Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
mistermyster
35 abonnés
1 167 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 19 août 2023
Voilà le retour de Costner dans le genre du western, ce n'est pas pour faire une redite de Danse avec les loups, non, ici on oscille entre western moderne, et hommage aux westerns à l'ancienne. On pourrait le comparer à "Règlements de compte à OK Corral", mais aussi au film de Eastwood, dans le côté film qui se veut plus sombre, plus réaliste. La nature pour décor, magnifiquement filmé, magnifiquement mise en valeur, on retrouve aussi la ville perdue au milieu de nulle part, avec son lot de bons citoyens, et le grand propriétaire à qui il faut toujours plus. Le choix de la distribution est judicieux et impeccable. Même si l'histoire ne renouvèlera pas le genre, on se laisse transporter dans ces grands espaces, où l'homme est loi, et la justice devient divine. Un tour de force pour un genre qui renaitra toujours de ses cendres tant qu'il y aura des passionnés du grand Ouest.
Scénario basique et prévisible mais c'est un bon western où l'accent est mis sur la vie et la personnalités des personnages. Les acteurs sont vraiment bons, bonne Bo et bons paysages
Un très bon western, bien servi par le duo Kevin Costner et Robert Duvall. Sur un scénario assez classique, le film nous entraîne aux côtés de ces cow boys qui décident de ne pas se laisser intimider par le despote local. Filmé dans de magnifiques décors, il nous restitue à merveille l'ambiance de l'époque et nous offre quelques très belles scènes d'action.
Les premières images déroutent : nous sommes au XXIe siècle et Peckinpah, Leone et Eastwood sont passés par là ! Alors on ne comprend pas avant d'être très vite happés par l'intensité de cette histoire classique mais maîtrisée de main de maître. La distribution est exceptionnelle avec un Robert Duvall qui n'a jamais été aussi bon, Costner qui assure et une étonnante Annette Bening. Alors bien sûr on peut chipoter : c'est très manichéiste, surtout du côté des méchants, on n'évite pas certains clichés, mais bon, le gunfight final reste un sommet du gens. Ce western se déguste comme une friandise, mais monsieur Costner, pourquoi nous avoir infligé dix minutes de sirop alors que le film était fini ?
Treize ans avant "Open Range", Kevin Costner fut celui qui redonna pour un court instant ses lettres de noblesse au western avec "Danse avec les loups" (1991) qui proposait une autre lecture de la conquête de l'Ouest à travers l'assimilation complète d'un soldat de l'armée nordiste par une troupe d'indiens "pawnes". Profondément humaniste et pacifique, le film unanimement reconnu par la critique fit un triomphe à la cérémonie des Oscars de 1992. Il fut couronné et Kevin Costner avec lui pour sa première réalisation, fait unique dans l'histoire des Oscars. Par la suite, certains choix d'acteurs de Costner qui se soldèrent par des échecs cuisants ("Wyatt Earp" de Lawrence Kasdan en 1994, "Waterworld" de Kevin Reynolds en 1995, "Tin cup" de Ron Shelton en 1995) et sa seconde réalisation "Postman" en 1997 qui se révéla être un gouffre financier, contribuèrent à quelque peu marginaliser l'ex-petit prince d'Hollywood. C'est donc en outsider qu'il entreprend "Open Range " en 2003. Tiré d'un roman de Lauran Pain (The Open Range Men), "Open Range", comme l'indique son titre (libre pâturage), traite de l'affrontement entre les cowboys traditionnels, adeptes de la libre transhumance et les riches propriétaires terriens qui se sont constitué progressivement d'immenses territoires, ceints de barbelés. Le sujet est un des thèmes récurrents du western ("La loi de la prairie" de Robert Wise en 1956, "Le souffle de la violence" de Rudolph Maté en 1955 ), mais Costner choisit de le traiter sans y ajouter moult histoires annexes qui le distrairait de son propos principal qui est de s'appuyer sur la routine de quatre hommes au travail pour dresser le portrait d'une communauté condamnée à court terme à la sédentarisation. spoiler: Le bain de sang final par lequel s'achèvera la lutte contre un riche propriétaire (Michael Gambon) régnant en despote sur un village fera en effet comprendre à Boss Spearman (Robert Duvall) et à Charley Waite (Kevin Costner) que leur mode de vie, désormais source de violence, ne s'accorde plus avec la transformation économique et sociale du vaste territoire conquis par leurs aînés. Si comme Sam Peckinpah, Kevin Costner semble nostalgique d'un Ouest qui n'était en réalité que de transition, il n'en tire pas la même amertume que le réalisateur de "La horde sauvage" (1970), offrant des perspectives à ses personnages. L'amour de la sœur du médecin du village jouée par une Anette Benning toujours aussi belle et touchante pour Waite ou la perspective de la reprise d'un saloon pour Spearman. D'un rythme lent et contemplatif, "Open Range" prend le temps d'installer ses personnages afin de faire partager au spectateur via la splendeur des paysages remarquablement filmés, ce qui les attache à une vie dont la rudesse n'a d'équivalent que la liberté qu'elle leur procure. Sans faire un triomphe, le film trouvera son public et se fera une place dans le panthéon des westerns humanistes. Pourtant Costner n'est pas repassé depuis derrière une caméra et sa carrière d'acteur n'a pas réellement redécollé. Un des mystères de Hollywood.
Les grands espaces, la musique inspirée de Michael Kamen, le sujet éternel de la lutte des petits poucets face à l'ogre: tout concourt avec Open Range à voir Kevin Costner marcher dans les pas de John Ford ou Howard Hawks, ce qu'il fait avec un certain panache. Dans ses grandes lignes, l'histoire est cousue de fil blanc, mais l'on se retrouve un peu dans la veine de Danse Avec les Loups, moins épique et peut-être un peu plus amer. Et puis, le duo formé avec Robert Duvall est impeccable d'un bout à l'autre, alors ne pas bouder son plaisir.
Superbe western... les paysages de l'Alberta et du Montana sont à couper le souffle et rien que pour ça, ca valait le coup de le voir ! En plus l'histoire est prenante, le casting est en or (que demander de plus que Costner & Hopper réunis en cowboys inséparables) et moi j'ai beaucoup aimé cette histoire de vengeance sur fond de romance naissante ! Bon j'admets que la fin est un peu longuette car le règlement de comptes n'en finit plus mais à part ça, j'ai pris beaucoup de plaisir devant ce film sur le Grand Ouest Américain !
Plus de 10 ans après son fabuleux « Danse avec les loups », Kévin Costner replonge au cœur de l'ouest Américain et réussit l'exploit de réaliser un nouveau western de grande et belle facture. En effet, très classique dans sa construction et son scénario, « Open range » nous transporte au cœur d'une petite ville du « far-west », forcément placée sous la coupe d'un Marshall corrompu et d'un propriétaire terrien sans scrupule ni pitié. Heureusement un petit groupe de cow-boys intègres arrive dans les parages et se met en tête de rétablir l'équilibre local. Kévin Costner connaît parfaitement la chanson et il incarne un justicier taciturne, attachant et totalement crédible. Il se fait pourtant voler la vedette par le grand Robert Duvall qui délivre une prestation très proche de la perfection. Le duo fonctionne incroyablement bien et les deux acteurs font preuve d'un charisme étonnant. Entre grands espaces désertiques (superbement filmés) et fusillades nourries, le résultat est tout bonnement passionnant et se place haut la main parmi les plus grands classiques du genre. Génial, tout simplement !
L'histoire tourne autour de l'animosité d'un propriétaire terrien, complice avec le shérif, envers ceux qui font paître leur troupeau dans ce qui est considéré comme la vaine pâture ou pâture libre. Les paysages sont verdoyants et bien filmés seulement le scénario ne réserve pas de très grandes surprises. Ce western classique avec sa vengeance et sa fusillade organisée intègre aussi une idylle un peu tirée par les cheveux. A conseiller aux amateurs du genre et à ceux qui aiment voir Costner (Charley) à l'écran.
Le temps d'un western, Kevin Costner retrouve toute sa créativité, loin de la colonie de mauvais films empreints de bon sentiments ou versés dans le manichéisme bon teint que l'acteur-réalisateur de "Danse avec les loups" accepta dans un grand élan de naïveté... Cette fois-ci, Costner renoue avec l'inspiration, sans doute poussé par l'excellent casting qui l'accompagne dans son entreprise (Robert Duvall et Anette Bening en tête) et signe une œuvre forte, parfois naïve hélas, mais courageuse et admirablement tournée dans une facture des plus classiques. Un très bon western.
Un bon western réalisé par Kevin Costner, à tendance humaniste. Le film est vraiment lent, c'est une ambiance, mais bizarrement on ne s'ennuie pas. La lenteur sans les longueurs.
Un très bon western réalisé par Kevin Costner. Une histoire intéressante et sincère entre le combat pour la liberté des hommes, une histoire d'amour naissante et un bon traitement brut de la violence. spoiler: La scène de fusillade de fin et les décors sont réussis. Avec une belle musique signé Michael Kamen. Le duo Robert Duvall et Kevin Costner est excellent. Annette Bening livre une bonne prestation et Michael Gambon joue bien le rôle du propriétaire tyrannique.
Western taiseux et viril, à l'image de son auteur, "Open Range" arbore un classicisme à l'ancienne, en adéquation avec le code d'honneur de ses personnages confrontés à la disparition d'un monde, libre et sauvage, en pleine mutation. L'intrigue ne surprendra personne et les grands espaces de l'ouest se chargeront, non sans une belle nostalgie, d'engloutir les personnages dans l'inconscient cinématographique collectif auquel ils appartiennent d'emblée, le film s'inscrivant dans une tradition historique qui le transporte autant qu'il en fixe les limites. Il faudra être sensible au charisme généreux des acteurs et au classicisme tout américain qui convoque son lot de vieux classiques du cinéma en un bel hommage, un peu figé donc, mais d'une belle élégance!
Des pisteurs qui n'ont plus de café, une vengeance et une histoire d'amour en carton, voici les ingrédients de cet "Open Range". Pourtant, avec ce western Kevin Costner prouve qu'il est un bon réalisateur. Mais son histoire d'amour avec Annette Bening, l'affrontement dans la ville qui est tres long et une fin qui n'arrive jamais, gâche un film qui possède pourtant bon nombre de qualités.