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    Les Egarés
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    2,9
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    74 critiques spectateurs

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    dralnar
    dralnar

    13 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2008
    Comme quoi on peut faire des films autre que mauvais malgré le fait qu'ils soit "francais"... Techiné nous plonge dans l'atmosphere de la seconde guerre mondiale au sein d'une petite famille dont le pere est mort à la guerre. Son absence se fait ressentir à travers les personnages notamment celui d'Emmanuel Beart qui livre ici une grande prestation. Terrifiée par les bombardements, perdue dans cette grande maison et son role de mere, amoureuse puis sonnée par la mort du personnage d'Ulliel, on parvient à partager tous ces sentiments avec elle. En definitive, un bon petit film et une grande prestation d'actrice grace à une mise sobre et juste ce qu'il faut d'artifice.
    brianpatrick
    brianpatrick

    68 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2012
    L'ambiance est intéressante, les relations entre le jeune homme et la femme sont prenantes. Par contre, le film long et plat.
    Acidus
    Acidus

    620 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 décembre 2011
    Les qualités de "Les égarés" le rapproche plus d'un téléfilm que d'un film. Quant à l'histoire, on a le droit à une éternelle romance à deux sous sur fond de seconde guerre mondiale. Cela ne dépasse jamais le stade de "gentillet".
    Jérôme H
    Jérôme H

    138 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2008
    Un duo fragile mais passionant et une histoire d'une simplicité égale à sa maitrise pour un film souvent à la limite entre beauté et fragilité.
    Caine78
    Caine78

    6 020 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Malgré quelques titres m'ayant un peu laissé sur le carreau, j'aime bien André Téchiné, et me demandais vraiment ce qu'allait pouvoir donner son incursion durant la Seconde Guerre mondiale, et comme on pouvait s'y attendre, elle ne ressemble pas franchement à celle que l'on a l'habitude de voir. D'ailleurs, j'avoue avoir été longtemps dubitatif devant les choix du cinéaste. D'un côté je trouve « Les Égarés » très cohérent, même très intelligent dans ce qu'il démontre, où l'on retrouve vraiment l'univers du cinéaste et son talent pour la subjectivité, la force d'exprimer beaucoup par les non-dits, la complexité des rapports entre les différents personnages... Tout ça est au cœur du récit et ne peut être que positif, le scénario s'intéressant autant aux rapports familiaux qu'à celui avec l'étranger. Mais voilà : j'ai beau voir où le réalisateur veut en venir, cela reste quand même assez froid, certes un minimum évolutif dans les différentes relations évoquées précédemment, sans que l'on soit réellement ému, encore moins bouleversé. C'est d'ailleurs souvent un problème dans le cinéma de Téchiné : beaucoup de talent et d'intelligence, sans pour autant être emporté par ce qui nous est raconté. Seule (vraie) fausse note à mon sens : la scène d'amour entre Odile et Yvan, attendue et qui, justement pour cela, aurait dû être évitée. Heureusement, dans le dernier tiers, l'arrivée des deux soldats français donne une douceur, une humanité inattendue, loin des horreurs que l'on pouvait craindre en les voyant débarquer à l'improviste. Et le dénouement, plutôt tragique tout en restant d'une belle sobriété, donne au récit une tournure différente, à la fois dérisoire et touchante. Dommage que formellement, l'œuvre s'apparente souvent à un téléfilm d'honnête facture (que l'auteur ne soit pas dans son « milieu » habituel n'y est sans doute pas étranger), compensé par une jolie exploitation en huit-clos de cette maison et ses alentours. Enfin, si le reste du casting est convenable, Emmanuelle Béart règne en maîtresse absolue des lieux : sa présence, sa beauté, sa capacité à exprimer énormément sans en avoir l'air... Une très belle prestation. Pas de coup de cœur, donc, mais une œuvre ne laissant pas indifférent et un regard original sur cette période si troublée de l'Histoire de France (et mondiale!).
    Laurent H
    Laurent H

    37 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2009
    Un film particulièrement beau, il est fort et plein d’émotion.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    919 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2017
    En prenant comme cadre cette période dramatique et ce lieu isolé, Techiné nous livre un récit délicat sur l'amour au sein d'une famille qui retrouve un bonheur perdu et fugace au milieu de la forêt.
    En ces temps sombres, l'image d'un renouveau est très belle et réconfortante, rendant la fin encore plus cruelle.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 septembre 2008
    Malgré le manque de crédibilité des rôles et de l'histoire, je suis mystérieusement resté scotché au film jusqu'à la fin, c'est le seul mérite du film.
    Mais la fin arrive brutalement, avec l'heure du bilan... Béart ne s'est pas foulée et nous a fait du Béart, et ça ne colle pas avec son rôle et décrédibilise le personnage complètement. Le jeu des enfants est meilleur, agréable, mais pas toujours parfait et leurs personnages ne sont pas plus crédibles. Il n'y a pas de cohérence entre les personnages non plus, on se demande donc pourquoi il sont là ensembles. Et ce scénario qui parait alléchant au premier abord a été finalement un piège pour ces acteurs, mais aussi pour les spectateurs.
    Alors qu'il s'agit d'un thème sensible, la scène d'amour entre ce jeune garçon et cette mère de famille se devait d'être sans reproche et c'est un mauvais porno.
    Attention! Ce film ne sert à rien et peut dégoûter du film français.
    Incertitudes
    Incertitudes

    171 abonnés 2 319 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2015
    Les Égarés, c'est cette famille contrainte de fuir Paris tombée aux mains des Allemands. C'est ce jeune homme illettré, orphelin, et qui nourrira Odile et ses enfants en braconnant. Ce sont ces deux soldats français dont le régiment a été décimé. Mais la volonté de Téchiné n'a pas été de faire un film de guerre. Téchiné, c'est Téchiné. Et non pas Jean-Jacques Annaud. Ce qui l'intéresse, ce n'est pas le grand spectacle. Pour lui, la guerre se limite à quelques images d'archives et à l'attaque d'un avion obligeant Odile à se réfugier dans la forêt. Il préfère filmer de près ses personnages. Leur effroi de la guerre. Leurs tourments. Leurs attentes. Leurs espoirs ou désespoirs. L'éveil à la sexualité qui a toujours été une thématique chère à Téchiné. Ce qui m'amène à parler du cas d'Emmanuelle Béart. Sa scène de sexe avec un Gaspard Ulliel débutant avait été critiquée à l'époque. Pourquoi donc ? A quarante ans, elle arbore un corps parfait à rendre verte de jalousie des femmes de vingt ans de moins. Là où son fils aîné et ce mystérieux garçon semblent avoir grandi trop vite vraisemblablement à cause de l'absence d'un père, ce sont cette fragilité, ces grands yeux bleus, ce côté femme-enfant qu'elle a toujours eu, qui illuminent le film (qu'elle porte entièrement sur ses épaules) et la rendent terriblement belle et désirable. Même si c'est la guerre et que c'est une chose horrible et à éviter, je veux bien m'égarer seulement si y a Emmanuelle avec moi. Na.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 mai 2007
    Auteur un jour, auteur toujours. Voir de la force dans Les Egarés, c’est attribuer à Téchiné une histoire qu’il ne raconte pas, c’est saluer un jeu d’acteur maladroit, c’est savoir d’avance que celui qui le fait ne peut pas nous tromper. Il serait temps de se libérer de ces idées reçues, et d’expliquer à cet « auteur » qu’il se noie dans son auto-satisfaction.
    caro18
    caro18

    137 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 juin 2012
    Sans émotion ni grand interet sauf peut-être Gaspard Ulliel.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 mars 2015
    Egaré, il nous a, Téchiné avec son histoire des plus plates qu'elle soit. Le récit ne dit rien, ne sous-entend rien, ne visualise rien. Bien mou est ce film, qui en duperait plus d'un. Oh non pas moi, ni même ma compagne, restée juste pour le beau Gaspard et sa nonchalance.
    rogertg2
    rogertg2

    23 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 juillet 2008
    Encore un film sur la débâcle de juin 1940, sauf que dans celui-ci il ne se passe rien et que l'on s'ennuie du début à la fin. Quant au personnage masculin principal, Yvan, il n'est absolument pas crédible : il est évadé d'une maison de correction, est analphabète mais s'exprime mieux qu'un bachelier de l'époque.
    Vinnie
    Vinnie

    63 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2019
    Les égarés, film d'André Téchiné sorti en 2003 nous entraine dans une aventure intimiste sur fond de conflit armée, en l'occurence, la seconde guerre mondiale. Bien que la toile de fond du film soit ladite guerre, le long-métrage s'éloignera vite de son contexte historique pour ouvrir une sorte de parenthèse sous forme de récit initiatique.

    Juin 1940, Les allemands prennent possession de Paris, c'est l'exode massif vers le sud de la France. Odile (Emmanuelle Béart), une institutrice veuve, fuit la capitale à bord de son vieux tacot en compagnie de ses deux enfants, Philippe (Grégoire Leprince-Ringuet) et Cathy (Clémence Meyer). Lors d'un bombardement, la voiture est détruite et la famille est contrainte de se réfugier dans la forêt en compagnie d'un mystérieux jeune homme, Yvan (Gaspard Ulliel), aussi débrouillard qu'inquiétant.

    André Téchiné sait prendre le spectateur au dépourvu. Son film s'ouvre sur des scènes banales utilisant la guerre en toile de fond comme on a pu en voir des centaines dans de nombreux films (fuite massif, peuple en déroute, bombardements, panique, morts...). Mais passé cette ouverture et l'exposition des personnages, un tout autre film commence en nous prenant totalement par surprise. Odile et sa famille se retrouvent esseulés, perdus dans la forêt en compagnie d'un garçon louche mais sympathique et touchant, Yvan, 17 ans. Ensemble, ils trouvent une maison abandonnée et décident de s'y installer. Dès lors, on assiste à une sorte d'aventure aux allures de récit initiatique. Yvan devient une sorte de mentor pour Philippe, 13 ans, à la recherche d'une figure paternelle qui lui fait cruellement défaut et qui a exacerbée sa sensibilité ; ce qui inquiète Odile, éprouvant une certaine défiance vis-à-vis d'Yvan, trop fougueux. Le film prend ensuite la direction du huis-clos, la famille recomposée essayant de vivre en autarcie et totalement cachée du reste du pays. Preuve de cette sorte de parenthèse temporelle ouverte par les personnages, on verra ceux-ci manipuler à leur guise les horloges cassées de la maison essayant de deviner l'heure qu'il est comme s'ils se retrouvaient hors du temps et de l'espace, protégés de l'horreur de la guerre mais également de la civilisation. Vivant de cueillette et de chasse, le groupe se maintient et Odile baisse la garde, prenant Yvan sous aile et tissant avec le jeune homme une relation attendrissante et emplie d'humanité.

    Le titre est très évocateur, Les égarés. Ces personnages se sont perdus, au sens propre comme au figuré. La guerre a indéniablement rédéfini tous les fondements de leur vie et pour se reconstruire, cette sorte de cocon à l'intérieur duquel le groupe se réfugie va permettre de se retrouver après s'être «égaré». Téchiné filme l'espace de façon sobre et efficace, magnifiant les sublimes paysages campagnards français ainsi que l'imposante maison d'époque appelant une certaine mélancolie nostalgique. Ambiance feutrée, douce, presque caressante...Le cinéaste nous exhorte ainsi à ouvrir nous même une parenthèse le temps de son film afin de nous y reposer, de nous laisser choyer par l'évocation d'une vie sans temporalité où seuls comptent les rapports humains, les vrais. En ce sens, il convient de souligner la prestation toute en délicatesse d'Emmanuelle Béart. La comédienne campe une mère courage à la fois solide et fragile d'une extrême sincérité. Gaspard Ulliel, véritable révélation à l'époque de la sortie du film, joue un Yvan troublant, vulnérable, cachant sous une carapace de coriace, un être sensible et attachant. Le jeune homme devient une sorte de grand frère pour les enfants d'Odile (Grégoire Leprince-Ringuet et Clémence Meyer, éblouissants de spontanéité). N'hésitez pas à vous perdre à votre tour avec Les égarés.
    Roub E.
    Roub E.

    734 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2018
    C’est très académique et cela manque à mon goût de sous texte. Reste quand même une évocation de la volonté de se créer un havre de paix en temps de guerre. Emmanuelle Béart trouve en revanche un de ses meilleurs rôles et tient le film à bout de bras, c’est intéressant aussi de voir Gaspard Ulliel à ses débuts dont le talent est déjà très présent.
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