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Un visiteur
2,0
Publiée le 12 juillet 2011
Le sujet et le synopsis de "Network" m'attiraient, mais son scénario ne tient malheureusement pas ses promesses. Ca vire tout simplement au grand n'importe quoi, avec des personnages tellement cyniques que ça en devient ridicule. Les personnages interprétés par Faye Dunaway et Robert Duvall sont si extrêmes que l'histoire n'est simplement pas crédible. Celui incarné par Peter Finch, sorte de gourou télévisuel anti-capitaliste, est du même acabit. Et le personnage de William Holden, le plus "normal", n'est pas très intéressant. Qui plus est, le scénario s'enfonce dans des intrigues secondaires sentimentales qui ne sont d'aucune utilité. La dernière scène, cynique et malsaine, est la meilleure du film, et on regrette de devoir attendre pendant 1h50 pour y arriver. Lumet a voulu faire un drame cynique, mais quand il est question de cynisme, c'est à mon avis la comédie qui est la meilleure façon d'arriver à ses fins. Enfin, le film a vieilli malgré lui, du fait que la télévision est aujourd'hui largement supplantée par internet. Reste la mise en scène de Lumet, indéniablement réussie.
Sydney Lumet signe ici un brûlot virulent et effrayant sur les réseaux télévisuels de l'époque, transformant la petite lucarne en cirque malsain et carnivore, tout en démontrant son influence sur les masses et la société moderne.
Ce film est moins un divertissement qu'une dénonciation des mass-media où au profit de l'audience, les hommes sont sacrifiés. En bref, couper sa télévision, c'est en tuer les acteurs...
Toujours aussi indispensable, "Network" n'a pas pris une ride. Plus que jamais, La TV continue de vendre du "temps disponible de cerveau" et la domination des multinationales sur la politique et l'économie continue de remettre en question la notion même de démocratie. A la vigueur du propos, Lumet ajoute le portrait d'un individu moderne perdant peu à peu son identité. Pour tous les personnages du film, la frontière du moi se brouille : le modèle d'un individu économique formaté par et pour la média-société a définitivement pris le dessus. Le jeu de dupe ne profite a personne mais qui peut y résister ? Le constat est terrible, mais Lumet ne joue jamais le donneur de leçon et fait de cette entreprise de démolition une satire bouffonne et revigorante.
1976 et le film pointe déjà du doigt la dérive de la télé et des multinationales, malheureusement les réactions des personnages paraissent souvent excessives et artificielles au détriment de l'intrigue ( en même temps je ne suis pas un habitué des coulisses de la télé). Cependant un passage reste vraiment génial, celui ou le patron Arthur Jensen prêche la bonne parole à Howard Beale, tant pour le texte que dans la manière de filmer.
Un film prémonitoire de Sidney Lumet, d’une force saisissante, sur le pouvoir (naissant à l’époque) de la télévision et dont il est stupéfiant de constater qu’il n’a pas pris une ride tant le propos pourrait être identique de nos jours : mondialisation, ultra-libéralisation, puissance des images et des discours, écrasement de l’individu devant les intérêts financiers des grands trusts. À travers l’exploitation d’un présentateur sur le point d’être mis au placard et qui se révèle une mine d’or pour l’audimat, Lumet se livre à une charge en règle contre les institutions de toutes sortes. Au niveau de l’interprétation, si Peter Finch en fait un peu trop dans son rôle d’illuminé, William Holden est excellent dans le seul rôle humain du film alors que Faye Dunaway déploie un charme ravageur qui ira jusqu’au bout de sa folie télévisuelle pour conserver quelques dérisoires parts de marché. La réalisation de Sidney Lumet est comme d’habitude solide et efficace, sans un soupçon de compromis ou de vulgarité. Un très bon spectacle et une grande réflexion.
Sydney Lumet nous avait déjà montrer son génie dans : "Douze hommes en colère" et "Un après-midi de chien" et à travers "Network" on remarque qu'il continue d'oeuvrer la justice des hommes en mettant autant à l’honneur des bandits débutants, des policiers intègres, des psychiatres enquêteurs etc... Cette oeuvre est une très bonne critique plutôt cynique de la société sur le pouvoir et le monde de la télévision. sur le commerce qu'elle génère, où tout doit se réduire à des chiffres, à des taux d'audience, au détriment de l'humain. Les acteurs sont excellents. Mention spéciale à Faye Dunaway dont le personnage interprété est fascinant.
Pas mal du tout ce film de Sidney Lumet. Un présentateur de télévision pète un câble en direct. Le public, séduit par cet illumine qui semble dire tout haut ce que chacun pense tout bas, devient accroc, ce qui pousse la direction de la chaine a faire de ce journaliste une star. C'est une satire au vitriol sur le système médiatique moderne et ses dérives. William Holden et Faye Dunaway sont très convaincants. Le pouvoir corrupteur de l'argent, le mirage de la célébrité, l'abrutissement de la télévision, et finalement la médiocrité et la vénalité des gens en général sont au cœur de ce film-pamphlet. L'humour ne tempère que partiellement le message très sombre distille par cette œuvre : la scène ou la militante du Parti communiste et le chef spirituel d'une secte crypto-millénariste s'écharpent est hilarante. Cote mise en scène, le film a évidemment vieilli, mais la qualité et le talent de Lumet font que "Network" reste un film incontournable.
Network , drame puissant de Sidney Lumet nous présente les coulisses des grandes chaînes télévisuelles et leur petit monde cynique et déshumanisé avec en arrière plan la société américaine qui a totalement perdu ses illusions suite à la catastrophe du Viêt-Nam et le scandale du Watergate entre autres . Les grandes chaînes sont ouvertement comparées à des racoleuses prêtes à tout pour rameuter un maximum d'audimat . Sidney Lumet ne s'arrête pas qu'à une critique acerbe de la télévision et s'attaque également avec force au système capitaliste dans son ensemble , symbolisé en partie par la très talentueuse Faye Dunaway (Peter Finch fait également une prestation impressonante en prophète du petit écran). Ce drame intelligent est à voir absolument car il est encore tout à fait d'actualité.
Le film reste étonemment moderne et pertinent dans son propos et dans sa satire féroce du monde de la télévision, tant la réalité a depuis longtemps dépassée la fiction. Il montre le ctnisme, l'opportunisme, l'absence totale d'éthique et l'irresponsabilité des responsables de la chaine qui sont prêts, pour faire simplement plus d'audience, à balancer sur leur antenne les élucubrations d'un prédicateur illuminé. Le personnage passe donc son temps à cracher son fiel en prime-time avec la bénédiction de ses patrons, jusqu'à ce qu'aucours d'un de ses prêches, il ne s'en prenne à eux. Si ce personnage est plus ou moins proche de la folie, les autres, exception faite de William Holden, ne sont pas mieux lotis. La séquence où le propriétaire de la chaine monologue sur l'économie devant Peter Finch avec un air aussi illuminé que son interlocuteur va dans ce sens. La scène est d'ailleurs particulièrement bien vue lorsque le personnage prédit que les grandes puissances qui régiront bientôt le monde ne seront plus les nations mais des multinationales. Le casting est dans son ensemble impeccable. Loin de se contenter de prendre comme cible les médias, le film interpelle également le spectateur - et téléspectateur - en s'attaquant à son goût pour le sensationnalisme, sa versatilité et son influençabilité lorsque le public reprend bêtement en coeur un slogan publicitaire en guise d'acte de révolte.
Les plus grandes limites sont celles de notre esprit, et comme tout le monde sait si de nos jours 2 ou 3 trusts règnent sur les médias publiques et privés ou par incidence sur la mentalité de la ménagère moyenne -qui d'ailleurs les entretient, pouvant de fait faire ou défaire n'importe quelle réputation, du moins superficielle, voilà une intéressante fiction sur les jeux de pouvoirs et ses luttes intestines ou quand les plus cyniques gagnent tandis que les plus talentueux doivent seulement subir. Encore davantage actuel avec l'arrivée de l'informatique.
Un film captivant sur la télévision. Au bout des deux heures on a l'impression que Lumet a traité le sujet, qu'il a dit tout ce qu'il fallait dire, tout a bien été fait... Vraiment, quelle œuvre. Pourtant, ce n'était pas forcément évident de livrer un film sur le milieu de la télé, mais le tout est très bien fait, bien filmé, y a une vraie réflexion sur le média, sur son rôle, sur son pouvoir, et c'est vraiment un des atouts du film. Qui plus est les comédiens sont vraiment bons, avec notamment Faye Dunaway.
Jeux de pouvoirs, puissance du discours, jeu d'acteur impeccable : voilà ce qui fait la reputation de Lumet. Ce film réuni tous ces topoi, un vrai plaisir Visionnaire en plus de cela.
Lumet dénonce l'influence de la télévision sur la société. Satire intelligente magnifiquement écrite, brillamment mise en scène et excellemment interprétée, chaque acteur bénéficiant de très bonnes scènes avec des dialogues brillants.