Avis : Open Range - Page 3

Kevin Costner montre qu'il est aussi bon réalisateur qu'acteur dans ce beau et simple western.

Après le majestueux Danse avec les loups, j'attendais beaucoup de ce western made in Kevin Costner. Et bien quelle déception. Le premier quart d'heure du film passé, je commençais déjà à déchanter... Les dialogues sont d'une platitude affligeante (les personnages ne font que parler de la pluie et du beau temps), les bons sentiments affluent de manière indigeste là où le film aurait pu (dû) se montrer sec et gonflé (la fin interminable ne rime à rien), la mise en scène est d'un académisme absolu, tout comme le scénario qui multiplie tous les lieux commun du genre. Par ailleurs le plus gros problème d'Open Range est qu'il ne sait jamais vraiment quoi raconter, survolant tous ses sujets quand il ne passe pas carrément à côté. La véritable thématique - à savoir l'amitié virile entre Costner et Duvall - n'est jamais exploitée ni même convenablement développée, tout comme la question de l'ambiguïté entre la vengeance et la justice... expédiée en trois répliques. Quant aux personnages, ils n'existent jamais (mais à quoi donc sert LA femme du film ?) Bref un film vraiment moyen. Si il fallait vraiment sauver quelque chose, pourquoi pas cet amour des grands espaces et une fusillade plutôt saisissante. Mais ça ne suffit pas. Dans la grande tradition des westerns classiques, je conseillerai davantage des films comme Impitoyable d'Eastwood ou encore Appaloosa de Ed Harris, nettement supérieurs et beaucoup plus intéressants.

Après une flopée de films passés inaperçus, revoici Kevin Costner devant et surtout derrière la caméra pour un troisième essai cette fois-ci monstrueusement concluant. Retrouvant le western, il adapte le roman "The Open Range Men" de Lauran Paine, s'offre un joli casting et nous ramène à cette époque où l'Amérique était violente, sans foi ni loi, où le plus fort régnait tandis que les plus téméraires chargeaient leur fusil...Quatre cow-boys sans attaches s'arrêtent près d'une petite ville dans l'Ouest mais se heurtent à des forces de l'ordre hautaines et mauvaises qui vont s'en prendre aux étrangers. L'un meurt tandis qu'un autre est grièvement blessé. Pour Boss Spearman (Robert Duvall, épatant) et Charley Waite (Costner au top du top du top), c'en est trop. Peu enclins à se laisser faire et soucieux de venger leurs compagnons, ces justiciers dans l'âme vont se dresser contre la tyrannie qui surplombe la ville et jouer sur la meilleure défense : l'attaque. Bien que le scénario porte en lui des similitudes à un autre western crépusculaire, le Impitoyable de Clint Eastwood, Open Range va surtout s'imposer comme un western à part, un western violent où l'on a concrètement affaire à des hommes, des vrais, aux valeurs justes et à la gâchette habile, des hommes qui savent comment se faire entendre, que ce soit à travers de paroles sèchement envoyées ou de coups de feu bien visés. Rarement le western n'aura été aussi sincère, aussi vrai, aussi poignant, et Kevin Costner nous livre un long-métrage époustouflant qui, malgré ses 2h15, ne laisse pas une miette de bonheur. Chaque réplique est une perle, chaque séquence un régal, que ce soit lors de règlements de compte improvisés (la scène dans le bar) ou de fusillades dantesques (le mémorable gunfight final, à classer au panthéon du genre). Nous sommes donc en 2003 et Costner continue de nous surprendre : l'acteur n'a jamais été aussi convaincant et le réalisateur s'attarde sur les relations purement humaines de personnages travaillés et attachants qui ne sont en aucun cas là pour combler des vides. Scénario envolé, réalisation badass, musique bouleversante, photographie éblouissante et scènes d'action proches du culte... Aucun doute, Open Range fait partie de ces rares westerns à voir absolument et à classer parmi les meilleurs du genre.

Ne comparez rien avec "danse avec les loups" c'est insurpassable. On regarde ce western à l'ancienne avec un vrai plaisir. L'ambiance, la camaraderie, la vengeance, le petit village. Tout y est et c'est superbe
. Très bon film

Un beau western classique à la mise en scène très soignée, plein de bons sentiments, notamment symbolisés par la révolte contre l'injustice.

une western moderne et palpitant, réalisé et interprété magistralement !!! un régal !!!

Un Western tournant autour de la classique revanche de Cow-boys contre méchant propriétaire de ranch mais très bien tourné avec une ambiance "Old West" très appréciable.
A voir absolument.

Magnifique western de Kevin Costner ! Une troisième réalisation qui ne déçoit pas, bien au contraire ! Un film simple qui a du cœur. Les personnages de Robert Duvall et Kevin Costner sont très intéressant et on se plie volontiers à leur cause. A l'instar de Postman et Danse avec les loups, Open range s'inscrit dans cette superbe lignée de film qui représente pour moi des chefs d'œuvres !

Avant de pouvoir mettre le grappin sur True Grit des frères Cohen et 3 h 10 pour Yuma de James Mangold, je le dis sans hésiter ; Open Range est le meilleur des représentant (il est vrai qu'ils sont trop rares) modernes du western. Kevin Costner et Robert Duvall rescucitent le genre en nous offrant une superbe confrontation contre les dirigeants corrompus d'une ville de l'Ouest américain. Tous les ingrédients y sont, et on ne peut que saluer cet hommage aux westerns d'antan.

Ce film n'est pas seulement un bon western, bien qu'il en ait toutes les qualités et malheureusement les défauts, mais c'est aussi un film qui approfondit les caractères et les relations des personnages et qui par conséquent créé une réelle émotion. Il tombe cependant souvent dans l'excès et l'irréalisme connus des westerns et s'agrémente également de quelques longueurs dérangeantes où la réalisation devient peu originale et rend le film prévisible. Mais la performance des acteurs (en particulier Kevin Costner qui colle parfaitement à son personnage de gros nounours qui fait très mal quand il s'énerve), la musique, l'action et l'amitié que se porte les personnages transcendent ces défauts et font du film une oeuvre de toute beauté qu'il serait ennuyeux de manquer.

Second western de Costner, il ressigne une réussite en duo avec le très brillant Robert Duvall.

Dans la fin du XIXe siècle, des cow-boys itinérants,pas très aimés des sédentaires, se font bousculer fortement jusqu’à l’absolu qui va amener K.Costner et R.Duvall à suivre les traces de C.Eastwood, sou poudré d’une histoire d’amour sans grand intérêt à part radoucir se monde d’homme où les 6 coups vont parler.Avec des décors splendides et des acteurs solides,K.Costner en homme ayant un passé douloureux et ne lâchant que de micro-rictus sur son visage tout au long du film, et R.Duvall qui est exceptionnelle vient servir ce très bon western (qui temps vers les 4 étoiles mais l’histoire d’amour me dérange) mais sinon le reste est splendide et magnifiquement interprété.

C'est un western que je n'avais plus vu depuis sa sortie début 2004, l'époque où je finissais mes études au lycée et où je fréquentais assidûment les salles obscures (bien plus que maintenant). Les films réalisés par Kevin Costner, certes il n'y en a pas des masses (trois seulement), ont toujours su prendre leur temps. Quatre heures pour Danse avec les loups, trois heures pour Postman et deux heures pour Open Range. Là où je veux en venir, c'est que je me demande si Kevin Costner arriverait à refaire aujourd'hui Danse avec les loups ou même Wyatt Earp. Je ne pense pas. C'est pour ça que pour Open Range, il a resserré son récit autour d'un thème immuable : la vengeance. Fini le côté contemplatif de Danse avec les loups, le souffle épique, le lyrisme, non. Costner prend quand même le temps de filmer les paysages et de présenter ses personnages en nous montrant les liens indéfectibles qui les unissent entre virilité bourrue, paternalisme et romantisme naïf. Mais il réserve plus d'une demi-heure à la scène d'action finale où les hommes se taisent pour faire parler leurs colts à la place. Si Open Range ne réinvente pas la poudre (à canon), Costner rattrape un peu la mauvaise impression laissée par Postman en 1997. Et puis, il y a cette passion sincère pour le western qui l'habite. Ils ne sont plus beaucoup à l'avoir. Alors, je salue Open Range qui est un bon western et espère que Costner retourne vite derrière la caméra pour nous en refaire un autre.

L'Ouest, le vrai! C'est peut-être le meilleur western depuis "Unforgiven" de Clint Eastwood! Après le mythique "Dances with Wolves" et la fresque ambitieusement naïve "Postman", Kevin Costner renoue avec le western, son genre de prèdilection! L'une des grandes forces de "Open Range", c'est de permettre au spectateur de mesurer à travers les personnages qui sont à l'ècran deux valeurs fondamentales: le courage et la loyautè! Dans la peau d'un cowboy courageux, il affronte durant 140 minutes les notables corrompus d'une ville de l'Ouest et rend ainsi hommage au grands seigneurs de l'âge d'or hollywoodien John Ford et Raoul Walsh! Une histoire d'hommes, èclairès par l'exceptionnel Robert Duvall qui donne d'emblèe à son personnage l'autoritè nècessaire et par le charme ravageur d'Annette Bening qui exalte des valeurs comme la loyautè et le sens de l'amitiè! Qu'il soit derrière ou devant la camèra, Costner est parfait et multiplie aussi la dramaturgie de son histoire sans se disperser, en recentrant continuellement l'action sur la dètermination sans cesse plus grande de son personnage et de sa rencontre avec Sue Barlow qui va changer sa vie. "Open Range" est une totale rèussite, mieux encore, c'est un grand western qui renoue admirablement avec les vieilles traditions! Le tout est magnifiquement filmè, avec un duel final qui tient toutes ses promesses (avant, pendant, après), avec les consèquences de cet accès de violence! On n'attend impatiemment le prochain film de Costner rèalisateur...

Kevin Costner a une affinité particulière avec le western et il le démontre une fois de plus avec "Open Range" qu'il met lui-même en scène. Nous voilà donc devant un western tout ce qu'il y a de plus classique avec ses grands espaces, ses personnages bourrus avec leurs valeurs morales, ses méchants et ses fusillades. Il fallait tout de même oser faire un film comme ça à Hollywood en 2003. Avec Costner, le genre est sublimé et magnifié dans ses moindres détails. Sans pour autant être génial, le film fleure bon l'âge d'or du genre et nous fait ressentir une certaine nostalgie. Tous les archétypes du genre sont là mais à aucun moment, le film ne tombe dans le cliché, tout est d'une sincérité bouleversante. Si le film s'intéresse plus à l'amitié entre ses personnages (Costner lui-même et Robert Duvall, impeccables) et à la relation naissante entre l'un d'eux et la sœur d'un médecin (Annette Benning, superbe), il ne nous laissera pas en reste, nous offrant ce qu'il faut en fusillades, comblant ainsi nos désirs de spectateur.