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    Invasion Los Angeles
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    285 critiques spectateurs

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    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juillet 2016
    Considéré à l’époque comme une série B mineure, Invasion Los Angeles a gagné progressivement ses lettres de noblesse auprès des fans inconditionnels de John Carpenter qui y voient à juste titre une critique du capitalisme. Toutefois, la légèreté n’est guère de mise avec ce long-métrage qui pâtit d’un jeu très limité de la part du bovin Roddy Piper et d’une conclusion bien lourdingue et finalement décevante. Alors bien entendu, Carpenter reste un excellent faiseur d’images et ses cadrages sont toujours superbes, mais son message – certes courageux – est asséné avec la finesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, gâchant les espoirs mis dans ce petit produit qui serait bien anodin sans son caractère anar.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Un satire sociale pas toujours très convaincante, et un film de science-fiction assez inégale. Si la trame narrative est intéressante, le sujet n'est pas toujours bien traité. Le génie visuel de Carpenter est cependant omniprésent.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 avril 2010
    Invasion Los Angeles est un vieux film que j’ai vu il y a bien longtemps. Dommage que je ne l’ai pas vu à l’époque, il aurait certainement eu plus d’effet sur moi que maintenant. Ceci dit, ce n’est pas un mauvais film non plus, j’aime bien l’idée de base, les lunettes qui démasquent les aliens, cette idée d’humaniser les aliens…bref et notre héros qui est chômeur et qui va tenter de s’en sortir change de l’ordinaire, on a plutôt à faire à un antihéros. Sinon nous avons à faire à un film assez court mais néanmoins bien remplit, je veux dire par là sans trop de temps morts… Sinon des acteurs peu connus il me semble mais qui se révèlent convaincants. Et puis bon John Carpenter était dans son élément, il a en partie « réussit » son coup. Qu’est ce que je n’ai pas trop aimé dans ce film… ben en fait c’est plutôt dans sa globalité. J’ai bien aimé mais c’est tout, je ne pense pas le revoir une seconde fois, le tout est sans plus…Mais John Carpenter reste un très bon réalisateur pour la plupart de ses films que j’ai pu voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2010
    Mieux vaut découvrir ce film en en sachant le moins possible - perso je n'avais pas vu la moindre b-a et je n'avais lu ni critique, ni synopsis : la surprise a donc été totale, que du bonheur ! Carpenter signe ici une excellente série B, politiquement engagée, qui traite de la manipulation par les médias. En 1988, notre John préféré rendait compte d'une société (de consommation) gangrénée dans laquelle les personnes (nous donc) portent des œillères... Et surtout, il n'en oublie pas l'essentiel : signer un thriller d'anticipation d'une redoutable efficacité, dont les effets spéciaux, surtout pour l'époque, sont vraiment réussis - d'ailleurs je me demande comment j'ai fais pour passer à coté de ce film depuis 20 ans, bref. [9/10] L'un des touts meilleurs films du maitre de l'horreur, tout simplement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    They Live est un des (rares) film les plus "modeste" que John Carpenter ait fait.

    Mais ce qui est sur, c'est que gros budget ou non, Carpenter reste un maître.
    Première surprise, le personnage principal est joué par... Roddy Pipper (oui oui, l'ancien catcheur).
    Seconde surprise, il joue bien !!! haha !

    On notera bien évidemment que Keith David est de retour dans un film de Carpenter (il a joué dans The Thing), ce qui est une très bonne chose.

    Côté histoire, rien à dire, c'est excellent et drôle par moment. Certains verront même des références/critiques envers la société. Bref, j'en dis pas plus sinon je vais spoiler.

    La réalisation de Carpenter est irréprochable, excellente mise en scène.

    N'empêche, le coup des lunettes pour voir les aliens ayant l’apparence d'homme, fallait y penser !

    Il s'agit d'un de mes favoris de Carpenter et qui a été pas mal influent... je citerais le jeu vidéo Duke Nukem (dont je suis fan, je l'avoue) : "Et j’étais venu ici pour pouvoir bouffer du bubblegum et en cogner quelques un. Et comme j’ai plus de bubble gum ..."

    En résumé, un excellent film, qui vieilli très bien. Sans oublier les musiques (cinquième collaboration entre "Big" John et Alan Howarth) qui collent parfaitement au film.
    faeriebandmetal
    faeriebandmetal

    42 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2007
    Excellent film de Carpenter, très engagé et brillament rythmé. Le scénario est sympathique et n'a rien perdu de sa force. Le film est soigné et très bien réalisé. L'atmosphére est toujours lêché et mystérieuse. Beaucoup de métaphores et d'excellents effets spéciaux. Carpenter signe un grand film coup de poing et dénonce la seconde guerre mondiale de bien bel manière (collaboration, dictature...) . Dommage que le film soit si peu connu.
    bolt
    bolt

    93 abonnés 798 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2008
    Tout est maitrisé d'un bout à l'autre. Pas de temps mort, un scénario bien ficelé, des acteurs qui jouent bien. Cette société, décrite par Carpenter, n'et finalement pas si loin de la notre (tu t’écarte du « droit chemin » définit par l'Etat, il t'envoi la police et les CRS).

    Carpenter, à réussi à anticiper ce qu’est devenu notre société (consommation, répression, manipulation via les média).
    Last Action Zero
    Last Action Zero

    57 abonnés 258 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2018
    Ce n'est ni le meilleur de Carpenter, ni mon préféré. Mais ça reste une histoire culte pour beaucoup; y compris moi. Plus une satire sociale qu'un vrai film de S.F.; c'est une bonne grosse comédie cynique, paranoïaque, et pleine d'action. Situé dans le Los Angeles pittoresque des années 70/80, que Carpenter affectionne tant. Un film où il en profite en seconde lecture, pour régler ses comptes discrétos avec les grands studios... Ni vu, ni connu, j't'embrouille... Et vas-y que j'te parle mal en te balançant tes quatre vérités...
    C'est certes une série B cheap, où la mise en scène et la technique, sont un peu fatigué et facile par moment. Mais globalement, c'est vraiment pas dégueulasse, et ça reste un chouette Carpenter très savoureux. Bien qu'un peu kitchouille de ci, de là. Tendance légèrement ringarde, à la limite du nanar assumé. Mais le discours critique en sous-texte demeure toujours pertinent. Même de nos jours. Et surtout, presque trente ans plus tard, c'est toujours aussi fun, bien rythmé, et très hautement sympathique...
    Un film volontairement pas très crédible et très amusant. Tout en second degrés et en dérision. Et malgré tout, They Live fait partie des grands mythes de la culture pop du complotiste standard. 1984 dans la main droite, un texte religieux dans la gauche, un chapeau d’aluminium rivé sur la tête, et qui prend ce film au pied de la lettre... 15 ans avant que la mode illuminato-reptilo-platiste explose sur Internet, moi je trouve ça plutôt visionnaire... Bravo Big John... Ou alors, le monde est seulement remplie d'abrutis bornés, qui se font un malin plaisir de tout prendre et comprendre de travers... C'est vous qui voyez...

    P.S. : Fuyez la VF absolument. Elle ne rend vraiment pas justice au film et à ses acteurs. La VOSTFR passe cent fois mieux.
    October70
    October70

    10 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 novembre 2022
    Revu là, en 2022, et c'est le drame tellement ça a mal vieilli. Bon, à l'origine, ce n'est pas un chef d'oeuvre tellement c'est mal joué. D'ailleurs, le casting n'a pas du faire grand chose d'autre.
    L'histoire est pourtant loin d'être ininterressante et Capenter nous a tellement habitué à mieux que le sentiment de gachis est encore plus présent. Je ne vais même pas étaler ses défauts, d'autre l'ayant tellement mieux fait.
    Un remake sous forme de série avec un bon casting pourrait peut-être être sympa mais le film est, pour moi, à oublier au plus vite.
    darthbebel
    darthbebel

    22 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2010
    Assez décevant pour un Carpenter au niveau de la réalisation et du rythme, mais une histoire qui aurait pu être mieux traité qui est pas mal.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2011
    John Carpenter choisit de traiter par l'humour et la nonchalance un sujet qui aurait pû être porteur d'un aspect très dramatique. C'est un choix intéressant qui donne lieu à un divertissement devant lequel on ne s'ennuie pas, même si le réalisateur a un peu tendance à vouloir trop s'étendre à montrer que les deux comédiens principaux savent très bien donner des méga-grosses mandales. Autrement, il y a indéniablement un arrière-fond critique de la société et il est très jouissif de voir détruire les uns après les autres des extraterrestres qui ressemblent à Michael Jackson dans le clip "Thriller". Les maquillages et les scènes d'action sont par ailleurs très réussis. Le film n'est pas aussi percutant qu'il aurait dû ou pu être mais cela reste un film de science-fiction de grande qualité.
    FeetLover
    FeetLover

    25 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2014
    Ce film est une bombe. J'étais tout petit quand je l'ai vu. Et il m'avait marqué. Le pire c'est que c'est encore possible tout ça, et c'est d'ailleurs le cas : la télé, les magazines, les médias, c'est un lavage de cerveau. On sait déjà que les infos vous bassines avec des conneries le 3/4 du temps (quand un truc marche, comme par hasard, des évènements similaire arrive : exemple : la fois ou des mineurs étaient coincés dans un tour au Mexique pendant des semaines... une fois le problème résolu, il y a 4 ou 5 nouveau cas... idem pour le bateau Italien la qui s'est échoué : comme par hasard, pendant un mois on entendait que des évènements similaires). Bref ce film est plus un message qu'autre chose : rien que le message subliminal sur les billets d'argent : "vénère cela comme un dieu" ^^ Il a de l'imagination Carpenter, et il en a dans le crane !
    Nicolas H
    Nicolas H

    9 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 avril 2011
    Si le film a pu paraitre à une époque subversif et anti-conformiste,c'est peu dire aujourd'hui qu'il est gentiment désuet.A l'heure oû les médias ont la main mise sur les évènements à travers le monde,subir la désinformation ne choque plus personne.Et étant spectateur au quotidien de cette presse-écrite,télévisuelle ou radiophonique-,personne n'est dupe et chacun s'arrange avec sa conscience.Ce film,donc,ne devient plus qu'un simple divertissement et perd tout son intéret!!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 juin 2011
    Le budget étant petit, le film est une petite production carpenter qui aurai pu etre beaucoup mieux mais qui en somme toute est assez bien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    John Carpenter annonce bien la couleur par le truchement de son héros John Nada : “I have come here to chew bubblegum and kick ass... and I'm all out of bubblegum.” Le réalisateur, après des échecs commerciaux comme celui du jouissif “Big Trouble in Little China ”, semble vraiment furax, se fout de tout et a décidé de le faire savoir. La charge contre l’Amérique des eighties, ses ronds de cuir et ses yuppies, ses politiques et journalistes véreux, atteint ici un degré de nihilisme rarement atteint au cinéma. Nous avons sans doute avec « Invasion Los Angeles » la meilleure idée de ce que pourrait être l’anarchisme de droite à l’américaine, bien éloigné d’une fuite psychotique et érotico-mystique vaguement hippie, mais consistant en une opposition frontale, par les armes, au système et à l’ordre établi.

    Comme toutes les bonnes séries B, montées avec un budget limité mais fourmillant d’inventivité, le film de Carpenter sème dans un même geste les ingrédients du cinéma de genre et une critique sociale acerbe. spoiler: John Nada, chômeur errant venant de Denver, Colorado, rencontre dans un chantier Frank, un ouvrier noir qui le conduit dans un camp de « homeless ». Une révolte y fomente dans une église baptiste méthodiste, bien vite réprimée par les troupes de police. Mais entre-temps, John Nada a pu récupérer un carton empli de lunettes de soleil qui vont lui révéler un monde parallèle, souterrain, gouverné par une race d’aliens-goules. Ces maîtres de l’univers, investisseurs véreux qui spéculent sur l’humanité, asservissent celui-ci à coups de messages subliminaux : « Consommez », « Obéissez », « Restez devant votre télé », « Respectez l’autorité », « Mariez-vous », « Reproduisez-vous », « L’argent est votre Dieu » …


    Tout le début du film est donc consacré au revers du rêve américain, une terre minée par le chômage, avec ses « working classe heroes » en déshérence, le physique de l’emploi et la démarche virile, le jean et la chemise à carreaux arborés avec fierté, débordants de bonne volonté mais se heurtant aux dures réalités du libéralisme économique. Il y a un peu du Stallone des années 80 dans le personnage campé par le catcheur Roddy ‘Rowdy’ Pipper, un optimiste pacifique forcé par le cours des événements à s’engager dans une guerre qui n’était pas la sienne, qu’il ne désirait pas le moins du monde. L’aspect quasi documentaire dans la manière de s’intéresser aux bidonvilles des alentours de Los Angeles, avec ses sans-abris de tous les horizons, ses « freaks » aux trognes impossibles, ses camés recroquevillés, ses personnes âgées abreuvées de publicités, laisse songer à un certain cinéma contestataire des années 70 à l’exemple d’« Affreux, sales et méchants » d’Ettore Scola.

    Malgré cette dernière référence, il ne s’agit pourtant pas d’oublier que nous sommes dans du cinéma de genre. spoiler: Le virage se fait lors d’une hallucinante séquence de révélation, la première fois que John Nada chausse les fameuses lunettes de soleil. Le « downtown » de Los Angeles lui apparaît dès ce moment dans toute sa cruauté, faite d’endoctrinement sauvage et de manipulation mentale par des êtres proprement hideux. Disons-le sans ambages, nous sommes ici dans ce que la série B nous fournit de meilleur. Après avoir vu, il s’agit donc pour le héros de partager cette vision, par la force s’il le faut, et de se révolter. C’était déjà toute la mission du prédicateur aveugle au début du film, une sorte de Tirésias des bas-quartiers qui cherche à éveiller les esprits malgré les moqueries des habitants du bidonville. John Nada reprend ce rôle après la mort de ce dernier, et se doit de convaincre Frank, son ami de chantier, de l’ampleur du mensonge. La persuasion ne se fera pas selon des paraboles mystiques, mais à coups de poings, à coups de latte dans la gueule, de morsure, d’yeux enfoncés, dans une baston d’une dizaine de minutes qui aurait eu toute sa place dans les meilleurs James Bond. Cette scène d’action n’a rien de gratuit : allez faire comprendre à un quelqu’un qui s’accroche à son job comme à son dernier bastion de dignité, qui flippe de sombrer dans la précarité, de la nécessité de se révolter ! De fait, malgré la ribambelle de flics, yuppies, femmes de la haute manucurées expédiées ad patrem sans le moindre état d’âme au vu de leur condition d’aliens, ce sont bien les humains qui collaborent à l’ordre établi les plus dégueulasses. L’ex clodo en smoking, qui a littéralement vendu son âme au diable - le pauvre n’étant pas épargné par la mesquinerie, ce qui revient assurément à une démarche bien plus humaniste que des peintures biaisées du « bon pauvre gentil » - est ainsi tiré par la barbichette ; tandis que la directrice des programmes de Cable 54, qui se vend sciemment au pouvoir, est la seule être de chair abattue par John Nada.

    Malgré un jeu d’acteurs très limités mais sympathiques, si l’on excepte cependant les quelques fulgurances post-cocaïne de Meg Foster (un an après « Les Maîtres de l’univers » produit par l’inénarrable firme Cannon, chapeau l'artiste !), et le score de John Carpenter, associé à Alan Howarth, un peu moins inspiré qu’à l’ordinaire, « Invasion Los Angeles » reste sans aucun doute une des meilleures séries B des années 80.

    spoiler: Dans un court extrait d’émission montré dans le film, l’abus de violence et de sexe (?) chez Romero et Carpenter lui-même se trouve vivement critiqué. Œil pour œil, dent pour dent, semble nous répondre « Invasion Los Angeles » dans un magistral doigt d’honneur final. "Et puis, merde..." Si vous désirez des rébellions compassées, laissez les bourgeois discuter du sort des migrants autour d’un dîner copieux dans un film cannois.
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