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    Juste avant la nuit
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    cylon86
    cylon86

    2 271 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2013
    Un homme tue sa maîtresse et, rongé par le remords, veut absolument se livrer à la police. Mais tout le monde l'en empêche, aussi bien sa femme que son meilleur ami qui était le mari de la victime. Comme à son habitude, Claude Chabrol dénonce la comédie des apparences que se livre la bourgeoisie, prête à tout pour camoufler le moindre de pet de travers. La mise en scène est plutôt plate mais Michel Bouquet est parfait dans le rôle de l'homme tourmenté par ses actes, face à une Stéphane Audran remarquable en femme qui sauve son honneur et son couple.
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2016
    Audran-bouquet deux acteurs fétiches de Chabrol. Bouquet assassin par accident se retrouve très mal a l'aise par rapport a son meurtre. Sa conscience le torture et ne se voyant pas inquiéter par l'enquête, il fini par avouer a sa femme et aussi a son ami mari de la victime, son horrible crime. Comme souvent Chabrol traite des petits travers de la bourgeoisie. Un rythme quelque peu "piano-piano" mais néanmoins plaisant.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2013
    C'est l'un des films les plus troublants de Chabrol. Pas le meilleur (rythme un peu lent, mise en scène et esthétique plutôt plan-plan), mais l'orientation du scénario a de quoi surprendre. D'abord, la situation criminelle classique est ici inversée, puisque le meurtrier ne cherche pas à cacher son crime mais à le faire connaître et condamner. Ensuite, Chabrol développe une belle ambiguïté en sondant son terrain social de prédilection, celui de la bourgeoisie française. Il brosse le portrait d'un bourgeois tiraillé entre différentes aspirations, les siennes et celles de son milieu, contradictoires et paradoxales, douloureuses et fatales. Sur un plan personnel, ce Charles Masson fait le grand écart entre l'expression de pulsions destructrices, dans le cadre d'un amour extraconjugal, et un impérieux désir d'ordre moral, que l'on peut penser tout empreint de culture catholique. Un besoin autodestructeur de pénitence et de rédemption. Cette trajectoire tourmentée est placée sous le signe de la souffrance et du plaisir mêlés : des jeux de l'amour SM au dolorisme de la quête du châtiment. Mais au-delà de ce cas de conscience individuel, le vrai noeud du drame se noue à une autre échelle, au niveau collectif. Car l'ordre moral qui hante tant le personnage principal s'oppose à un ordre social. Un ordre bourgeois qui peut tout accepter sous le sceau du secret et de l'hypocrisie, si l'on n'égratigne pas le vernis des apparences et de la respectabilité, si l'on ne déstabilise pas ce qui est confortablement établi...
    Tout en pesanteur psychologique, impitoyable dans son dénouement, Juste avant la nuit constitue peut-être la critique la plus implacable du réalisateur contre le monde bourgeois. Le film est porté par l'intensité et la subtilité du jeu de Michel Bouquet. La composition de Stéphane Audran, quant à elle, fait froid dans le dos. Enfin, on note l'apparition non créditée de Michel Duchaussoy qui était, deux ans plus tôt, l'acteur principal de l'excellent Que la bête meure, du même Claude Chabrol.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 mars 2011
    J'ai eu beaucoup de mal avec ce film. Comme d'habitude, Stéphane Audran est là pour tout sauver, de par sa présence, sa beauté, son jeu. Je ne peux pas en dire autant de Michel Bouquet et François Périer... La mort reste pour moi le plus grand drame de la vie, et l'annonce de celle-ci à si peu d'effet sur les personnages. Chacun reprend son petit train-train. La fin relève le film, comme dans tous les films de Chabrol de cette période je pense.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Chabrol tisse un drame magnifiquement interprété par Stéphane Audran, Michel Bouquet et François Périer.
    Si le rythme du film est plutôt lent, tout réside dans la tension et le sentiment de culpabilité grandissant de Michel Bouquet.
    Moins connu sans doute que certains films de la même époque (Cf : Le boucher, Que la bête meure, La femme infidèle),"Juste avant la nuit" est bel et bien une oeuvre incontournable de Claude Chabrol.
    Max Rss
    Max Rss

    171 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2019
    Ce film est l'un des plus représentatifs de la période où Claude Chabrol s'en prenait sévèrement à la bourgeoisie, un milieu dont il était issu. "Juste avant la nuit" se présente comme un film sur la culpabilité et comme une critique sociale assez corrosive de la bourgeoisie: la question que l'on peut se poser c'est: jusqu'où les personnages iront-ils pour préserver leur modèle social afin de ne pas chambouler leur vie parfaitement ordonnée? La mise en scène Chabrol est à l'image de ses personnages : rigoureuse, ordonnée, et d'apparence limpide. Une symbiose réussie entre le fond et la forme. Le film avance sur rythme assez lent ponctué de dialogues prononcés avec un ton calme et posé, ils sont parfois même chuchotés. La fin quant à elle est assez inattendue, d'ailleurs Chabrol a bien fait les choses puisque c'est à ce moment là que l'on comprend le titre du film. Plus psychologique, plus épuré et beaucoup plus subtil que ses films précédents "Juste avant la nuit" n'est pas à classer parmi les oeuvres mineures de Claude Chabrol.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mai 2008
    Etude minutieuse sur le thème de la culpabilité, de la responsabilité et de la rédemption, sur le châtiment qui se refuse. Michel Bouquet nous entraîne dans son monde de souffrance, explore et rejette tous nos recoins de lâcheté. François Périer est impérial dans son refus de la vengeance, Stéphane Audran protectrice en diable... Et Chabrol a bien voulu terminer le film, qu'il en soit remercié ! Quant à Dominique Zardi à contre-emploi roux flamboyant... c'est inoubliable !
    Caine78
    Caine78

    6 065 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2019
    Inégalement séduit par le cinéma de Claude Chabrol, « Juste avant la nuit » fait partie des titres que je retiendrais. Étude de caractères (et de mœurs) complexe voire troublante, le cinéaste se plaît à nous emmener vers des chemins que l'on n'aurait pas vraiment imaginé, évitant tout spectaculaire sans jamais tomber dans une routine pesante ou ennuyeuse. Ici, ce qui l'intéresse, c'est l'humain et rien d'autre, dans ce qu'il a à la fois de plus sombre surtout, sans pour autant verser dans un cynisme facile. On sent que tout est très réfléchi, contrôlé, maîtrisé, à l'image de nombreuses situations qui, par un mot, un geste, un regard, en disent souvent beaucoup plus qu'une longue explication. Cette intrigue est difficile à croire et pourtant, c'est le cas : le dispositif scénaristique, l'évolution du héros est tel que cette culpabilité débordante dont chacun spoiler: veut l'absoudre
    nous parle étrangement, le rendant presque touchant. Après, c'est du drame bourgeois. L'interprétation du trio, à la diction presque « technique », peut déconcerter. Mais ce sont quand même de sacrés acteurs, avec une présence, une allure dont peu peuvent se targuer aujourd'hui. Et puis bon, pour la gent masculine : Stéphane Audran, quoi. La plus belle femme de France, sans doute. Quelle merveille. Mais je digresse dangereusement. Bref, voilà une œuvre qui aurait pu vite virer au pensum existentiel prétentieux, s'avérant finalement une peinture intelligente et complexe à laquelle il n'est nullement interdit de s'intéresser. Une réussite.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    933 abonnés 4 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2019
    Chabrol filme l’introspection. La difficulté d’accepter la réalité. L’ambiance est sombre et la parole libératrice.
    Le procédé n’est pas habituel. Ici il y a le regret et les aveux. En vérité la trame se déroule non par une enquête policière mais par une confession.
    Pas mal du tout.
    brianpatrick
    brianpatrick

    72 abonnés 1 542 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Du Chabrol c'est du Chabrol, ä chaque film c'est un chef d'oeuvre, mais bon les comédiennes et les comédiens sont ternes et complètement immobiles. Ils ne bougent pas, ils sont inexpressifs. Le film devient fatiguant à la longue. On attend la fin. L'histoire est intéressante néanmoins, mais le film pouvait être plus vivant.
    Starwealther
    Starwealther

    50 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juillet 2021
    "Juste avant la nuit" est un chabrol de mauvaise facture. Le rythme est d'une lenteur assommante, c'est complètement soporifique. Le film ne retrace que la culpabilité d'un homme nomme Charles Masson (Michel Bouquet), ses plus profonds regrets et son besoin d'être jugé pour le mal qu'il a fait. Michel Bouquet joue très juste et Stéphane Audran jouant sa femme égale à elle-même en très bonne actrice. Dommage que Chabrol n'est pas su donner plus de dynamisme à cette lente descente aux enfers d'un homme meurtri par le remord.
    Pascal
    Pascal

    123 abonnés 1 411 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    Réalisé en 1971, pendant une de ses périodes fastes , "juste avant la nuit" est un film dont la réputation prend de l'importance le temps passant. Moins connu que "le boucher" ( selon moi son meilleur film de cette période), c'est un film assez étrange, qui nécessite une introspection du personnage principal ( interprété par Michel Bouquet) afin de tenter de cerner son propos. Un directeur d'une agence de publicité a pour maitresse la femme de son meilleur ami. Il entretien avec cette dernière une relation sadomasochiste. Au cours de jeu sexuel, il l'étrangle et la tue. La police ne parvient pas à ' l'arrêter et il décide d'avouer sa culpabilité à sa femme puis au mari de la victime. Mais ces derniers lui conseillent de ne pas se dénoncer. Il décide de passer outre et veut se dénoncer aux autorités. Film sur le poids de la culpabilité, du remords et la conscience, mais aussi sur le déni et sur la fuite devant le réel et ses conséquences lorsqu'on doit l'affronter, " juste avant la nuit" est une oeuvre riche quand aux thèmes abordés et aux questions qu'ils posent. Stephane Audran est, comme à l'accoutumée très sexy et charismatique. Francois Perrier et Michel Bouquet sont aussi excellents. Si le film souffre d'un défaut, c'est qu'il est un peu trop invraisemblable. Son hésitation sur le ton qu'il emploie et qui met le spectateur dans l'embarras pour adhérer totalement au scénario dans sa seconde partie, m'a laissé un peu dubitatif. Les aficionados de Chabrol ( dont je suis) ne le manqueront surtout pas.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2019
    Ce film, c'est l'histoire d'un homme, M. Bouquet, qui, en tout début de film, tue sa maîtresse lors de jeux sado-masochistes.
    Avec de film, Chabrol nous fait participer à une enquête policière ou presque.
    Car la police y joue un rôle clé, Bouquet ayant affaire au même policier pour différentes affaires.
    C'est donc le calvaire d'un homme qu'on va suivre. Qui va finir par craquer complètement ne pouvant conserver ce secret plus longtemps.
    Pourtant il est soutenu par ces proches, à qui il va finalement tout avoué.
    Sa femme, en premier lieu, jouée par Stephane Audran (on est toujours dans l'ère Stephane Audran).
    Plutôt en retrait, femme de maison, c'est pourtant elle qui va avoir un rôle déterminant.
    Elle va aider son mari et s'aider elle-même. Il faut parfois sauver les apparences.
    Et ensuite, son meilleur ami, joué par F. Perier, qui le soutiendra, lui accordera son pardon, malgré toutes les révélation que Bouquet va lui faire.
    Perier va même le supplier d'oublier tout ça, comme il l'avait d'ailleurs déjà conseillé à la meilleure amie de sa femme qui voulait aller à la police ayant plus que des soupçons sur le rôle de Bouquet dans l'assassinat.
    Bref ce film met en avant le rôle des apparences, car malgré le fait que Bouquet ne soit en rien inquiété, c'est lui-même contre lui-même, et faire la paix avec soi-même est très important.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 mars 2007
    Réflexion sur la routinerie de la vie dans le milieu bourgeois, juste avant la nuit est un bon Chabrol. Cependant, l'ironie (toujours présente) n'arrive pas à masquer le réel manque de folie, caractéristique des oeuvres de l'auteur. Le film marque ses rides mais c'est avec plaisir et curiosité que l'on découvre une oeuvre oubliée de la ludothèque du cinéma français.
    Vincent D
    Vincent D

    3 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 août 2019
    malgré toute la sympathie ( à cause de son coté bon vivant ) et le respect qu'il m'inspire car il a quelques très bons films à son actif, j'ai toujours soupçonné Claude Chabrol d'une certaine paresse en ne sortant pas de sa zone de confort qui consiste de manière non imaginative à dénoncer systématiquement l' hypocrisie bourgeoise ( satisfaisant une partie de la critique et de ses spectateurs qui n'attendent que cela)
    Dans le film on voit Michel Bouquet après avoir tué sa maitresse (rien que ça ) sortir en toute quiétude de l'appartement, fréquenter le bar du coin, prendre une double rasade de whisky ( quand même)et rencontrer par hasard dans ledit bar son meilleur ami qui est précisément le mari de la maitresse tuée une heure avant et avec qui il va échanger des banalités.
    Plus loin dans le film, il va sans que l'on sache trop pourquoi ( étant un personnage insondable )éprouver le désir de se confier à sa femme qui sera plus embêtée par le fait d'avoir été trompée que par le crime lui même.
    Sa femme se montrant trop compréhensive , il va se confier au mari de la maitresse tuée qui manque de bol, va se montrer aussi compréhensif .
    Michel Bouquet se montrant toujours insistant, un second crime va être commis pour préserver la quiétude de la vie bourgeoise.
    d'ou un film qui à force de montrer des bourgeois totalement impavides manque totalement de vie et tout en traitant de la mort est mortellement ennuyeux.
    Et quoi de plus convenu dans les années 70 succédant à mai soixante huit de denoncerl'hypocrisie du mode de vie bourgeoise en montrant la froideur confinant à l'opacité des personnages car comme on le sait tous les bourgeois enfermés dans leurs conventions, ne vivent pas vraiment (justifiant du coup le jeu inexpressif des acteurs) .
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