Le meilleur des Chucky à mon humble avis. Les remakes/reboots qui ont suivi n'ont pas compris l'essence même de Chucky et ne sont pas du tout à la hauteur. Jeu d'enfant est très sérieux dans sa mise en scène, plus aussi angoissant qu'à sa sortie mais qui fait tout de même son petit effet. Les acteurs sont convaincants et attachants, surtout Andy ! Un thriller, policier, épouvante-horreur intéressant et bien ficelé !
Ça faisait longtemps que je voulais voir ce film. Et après l'avoir vu, voilà ce que j'en ai pensé : c'était pas mal. Les acteurs ont été bons, notamment Alex Vincent dans le rôle d'Andy, ou Ed Gale qui est la doublure incarnant Chucky quand il prend vie. Après, en point négatif, je pourrais parler de la voix française d'Andy qui n'était vraiment pas terrible, contrairement à celle de Chucky qui était vraiment bonne. Tout ça pour dire que le film était pas mal, et il me tarde de regarder les autres.
Il n'y a pas de différence de degré dans le talent entre l'artiste de talent et le génie. Contrairement à l'artiste de talent, le génie transcende par l'originalité de son concept, tout en instaurant de nouvelles règles esthétiques qui viennent bousculer la curiosité de toute une génération. Et Tom Holland reflète bien cette attitude. Sans vouloir être un "hollandophile" exagérément, "Child's Play" reflète tout ce qu'il y'a de plus efficace dans un slasher movie. Ici les scènes horrifiques font leur effet (mis à part quelques balourdises que l'on pourrait pardonner d'ailleurs à la réalisation puisque les moyens de l'époque l'exigent) et accorde une part pleine d'humanité à son récit par la relation attendrissante mère-fils qu'entretiennent nos deux héros (campés par un duo d'acteurs excellents : Alex Vincent et Catherine Hicks) en prise avec la poupée tueuse maléfique plus déterminée comme jamais dans ses desseins. Hollande se complaît dans ses astuces à faire un clin d'œil furtif à la mémorable "The Shining" de Stanley Kubrick dans un visuel assez bluffant, et tente de recréer cette même tension emblématique (puisée aux racines de l'épouvante) qu'il réussit à cristalliser dans un climax dantesque qui multiplie les effets de surprise jusqu'à épuiser son spectateur. Un scénario simpliste ! qui exploite agréablement ses atouts sans jamais se verser dans la facilité, évite les écueils et offre un divertissement pur spectaculaire qui le fait entrer dans le registre des "anomalies classiques" en avance sur leur époque. "Child's Play" devient dans ses derniers instants un pur bonheur horrifique qui n'arrête jamais de repousser les limites du spectaculaire et ce jusqu'à l'épuisement de son matériel. Un chef-d'œuvre absolu !
Chucky est devenu au fil du temps un mythe du cinéma d’horreur. Sa carrure est largement associée à l’image que l’on se fait d’une poupée maléfique. C’est en 1988 que sa légende démarre avec le film « Jeu d’enfant » un brin mou, qui reste tout de même agréable à regarder. La première séquence qui montre un tueur en série transposer son esprit grâce au vaudouisme dans le corps de cette immonde poupée place le contexte, celui du surnaturel que confronterons sans cesse les personnages. L’histoire qui présente des situations réalistes est confrontée à un objet animé, ce qui semble irréel. Ainsi, il est régulièrement question de la croyance, de la peur de ce qui semble impossible et le long-métrage mise sur cet aspect pour faire peur notamment au départ en nous mettant du côté de la première victime de Chucky. Une séquence réellement stressante car le réalisateur mise sur des caméras subjectives (qui adoptent le regard du personnage) efficaces pour créer une longue partie de cache-cache effrayante dans un appartement sombre. Néanmoins après ce premier meurtre de Chucky, ce dernier se montre plus souvent à la caméra ce qui diminue son impact horrifique. Son design est, il faut le dire, particulièrement terrifiant et assure tout de même le reste de l’horreur du métrage. La course-poursuite qui lance les héros de l’histoire aux trousses de la poupée n’est tout de même pas inintéressante et met en place de bonnes idées. De plus, les effets spéciaux sont réussis, on croit à ce personnage bel et bien vivant qui multiplie les coup-bas pour satisfaire ses pulsions meurtrières. Un petit coup d’éclat qui, sans être exceptionnel, ouvrira la voie à plusieurs décennies d’ancrage dans la culture populaire.
J'ai passé un bon moment devant ce film culte. J'ai trouvé la première partie très bien, angoissante spoiler: tant que Chucky ne se révèle pas officiellement et reste un mystère pour les adultes . Ensuite c'est un peu moins bien spoiler: Chucky pète les plombs et perd toute sa subtilité , ça fait moins peur. Mais le film est sympa à voir, le petit Andy est très attachant et j'ai trouvé qu'il jouait très bien.
En le (re)voyant, je comprends pourquoi il est rentré dans la catégorie classique. J’ai passé un moment génial devant et ça m’a rendu nostalgique de ces films d’horreur à l’ancienne. Entre le concept novateur et la mise en scène, on prend un véritable plaisir. Cette poupée, devenu un sérial killer, m’éclate. Elle a un style assez trash dans sa manière de parler. J’adore son côté vulgaire et sadique. C’est ça qui en a fait un élément incontournable de l’univers horrifique. Il a construit sa légende et l’a perpétuée avec 8 films au total. Ses attaques contre les humains sont top. Il n’y en a pas beaucoup mais cela permet de ne pas tomber dans l’excès. On savoure chaque fois que cela arrive. Elles seront violentes sans être forcément gore. Le style de l’époque était épuré. Rien que sa manière de se déplacer je l’ai trouvé génial. Pas d’effets spéciaux mais un travail d’orfèvre de marionnettistes, un voyage dans le temps agréable. Il y aura toujours un élément pour rendre le film dynamique. Il est court (1h27) et intense. Les acteurs ne sont pas forcément bons mais ça fait partie du côté kitsch.
3 étoiles car il s'agit là du premier film qui donnera naissance à la poupée tueuse culte qu'est Chucky. Au-delà de ça, le film reste une vulgaire série B..
Je n’ai rien contre la petite série B horrifique, surtout quand le second degré est assumé, mais là on est plutôt dans la série Z, avec un fond fantastique qui rappelle les plus mauvais épisodes de Charmed ou Buffy et une scène finale très très chargée en comique involontaire. J’imagine qu’on peut y trouver un plaisir nostalgique (c’est très marqué années 80), mais quitte à rire devant un film d’horreur, autant revoir Gremlins, qui a bien mieux vieilli je trouve. Je mets la moyenne pour le pitch complètement kamikaze et pour cette poupée finalement assez marrante, qui jure comme un charretier, même décapitée.
Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas revu ce premier volet de Chucky, et j'avais quasiment tout oublié. Du coup, je l'ai redécouvert avec plaisir et nostalgie. C'est à la fois plein de suspense, et d'un humour noir très plaisant. C'est très bien rythmé et bien mis en scène. Les acteurs jouent bien, et ça devait vraiment être difficile en plus de faire jouer un enfant de 6 ans dans un film comme ça, avec en plus un des 3 rôles principaux. Ca m'étonne pas du coup, que ce film est considéré comme un classique du slasher et qu'il ait donné lieu à plusieurs suites. A revoir.
Le tout premier Chucky ! Plutôt convainquant en terme d'effets spéciaux, le scénario quant à lui est assez abracadabrantesque mais est-ce dérangeant, notamment pour l'époque ? Point du tout, on veut du sang, du meurtre, de la bonne blague, et bien on est servi ! On se marre devant la vulgarité et la violence de cette poupée démoniaque et même si la mise en place est assez longue, on ne s'ennuie pas et c'est le principal ! C'est bien foutu, notamment l'animation de la poupée, et le tout est assez tordu pour nous tenir en haleine. Je ne dirais pas que ça n'a pas pris une ride mais ça fonctionne toujours pas mal et l'idée de base reste excellente !
Le 1er Chucky est un film culte du registre horreur-slasher. Même si la nostalgie des 80's fait son oeuvre, on ne va pas crier au chef-d'oeuvre. Les acteurs sont très mal dirigés. Ce qui amène à des réactions souvent absurdes et incohérentes. Par exemple, Andy (6 ans) se baladant tranquillement en plein hiver, avec sa poupée Chucky, dans les quartiers les plus dangereux de Chicago. Les clichés s'accumulent au fur et à mesure. La réalisation ressemble fort à toutes ces productions d'époque sans s'en démarquer. Le scénario est poussif et prévisible à souhait, la bande son presque inexistante. Mais il reste une ambiance particulière, le dernier 1/4 d'heure bien gore et les animatroniques de Chucky plus réalistes que certains CGI actuels.