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Incertitudes
172 abonnés
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1,0
Publiée le 17 mars 2007
Je ne vois pas trop ce qu'a voulu montrer Avary, que j'aime beaucoup par ailleurs, à travers ce film. Il est différent de American Pie car il n'en a pas l'humour mais pour le reste le message délivré reste le même. A savoir des étudiants américains qui ne penseraient qu'à tirer des coups, fumer des joints et faire la fête. Bof ! Seraient-ils aussi différents que nous européens ? Je n'en suis pas sûr. Avary me déçoit, il ferait mieux de rester dans le film d'action, qu'il avait très bien maitrîsé avec Killing Zoé. On attend toujours le vrai film sur la jeunesse américaine.
A Camden College, on ne pense pas quà étudier, mais plutôt à la meilleure façon de tirer sa voisine ! Jeunesse désenchantée, droguée, perverse, veuillez redresser vos tablettes. Nous amorçons notre descente vers les bas-fonds moraux de notre société! Riez de cet humour acide, pleurez sur vos problèmes, ils nont toujours pas changer. Desservies par un film uni temporel, au montage originale, « les lois de lattraction » ne vous laisseront pas indifférents !
Je n' ai rien de plus à ajouter à la critique de stefanel postée précédement qui exprime parfaitement mon avis sur ce film : "La vie de débauche et d'espoirs déçus d'une certaine jeunesse dorée dans un collège américain : drogue, sexe, alcool... Si les acteurs sont convaincants, et la réalisation, de qualité, est extravagante et appropriée à l'adaptation de l'écrivain culte et controversé Easton Ellis, il n'en ressort, passé une profonde affliction pour ces vies gâchées, qu'une grande superficialité. Ne cherchez aucun message à cette oeuvre (si ce n'est la désespérance)."
Ce film m'a laissé quelque peu perdu... Je ne saurais dire s'il est bon ou pas. Les acteurs sont bons, le montage est bon mais on sent une volonté de reprendre l'idée de Memento dans les scènes à l'envers... en fait Avary ne reprend pas la même idée mais on sent l'influence. La bisexualité n'a rien à voir dans ce film, on n'y voit que des gays. L'histoire manque de profondeur et certaines scènes sont abérrantes. Le film représente une certaine réalité, peut-être pas celle des étudiants français, mais il nous touche quelque part. Un film troublant, mais qui donne l'impression d'être un essai plus ou moins raté...
Totalement jouissif...voila un film que l'on peut désigner de "culte".Une sorte de film "patchwork" qui cible plus particulierement la jeunesse Américaine dans les années 80.Sa peut paraitre choquant pour certains Maisc'est surement une vision très proche de la réalité.La réalisation est inventive et originale,le casting est "jeun's".Bref moi j'ai acheté le dvd...je vous le consseille vivement!
Un côté relativement "trash", dérangeant, une atmosphère glauque... C'est ça les lois de l'attraction ! On est bien loin des teen movies à la American pie. Je ne sais pas vraiment à quoi tient la réussite de ce film à mes yeux : mais à chaque fois que je le regarde, je suis totalement dedans, allez savoir... En tout cas, ça mérite bien trois étoiles !
Adapter un roman comme les lois de l'attraction ne paraissait pas facile du tout, car plus qu'une véritable histoire, il raconte plutôt les vies, les aventures amoureuses, sexuelles, l'état d'esprit de jeunes américains des années 80. Rien de drôle, en fait, c'est plutôt la déchéance, sex, drugs & rock'n'roll. Mais Roger Avary a réussi le pari de l'adaptation en signant un film très rythmé avec un style et une narration très particulières (ces retours-rapides etc), une belle BO et finalement une atmosphère assez bien retranscrite même si tout n'est pas fidèle au roman, mais ca gêne pas, car l'intérêt, c'est de voir ce roman en images, et là finalement, on s'y retrouve. Pari réussi.
ce film ne laisse pas indiferent, c'est tout ce que je peux dire... les acteurs sont nikels (deja ca..) non vraiment!!! pour vous faire un avis sur le film il suffit de le voir... et je vous conseille de le voir, ce film est l'un des rares a etre si proche de la réalité, c'est mon point de vue.
Original, la façon de filmer avec des retours en arrières (pas des flash-backs, des rewinds) incessants mais bien introduits et qui ne perturbe pas la compréhension de l'histoire. Le jeu des acteurs est très bon, Vander Beek est franchement impressionnant. C'est un film divertissant, il ne m'a pas ennuyé mais je l'ai trouvé à certains moments assez lent. L'histoire est pas mal mais je n'ai pas super accroché, c'est pour ça que je mets 2 étoiles : pas mal mais sans plus !!!
Ce film est censé représenter une jeunesse américaine à travers ces trois thèmes : sexe, drogue et rock&roll. Le tableau est vraiment sombre et le film commence sur des images assez rudes, trash et déplaisantes. Latmosphère est très pessimiste, on est en effet à des lieues d"american pie"&co et de ses blagues en dessous de la ceinture. Les personnages, tous plus perdus les uns que les autres, sont très bien interprétés. Certes, James Van Der Beek est très surprenant en bad guy mais il parvient quand même à nous convaincre par ces regards de "vampire" assoiffé de se.., euh de sang. Jessica Biel la petite fille modèle de "7 à la maison" joue elle aussi un personnage à lopposé de celui quelle incarnait auparavant (voilà ce quil se passe quand on a été sous lemprise dun papa pasteur pendant toute son adolescence ). Mis à part les prestations des acteurs, je nai pas trop accroché à cet univers glauque et sans espoir.
je pensais voir un film élaboré sur les rapports hommes/femmes de la jeunesse étudiante américaine des années 80. Il y a de cela, faut lavouer, mais cest plutôt un fourre-tout métaphorique dressant un constat caricatural sur une jeunesse désenchantée. Cette photographie de la jeunesse universitaire américaine des années 80 na pas pris un échantillon assez large pour figurer comme chef duvre du teen-movie, tombant dans des facilités et parfois de la caricature ! Mais il est loin des imbécillités des teen-movies et a du souffrir des à priori des gens, lors de sa sortie en salle,vu son échec cinglant non mérité. Les gens s'étant sans doute attendu à un American Pie bis. Film violent dans ses propos comme dans ses images. A ne pas mettre dans les mains de n'importe qui.
B.O de folie pour une adaptation dejanté du roman de bret eston ellis par un roger avary très rare au cinéma ces dernières années et qui avec ce film prouve qu'ils est un fan inconditionnel de la culture pop de ces vingt derniére années.
Oubliez le côté provoc' de l'affiche du film (un peu gratuit, destiné à attirer un public d'adolescents fans d'American Pie et tutti quanti) car Les lois de l'attraction est bien plus qu'un simple film pour ado. D'ailleurs, en est-il vraiment un ? Oui... et non. Oui car son propos s'adresse directement à ceux-ci pointant la vanité et le vide affligeants qui caractérise leur vie tournée vers l'autodestruction et les paradis artificiels plutôt que vers la construction d'un lendemain. Non, car le propos en question est universel et peut toucher tout un chacun.
Effectivement, Roger Avary dresse ici le portrait de la jeunesse d'aujourd'hui (bien que l'action se déroule dans les années 80) à travers le regard et le recul d'un adulte, le tout sans tomber dans l'écueil de la moralisation ringarde et pesante. Au contraire, le film est un condensé d'humour qui fait mouche à chaque fois. Mais Les lois de l'attraction, c'est aussi et surtout des histoires d'A... contrariées qui offrent toute une succession de temps forts qui trouvent un paroxysme magnifique dans la dernière scène, qui confronte l'épatant Ian Sommerhalder à la touchante Shannyn Sossamon, et qui est d'une beauté à couper le souffle.
Le génie de Roger Avary aura été de s'inspirer pleinement du style d'écriture de Brett Easton Ellis et de le transposer fidèlement à son film jusque dans ses moindres procédés ; de la réalisation (inventive, surprenante et grandiose) au montage (ultra-réfléchi, brillant et intelligent)... De l'esbrouffe ? Non, car tout - dans ses moindres détails, est destiné à appuyer les idées véhiculées tout au long du film.
Les personnages, quant à eux, sont d'une authenticité et d'une profondeur incroyables. Interprétés avec brio par des comédiens issus de séries télévisées diverses, ils ancrent d'autant plus le film dans une analyse pertinente de la culture du formatage à outrance véhiculé par les médias dont le film offre ici, d'une manière détournée, les affres les moins glorieuses.