Avis : Michel Vaillant - Page 2

J'ai bien aimé ce film, il y a vraiment des scènes assez louffoques, comme les voitures de courses sur l'autoroute et qui fond le plein à la première station essence venue ! L'univers de Michel Vaillant est assez bien retranscris et il y a une bonne bande son. 3,5/5

Un film pour les fans de voiture sinon il y a pas une grande qualité et les acteurs sont vraiment pas à la hauteur

Il n'y a rien à sauver dans ce film. Ne cherchez pas de ressemblance avec la BD : il n'y en a pas. Exit donc les fans des albums de la célèbre série créée par Jean Graton. La photographie du film est tellement dénaturée que la mythique course d'endurance en devient méconnaissable. Exit donc les amateurs des 24 Heures du Mans. L'interprétation est glaciale. Les dialogues sont insipides. Le scénario est aussi invraisemblable que grotesque. L'ensemble est inesthétique et ennuyeux au possible. Exit donc les spectateurs. Cela fait beaucoup de monde sur le bord de la route !

Waouw, ben c'est pas terrible tout ça ! Les cent premières secondes sont réussies (ce générique est parfait pour un film sur les courses automobiles) mais il aurait quand même été mieux que la centaine de minutes du métrage séduisent... Ça commence bien mal avec cette scène de la mère de Michel Vaillant qui fait d'un cauchemar une prémonition (Béatrice Agenin, trop démonstrative). Je ne sais pas pourquoi mais ce personnage m'a exaspéré tout le long du film ! Il sert de contrepoids à l'enthousiasme de son entourage mais paradoxalement le spectateur ne s'apitoie jamais sur son sort. A propos de Sagamore Stévenin, disons que s'il a le look pour le rôle sa prestation ne convainc guère. Il joue faux comme à peu près tout le monde. Seuls Jean-Pierre Cassel et surtout Diane Kruger font bonne figure. Les personnages féminins sont très tranchés : Julie est un ange blond sur le circuit, Ruth un démon ténébreux dans le circuit. Les apparitions de Natasha (la photographe) m'ont plu, par contre quelle coïncidence, il s'agit de Lisa Couvelaire, Couvelaire comme le réalisateur. Et en cherchant un peu plus on a une Sarah Couvelaire première assistante opérateur (c'est beau le cinéma familial en fait non ?). Concernant le maigre scénario, Luc Besson a vu "Lord of the Rings" alors il met un enterrement en chanson. Luc Besson a aussi vu "Chouchou" alors "y'a trop d'suspense" (là j'suis ironique rassurez-vous, y'en a pratiquement pas). De l'opposition entre la gentille team Vaillante et la méchante et tricheuse team Leader (même nom d'équipe que dans Pokémon :p) résulte une intrigue simpliste. Les péripéties de course lors des 24 Heures du Mans ne sont pas toutes crédibles. Certains travellings arrière aériens n'apportent rien. Ne détruisons pas totalement ce film, quelques passages fonctionnent plutôt bien et dans l'ensemble les scènes de courses ne sont pas désagréables. Le dénouement, lui, est une pure guignolade. Signalons l'anormale quasi illisibilité du générique de fin !

Je cherchais la définition d'une bouse... Je crois que j'ai trouvé l'exemple parfait pour l'illustrer. Des comédiens minables (excepté pour Diane Kruger et Jean Pierre Cassel, sur tout un casting, ça fait peu..), un scénario nase, des rebondissement téléphonés!
Alors j'ai mit 0.5 pour Diane Kruger, JP Cassel et la BD qui, à la base, est plutôt géniale!
Vous voulez savoir comment pourrir une adaptation de bande dessiné, regardez ce film!
Et comme dirait Coluche: "Malgré tout, ce film a une fin heureuse, on fini en effet par sortir du Cinéma!"

Bienvenu dans le monde des courses automobiles. N'en déplaise aux amateurs de Fast & Furious, je m'adresse davantage aux adeptes de Colin McRae Rally ou plus encore Gran Turismo, en matière de gaming. C'est en effet à cela que me fait penser ce film, moi qui n'ai aucune connaissance de la BD originelle. Mon unique point de jugement s'arrête principalement sur la pertinence des cascades et la qualité de la réalisation. Que demander de plus si ce n'est l'action exacerbée d'un blockbuster. Cette adaptation de Louis-Pascal Couvelaire est parfaitement calibrée, très esthétique et haletante. Avec Michel Vaillant, on jubile à fond la caisse sur les plus grands circuits du monde. D'Indianapolis aux 24 Heures du Mans, l'éternelle rivalité entre les écuries Vaillante et Leader n'aura de cesse que lorsque qu'une certaine vengeance sera assouvie. Les coups bas sont autant de prétextes à détrôner l'indétrônable. Sabotages et kidnapping semblent l'ultime recours des Leader. Inutile de juger ce film sur la prestance des protagonistes et leur manque de conviction, ou encore l'accélérateur de vitesse qui donne le tournis. Attardons-nous sur la beauté des images, l’élégance mécanique et les prouesses de pilotage. Mention spéciale à la scène finale, celle opposant un moteur grillé à un pneu crevé. Le spectacle en vaut la peine. Une aventure dépaysante et explosive. 4/5

Ce film est vraiment superbe !
Habitué des films américains, je ne suis normalement pas trop fan de films français, mais un grand BRAVO à celui-là. D'abord au réal et aux cadreurs, car la manière de filmer est magnifique, même si vous n'aimez pas les courses automobiles, vous serez éblouis par cette manière de retranscrire l'image. Le scénario est pas si mal que ça, contrairement à ce que je peux entendre (rien de bien innovant mais ça tient la route, c'est tout ce qu'on demande). Et que dire des acteurs, je connaissais Sagamore mais je ne l'avais jamais vu jouer. Eh bien je crois que j'irai voir son prochain film, il campe vraiment bien son rôle de Michel Vaillant, les autres acteurs sont tout aussi bons.

Bon, je ne vais pas m'étaler pendant des heures, mais c'est mon film coup de coeur en ce moment et certainement le meilleur film français de l'année, comme quoi Luc Besson sait vraiment flairer les bons coups, attention au box-office, il va faire mal !

Adapter la célèbre bande dessinée créée par Jean Graton était un sacré défi. Un défi qui, à son annonce, avait provoqué une véritable déferlante d’impatience chez les fans de la BD et les admirateurs de Luc Besson, surtout en connaissant les progrès incessants en matière d’effets visuels. Non pas parce que Besson a réalisé ce film (c’est Louis-Pascal Couvelaire qui l’a fait), mais parce qu’il en a écrit le scénario, avec le concours de Gilles Malençon. Ce qui frappe d’entrée, c’est l’esthétique des images : très colorée, très contrastée, pas naturelle quoi… On ressent pourtant cette volonté de multiplier des images inoubliables, en témoignant de la communion avec la nature, et en embellissant la piste, les bolides, la course. Mais à trop s’attarder sur cette nouvelle forme de sensationnalisme, les longueurs se font vite sentir et le sensationnel est tué dans l’œuf. Autrement dit, trop de sensationnalisme tue le sensationnalisme. Tant dans le récit que dans sa mise en œuvre. L’esprit de l’œuvre originelle a cependant été conservé dans ses grandes lignes, à savoir le côté manichéen. Mais pourquoi modifier la psychologie des personnages qui a fait en grande partie le succès de la bande dessinée ? Pour commencer, on notera un net rapprochement de Michel Vaillant avec la nature, comme si c’était une source d’inspiration pour le célèbre pilote. Mais où les scénaristes ont-ils été chercher ça ? Ensuite le côté bout en train de Steve Warson a été édulcoré. De trop ! N’oublions pas que c’est quand même par lui que le côté fun et fantasque a été apporté dans la BD. Même sanction pour le machiavélisme de Bob Cramer, alors que c’est par ce personnage que tout le piment de la rivalité entre le clan Vaillant et le clan Leader existe. Et on pourrait en dire autant de tous les personnages importants, que ce soit les parents Vaillant, le frère Jean-Pierre, et Julie : ils sont plats. Certes il est tentant de dire que les acteurs ne sont absolument pas au rendez-vous. Peut-être que ceux qui s’en sortent le mieux sont Philippe Bas (Jean-Pierre Vaillant) et François Levantal (Bob Cramer) dont le faciès ressemble fortement au personnage d’origine. Mais dire qu’ils sont mauvais serait facile et réducteur. Je pense que le problème vient d’abord de la direction des comédiens, ensuite des libertés prises par rapport à la bande dessinée. Non mais regardez-les : ils semblent plus perdus qu’autre chose, à attendre qu’on leur dise quoi faire ! Alors évidemment, si on rajoute à ça les innommables longueurs dont j’ai parlé un peu plus haut, ça donne un tout relativement indigeste. Alors oui, pour quiconque connait les aventures du clan Vaillant, ce "Michel Vaillant" va être une énorme déception. A tel point qu’il peut succomber à cette irrésistible envie de donner un vote sanction. Ma foi, ça se comprend, puisque la tentation est bien réelle. Mais qu’en aurait-il été si ce "Michel Vaillant" avait été une œuvre purement originale ? Il faut quand même reconnaître que les prises de vue sur les courses décoiffent. Et puis on retrouve quand même un peu cette rivalité qui oppose depuis toujours les Vaillant aux Leader. Les libertés prises auraient pu passer si le rythme avait été plus pêchu. Parce que qu’est-ce que c’est lent ! Un comble pour un thème portant sur la course automobile ! Bref, le spectateur reste lamentablement coincé sur la première, et ne peut passer la seconde qu’à partir du moment où le drapeau à damier le libèrera pour dénigrer à sa guise cette adaptation, mauvaise il faut bien le reconnaître. Cependant l’humour n’a pas été oublié. Mais il n’est pas le même que dans la BD. Je vous l’ai dit, on a perdu une grande partie de l’esprit déluré de Steve Warson, ainsi qu'une grande partie de la relation fraternelle qui le lie à Michel.. L’humour reposera surtout sur des situations cocasses. Par exemple, la scène de la station. Bien sûr que ce n’est pas crédible ! Pensez donc, tous ceux qui s’intéressent au sport automobile savent très bien que le carburant ne correspond pas. Mais c’est le genre de situation tout à fait digne du monde de la bande dessinée. D’ailleurs il n’y a rien de crédible, et du fait que c’est une adaptation de l’œuvre de Jean Graton, on ne peut guère sanctionner cette non crédibilité, laquelle se poursuit avec les qualifications sur le fil des Vaillante aux 24h du Mans ou sur le fait que n’importe qui peut prendre la place de n’importe quel pilote dans n’importe quelle écurie. En somme, "Michel Vaillant" vaut surtout pour ses prises de vue en caméra embarquée, mais est-ce bien suffisant ? Moi je dis que non. Pas de quoi sortir ce long métrage des ornières de la médiocrité dans lequel il s’est plu à s’enliser. "Michel Vaillant"n'aura donc pas dépassé le cap des qualifications pour poursuivre sur la route du succès. Dommage, nous les spectateurs aurions pu avoir une saga intéressante…

Il serait temps pour Luc Besson de se remettre en question. On lui a toujours fait savoir qu'il était un excellent cinéaste, mais un piètre scénariste. Or, depuis quelques années, à la tête de sa firme Europa, il s'entête à rédiger des scénarii plus indigents les uns que les autres. C'est encore une fois la faiblesse majeure de cette nouvelle production. Si la mise en scène de Couvelaire est efficace et ultra esthétisante, si la musique d'Archive est excellente et si les acteurs sont globalement sympathiques, on retiendra surtout le manque d'enjeu dramatique durant au moins 45 minutes de film. Par la suite, le film s'améliore un peu, mais les rebondissements absurdes et parfaitement improbables s'enchaînent et font perdre de la crédibilité à l'ensemble. C'est de la BD diront certains. A l'origine peut-être, mais là, nous sommes au cinéma et les règles ne sont pas les mêmes. La naiveté et le manichéisme (qui passent très bien en BD) sont deux grosses faiblesses de ce film qui se laisse regarder, mais qui est tellement décevant par rapport à nos attentes. Un joli clip froid et sans âme.

Fan de Michel Vaillant, j'espérai un peu plus de ce film. Le réalisateur nous a prouvé la difficulté de résumer 60 épisodes de BD en 1h30 de film. Rien n'est réellement approfondi et c'est bien dommage vu la richesse de la série. Une impression très mitigée donc, avec un scénario très faible (un comble au regard des BD) et des gags inutiles (voiture de course s'arrêtant dans une station essence). Seul reste le plaisir de voir un film sur la course automobile, tourné en condition réelle, ce qui est une sacré performance. L'ensemble est divertissant, et suffisamment court pour ne pas ennuyer, mais bien trop vide...

Vu le 13/02/2021.
En général, quand le synopsis du film sur Wikipédia fait 4-5 lignes c’est souvent que le film n’est pas très glorieux, c’est ce qui se passe avec cette adaptation de la BD de Jean Graton.

Depuis 25 ans, l'écurie Vaillant fait partie des équipes de compétition automobile les plus prestigieuses, gagnant les courses les plus célèbres. Par le biais de Michel Vaillant et de ses coéquipiers, les Vaillantes sont toujours sur les podiums. Mais, à la veille des 24 Heures du Mans, l'écurie des Leaders, grande rivale des Vaillants, refait surface et participe à la course après cinq années d'absence. Le retour des Leaders va-t-il faire douter les Vaillants ?

Autant j'avais bien aimé le film "Rush" avec ce superbe duel entre Lauda et Hunt, autant là, je reste fermement sur ma faim. La première raison, c’est que je ne supporte pas Sagamore Stevenin, c’est physique, c'est comme Vincent Cassel, je peux pas... Ensuite le scénario est vraiment tiré par les cheveux et complètement irréaliste...
Une écurie qui serait capable de séquestrer une personne pour gagner aux 24H, qui serait même capable de le tuer pour une course (à la fin du film les ravisseurs tirent sur Vailant venu délivrer son père)?
Une pilote peut du jour au lendemain se trouver à participer aux 24H sans aucune référence: j'aime beaucoup Diane Kruger c’est une actrice exceptionnelle, belle, charismatique, j'ai toujours plaisir à l'admirer mais son personnage n'a rien de crédible... Simplement parce que son mari est décédé (d'ailleurs curieux qu'aucune enquête n'ait été faite par les autorités du rallye, là encore irréaliste...), et qu’elle est jolie alors elle peut conduire aux 24H? Une sacrée farce!!!
Et je parle même pas des voitures de courses qui se retrouvent à rouler à fond en ville, sur l'autoroute, qui prennent de l’essence à la station du coin, c'est l'hélico qui paye qu'ils disent, ha, ha, ha!!!
Quand on a dit ça, on a tout dit je pense, jusqu'à l'arrivée qui vire au comique et Vaillant qui prend la place de Warson, non mais sérieux.
Alors oui, il reste de belles images automobiles et de course, alors oui Diane Kruger, alors oui, on a des complots comme dans certaines BD de Jean Graton mais franchement... non! 2/5 et c’est bien payé

Cette adaptation de michel vaillant et désastreuse a tout les niveaux. Les acteur sont perdu et le réalisateur a oublier le scénario, encore un film francais à la con comme on en voit toute les semaine

LOEB/ OGIER. Les 24 heures du Mans filmait par un Coudelaire en sueur. Pour le scénario, c'est du Besson, donc comme d'hab. On retiendra la belle BMW Kruger qui sait décidement tout faire!!!

Ce film redéfinit la nullité en matière de cinéma. Comment illustrer platement une bande... illustrée !
Je crois qu'il n'est même pas nécessaire d'en rajouter dans la critique. Juste une chose : détruire la copie originale !
Si AlloCiné pouvait inventer le triple zéro pour ce film, ce serait justifié.

Quelques belles scènes de courses mais le reste est completement raté, aucun suspens et improbable.