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    The Missouri Breaks
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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    521 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    C’est un western difficile, il a fallu tout le talent d’Arthur Penn pour le réussir en artiste qu’il est. Il en a payé le prix fort : un refus du grand public peu préparé à ce spectacle macabre. Pourtant on peut faire de l’art avec n’importe quel sujet, comme l’a fait Gericault avec son ‘’Radeau de la méduse’’. L’ambiance est glauque à souhait, le sexe est désacralisé, les meurtres sont libidineux, seule la nature est magnifique. Jamais Penn n’avait autant profité des extérieurs, le Diable lui-même reprend son âme terrestre à la belle étoile. Inutile de dire combien Marlon Brando est inoubliable, sa folie meurtrière, son sadisme, son mépris de la vie, y compris de la sienne touchent aux limites. D’ailleurs Penn a choisi d’enlaidir encore sa mort avec des gros plans que seul le contexte rend acceptables. Comme d’habitude, le montage des séquences est le cadet des soucis du metteur en scène, il nous fait confiance pour tout comprendre. Il ne se retient guère aussi dans ses excès, sans aucun souci de rendre les choses plus agréable ressentir, il se comporte en poète genre Rimbaud ou Verlaine, seulement le film dure deux heures et non pas le temps d’un sonnet. J’aime particulièrement l’épisode du vol des chevaux de la police montée canadienne et ceux qui montrent les rapports amoureux entre Tom Logan et Jane Braxton ; entre les grands espaces et l’intimité.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 011 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2020
    Arthur Penn, cinéaste intellectuel venant du théâtre et de la télévision déclarait à propos de "The Missouri Breaks", western baroque tourné en 1976 avec Marlon Brando et Jack Nicholson que c'était un "happening hollywoodien". Happening veut dire spectacle improvisé laissant toute liberté d'interprétation au spectateur. Une façon sans doute de renier un peu ce film pour lequel il a toujours estimé n'avoir pas eu assez de temps de préparation en raison de l'emploi du temps impossible à concilier des trois principaux protagonistes alors à l'apogée de leurs carrières respectives. Jack Nicholson vient tout juste de remporter l'Oscar pour "Vol au-dessus d'un nid de coucou" (Milos Forman, 1975) ce qui l'assoit définitivement comme un acteur de premier rôle. Marlon Brando est lui sorti de la disgrâce des studios grâce au "Parrain" (Francis Ford Coppola, 1972) et il vient de faire scandale en Europe avec "Le dernier tango à Paris" (Bernardo Bertolucci, 1973). Quant à Arthur Penn, depuis les succès critiques et publics de "Bonnie and Clyde" (1967) et de "Little Big Man" (1970), il peut imposer ses points de vue aux producteurs. C'est Elliot Kastner d'United Artists qui lui envoie le scénario écrit par Thomas McGuane, écrivain épris des grands espaces du Montana et flirtant non sans une pointe d'humour avec la contre-culture de son temps. Arthur Penn comme Marlon Brando et Jack Nicholson ne sont guère emballés par l'idée du film mais tourner ensemble finit par les convaincre de rejoindre le projet. Des raisons financières motivent encore un peu plus Penn qui a obtenu de planter sa caméra là où il avait dirigé Dustin Hoffman dans "Little Big Man". Malgré le peu d'enthousiasme initial vaincu seulement par l'envie d'une rencontre, le projet promet beaucoup et excite grandement la presse notamment par la faculté des trois hommes à se jouer des conventions. Marlon Brando on le sait, n'est plus motivé que par des rôles où il pourra donner libre cours à son humeur vagabonde qui l'incite à emmener ses personnages là où son instinct le guide. Avec le recul beaucoup de ses échecs de cette période s'avèrent captivants tellement Brando imprime à l'écran une personnalité hors du commun qui donne à ses rôles une tonalité équivoque proposant souvent des interprétations paradoxales. Ainsi "Les révoltés du Bounty" (Lewis Milestone, 1962), "Reflet dans un œil d'or" (John Huston, 1967), "Le corrupteur" (Michael Winner, 1971), "Le dernier tango à Paris", ou plus tard "Apocalypse now" (Francis Ford Coppola, 1979) ont pour pivot central l'ambigüité salvatrice que leur apporte Brando dans laquelle certains n'ont voulu voir qu'un manque d'envie manifeste, prétexte aux caprices d'une diva gavée par des cachets astronomiques pour le coup injustifiés. A coup sûr, l'idée de n'apparaitre qu'au bout de quarante minutes dans le film n' a pas déplu à l'acteur fantasque tout comme celle qu'il a proposée au réalisateur de changer d'apparence vestimentaire à chacune de ses scènes. Prenant comme contexte, le thème westernien ultra classique de la lutte des grands propriétaires terriens contre les voleurs de chevaux et de bétail, le film s'articule autour du point de passage entre la loi du plus fort qui régissait les conflits de toute nature depuis les débuts de la colonisation du vaste continent et un système juridique destiné à protéger les biens et les personnes. David Braxton (John McLiam) riche exploitant dominateur, est justement adepte de cette tradition des jugements expéditifs savamment mis en scène pour inspirer la crainte à ceux qui voudraient s'en prendre à son pouvoir. spoiler: L'ouverture du film faussement bucolique et à dessein teintée des images de groupes chères à Robert Altman est somptueuse, démontrant s'il en était besoin
    , la grande finesse d'Arthur Penn qui profite de l'effet de surprise qu'il provoque pour affirmer d'entrée l'idée que ce western ne sera pas comme les autres. Tom Logan, le chef des voleurs de chevaux encore jeune, interprété par Jack Nicholson sentant sans doute venir le changement d'époque ne rêve que de sédentariser et de régulariser son activité à travers l'exploitation d'un petit ranch. Jane Braxton, la fille du riche propriétaire (formidable Kathleen Lloyd) encore plus jeune, affiche un féminisme avant-gardiste, la poussant dans les bras de celui qui spolie son père dont elle réprouve les méthodes. Arrive ensuite Robert Lee Clayton, tueur à gages réputé, pudiquement appelé "régulateur" ou plutôt Marlon Brando en personne qui par sa grandiloquence mâtinée d'un ridicule grotesque va à lui seul réduire à néant le mythe de l'Ouest et se faire le fossoyeur d'une époque qui n'avait rien du romantisme vanté par la geste westernienne. spoiler: La plupart du temps travesti, notamment quand il doit donner la mort, son tueur à la virilité incertaine ne s'aventure pas dans les improbables duels au revolver qui ont bâti la légende des Billy the Kid et autres Jesse James mais abat ses victimes dans le dos ou pendant leur sommeil, plus sûr moyen de rester en vie
    . Une prestation inoubliable qui peut être rejetée si elle n'est pas contextualisée. Arthur Penn qui avait déjà salement terni le mythe avec "Le Gaucher" (1958) et "Little Big man" (1970), jette un nouveau pavé dans la marre avec ce "happening hollywoodien" comme il nommait ce film déroutant. Le tout sans oublier de faire montre de sa sensibilité dans les très belles scènes d'amour entre Jack Nicholson et Kathleen Lloyd. Par son casting de très haute volée, la maitrise de son réalisateur ainsi que par la variété de ses atmosphères et de ses prises de vue "The Missouri Breaks" est comme un kaléidoscope devant lequel le spectateur peut fuir ou rester fasciné par les changements de couleur.
    Plume231
    Plume231

    3 496 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2009
    Un western étrange et remarquable par son imprévisibilité et son baroque, juste un peu trop touffu parfois, où une fois encore le réalisateur Arthur Penn démythifie l'Ouest américain. Mais c'est surtout la rencontre en deux stars aux sommets, Jack Nicholson et Marlon Brando. C'est véritablement une superbe idée de réunir les deux acteurs les plus génialement barjes de toute l'histoire du cinéma. A ce jeu, à savoir lequel des deux va être le plus bizarre et ambigu c'est Marlon Brando qui remporte le duel mais de peu. Un western insolite qui se doit être vu.
    landofshit0
    landofshit0

    252 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2012
    Arthur Penn signe un film à la construction catastrophique vu que l'on passe d'une scène à l'autre sans la moindre cohérence.Les dialogues sont à la limite de l'imbuvable,et les actions des personnages sont mal amenés.Tout ça aurait pourtant pu être bien,l'idée des voleurs de chevaux et du régulateur venu régler le problème de vol de chevaux n'est pas si mauvaise.Mais faute d'un montage et d'un choix narratif approximatif,Arthur Penn peine à trouver le ton juste pour conté son histoire.
    AMCHI
    AMCHI

    5 068 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Belle musique, très bons acteurs, bonne histoire mais malgré tout cela Missouri Breaks est long et ennuyeux. Je m'attendais à un film marquant mais c'est surtout de la déception que j'ai ressentie.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 octobre 2010
    Qu'une icône de Hollywood serve de prétexte à une sorte de beauf party est OK; sauf qu'ici l'ensemble est mal fait-mal ficelé et à part une remarquable scène de baignoire ou en l'occurence Brando nous tourne le dos, le tout donne surtout naissance à un western formel et mou du genou.
    selenie
    selenie

    5 464 abonnés 6 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2011
    Un western de Arthur Penn ne peut que mettre l'eau à la bouche surtout avec Marlon Brando et Jack Nicholson... Et bien non, dans l'ensemble on est un peu déçu. Non pas que ce film soit un navet entièrement râté mais force est de constater que le film n'est pas dans le top du réalisateur. Comme à son habitude Penn réalise un film désenchanté, un western décalé où la légende de l'ouest se retrouve avec les codes du genre détournés ; homme de loi en tueur dandy et bandit en routard fantaisiste en sont les exemples. Le problème réside d'abord dans le rythme, trop monocorde vis à vis d'un scénario qui aurait mérité un poil plus de nervosité. Penn l'a pourtant bien fait dans ses films précédents. Un western atypique qui a des qualités mais qui reste trop sage.
    Alasky
    Alasky

    288 abonnés 3 084 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2013
    Un tempo ralenti, des silences pesants, un film qui se savoure avec à l'affiche deux acteurs des plus charismatiques.
    Estonius
    Estonius

    2 513 abonnés 5 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2024
    L'affiche était prometteuse, la première scène fabuleuse dans sa cruauté inattendue également, pourtant globalement c'est la déception qui domine. Quand on voit arriver Brando on se demande ce qu'on est en train de regarder ? Un cabotin sur son cheval qui une fois descendu se met à pérorer comme un comme sur les planches d'un théâtre. Et s'il n’y avait que ça, le film souffre d'un énorme problème de suivi narratif sans maîtrise du temps. Ajoutons que les personnages sont vraiment insuffisamment écrits. Pourtant tout n'est pas à jeter, Nicholson est bon même si on l'a connu meilleur Kathleen Lloyd illumine le film de son joli minois (quel dommage qu'elle n'est, jamais fait carrière au cinémas, de plus son personnage est intéressant (quoiqu'à la limite de l'anachronisme ?). La photo est très belle. Mais ça reste bien moyen tout ça !
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    253 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2012
    1976. Jack Nicholson et Marlon Brando sont en plein boom, pas au top de leur carrière, mais bien connus quand même. Sort alors un western très attendu avec eux en tête d’affiche, The Missouri Breaks, dirigé par Arthur Penn.

    Contant l’histoire, plutôt simple, du côté des voleurs de bétail, sympathiques mais un peu niais quand même, à l’image des excellents Randy Quaid, Frederick Forrest et du rabat-joie sage Harry Dean Stanton, The Missouri Breaks tente de raconter une histoire du côté des supposés bad guys, plus sympathiques que le ”juste”, sadique et prêt à tout pour arriver à ses fins. C’est le côté le plus réussi du film, tant on s’attache aux gentils idiots sous les ordres d’un Jack Nicholson d’une sobriété déconcertante et, cela dit, bienvenue, preuve que l’acteur est un artiste versatile et talentueux quoi qu’il arrive. Marlon Brando, de son côté, est le gros défaut du film, l’acteur en rajoutant tonne sur tonne, livrant une performance over-the-top pas vraiment adéquate avec le ton sérieux du film. La première heure, qui plus est, manque clairement de rythme, alors que la deuxième est bien plus intéressante, celle de la traque entre Marlon Brando, paradoxalement, et tous les membres de la bande.

    Ajoutez-y un score pas vraiment mémorable de John Williams et certains plans d’une beauté indéniable et vous avez The Missouri Breaks, un bon film mais qui ne délivre pas ce qu’il promettait.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    235 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2012
    La rencontre de deux géants d'Hollywood dans un western de grande classe, et la réussite est quasiment assurée. La prestation hallucinée de Marlon Brando et le charisme de Jack Nicholson suffisent à faire de "Missouri Breaks" une bonne découverte, malgré d'inévitables longueurs et lenteurs. Le déferlement de fureur sur la dernière demi-heure vaut à lui seul le coup d'oeil.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    54 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2013
    Comme d'habitude, Arthur Penn nous plonge dans son histoire avec une facilité désarmante. En trois plans, on y est : le grand ouest, les cowboys, les voleurs de chevaux, la fille éplorée... Ce sens de la narration est au service de personnages fascinants qui transgressent ici les règles du western : les bons et les méchants ne sont pas ceux qu'on croit et le cinéaste brouille les cartes avec délectation. Le film bouscule sans cesse et remet en question le spectateur. Marlon Brando et Jack Nicholson sont fabuleux et s'en remettent totalement au réalisateur, en se laissant embarqués dans ces rôles complexes et délicieux. Un régal.
    dahbou
    dahbou

    177 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juillet 2007
    Western qui marque la recontre de deux monstres du cinema realisé par le grand et pas assez reconnue Arthur Penn. Brando est parfait en tueur opposé à un Nicholson beaucoup plus sobre que maintenant. Un western atypique sur la démystification de l'ouest aux anti-heros éloigné de ceux de l'âge d'or du western avec en plus de magnifiques decors naturel.
    Caine78
    Caine78

    6 041 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Pas le meilleur film d'Arthur Penn, mais un western particulièrement original et intéressant, avec une histoire assez curieuse et immorale. On se prend vraiment a regarder ce film avec un plaisir coupable. Jack Nicholson est convaincant mais on ne voit quasiment que Marlon Brando, stupéfiant dans cette performance detueur a gages original. Un vrai bon film.
    ygor parizel
    ygor parizel

    202 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2012
    Un western de bonne facture. Le ton qui est employé pourrait faire croire par moment a une sorte de comédie (surtout dans la première moitié) mais ensuite on assiste a du western pur et dur. Jack Nicholson et Marlon Brando en tête d'affiche difficile de faire mieux. Le personnage interprété par ce dernier est assez décalé et truculent.
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