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    Network, main basse sur la télévision
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    cinono1
    cinono1

    264 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2021
    On peut dire que ce film avait un coté visionnaire, tant aujourd'hui, 45 ans après sa sortie, sa critique reste d'actualité. L'apparition de la TV a profondément changé les vies mais sa qualité a été altéré au contact du "commerce" Course à l'audience, gout du spectaculaire, quête de notoriété, jugement à l'emporte pièce, médiocrité au nom du consensus. Un sujet en or pour Sydney Lumet qui a, tout au long de sa riche carrière, questionné les rouages des démocraties et la force des médias n'a cessé de s'accroitre, prenant un pouvoir incroyable et incontournable. Lumet n'oublie pas de critiquer également le public versatile et attiré par le spectacle. Le film a un coté un peu trop théatral par moment, notamment à travers son personnage principale, mais les acteurs son excellents, notamment William Holden charismatique en homme mesuré, et Faye Dunaway splendide en femme teigneuse et mu par le désir de réussite. Un film et une démonstration implacable sur la prise de pouvoir et le fonctionnement des médias.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2020
    Un film très intelligent et etonnamnent très moderne encore en 2020 (le film Date quand même de 1976!). C'est aussi un des premiers films qui tire à boulet rouge sur la télévision. Peter Finch est extra en gourou fou qui prêche des discours contradictoires et le film montre bien que tout s'achète dans les médias même les consciences. Un peu long malgré tout mais chouette film quand même !
    Yves G.
    Yves G.

    1 327 abonnés 3 324 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2020
    Howard Beale (Peter Finch) est depuis deux décennies le présentateur du JT sur la chaîne UBS. Mais ses audiences en baisse le condamnent, malgré le soutien et l’amitié du rédacteur en chef Max Schumacher (William Holden). Réagissant très mal à la nouvelle, Beale annonce en direct son licenciement et son intention de se suicider. La nouvelle fait bondir les audiences. Diana Christensen (Faye Dunaway), la directrice des programmes, flairant le bon filon, convainc Franck Hackett (Robert Duvall), le président de la chaîne, de confier à Beale une émission où le présentateur, de plus en plus fou, se lance dans des monologues enflammés plébiscités par le public. Mais le succès de son show ne dure pas…

    "Network" est un film qui avait marqué son temps.

    Il s’attaquait à l’époque à un sujet d’actualité : l’emprise débilitante de la télévision sur le public et les intrigues en sous-main des grands groupes pour en contrôler le contenu. Le temps a montré combien le sujet était important. Mais il en a aussi lentement banalisé l’urgence et modifié l’enjeu : la télévision n’est plus l’instrument de pouvoir monopolistique qu’il était dans les 70ies. Les chaînes se sont multipliées ; les pratiques se sont modifiées et diversifiées avec Internet. Les GAFAM sont devenus plus dangereux que la télé.

    Le sujet a donc perdu de son actualité. Et le film a perdu de son intérêt. D’autant que, esthétiquement parlant, il a été tourné à la pire des époques de l’histoire du cinéma : les décors, les costumes, les coiffures, les maquillages, tout y est hideux, qui me rappelle les photos maronnasses de mon enfance en pattes d’eph et pulls en acrylique orange.

    "Network" a remporté en son temps un immense succès public et critique.

    Nommé dix fois aux Oscars, il en repart avec quatre statuettes, mais n’obtient ni celle du meilleur film (décerné à "Rocky"), ni celle du meilleur réalisateur (John G. Avildsen pour Rocky). En revanche, Peter Finch souffle à Sylvester Stallone la statuette qui lui était promise. Il était pourtant mort le mois d’avant, devenant le premier acteur à recevoir un Oscar à titre posthume (ce fut ensuite le cas du seul Heath Ledger en 2009). Faye Dunaway remporte l’Oscar de la meilleure actrice – après avoir échoué deux fois pour ses rôles dans "Bonnie et Clyde" et dans "Chinatown". Louise Schumacher est rentrée dans les annales pour avoir décroché l’Oscar du meilleur second rôle féminin avec l’apparition la plus courte (cinq minutes et deux secondes)
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 038 abonnés 4 099 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2019
    Sidney Lumet a 52 ans et plus de vingt films à son actif quand il entame en 1976 la réalisation de "Network, main basse sur la télévision". Réalisateur reconnu pour ses adaptations théâtrales au début de sa carrière, il a progressivement orienté sa filmographie vers des films à fort enjeux sociaux où il dénonce les dérives qui minent les grandes institutions de son pays. Ces cibles de prédilection sont la justice et la police. Avec "Network" une de ses charges les plus violentes, il s'en prend au pouvoir exorbitant sur les consciences pris par la télévision depuis sa grande expansion dans les années 1950. "Network" avec son affrontement de deux générations autour de la déontologie de l'information est symptomatique de la montée en puissance des statistiques d'audience devenues le seul baromètre des jeunes loups (Robert Duvall, Faye Dunaway) bien décidés à prendre la place des anciens (Peter Finch, William Holden) encore accrochés à la valeur éducative de ce jeune média qu'ils assimilent à tort à un dérivé de la presse d'opinion. Diana Christensen (Faye Dunaway) sorte de junkie de l'audimat prenant ses orgasmes en énumérant les taux d'audience, incapable de mener une vie sentimentale engagée (sa relation avortée avec William Holden) est présentée par Lumet comme le symbole de cette dérive presque barbare spoiler: qui pousse une directrice des programmes sans scrupule à user de toutes les bassesses pour asservir les masses silencieuses au flot de programmes diffusé par le réseau qui l'emploie. Les téléspectateurs se sont lassés des séries et des jeux lénifiants qu'on leur servait depuis deux décennies, ils sont déçus par la société de consommation, qu'à cela ne tienne ! Leur chaine favorite leur servira du trash en direct avec du sang et des larmes tous chauds à l'antenne ! Quand Howard Beale (Peter Finch) vieux présentateur de journal jeté au placard se rebelle en menaçant de se suicider à l'antenne, le débat sur la préservation de l'intégrité mentale du bonhomme devenu saltimbanque, gladiateur au milieu de l'arène ou pire monstre de foire est vite tranché par les résultats d'audience repartis en flèche vers les sommets. Le filon sera cyniquement épuisé jusqu'à mort d'homme
    . La charge au vitriol menée de main de maître par un Lumet enfiévré est comme toujours chez le réalisateur servie par des acteurs à leur meilleur. Peter Finch pantin désarticulé exposant ses tripes à un public en symbiose avec son désespoir récoltera un Oscar incontesté. William Holden dont la fin de carrière est tout bonnement magique (Deux hommes dans l'Ouest" de Blake Edwards en 1971, "Breezy" de Clint Eastwood en 1973 , "Fedora" de Billy Wilder en 1978) est confondant d'humanité et de désenchantement. Robert Duvall sec comme un coup de trique est fascinant de séduction. Faye Dunaway en virago proche de l'hystérie a elle aussi récolté un Oscar pour une prestation qui assoit définitivement son statut de grande actrice. Enfin, Ned Beatty lors d'une scène hypnotique confirme son rang de second rôle incontournable de cette décennie flamboyante du nouvel Hollywood. Bertrand Tavernier et Bernard Coursodon ont fait la fine bouche à propos de "Network" dans leur ouvrage de référence "50 ans de cinéma américain", lui reprochant son aspect un peu trop théâtral et emphatique. Un jugement que magnanimement Bertrand Tavernier reconnaîtra très sévère lors de la rétrospective consacrée à Lumet en 2007 par la Cinémathèque Française. L'appauvrissement intellectuel du panorama télévisuel français a certainement convaincu Tavernier du caractère visionnaire de Lumet dont chacun des films porte en lui un peu du devenir de nos sociétés exagérément régies par le profit. On peut enfin se demander si un tel film aurait pu voir le jour en France et ceci à n'importe quelle époque . On attend impatiemment une édition B-Ray digne de ce nom de ce film phare des années 1970.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 août 2019
    Network, c’est un peu La Source vive d’Ayn Rand qui rencontrerait l’univers ultra-cynique de la télévision et de ses appuis financiers. Sans Howard Roark, donc, puisque l’individu ne fait plus le poids face à un système qui n’a plus ni principes ni idéologie et peut avaler tout type de contestation avant de le recracher en un format divertissant. La démonstration est magistrale, appuyée sur un scénario implacable, qui ne résiste pas toujours à enchaîner les morceaux de bravoure et d’hystérie (le plus mémorable restera l’incroyable tirade de Ned Beatty) ni à la tentation de la surenchère finale (trop de noirceur tue la vraisemblance à mon avis), mais qui a le mérite de donner à ses personnages de la chair, indépendamment de la charge satirique qu’ils sont censés porter. Le tout parfaitement filmé, interprété, monté et restauré en édition blu-ray.
    mazou31
    mazou31

    82 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2019
    À sa sortie, il y a plus de 40 ans, nous étions choqués par cette vision de la télévision américaine prête à tout et surtout au pire pour « faire péter l’audience ». Et ce film, comme souvent avec Lumet,n’était que prémonitoire ! Toutes en sont là, en France comme ailleurs. Sur cette histoire même pas exagérée, Sidney Lumet nous concocte un film intéressant de bout en bout, réalisé classiquement et interprété magistralement par les premiers rôles. Il cogne fort sur un monde qu’il connaît bien mais s’égare, et c’est dommage, dans des dérives sentimentales hors cadre. Plus appliqué dans la mise en scène et surtout plus concentré sur le monde professionnel, il y aurait gagné !
    Roub E.
    Roub E.

    773 abonnés 4 853 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 avril 2019
    Le problème de Network est que la caricature et la critique qu’il peut faire de la télévision et des médias paraissent tellement dépassées par tout ce qui s’est réellement passé depuis que même avec de vrais qualités cinématographiques le film ne m’a pas intéressé. Il n’y a que l’excellente partition de Faye Dunaway en Working Girl des médias qui sorte de l’ordinaire, en le voyant aujourd’hui j’ai eu l’impression qu’elle tenait le film à bout de bras, le rôle de William Holden en vieux pionnier de la télé dépassé par ce qu’elle est devenue n’est pas mal non plus. Je reverrais avec plaisir certains Sidney Lumet je ne pense pas que je m’attarde un jour à nouveau sur celui ci.
    vivilenono
    vivilenono

    31 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2018
    Un thriller médiatique sous couvert d'indice d'écoute et de gros sous emmagasinés par CBS.
    Sidney Lumet démontre encore une fois tout son génie en décrivant sans compromis les fresques d'une société américaine malade et gangrénée par l'argent, dogme déraisonné et ogre insatiable de bénéfice quelque soit le prix à payer.
    Un casting superbe, et des dialogues rarement aussi intenses dans le Septième Art !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mars 2017
    Premier media intrusif, bien avant les smartphones, la television, dû à la psychologie immuable du sujet humain qu'elle touche, aura eu le mérite d'éclairer quelques visionnaires sur les dérives téléologiques du média et leurs conséquences.

    L'intérêt apparait surtout lorsqu'on met en relief l'oeuvre par rapport à son contexte, 40 ans auparavant.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Film très moyen avec un sujet pourtant passionnant mais qui se perd dans des intrigues secondaires sans intérêt. La réalisation et l'écriture sont très banales et gâchent un film qui contient pourtant de très belles séquences.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 janvier 2017
    Dénonciation de la télé-poubelle et de l'argent-roi, Network s'agite ou tente de s'agiter en vain comme un patient qui vient d'avaler toute la boîte de Lexomil : sa dénonciation et sa pseudo-satire de la dérive des médias, de l'esprit mercantiliste et de l'opportunisme sont bien molles. Ce film est une fumisterie politicarde à fausse tendance marxiste-léniniste avec quelques fleurs bleues d'anarchistes à la petite semaine. On a vraiment du mal à rester éveillé devant tout cela, les bavardages qui n'en finissent pas, la mise en scène à deux de tension...

    Qu'est-ce que c'est que ce somnifère, Sydney ? j'ai cru que c'était Sydney Pollack à la réalisation tellement cette baudruche ne cesse de se dégonfler dans un très long pschiiit pontifiant avant enfin d'agoniser sur le générique. Mais si ce n'est pas toi, c'est donc ton "frère", Sydney Lumet ! Les Américains ont toujours été en avance sur nous dans l'abrutissement des masses : Network en est la plus parfaite démonstration.

    On baille tellement qu'on en vient à détester les excellents acteurs, y compris Faye qui était encore bien et bonne. Le pauvre Sydney Lumet doit souffrir de narcolepsie pour faire des films pareils.
    Eselce
    Eselce

    1 232 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2016
    Tout démarre par un pétage de plomb d'un présentateur à l'antenne. Malgré les réprobations des directeurs d'antenne, ce dernier est parvenu à augmenter le taux d'audience, ce qui signifie d'avantage d'argent pour la chaîne. L'idée de départ est pas mal mais le déroulé est lent et aujourd'hui, le film est obsolète.
    Toto INF
    Toto INF

    35 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2016
    Un film qui détruit la télévision, de manière old school.

    La trame reprend les coulisses nauséabonds de la TV, et met en avant toutes ses immondices, tel que le profit, l'audience, la publicité, les actionnaires, bref la quantité au détriment de la qualité.
    Un autre thème pertinent est le pouvoir de la TV sur la masse, à quel point les nouvelles générations (termes repris du film) sont hypnotisées par cette dernière, et à quel point elle est devenu leur nouvelle religion, seule détentrice de vérité. Alors en soit, il n'y a rien d'innovant à dire ça. Néanmoins, le fait qu'en 1976 la TV se fasse déjà démonter est jubilatoire.
    Pour autant, malgré de vrai bonnes idées, la réalisation et la production vieillissantes rendent le tout difficile à regarder, et à écouter. C'est peut-être le seul tort que l'on peut reprocher au film, mais qui a grandement impacté mon ressenti.
    pierrre s.
    pierrre s.

    370 abonnés 3 245 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2016
    Sans être le pamphlet que j'imaginais, Network, est tout de même un film terriblement intéressant sur les dérives de la télévision ainsi que sur l'importance (néfaste) de cette dernière dans nos vies. Une œuvre qui 40 ans après et malgré quelques longueurs, frappe par son propos encore très actuel.
    Kaza Nova
    Kaza Nova

    4 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2016
    Un film satirique comme on n'en fait plus, qui démolit pendant 2h le monde de la télé. Le ton est volontiers cynique, et le film ne cesse de marquer des points avec ses attaques fines et pleines de sous entendus su l'univers télévisuel. Tout y passe : les journaux soi disant d'information, en réalité des spots sensationnalistes volontiers racoleurs, les séries basées sur des scénarios produits à la chaîne avec émotions standardisées ou encore les magazines politiques qui sont davantage des sortes de séries B prévisibles. Le film a l'immense mérite de ne jamais se départir de son sérieux tout en commentant les situations les plus ubuesques auxquelles mène la soif de l'audimat. L'indice d'écoute devient l'alpha et l'oméga de l'information. Plusieurs discours,d'une éloquence et d'une profondeur impressionnantes (et incroyables dans un film), ponctuent le long métrage pour mieux fustiger la collusion entre politiques, médias et milieux financiers, le sensationnalisme froid et inhumain des salles de rédaction, et l'influence délétère qu'exerce le petit écran sur les masses qui ne voient et ne croient qu'à travers lui. Un bijou à regarder er reregarder.
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