du terrain et les attaques des indiens sur fond de tensions entre les bouviers et le trappeur et de rivalité amoureuse pour une jeune femme de la caravane.
    Il ya deux films en un. Celui qui met en scène l’historiette qui donne la trame au film et permet de découvrir John Wayne débutant : les luttes entre le bon et les méchants, la rivalité amoureuse, les anecdotes de l’émigrant aux prises avec sa mule et sa belle mère. Et puis le grand souffle d’un documentaire épique, remarquablement filmé en décors naturels qui montre le combat des pionniers contre les éléments et la nature, les fleuves et falaises à franchir (deux scènes particulièrement impressionnantes par la qualité de la réalisation) les orages et tempêtes de neige, les déserts à traverser, les chasses de bisons, les attaques indiennes. Une mise en scène majestueuse, des paysages superbes, une photographie magnifique : une remarquable ode aux pionniers poussés à la recherche d’une "Terre promise".
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    4 abonnés 497 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2022
    Ce film de Raoul Walsh est passionnant à plus d'un titre.
    C'est un film de 1930 réalisé en deux formats, dont un format cinémascope (visionné ici) et appelé "Grandeur", qui fut un échec et abandonné. Format "Grandeur" qui est magnifique en noir et blanc et qui nous montre de magnifiques paysages naturels (le film a été tourné dans le Wyoming) avec une exploitation du format et une composition des plans magnifique.
    C'est le premier western (et film) dans lequel John Wayne est la vedette masculine. Qui sera un échec et qui le confinera aux séries B voire Z jusqu'à Stagecoach de John Ford. On y trouve déjà beaucoup des éléments de sa future mythologie, comme le sens de l'honneur, ou sa relation aux femmes.
    Le film souffre de ses intertitres, parfaitement inutiles, mais qui sont l'héritage du muet encore en vigueur un an avant. Ou alors de son type casting qui indique immédiatenent qui sont les méchants (ici ils sont trois, un barbu gros, deux moustachus); on sait que ce sont eux les méchants dès leur apparition.
    On y note aussi une sensibilité certaine pour les indiens (le personnage de Wayne les respecte et connaît leurs coutumes) et les utilise pour les séquences où c'est nécessaire (l'attaque de la caravane ou la discussion pour autoriser le passage); là encore ce sont de vrais Indiens et pas des acteurs blancs maquillés.
    Au total le film est spectaculaire l'utilisation de décors réels est un plus et ancre toute l'histoire dans une réalité certaine.
    Art_Cinéma
    Art_Cinéma

    7 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2016
    L'histoire des colons américains et des périples qu'ils avaient à affronter lors de la traversée de certaines régions avant de trouver un lieu ou s'installer. Ici, John Wayne s'offre en symbole américain. La loi, la justice et le courage sont représentés par cet homme que ni l'aventure ni le combat n'effraie. 1930, c'est le début du cinéma parlant, certains le regretteront peut-être quand ils entendront l'horrible Red Flack à la voix d'ours mal léché, spoiler: qui tentera de conspiration en conspiration d'écarter Coleman de son chemin.
    Concernant l'opposition colons / indiens, Raoul walsh nous décrit cette époque avec une certaine bonne foi (Les indiens ne sont pas uniquement les méchants tueurs d'hommes, sauvages et diaboliques) bien que l'on ressente ses bons sentiments et préférences pour son peuple blanc et intrépide. Certaines longueurs avant la mise en route du convoi empêcheront à ce film de récolter sa 4ème étoile! Tant pis, l'Amérique survivra.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2016
    Un grand western tourné dans des décors naturels époustouflants, il nous montre le surpassement des pionniers pour survivre face aux grands espaces et à la nature sauvage en particuliers lorsqu'il neige. C'est aussi l'un des premiers grands rôles de John Wayne et pourtant le film fut un échec à sa sortie. C'est un chef d'oeuvre et un des plus grands du genre.
    Jack G
    Jack G

    2 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2020
    Réalisé en 1930 par Raoul Walsh, La piste des géants marque l’histoire du septième art de son empreinte pour le premier grand rôle qu’il attribue à celui qui deviendra quelques années plus tard l’une des plus grandes légendes du cinéma américain : John Wayne, alors âgé de 23 ans seulement.
    L’arrivée du cinéma parlant à partir de la fin des années 1920 a apporté un frein à la réalisation des westerns, un genre qui en est encore à ses balbutiements, consacré pour la première fois en 1924 avec La Caravane vers l’Ouest, premier grand western épique. Néanmoins, Raoul Walsh, connu depuis sa réalisation du célèbre Voleur de Bagdad (1924), persiste et signe la co-réalisation d’In Old Arizona en 1928, au côté d’Irving Cummings, et marque les débuts du western dans le cinéma parlant. Mais lors du tournage, Walsh, qui s’était attribué l’un des rôles principaux, est victime d’un accident de voiture qui lui provoque la perte d’un œil. Qu’à cela ne tienne, cette grave blessure ne le décourage pas pour autant et l’année suivante, la Fox lui confie un million de dollars pour concrétiser un nouveau projet cinématographique en restant dans le genre western : La piste des géants. Nostalgique d’un genre sur le déclin, la Fox espère renouer avec le succès après La Caravane vers l’Ouest, 5 ans plus tôt, dont elle veut ainsi faire une sorte de remake, mais cette fois, dans le cinéma parlant.
    Pour le premier rôle, Gary Cooper est d’abord évoqué, mais indisponible en raison de son engagement contractuel avec la MGM. C’est alors que Walsh fait alors la rencontre fortuite d’un accessoiriste occupé à décharger un camion, qui a également été figurant dans certains longs-métrages de John Ford depuis 1928, un certain Duke Morrison dont la stature et le charisme attirent l’intérêt du cinéaste. Après quelques essais convaincants, Walsh et la Fox décident de lui attribuer une nouvelle identité pour son entrée dans l’industrie cinématographique. Pour le prénom, « John » est rapidement choisi pour son côté américain. Pour le nom, c’est le général Anthony Wayne, général plusieurs fois victorieux lors de la révolution américaine, qui laisse son patronyme à cette nouvelle recrue du grand écran. Et c’est ainsi que John Wayne est né. Pour l’anecdote, précisons d’ailleurs que d’après les propos de Bill Finger lui-même, créateur de Batman, l’identité de Bruce Wayne est également inspirée de la même figure historique. Pour en savoir plus sur cette rencontre décisive pour le cinéma américain, lire le témoignage passionnant du réalisateur Raoul Walsh dans son autobiographie Un demi-siècle à Hollywood, qui revient plus en détail sur cet évènement.
    Le budget en poche, le premier rôle trouvé, le tournage peut enfin commencer à Yuma, en Arizona, et se poursuivre dans les décors naturels et grandioses du Wyoming, judicieusement choisis pour faire rêver le spectateur. Il s’agit là d’une volonté de Raoul Walsh, qui a souhaité conférer à son œuvre un aspect documentaire et réaliste pour rendre hommage aux pionniers de la conquête d’un Ouest rude et sauvage, d’une wilderness brute et naturelle que ces hommes et ces femmes ont colonisé dans le but de donner naissance à une nouvelle nation, comme le précise justement l’un des cartons du film.
    L’entreprise est ambitieuse mais les producteurs se donnent les moyens pour la réussir, quitte à mettre en place une logistique monumentale : plus de 80 acteurs engagés, 2 000 figurants Indiens ainsi que 1 800 chevaux et mules. A l’époque, les films n’étaient pas doublés et il arrivait parfois qu’un long-métrage soit tourné en plusieurs versions. Dans le cas de La piste des géants, Walsh a mené le tournage d’une version allemande et a coréalisé la version française, avec Pierre Couderc, qui sort dans les salles en 1931.
    Après un an de tournage, notamment contrarié par la dysenterie dont a été victime John Wayne et qui l’a contraint de s’éloigner du plateau pendant trois semaines, le temps de la guérison, La piste des géants voit enfin le jour. Deux formats ont été adoptés, l’un en 35 mm (d’une durée de 125 minutes) et l’autre en 70 mm (d’une durée de 158 minutes). Mais ce dernier procédé est vite abandonné à cause du coût d’installation en salles, un rejet regrettable car le format 70mm a une meilleure profondeur de champ et aurait permis d’observer davantage de détails à l’arrière-plan, renforçant ainsi l’aspect documentaire voulu par le réalisateur. Mais c’est finalement la version en 35 mm qui est retenue pour l’exploitation.
    La première mondiale a lieu le 24 octobre 1930 dans un grand cinéma de Hollywood. Malgré les moyens mis en œuvre, le film est un échec et la carrière de John Wayne à peine lancée s’arrête brutalement. La conséquence pour lui est qu’au long des années 1930, il redevient un acteur méconnu, jouant dans des westerns de série B, sous contrat à 75 dollars la semaine.
    Hormis le jeune et vaillant Breck Coleman, interprété par John Wayne, plusieurs personnages manquent de profondeur, de finesse et de nuances : Red Flack peut-être assimilée à une bête presque inhumaine tandis que la jeune femme de la famille Cameron est assez caricaturale et exaspérante par sa naïveté. Heureusement, le maladroit Gussie et le vieillard sage et bienveillant Zeke sont deux personnages attachants et agréables. Le premier marque le film de plusieurs touches humoristiques qui détendent l’atmosphère de cette traque pesante et silencieuse, quand le deuxième est intéressant dans l’histoire du genre western pour être l’un des premiers vieillards d’une longue série que l’on retrouvera plus tard dans d’autres films du genre, ces vieux loups de mer qui ont toujours de sages conseils à distribuer aux personnages principaux et qui illuminent l’écran par leurs facéties et leur joie de vivre. Enfin, pour conclure dans les aspects négatifs, le long-métrage manque parfois un peu de rythme et aurait peut-être nécessité d’être raccourci dans certains passages.
    Malgré cet échec, ce « documentaire épique » (Jacques Lourcelles) est salué par certains cinéastes de renom, comme Marcel Carné. Au-delà d’avoir offert à Wayne son premier grand rôle, anecdote qui mérite à elle-seule de placer le film au rang des longs-métrages marquants de l’histoire du cinéma, La piste des géants demeure comme étant le premier grand western épique parlant. Toutefois, il est pertinent de préciser que pour un film tourné aux premiers temps de cette nouveauté technologique majeure, La piste des géants ne compte pas beaucoup de dialogues et se résume à des échanges essentiels entre les différents protagonistes, comme si le réalisateur avait tenu à focaliser l’attention du public sur la mise en scène, les paysages naturels somptueux et la rudesse d’une longue conquête.
    A ce titre, certaines séquences sont impressionnantes par leur mise en scène : la descente de la falaise escarpée avec les chariots suspendus au-dessus du vide, ou encore, les derniers plans sur les séquoias majestueux de l’Oregon, que Coleman décrit plus tôt à l’élue de son cœur (« ces grands pins qui grimpent comme pour traverser les portes du paradis »).
    Il est également essentiel d’évoquer le traitement accordé à la population amérindienne. Pour la plupart des personnes peu intéressées par les westerns et adeptes des clichés tenaces sur ce genre, La piste des géants ne serait que l’un de ces films que l’on peut résumer à de simples affrontements entre cow-boys et indiens, et qui véhiculerait aussi des messages racistes sur ces derniers. Or, à ces critiques simplistes et infondées, il serait légitime de rétorquer que ce long-métrage présente les Amérindiens sous un jour précocement avantageux, vingt ans avant l’étape marquante opérée par La Flèche brisée (1950). En effet, ici, la plupart des rencontres qui se produisent avec ce peuple autochtone se déroulent pacifiquement sous l’arbitrage de Breck, qui revendique ouvertement son amitié et son estime eux. Alors que les enfants du convoi lui demandent s’il a déjà tué un Indien, le protagoniste interprété par John Wayne leur répond « Non et en plus de ça, les Indiens m’ont tout appris ». Raoul Walsh a même été jusqu’au bout de sa démarche humaniste en recrutant plusieurs vrais Indiens, dont l’Iroquois Chef John Big Tree, qui participe à 61 films américains entre 1915 et 1950.
    En dépit de l’échec critique reçu lors de sa sortie dans les salles, La piste des géants reste comme étant le premier grand film épique d’un genre qui en est à ses débuts, qui atteint sa maturité et apparait sous la lumière des critiques que neuf ans plus tard, avec un John Wayne qui marque son grand retour en tête d’affiche : La Chevauchée fantastique de John Ford, emblématique et légendaire western qui lance définitivement John Wayne sur la voie du succès.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 octobre 2009
    Un western entre le muet et le parlant. Archétype de tous les westerns: les bons et les méchants immédiatement reconnaissables; les indiens qui attaquent la caravanne; le cow boy découvrant l'amour... Les acteurs sont maladroits, surtout le très jeune John Wayne, mais les décors sont superbes, le noir et blanc est de grande qualité
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 février 2013
    Premier western épique parlant, premier western de John Wayne ! Tout pour plaire, si ce n'est que les effets d'accélération et la musique des films muets qui rend le film un peu vieillot. Raoul Walsh a tourné véritablement toutes les actions ce qui rend le film spectaculaire. Une grande fresque épique à voir toujours avec plaisir !
    idagnidif
    idagnidif

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Film en noir et blanc , d'un naturel parfait et qui retrace une histoire dans le cadre de la conquête de l'Ouest.
    C'est un aperçu sur le courage des premiers pionniers durant la traversée du continent American, une histoire de vengeance et une autre d'amour forment l'essentiel du film.
    Un grand John Wayne que je n'ai reconnu qu'à la fin du film tellement il était jeune .
    Gablivildo62
    Gablivildo62

    2 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 août 2021
    Excellent western réalisé en 1930 par Raoul Walsh avec John Wayne dans le rôle principal, un trappeur guidant une caravane de pionniers à la conquête de l'Ouest et cherchant en même temps les assassins de son meilleur ami. Il s'agit là du premier grand rôle au cinéma de Duke Morrison, qui a pris le pseudonyme de John Wayne trouvé par Raoul Walsh.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 février 2019
    Un bon western avec de très belles images notamment les séquoias géants à la fin du film, des épisodes épiques (la descente de la caravane à-pic d'une falaise). L'histoire est conventionnelle, mais John Wayne tire bien son jeu alors qu'il n'a que 23 ans. Bon cabotinage de Tyrone Power père (un géant grognant comme un ours). Le mythe du Far West est lourdement mis en avant, ce qui peut agacer. Mais ce premier grand western classique illustre bien la vision des Américains de l'époque sur les pionniers présentés comme des héros rugueux et courageux. Les Indiens sont parfois représentés comme des sauvages (mot deux fois prononcés), d'autres tribus sont plus pacifiques.
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