Derniers Avis : The Fountain - Page 3

Un très joli film, avec une superbe réalisation et un scénario toujours aussi ouvert, poétique mais aussi philosophique. Je conseille !

Je ne connais pas tous les codes cinematographiques mais ce film m'a touché, de part sa belle histoire d'amour et de part la beauté de la réalisation. J'aime ça me parle... quoi de plus. Chacun son interprétation.

Vous connaissez le genre de film perché qui fait penser à 2001: L'Odyssée de l'Espace ? J'ai l'impression que le film de Stanley Kubrick a ouvert la voie à un genre nouveau mais particulièrement casse-bonbon: celui du film métaphysique où un auteur se sert de l'excuse du cinéma pur pour nous servir un délire philosophique. En faisant l'effort de bien suivre jusqu'au bout, il n'y a rien de mauvais là-dedans. Les acteurs sont même très bien dirigés (Hugh Jackman en tête) et on comprend le thème que Darren Aronofosky cherche à traiter: celui d'un homme qui cherche à tout prix à sauver la femme qu'il aime à travers différents plans de l'existence (fiction, réalité, immatériel...) en découvrant le secret de la Vie éternelle jusqu'à trouver l'illumination selon l'interprétation, le tout dans un style visuel absolument unique...et c'est tout. Et c'est là qu'est le problème, c'est beau mais il n'y a pas d'histoire. Les différents plans auquel on assiste nous répètent chaque fois le même déroulement qui se résume à une seule chose: Hugh Jackman refusant la mort prochaine de sa femme. Rien de ce qui se passe dans chaque segments ne change le sens de ce que nous voyons, et une fois le trip final terminé, on se rend compte qu'un seul aurait suffit (et qu'un seul était réellement important). The Fountain ne nous apprend ni à savoir faire le deuil d'un être cher ni à nous sensibiliser à la situation, Aronofsky passe son temps à nous le faire deviner en nous envoyant des symboliques organisées de façon inutilement compliquée (pas si utile quand Rachel Weisz ne cesse de nous répéter textuellement ce qu'il faut faire à son marie) pour une fin certes jolie mais ennuyante pour aboutir finalement à quelque chose de si petit (compte tenu du manque d'empathie envers les personnages) que ça n'en valait peut-être la peine d'en faire autant. Peut-être aurait-il mieux valu en faire un drame se centrant sur une seule histoire au lieu de nous sortir un délire sous LSD comme si faire dans l'interprétation était une justification valable pour faire quelque chose d'aussi vide. Joli mais inutile.

Un drame sentimental bouleversant et original avec un Hugh Jackman au sommet de son art, une histoire captivante et une BO sublime de Clint Mansell.

Profond, hypnotisant, et totalement déroutant. Mais surtout, pénible et douloureux à voir, pour tout être qui a un cœur sensibilisé et meurtrie par la perte d'un être aimé. Un gros fantasme morbide, psychédélique et absolument perché, sur l'acceptation du deuil et de la mort, qui est aussi déchirant et superbe que sa magnifique bande-son. C'est beau, mais tellement triste... Gare au spleen... Dépressif s'abstenir...
Les cinéphiles endurcies, par contre, peuvent se jeter dessus avec délice. C'est vraiment une expérience unique et de grande classe. Ce film est aussi une des trop rares preuves, qu'avec du gout, de l'imagination, et du talent, on peut arriver à créer de la beauté et de la pure poésie avec des CGI. Pour moi, c'est vraiment un grand film. Mais j'ai un énorme problème avec lui... Il me fait beaucoup trop mal...

C'est vraiment confus dans l'ensemble pour y trouver du positif. Je veux bien qu'il y ait de l'originalité qui allie poésie et science-fiction, mais là je n'ai absolument pas accroché. Même Hugh Jackman semble être perdu. Reste la musique de Clint Mansell qui comme d'habitude, berce nos oreilles. Bref c'est mauvais.

Je ne me lasserais jamais de regarder ce film magnifique. L'amour pure d un homme et une femme. Rien a dire j adore.

Un étourdissant film choral à situer au carrefour entre "Cloud atlas" pour son canevas parfaitement maîtrisé et "2001, odyssée de l'espace" ou encore 'The tree of life" de Terrence Malick pour sa réflexion philosophique, onirique sur le sens de la vie, l'acceptation de la mort et le deuil. Un long-métrage magnétique porté par un Hugh Jackman dans une prestation charismatique à la hauteur de celle délivrée dans "Logan" et une Rachel Weisz plus lumineuse que jamais. Un récit magnifique et puissant, une claque émotionnelle comme je les aime qui ne verse jamais dans la facilité ou le larmoyant.

Aronofsky euphorique réalise The fountain, un long métrage aux couleurs somptueuses et lumineuses. Trois histoires qui s’entremêlent donne un film sympa. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5

Beaucoup de cinéphiles vouent un culte pour ce film de Darren Aronofsky. The Fountain est en effet l’une des plus belles déclarations d’amour à travers le temps. Hugh Jackman incarne un scientifique qui tente de trouver un traitement pour soigner sa femme atteinte d’un cancer, Rachel Weisz que fréquentera le réalisateur dans la vraie vie. Dans un univers parallèle, les comédiens sont conquistador et Reine. C’est en fait l’histoire qu’écrit la femme lors de ses derniers jours où notre héro est à la recherche d’un arbre permettant d’accéder à l’immortalité. Enfin, dans un lointain futur, un disciple du yoga parcours l’espace à bord d’un vaisseau éco sphérique avec un arbre, qui n’est autre que sa femme. Thème musical répété, enchaînement rapide entre images et périodes, la patte Aronofsky est bien là. Même si initialement Brad Pitt et Cate Blanchett étaient prévus au casting, les deux comédiens actuels s’en sortent bien en nous offrant le romantisme et la connivence espérée. Alors que le budget a lui aussi été réduit, The Fountain se révèle être malgré tout, d’une beauté providentielle. L’arbre, la sève, la nature, l’espace, les rêves, le deuil et la réincarnation sont exposés avec une sensibilité incroyable et tout ça sur les sublimes notes de Clint Mansell.
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Malgré sa construction narrative complexe et son hermétisme symbolique assumé, qui ne manqueront pas de laisser le néophyte sur le quai, "The Fountain" marquera à jamais les esprits initiés de ceux qui se laisseront emporter par cette histoire d'amour absolu, mystique, quasi mythologique.

Un bon film fantastique de Darren Aronofsky. On entre dans un univers imaginaire très intéressant. Hugh Jackman incarne un très bon rôle.

The Fountain est une expérience peu commune, et il faut dire que je n’en attendais pas moins du réalisateur de Mother, film que j’ai beaucoup apprécié l’année dernière. Mais sincèrement est ce que celui la est aussi accrocheur et profond que sa dernière œuvre ?
Quand on regarde du Darren Aronofsky il faut être conscient d’une chose : C’est soit on rentre dans le délire soit on contraire on n’accroche pas. Force est de constater que de mon côté la magie n’a pas opéré, et que ce qu’essaie de nous faire comprendre le film, du moins les sujets sur lesquels il veut nous faire réfléchir, n’ont pas fonctionner sur moi. Pourtant certaines répliques touche par leurs intelligences mais le reste est trop étrange, trop éloigné pour que les différentes temporalités de l’oeuvre s’assemblent vraiment pour ne faire qu’un et nous permettre de comprendre vraiment ou tout cela mène. Même en ayant saisi le message de The Fountain, je l’ai trouvé parfois impertinent, vide de sens et doué de peu de moment qui marque.
L’element qui m’a malgré tout beaucoup plus, c’est la bande son. Ces airs de violon qui accompagne très souvent les personnages sont des notes douces et belles, tournant en boucle et étant ainsi parfaitement en accord avec le sujet du film.
Hugh Jackman n’est peut être pas au meilleur de sa forme et ne joue pas la l’un de ses meilleurs rôles. J’ai trouvé que Rachel Weisz avait un jeu particulier qui m’a pas mal déplu.
Du coup même si j’ai peu accroché à cette œuvre, je ne serais malgré tout pas trop dur avec lui car je peux comprendre que tout cela n’est que subjectif et que certains y trouveront de quoi les faire fortement réfléchir sur ce qu’ait la vie et ce qu’ait la mort.

C'est brillant, les mots me manquent.
Peu de films, tous genres confondus, dégagent une telle puissance émotionnelle, une telle ambition scénaristique et visuelle.
D'un point de vue visuel, la réalisation est quasi parfaite, les plans, magnifiques. Les acteurs sont géniaux, leur vision totalement opposée de la mort renforce la cohésion et l'alchimie entre les deux comédiens (et Jackman fout le frisson...)
La réflexion soulevée ici par Aronofsky ne date pas d'hier, mais il retranscrit cette pensée qu'est la peur et l'acceptation de la mort avec brio, pour un final puissant.
Pour moi, il s'agit du film le plus grand de Darren Aronofsky, et un des plus ambitieux de ce siècle. Ce n'est qu'une réflexion personnelle mais "The Fountain" est pour moi, en quelque sorte, le jumeau réussi de "The Tree of Life" de Terrence Malick, film qui en ayant une ambition toute aussi particulière (une ode à la vie) ne présente aucune émotion et s'enchaîne avec maladresse, la réflexion ne transcendant pas avec l'histoire, au contraire du film d'Aronofsky qui livre ici une vérité concernant l'humanité toute entière (la question de la mort, notre peur de celle ci, et au final son acceptation) tout en la rendant abordable sur le plan cinématographique. En faisant l'impasse sur son plan visuel époustouflant, la pensée soulevée ici est la même que dans le chef d'oeuvre télévisuel "Six Feet Under", mais avec une portée et un champ d'action plus large et moins grand public.
"The Fountain", ou comprendre que la vie est intrinsèque à la mort, et que celle ci est nécessaire à la formation de la vie, la beauté de la vie et l'importance de la mort dans une même oeuvre, magistral. 8/10.

P.S. : Décidément, Hugh Jackman est bien meilleur acteur sans les griffes de Wolverine.

« A la claire fontaine, m’en allant promener, (…) sous les feuilles d’un chêne, (…) jamais je ne t’oublierai. » Le chemin sera bien tordu pour atteindre cette obscure fontaine. En très gros, ce sont trois histoires entrelacées qui n’en forment qu’une seule. Un médecin est en train de perdre sa femme atteinte d’un cancer. Il refuse de la voir partir. Un conquistador ne parvient pas à chopper le remède pour la vie éternelle. Un mec chauve vit dans une bulle new age et s’occupe d’un arbre tout en s’engueulant avec une femme fantôme. Dans chacune de ces histoires, on retrouve Hugh Jackman et Rachel Weisz. Si le récit du médecin est profondément touchant, on peine à entrer dans celui du conquistador. Quand au mec chauve, il prend tout son sens dans une conclusion digne de figurer sur un DVD Nature et Découverte. Aronofsky se fait ici métaphysique et spirituel. Comment l’Homme, peut-il dompter la mort et surtout, le doit-il ? Le simple mortel ne peut vivre sans accepter le sort que lui réserve l’éternel. C’est un peu la conclusion qu’apporte ce récit alambiqué. Mais ce n’est pas vraiment la complexité qui pose problème ici. C’est surtout le style chichiteux par moments et carrément ridicule par l’outrance à d’autres. De peur que l’on ne comprenne pas ce qu’il a à nous dire, Aronofsky à lesté la fin de son film d’une lourdeur qui gâche un peu l’ensemble. Une bonne intention au départ mais un résultat pompeux et décevant.