Derniers Avis sur Les Aventures du baron de Münchausen

Il faut vraiment être réceptif à l'univers déjanté de Terry Gilliam (et des Monty Python) pour trouver son bonheur dans cet ovni cinématographique.
Mais même si les décors et les costumes sont superbes, on ne retrouve en rien les scenarios ingénieux et captivants de Brazil, L'armée des 12 singes ou bien Fisher King et le film devient assez vite ennuyeux pour peu qu'on soit hermétique aux délires du metteur en scène.

Ce film sur-abuse des effets spéciaux à un tel point que c'en est fatigant. Les acteurs sont médiocres. En revanche la musique est superbe !

Un des meilleurs (et compréhensibles) films de Terry Gilliam. Un univers riche et bien développé, avec des personnages attachants et tout aussi loufoque les uns que les autres. Les aventures menées sont exaltantes, prenantes et font vivre notre imaginaire. Les scènes sont mémorables, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Certes cela a légèrement vieilli mais il reste très agréable à regarder.

Univers encore une fois propre au réalisateur ,
Se regarde gaiement , l'équipage est plutôt sympa , thé king of thé moon complètement taré , quant à la jeune una Thurman ... WOW .

Regardé un mercredi en plus !

Pour commencer, tenez-vous bien. Ce film est un ovni interstellaire. En effet, il semble que le psychanalyste Jung s'est assis au chevet du personnage principal. Un prétendu du moins un Sganarelle fou malgré lui qui s'échappe de la Terre (cercle maudit par ce personnage). On y découvre des stars que l'on a aimées comme Robin Williams ou encore l'héroïne de Kill Bill de Tarantino : Uma Thurman. Du jeu fou, des acteurs extravagants et beaucoup d'humour noir. Découvert durant mon enfance avec ma famille. Pas au cinéma. Au temps des VHS.

Jacinthe

Déjà adaptées au cinéma, notamment par Georges Méliès (1911) et Josef von Báky (1943), les aventures du baron de Münchhausen, officier allemand du XVIIIème siècle dont le récit romancé des exploits a mis en ébullition des générations d’artistes, ne pouvaient que titiller le fantasque Terry Gilliam. Il réalisait en 1988 ce film incroyable, à l’inventivité folle et à l’énergie débordante, qui nous embarque tour à tour dans les airs, sur la lune, dans un volcan, dans le ventre d’un poisson géant au cœur de batailles homériques sur terre. L’occasion pour l’ex-Monty Python d’exposer toute la richesse de son univers extravagant, sombre et exubérant, à travers des créations visuelles démentes, des situations improbables et d’un humour absurde. Si John Neville dans le rôle titre est génial, plusieurs seconds rôles sont également bluffants (citons Oliver Reed, Uma Thurman et Robin Williams). Une impressionnante débauche de moyens au service d’un cinéma grandiose, personnel et exigeant : rares sont les cinéastes tels que Terry Gilliam à avoir réussi cet exploit qui lui valut les éloges de la critique mais hélas, dérouta le public à sa sortie en salle.

Il semble qu'il y ait une crainte lorsqu'un artiste présente quelque chose qui ne fonctionne pas que les critiques aient peur de le critiquer parce qu'ils pourraient révéler leur ignorance. Picasso est probablement le plus grand exemple de cet effet. La même chose semble s'être produite avec le Baron de Münchhausen. Il y avait plusieurs choses très basiques et réparables dans ce film. La première est que tout le monde n'est pas familier avec l'histoire du Baron de Münchhausen. Le scénario aurait dû nous présenter le personnage et nous faire comprendre pourquoi il est un menteur pathologique qui croit à ses propres histoires à dormir debout. Deuxièmement Neville l'acteur qui joue le rôle-titre n'avait jamais joué dans un film auparavant et il agit exactement comme s'il était sur une scène de théâtre avec une voix de vieillard. Troisièmement Gilliam a perdu de vue ce qui aurait dû être l'intérêt central à savoir la relation entre le vieil homme désespérément confus et la petite fille qui s'intéresse à lui malgré ses affabulations. Au lieu de cela cette relation se perd et nous perdons le seul fil de l'histoire qui nous intéresse. En tant que comédie il n'est pas drôle en tant que film d'action il n'y a pas assez de suspense et en tant que film fantastique pour enfants il ne parvient pas à transporter le spectateur dans son monde et il n'est pas vraiment approprié pour les enfants. Les visuels baroques ont un certain mérite cependant la combinaison d'un scénario médiocre d'une intrigue fastidieuse et d'un jeu d'acteur insipide ont uni leurs forces pour noyer cette mésaventure...

D'emblée on sent toute la frénésie gilliamesque dans cette aventure, c'est particulièrement dense, les décors sont magnifiques et inventifs avec un capharnaüm aussi foutraque et incohérent que pouvait sans doute l'être l'esprit du Baron de Münchausen. Ainsi on remarque les anachronismes nombreux, on apprécie le baroque ambiant comme la violence qui se marient idéalement à l'époque, on aime la fantaisie de chaque instant des pouvoirs de super-héros des compagnons du Baron jusqu'aux légères idées grivoises... Le film est à l'image de la mémoire de Münchausen, foutraque ou fantasmagorique, délirant et fantaisiste mais visuellement jouissif et parfois savoureux, maladroit aussi mais avec une effervescence qui fait illusion. On aurait préféré la magie à l'illusionnisme, mais c'est déjà pas si mal...
Site : Selenie

J'ai le souvenir de l'avoir vu dans mon adolescence. Je me souviens qu'il passait à une heure tardive.
Qu'il était assez difficile d'en décrocher, mais la fatigue a eu raison de moi et suis allé me coucher.
J'ai zappé et le début et la fin à l'époque.

Là, je l'ai revu en intégralité. Et ça m'a coûté.
Tout d'abord, reconnaissons-le, quand on voit un film des 80s maintenant, on est indulgent avec la qualité du son, de l'image, le rythme.

Mais même avec ça il faut reconnaître qu'actuellement, le plus gros problème de ce film est qu'il ne trouve pas son public.
La dernière partie c'est incroyablement ennuyeux, prévisible, gamin, mais le film est - à juste titre - "à partir de 10 ans".
Et au contraire je trouve la première partie, chez le Sultan inadaptée pour les gamins, spoiler: les têtes coupées, l'orgue qui torture
, ou sur la lune spoiler: avec les orgasmes simulés
.

Et ça ne conviendrait pas aux gamins car c'est juste trop long...
J'ai beaucoup aimé regarder des films de Terry Gilliam dans les 00s, mais celui-là, que j'ai dû voir dans les 90s a terriblement mal vieilli.

Un conte déjanté et un délire visuel comme seul Terry Gilliam sait en faire. Il faut parfois s'accrocher pour suivre mais ça vaut le coup d'œil.

un film au décor plutôt moyen même pour l'époque un début de film qui a du mal à me passionner et à démarrer on trouve vraiment le temps long dans le début du film on commence à s'ennuyer mais une fois le film lancé ça se regarde plutôt volontiers mais c'est vraiment vraiment long pour se mettre dans le bain et dans le rythme décalé du film qui sert s'inspire des Monty Python mais n'est pas aussi drôle. on sourit quelquefois le film ne vaut uniquement pour la prestation encore une fois exceptionnel du légendaire Robin Williams qui encore une fois au top de ta forme et qui arrive à nous faire rire j'ai décroché des sourires dans ce film bien fade. l'histoire raconte de manière absurde et burlesque du baron de Munchausen qui font passer pour un minable même si le film prône le fait de ne pas perdre son âme d'enfant je ne pense pas que ce soit un chef-d'œuvre ou même quelque chose que l'on souhaite revoir après Le Baron qui décrit ici était en réalité car il a vraiment existé quelqu'un de largement mieux que ce qu'il est montré ici c'est dommage de ne pas le signaler à aucun moment. Le baron de Munchausen de retours en ville s'aperçoit qu'une pièce de théâtre est jouée et qu'elle porte son nom avec quelqu'un pour jouer son propre rôle et décide donc d'arrêter la pièce de théâtre de raconter lui-même ses aventures et ce qui s'est réellement passé mais se souvenir pour se mélanger avec la réalité et il va devoir réellement vivre de nouvelles aventures.

Rien ne peut égaler le merveilleux de Terry Gillian . Il a gardé en lui l’émerveillement de l’enfant avec la pensée d’un philosophe et la poésie d’un rêveur . L’histoire est belle , amusante.. profonde et tragique à la fois ... le temps est perfide ... la vie et le jeu de la vie s’emmêlent et nous emportent dans un tourbillon enivrant . Très grand artiste ..très grand film familiale .... on retrouve la folie De Brasil... mais sur un ton moins cruel... plus de rêve et moins de tragédie ... à revoir plusieurs fois

Un très bon film de Terry Gilliam avec beaucoup de fantastique et de fantaisie attaché à son univers.

Terry Gilliam c'est l'assurance d'originalité, de maitrise du récit et d'un certain onirisme. Ici plongé dans autant une aventure lunaire qu'une époque historique flamboyante issue d'un conte loufoque.

Gilliam avait de la créativité à revendre. Après le quasi-cauchemardesque Brazil où il nous faisait vivre la dystopie d'un futur proche, il réinvente l'utopie dans le passé avec ce remake non officiel de l'histoire de ce fou de Münchausen qui se serait battu contre des moulins à vent… sur la Lune.

Gilliam y déplore ouvertement le manque d'imagination de ses semblables. Manquant lui-même de place comme de budget pour y caser la sienne, il accomplit un coup d'éclat en glissant sa propre interprétation du baron de Münchausen : rêveur des temps passés, le personnage est visionnaire, un peu comme s'il avait été le premier à toucher au futurisme. Devant la caméra de l'ex-Monty Python, il devient un personnage entier et sans faiblesses venant de Verne et de Méliès ; c'est un Cyrano et un Don Quichotte, un être sans âge.

Se baladant entre conte de fées et délire absurde, Gilliam apporte le point final ambigu à une sorte de trilogie sur chacun des trois âges commencée avec Time Bandits et Brazil. Il y accède à la quintessence de son talent graphique, faisant de cet ouvrage une promenade interminable dans ses visions d'artistes. Et extrêmement lourde à suivre.

Cette fois-ci le thème léger ne s'y prête pas : il faut vraiment aimer Gilliam pour aimer Münchausen. Mais si l'on veut assister à la transposition d'une imagination contemporaine débordante dans un âge passé, c'est un incontournable.

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