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    Le Festin nu
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    92 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2020
    Un de rares films du réalisateur que je n'avais jamais vu. Aussi délirant que fascinant. Un casting magnifique et des effets spéciaux aussi réussis qu'effrayants. Adapté d'un roman jugé inadaptable, voilà du David Cronenberg pur jus, sans doute son film le plus difficile d'accès. Une vraie découverte.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    A l'orée de la décennie 1990, David Cronenberg décide d'entreprendre ce que bien d'autres cinéastes ont tenté avant lui, avant de jeter l'éponge : adapter le roman jugé inadaptable "Le Festin nu" de William S. Burroughs, écrivain sulfureux et grand artisan de la Beat Generation. Au final, l'entreprise est plutôt réussie sur le fond. Le livre jouit d'une belle harmonisation et le résultat filmique en devient même surprenant tant l'oeuvre de Burroughs colle parfaitement à l'univers du cinéaste et à ses diverses obsessions. Ici, celles-ci, notamment la passion quelque peu morbide des corps, se trouvent pleinement matérialisées à travers l'univers des centripètes et autres cafards hantant l'esprit du protagoniste principal. Regarder "Le Festin nu" est donc forcément une expérience où comme souvent chez Cronenberg, le spectateur ne doit pas avoir peur d'affronter parfois le ridicule. En effet, le film se situe clairement à double tranchant, partagé entre des scènes proprement fascinantes et indélébiles (la machine à écrire se changeant en insecte, la "bouche" de celui-ci...) et d'autres qui tombent en revanche complètement à plat, voire qui frisent le grotesque. Dommage que l'interprétation de Peter Weller soit si froide et plate. A voir.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    57 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    Quelle claque! Oeuvre semi-autobiographique de Burrough, le heros "Bill" plonge dans la drogue suite à la mort accidentelle de sa femme. Cronemberg nous transporte dans l'esprit dérangé de ce toxicomane, mélange d'écriture littéraire et d'hallucination, la où le fantastique n'existe pas, là ou l'impossible est réalité. Absolument brillant et incroyablement adapté.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    On disait ce roman inadaptable. Personnellement je ne jugerai pas puisque je ne l’ai pas lu. Je ne retiens que la claque phénoménale que m’a refilé ce film. Pour moi, ce « Festin nu » c’est une incroyable démonstration de talent de Cronenberg qui, par un jeu admirable entre folie pure et délire savamment construit, parvient à reconstituer avec brio l’univers de l’écriture, et même plus, de la création. Un de ses grands chefs d’œuvre. Un film à douze étoiles.
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2009
    Une valse qui emporte la réalité et l'imagination sur une piste de danse atemporelle, décorée aux couleurs du maghreb, et qui au final ne vous laissera pas indifférent. Mais, j'avoue que j'ai malheureusement détesté. Je n'ai pas su m'intégrer dans cette atmosphère psychédélique. Le héros m'a laissé complètement indifférent. Le bordel ambiant m'a déplu. Cela dit, je trouve l'idée excellente. Faudra vraiment que je lise le roman un jour. Je préfère de très loin "Spider", qui adopte lui-aussi le point de vue de héros-fou, sauf que là même si l'ambiance est elle-aussi lourde, j'ai adoré.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mai 2007
    Ce film de Cronenberg est le pire film que j'ai jamais vu. Etant pourtant amateur de David Lynch, de l'Etrange et de Kafka, je n'ai absolument pas adhéré à ce trip hallucinatoire. C'est complétement barré, les personnages sont glauques et junkies. De plus, les références sur l'homosexualité sont ignobles car faut pas se leurrer c'est fait uniquement pour provoquer. En bref, c'est un film irregardable à part pour les fous. Je préfère quand Cronenberg fait des films psychologiques, ici il y a des anus qui parlent. A éviter!
    Cronenberg
    Cronenberg

    211 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2018
    Un film légèrement décevant, l’histoire est insensée, mais c’est le but d’une œuvre fantastique voire surréaliste. Une analyse apocalyptique et terrifiante de la consommation de drogues. Un exterminateur de cafard se drogue avec les produits, qui tuent ces petits insectes. Très nauséabond, mais le film peut montrer un visage plus radieux de temps à autres, avec une luminosité plus claire, des couleurs plus vives et des séquences mieux mises en scène. William Lee l’héros est un personnage marrant et sympa qui donne bon train à l’histoire. Un scénario bizarre et délirant, mais sympa à voir sous alcool.
    Cronenberg puissant avec ses adaptations de romans (ou BD) à l'écran, mais Naked lunch, n’est sûrement pas le meilleur (Crash, Cosmopolis ou encore À history of violence). Des dialogues plus ou moins schizophréniques sympas et rigolos. Magnifiques décors, le cafard en forme de machine à écrire est culte. Sans oublier des bons costumes, maquillages, mise en scène, etc. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
    Easywordz
    Easywordz

    8 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mars 2013
    L'esthétisme et la réalisation sont maitrisés. Les acteurs et en particulier Peter Weller tiennent bien leur rôle. Mais pour le reste ce petit délire onirique n'a aucun sens. Je conçois bien que Cronenberg a tout de même réussit à mettre en avant ce qu'il souhaitait (la psyché d'un Junkie). Mais pour le coup je n'accroche pas. Je préfère de loin Videodrome voir même Existenz dans le même registre...
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2013
    Si l’on considérait l’univers psychédélique du roman introspectif que William Burrough écrivit sous l’influence de drogues hallucinogènes impossible à retranscrire au cinéma, c’était sans compter sur la créativité de David Cronenberg qui avait déjà, notamment avec Vidéodrome, su manipuler les frontières entre réalité et hallucinations. Le bestiaire farfelu fait, entre autres, d’imprimantes insectoides comme la caractérisation des autres personnages tout aussi anormaux soulèvent bien les caractères imaginaires, paranoïaques mais aussi sexuels de la descente aux enfers tant sociale qu’affective que vit ce junkie, car cette histoire biscornue est bien une allégorie de la vision dénaturée du monde que se fait le personnage se retrouvant sous l’effet de puissantes substances psychotropes. Le scénario de ce mauvais trip s’en retrouve terriblement confus, rappelant le cinéma surréaliste de David Lynch mais où toutes les thématiques propres à la filmographie de Cronenberg sont traitées avec une ingéniosité sans précédent.
    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2011
    Une adaptation d’un roman de William Burroughs est a priori une sacrée gageure. Le premier mérite de Cronenberg est de réussir parfaitement à traduire en langage cinématographique le ton et l’atmosphère de son modèle. On y retrouve cet univers réduit et axé sur la drogue et le sexe dans un récit déstructuré pas toujours facile à suivre, notamment dans les phases oniriques nées de la prise de toxiques divers et variés (injection de poudre à tuer les cafards en intraveineux au niveau des seins par exemple !) Les acteurs (Peter Weller captivant, Ian Holm solide et Judy Davis séduisante dans un double rôle jubilatoire), dirigés d’une main de maître, tiennent parfaitement leur rôle et réussissent à donner une âme à des personnages aux limites de l’humanité. En conclusion, Le Festin nu apparaît comme un exercice de style très réussi et tout à fait convaincant où Cronenberg confirme sa maîtrise de l’art cinématographique et démontre que rien ne lui est impossible.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 juin 2012
    Parler de Cronenberg, c'est pas simple... Mais ce film est tout simplement indigeste. OK les plans sont parfaitement maîtrisés, les acteurs jouent plutôt pas mal... Mais il n'y a tout simplement rien à tirer de cette histoire qui est le reflet d'une suite d'hallucinations incompréhensibles et qui lasssssent. Je n'ai pas pu aller au bout.
    cylon86
    cylon86

    2 256 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2011
    Peut-être le film le plus complexe, le plus déconcertant et le plus barré de Cronenberg. Comprenant plusieurs niveaux de lecture "le festin nu" se vit comme un voyage sous hallucinogène. Rempli de surprises (les machines à écrire vivantes, des créatures plus vraies que nature, une histoire d'un homme apprenant à son cul à parler et même Roy Scheider en médecin fou) ce film est une vraie drogue et on retrouve bien l'esprit de Burroughs. Peter Weller est excellent.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    94 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mars 2010
    Bizarre...L'univers de Cronenberg est toujours aussi fascinant mais je trouve que le scénario manque d'émotions...
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 087 abonnés 4 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2015
    Le Festin nu est un métrage attrayant de David Cronenberg, qui malheureusement, comme souvent chez le réalisateur, ne parvient jamais franchement à s’extirper du concept expérimental, affaissant un peu le propos. Mais il faut être honnête, le résultat est ici mieux maitrisé par le réalisateur que dans certains autres de ses films à l’instar de Crash ou même de Vidéodrome.
    Côté casting on est servi avec des interprètes de haut vol qui viennent faire leur numéro dans la peau de personnages plus étranges les uns que les autres. On retiendra bien sur la prestation très solide de Peter Weller, dont le charme froid fait merveille, surtout en contraste avec le flegme qu’il manifeste ici de long en large. Dans les autres acteurs, parmi lesquels on reconnaitra Ian Holm ou Roy Scheider, j’ai surtout relevé l’interprétation brillante de Julian Sands. Il est détonnant dans son rôle d’Yves Cloquet, et chacune de ses apparitions est un grand moment. Globalement les acteurs sont au top.
    Le scénario va dérouter. Partant sur des bases « normales », le film en vient très vite à un style surréaliste souvent déroutant, peuplé de créatures étranges, et évoluant au gré d’une intrigue qui se moque de la réalité, de la crédibilité ou de la logique. Le Festin nu est en fait une plongée dans le subconscient, et on a l’impression d’être dans un rêve ou un cauchemar (c’est selon). Pour ma part ce film est l’un des plus efficaces pour restituer cette impression que j’ai pu voir. Néanmoins il y a deux soucis. D’une part le film ne se veut pas complétement déroutant, et introduit donc des bribes d’histoire cohérentes de temps à autre. Ce n’est pas forcément malvenu, mais cette hésitation qui pointe parfois entre le rêve et la réalité a de quoi désappointer. Deuxième petit souci, le film dure presque 2 heures, et il faut avouer que passer un film de 2 heures sans une colonne vertébrale de fond, c’est parfois lassant malgré l’imagination indéniable du métrage.
    Visuellement Le Festin nu est peu critiquable. Les décors sont beaux, souvent audacieux, et dégage une belle ambiance souvent rassurante d’ailleurs, ce qui n’est pas un mal vu les créatures peu rassurantes elles. Les effets spéciaux sont vraiment très bien faits malgré l’âge du film, et même si l’animation laisse un peu à désirer, c’est surtout sur le design que la réussite est sensible. On retrouve bien l’imagination de Cronenberg. Ce dernier soigne sa mise en scène, bien qu’à mon sens il a toujours été plus doué pour concevoir des univers que pour les filmer. Mais enfin Le Festin nu, sur la forme tient la route, tout comme sur l’aspect sonore d’ailleurs, avec une intelligente musique jazz qui renforce cette ambiance rétro agréable.
    Pour ma part ce métrage est une réussite malgré tout. Bien sûr faudra accrocher au style Cronenberg, mais c’est un film original, audacieux, mais qui n’a pas totalement réussi à assumer sa dimension expérimentale et son propos. L’un empiète souvent sur l’autre, et Le Festin nu a du coup un aspect un peu bancal qui pourra embêter certains spectateurs. 4.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2009
    Une variation sur la biographie et l'univers de Burroughs plus qu'une adaptation du roman. Le film n'apporte pas grand chose à l'oeuvre de l'écrivain sauf l'envie de la relire. Le roman expose la paranoïa, l'addiction, le besoin. Le film de Cronenberg donne surtout l'occasion au cinéaste de montrer son sens très personnel de la phobie (quand on l'est aux insectes certains passages sont insupportables). Cronenberg est un cinéaste intéressant, en l'occurrence il a tenté une adaptation inutile.
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