Avis : Invasion Los Angeles - Page 6

"It's time to kick ass and chew bubble gum, and I'm all outta gum ! " Et John Carpenter, il va bien te l'botter ton p'tit derrière avec son brulôt jouissif et bourrin. Mais je te rassure de suite : pas besoin de lunettes noires pour apprécier le spectacle...et son message.

On parle de "maître" en désignant le réalisateur John Carpenter mais il lui arrive de passer à côté, voir complétement à côté... Je m'explique: le scénario est admirable et super intéressant (des messages subliminaux inscrit partout pour consommer plus mais invisibles à l'oeil nu, des extraterrestres à forme humaine...). C'est un vrai filon d'or... Seulement voilà! Flop! Est-ce par manque de moyen? ou par manque
d'inspiration? Mais l'auteur ne va pas à fond dans les choses et signe un film plat et lent. La mise en scène donne envie de faire un somme et on tient jusqu'au bout pour savoir si ça va décanter... En vain! C'est d'un grand dommage parce que j'adooore l'histoire...mais la sauce ne prend pas! Par contre, il y a du matos pour faire un bon remake.

Vraiment un des meilleurs Carpenter. Un film excellent mené tambour battant, au déroulement génial et à la fin jouissive. Trés bon.

J'ai vu ce film à la télé quand j'étais gamin (il n'y a pas si longtemps) et j'ai été heureux de pouvoir le voir d'un point de vue différent aujourd'hui.

Petit, j'ai adoré l'action, les lunettes magiques, la montre qui fait voyager. Mais c'est aussi un film qui m'est resté dans le coin de la tête, et qui a du m'ouvrir au cinéma de SF avec ces têtes moches qui procuraient des frissons de dégoût et des envies de tirer dans le tas.
Maintenant j'apprécie d'autant plus l'action que je comprends l'humour, mais aussi le message politique qui à encore un bel avenir avant que les choses ne changent en bien où en mal, ces pauvres rejetés qui s'unissent contre les pourris du pouvoir. Ce n'est pas tant un film d'extraterrestres, les lunettes permettent seulement de voir les vers qui pourrisent un système proche du notre, qui utilisent un pouvoir dans leur intérêts personnels. Ce qui fait son charme est le nombre d'interprétations possibles. Ca peut autant être un shooter débile qui tire partout qu'un message politique audacieux.

Mon admiration pour John Carpenter ne me rend peut être pas très objectif mais honnetement qui d'autre est capable de vous sortir un super scénarios de SF accompagné d'effet visuel sortie du garage à mémé pour un résultat aussi énorme que ce film.
Toujours entre SF et satyre de son époque de consommateur, cette histoire d'invasion résume à elle seul le talent du réalisateur capable de tout faire.

Un classique de John Carpenter. On démarre doucement jusqu'à une fin surprenante. Sans trop pousser par les effets spéciaux, cette histoire est prenante et l’idée que nous deux héros incarner par les bons Roddy Piper et Keith David qui découvre des lunettes qui prennent de voir les extraterrestres et comment le monde se transforme, c'est original. Un divertissement efficace, bon film !!

Un chef d'œuvre d'une intelligence et d'une subversivité absolument ahurissante. John Nada est clairement un des personnages les plus badass du cinema de genre.

Un film d’avant garde pour l’époque un film sans effets spéciaux ou presque mais le message est d’actualité sur la manipulation des médias. Vraiment un visionnaire bon le cinéma a grandement évolué mais les idées de ce film sont. Prophétique presque un avertissement…

franchement j'ai trouvé ce film excellent il nous fait voir la vérité sur le gouvernement actuel c'est-à-dire un gouvernement de sioniste et de capitalistes même si ça peu près la même chose bon bref je vous le conseille fortement regarder ce film on s'ennuie pas même si les effets spéciaux ont pris beaucoup de rides

John Nada est un ouvrier au chômage qui parcourt les villes à la recherche d’un job. Il se fait embaucher à Los Angeles sur un chantier et se lie d’amitié avec Frank, grâce à qui il trouve un endroit où se loger et se nourrir. Mais très rapidement, John constate qu’il se passe des choses étranges dans cette ville et découvre par le biais d’une paire de lunette, l’envers du décor. Celui d’une ville gouvernée par des extraterrestres ayant pris une apparence humaine. Ces lunettes lui permettent de voir ce que personne d’autre ne sait, à savoir la soumission des humains, rendus apathiques.

John Carpenter (New-York 1997 - 1981) adapte ici la nouvelle "Les Fascinateurs" de Ray Nelson et nous replonge dans la science-fiction des années 40 & 50 avec cette invasion extraterrestre qui, d’une manière insidieuse et sous la forme d’un "grand remplacement", vient petit à petit prendre place au sein de la société américaine. Le réalisateur en profite pour égratigner avec virulence le système capitaliste avec cette classe populaire de laissés-pour-compte face à la grande bourgeoise. Le discours social est tranchant, avec cette Amérique qui devient totalitaire grâce à la propagande subliminale (incitant la population à, aux choix : consommer, obéir ou encore oublier toute forme de liberté) retransmis par les médias (la télévision, les journaux ou encore les panneaux publicitaires), sans oublier cette police fasciste qui vient rappeler l’ordre autoritaire.

Le réalisateur brosse un portrait au vitriol d’une Amérique désenchantée & consumériste. La façon avec laquelle le cinéaste dépeint les extraterrestres y est brillante (ils sont d’une rare laideur et ressemblent à des cadavres en putréfaction). La mise en scène sans fausse note, l’interprétation des acteurs (l’ex-catcheur Roddy Piper & Keith David) et le message délivré par le film font de cette œuvre, un véritable classique du cinéma science-fictionnel. Invasion Los Angeles (1988) est une satire sociale qui n’a rien perdu de sa vigueur plus de trente ans après.

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On peut y voir un classique de l'horreur doublé d'un pamphlet contre le capitalisme et le sensasionnalisme des médias. On peut aussi y voir un film un peu chiant, qui manque de rythme et à l'interprétation peu convaincante...

Encore une masterclass de Big John avec trois bouts de ficelle et une idée géniale. Une idée terrifiante au passage et qui fait écho au monde contemporain par bien des aspects. Avec quelques effets efficaces Carpenter fait monter la tension, sociale d'abord, puis de survie, rapidement. Roddy Piper, qui n'a pas à son actif beaucoup de rôles marquants représente ici le parfait personnage, débonnaire et déconnecté avec sa tronche de comique, qui va tout donner pour faire exploser au grand jour le plus énorme complot de tous les temps. Dommage que les dialogues ne soient pas toujours à la hauteur mais ce petit bijou SF fait toujours son petit effet plus de 30 ans plus tard.

Entre film SF et pamphlet politique, John Carpenter signe une série B au scénario intéressant mais qui fait assez cheap.

Le style série B de Carpenter, on aime ou on n'aime pas. J'ai aimé le concept du film (l'allusion au consumérisme, capitalisme, libéralisme, etc.) et j'ai adoré la bande son. Certaines scènes de bastons sont inutilement longues et lourdingues, et frisent parfois le ridicule, dommage. Mais Invasion Los Angeles reste un film de bonne facture.

John Carpenter s'attaque à la satyre politiquement incorrect mélangée à de la SF, c'est plutôt réussi, ça n'a quasiment pas pris une ride et c'est toujours autant d'actualité, comme quoi il a été assez visionnaire !