Derniers Avis : Man to Man - Page 4

Projet ambitieux qui se voulait profondément humaniste mais qui se plante complètement à cause de l'académisme appuyé de sa réalisation qui manque d'enjeux et de profondeur pour un Wargnier qui n'est pas fait pour les projets si ambitieux.Les situations sont toutes convenue et prévisible et cherchent sans arrêt la complicité du spectateur. Et puis le casting est une catastrophe, Joseph Fiennes est très loin de valoir son frère tandis que kristin Scott Thomas n'arrive pas à exister dans un rôle insignifiant.

Un trés beau film, L'homme blanc était un sacré salaud (désolée je trouve pas d'autre mot) a cette époque et ça n'a pas changer selon moi... Ce film m'a beaucoup touchée par son message de tolérance. Voilà à quoi la stupidité et la cruauté des hommes méne ! On les traites de sauvages mais au fond c'est nous les sauvages...
J'ai eu un coup de coeur pour ce film d'où les 4 étoiles

Autre attaque contre le racisme, ce film témoigne de l'absurdité des races et de la transformation de pauvres Noirs en animal de laboratoire. Le scintifique qui capturales pygmées afin de les étudier a juré de les préserver des tentations des autres savants haïssables. On en découvre plus sur la vie des Pygmées, ce qui est bien. Malheureusement, un des Pygmées capturés meurt, victime de la folie des hommes, organisateurs de la chasse aux démons (les Noirs, en quelque sorte dans le film). Très sentimental, Man to man doit se regarder et mérite d'être un peu plus connu.

Un bon film. Emouvant, intéressant et profondément humaniste. A voir!

Les bons penseurs qui se placent tellement au dessus de nous pauvres vermissaux ont tous écrit dans leurs magazines que nous avions le chef d'oeuvre du cinéma avec une histoire à faire pleurer dans les chaumières.
Pensez, en 1870, un anthropologue ramène en Europe deux pygmées qui deviendront des bêtes de foire, il va alors prouver que ces indigènes sont des hommes à part entière et non des animaux destinés à faire sensation dans les zoos.
C'est réellement un beau sujet qui pouvait donner un trés grand film, on pardonnera d'autant moins l'énorme déception.
Le film bénéficie d'une lumiére fluide, d'une photo de qualité, de décors et de paysages somptueux (surtout dans la jungle)et il démontre la vilénie du blanc,un peu juste pour faire un grand film.
Pour le reste tout est si confu et glauque que le message transmit et l'opposé de celui supposé être le support de l'intrigue, tous les personnages y compris le "héros" ne nous rabachent qu'un unique discourt le pygmée n'est même pas un sous homme, du racisme pur jus avec quelques relents d'esclavagisme.
Car notre anthropologue est en afrique pour capturer deux pygmées afin de démontrer au monde qu'ils sont le chaînon manquant entre le singe et l'homme, et par dela qu'ils n'ont rien d'humains.
S'en suit tout un passage de tests, de mesures et de brimades (pas grave ils ne sont pas humains), avant de les exhiber dans des zoos comme des sous-singes.
Pour ne pas trop choquer le public et avoir le happy end on fini le film par le "noble" combat du savant, bien trop tard les relents nauséabonds ayant déja été véhiculés.
En plus du message, le film tire d'autres irrémédiables boulets, comme des invraissemblances bas de gamme (on arrive jamais à croire le retournement de sentiments du scientifique), des scènes qui allongent l'histoire sans rien y apporter (les scénes sentimentales)et trop de personnages (celui de l'héroine n'a d'utilité que dans les 15 premières minutes aprés il polue l'ensemble).
a éviter.

Un bon film sur l'esclavage.

Un film arborant un sujet très intéressant avec une reconstitution de l'époque convaincante, mais cependant le film manque d'originalité par rapport au traitement de cet épisode historique. Un film classique, qui ne marque pas les esprits.

On comprend pourquoi Wargnier, d'après ses dires, "a de plus en plus de mal à trouver des histoires qui le mobilisent". Le fond et la forme de cette oeuvre manquent d'authenticité. Les symbolismes sont poussés à l'extrême sans subtilité et le manichéisme plane. Chaque personnage a un rôle prédéterminé jusque-boutiste, ce qui ne réserve pas de grandes surprises. Un méli-mélo-drame traité avec un peu de naiveté à mon gout...

Man to man est un film humaniste mais sans surprise relevé par l'interprétation de Kristin Scott Thomas.

Un film fort de part son message de tolérance entre les hommes mais également servit par des acteurs très engagés. Le tout donne un récit très poignant et une fresque remplit d'émotions envers ce mélange de culture tellement improbable. Magnifique.

Un film extrêmement fort et touchant... L'Homme blanc était quand même une sacrée merde à l'époque du colonialisme et des explorations! Une dénonciation dure à admettre mais finalement très représentative de ce qui s'est vraiment passé dans le milieu scientifique au 19e siècle ; le racisme biologique était commun et profondément ancré dans les mentalités, et encore plus lorsqu'une "race" comme les pygmés était mise à jour! le destin des deux pygmés capturés est profondément révoltant (le Zoo...), d'autant plus qu'ils sont très attachants, ce qui met en évidence que finalement les monstres ce ne sont pas eux, mais nous. Régis Wargnier nous réalise là un superbe film mené par des acteurs excellents (Kristin Scott Thomas et Joseph Fiennes en premier); à voir absolument.

Vraiment bon. Ce film fait réfléchir.

En voilà un film décevant car plein de bons sentiments gratuits et caricatural jusqu'à la nausée... A trop vouloir s'engager, le réalisateur Régis Warnier rate manifestement le coche en justifiant maladroitement ce qu'il dénonce... En résulte un long-métrage insipide à l'instar de (trop) nombreuses superproductions hollywoodiennes...

Film familial, aux valeurs humanistes suitantes. Ca sensibilise sur l'esclavage, le racisme... Et c'est en même temps intéressant et spectaculaire, suffisamment pour captiver. Un film comme on en a vu d'autres mais qui ne fait franchement pas de mal.

Si les personnages sont assez intéressants pour que l'ennui ne s'installe pas, ce film manque cruellement d'originalité, le propos maintes et maintes fois traité commence vraiment à lasser, une oeuvre vite oubliée.