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    Le Festin nu
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    Labouene
    Labouene

    19 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2011
    après m'ètre penché sur le livre de Burroughs, (William , Edgar Rice c'est Tarzan...) je me suis décidé à voir ce que pouvait donner l'adaptation d'un délire de drogué (ce livre est un recueil de notes écrites par Burroughs durant ses trips...) par mon cinéaste canadien adoré. Quel bonheur! Il est impossible de décrire la sensation de perdition devant un tel OCNI. Le meurtre accidentel de sa femme est effectivement tiré de sa vie "réelle", quand il avait loupé le verre posé sur sa téte... Un énorme délire de paumés, spécialité de la Beat Generation (Kerouac et consorts...)
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2015
    Un exterminateur d'insecte devient accro au poison qu'il utilise, et commence à halluciner. C'est alors qu'un croisement entre un cafard et une machine à écrire lui dicte des instructions... "Naked Lunch" n'est clairement par un film qui plaira à tous. On peut saluer l'originalité du sujet, la manière d'aborder le thème de la création, ou les pulsions homosexuelles. La mise en scène cauchemardesque de Cronenberg vaut aussi le coup d'oeil, avec des couleurs criardes jaunes et vertes, et du body horror visqueux et répugnant comme il se doit. Le problème, c'est que le film enchaîne les scénettes surréalistes avec très peu de logique, part dans tous les sens, et ne semble pas avoir de but. Par ailleurs, le jeu très froid des acteurs (pourtant talentueux à la base) fait qu'on se préoccupe assez peu du sort de leurs personnages. "Naked Lunch" dispose donc de bonnes idées, mais est un film peu captivant et difficile à suivre.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 avril 2016
    Je n'ai pas lu le livre de Burroughs, et si j'assimile intégralement dans cette critique le roman à l'adaptation de Cronenberg, c'est peut-être une erreur. Toutefois, je crois que le film a conservé l'essence de son pendant littéraire même en la décorant des obsessions du canadien (distorsion de la réalité, mélange de l'organique et du cérébral). Le vrai cœur de ce Naked Lunch, oeuvre réflexive au possible, demeure en effet une dissertation confuse et brouillonne sur le mal de l'écrivain. Ni vraiment un trouble identitaire (symbolisé par l'orientation sexuelle vacillante du personnage, prolongement directe de celle de Burroughs), ni vraiment la recherche d'un moyen de stimulation, d'un aphrodisiaque (la drogue ou le sexe, là encore), les causes des névroses qui voient l'écrivain perdre les pédales dans sa volonté de création paraissent être plus troubles et complexes. Voilà qui excuse un peu la vanité de l'écriture, sans doute directement héritée du roman, qui tourne en rond dans des délires hallucinés et complètement désorganisés. Un peu, d'accord, mais surtout pas complètement. La scène finale, qui prétend achever une progression en forme de chemin de croix où l'écrivain réalise la nécessité d'un quasi-sacrifice de lui-même pour continuer à écrire, remet plutôt en lumière la faiblesse thématique d'un récit qui n'a pratiquement pas progressé. Le Festin Nu, en effet, se contente d'étaler une symbolique en apparence absconse alors que le mystère qu'elle voudrait préserver pour découvrir petit à petit le mal-être qui la sous-tend ne tient pas une seconde. Le langage littéraire omniprésent, rien qu'à lui-seul, se charge trop vite de laisser deviner où ira le désespoir glauque qu'essaie de laisser suinter l'image dans une surenchère de bizarrerie qui tourne à vide et finit par devenir incroyablement lourde. Je n'aurai pas pensé que Cronenberg puisse me décevoir de la sorte.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 807 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2015
    J'ai abandonné toute pensée rationnelle comme le conseillait la jaquette du DVD et j'ai bien aimé, sans doute pas le film de Cronenberg qui m'aura le plus marqué (Videodrome est sans doute en première place), mais c'est assez crade, dérangeant, en dehors de tout ce qui peut se faire ce que ça suffit pour retenir mon attention. Surtout que je l'ai vu dans un état de fatigue assez avance et que par conséquent les hallucinations me faisaient croire que j'étais déjà entrain de rêver moi aussi. Une bonne expérience donc.

    J'aurai cependant aimé que tout ceci soit un peu plus intriguant, c'est tellement le bordel que très vite ces histoires de rapport je m'en fiche un peu, j'aurai aimé peut-être que ça soit plus premier degré, histoire de ne pas savoir si on est dans le fantasme ou dans la réalité. Enfin ça relève du détail.

    On a des scènes qui relèvent typiquement du rêve, je pense à la scène avec Ian Holm qui explique qu'il tuer sa femme inconsciemment et qu'il est entrain de parler au héro par télépathie... Ah... c'est à la fois jouissif et totalement perturbant. Le genre de scène qui n'a de sens que dans un cauchemar.

    Et puis j'aime bien le côté assez immonde du film, avec la machine à écrire qui se transforme en anus parlant...
    C'est complètement déjanté, un film devant lequel il faut se poser et encaisser, surtout ne pas réfléchir et continuer à encaisser toutes ces bizarreries...

    Vraiment plaisant.
    WinslowLeach666
    WinslowLeach666

    25 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2006
    Pas le meilleur Cronenberg mais un trip assez jubilatoire, très en phase avec les thèmes de prédilection du canadien génial. Adapté d'un roman qui paraissait inadaptable, on rentre dans un univers Kafkaïen pour un cauchemar éveillé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    Naked Lunch (titre original) est pour le moins un ovni cinématographique! Rien ne sert de tenter de raconter l'histoire car peut importe la qualité du résumé,il ne saurait arriver à la hauteur de ce chef-d' y est original : le scénario,l'image,la vie des acteurs en mouvement,la musique (signée par Howard Shore et Ornette Coleman s'il vous plait !!!) le climat.....Un film qui ne laisse pas indifférent,c'est le moins que l'on puisse dire!!Une performance de Cronenberg car l'adaptation du roman était déclarée "impossible" par tous les professionnels de la profession !!!!! A voir en vo ou vostf !
    Pour la petite anecdote : le musicien qui joue la batterie dans la B.O n'est autre que le fils d'Ornette Coleman !
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    En 1953, à New York, William Lee (Peter Weller, devenu alors récemment célèbre dans le rôle titre de Robocop) replonge dans la drogue quand sa femme (Judy Davis) le convainc , comme elle le faisait jusqu’alors en cachette, de s’injecter l’insecticide qui lui est fourni par la société qui l’emploie comme exterminateur. La consultation d’un charlatan, le Dr Benway (Roy Scheider, garde-côte d’anthologie dans Les Dents de la mer), qui au lieu de soigner son addiction l’y enfonce, le désoriente encore un peu plus. Après avoir tué accidentellement sa femme, Lee se retrouve en Interzone, un Maghreb de cauchemar dont Lee serait devenu l’agent involontaire. Il y tape ses rapports sur des machines à écrire mi-mécaniques, mi-organiques qui se révèlent posséder une vie à part entière.

    J’avais raté "Le Festin nu" à sa sortie en 1992. Je me souviens même avoir failli le voir avec mon ami Henri à ce qui n’était pas encore l’UGC Ciné Cité Les Halles et qui s’appelait je crois le Forum Horizon. Pour une raison que j’ai oublié, nous avions changé d’avis et étions allé faire (ou voir ?) je ne sais quoi. Sa reprise en salles, près de trente ans plus tard, me permet enfin de l’y voir. Filmé dans des 50ies de carton-pâte, il n’a pas pris une ride. La patte de Cronenberg y est immédiatement identifiable avec son obsession gore pour des créatures visqueuses et cauchemardesques.

    Cronenberg est un artisan qui, avant les progrès que les technologies permirent depuis, bricolait à la main ses effets spéciaux. Les créatures improbables du "Festin nu" n’ont pas été dessinées à la palette graphique mais réalisées à l’échelle avec du latex et de la colle. Le procédé donne à l’image un côté un peu vieillot, un peu amateur.

    L’univers halluciné de Burroughs est parfaitement raccord avec celui du réalisateur canadien qui était alors à l’apogée de sa carrière, à l’approche de la cinquantaine, après les succès de "La Mouche" et de "Faux-semblants". Si son film porte le titre du plus célèbre roman de Burroughs, il assemble en fait des éléments tirés de plusieurs autres livres : "Junky", "Exterminator", "Queer", "Interzone"…
    Wikipedia présente, mieux que je ne saurais le faire, le livre de Burroughs : « Le Festin nu se veut une descente cauchemardesque dans l’esprit d’un junkie, transcendant la forme classique du roman en le déstructurant, maltraitant la forme et le fond, donnant chair à ses divagations morphinisées dans des allégories oscillant de la science-fiction à la tragédie, parlant de modifications corporelles, d’orgies homosexuelles, de complots et de créatures angoissantes, dans un pays étrange, lieu de toutes les folies, nommé Interzone. »

    Ce résumé conviendrait parfaitement au film de Cronenberg. Paradoxalement, la rencontre de cet écrivain sous emprise et de ce réalisateur visionnaire, si elle donne naissance à un univers fantastique à nul autre pareil, produit un résultat assez sage dont la clé se comprend (trop) aisément : William Lee est le double autobiographique de Burroughs qui, à Tanger au Maroc, au mitan des 50ies, y teste toutes sortes de drogues, assume ouvertement son homosexualité et tente avec sa machine à écrire de mettre des mots sur les expériences qu’il traverse.

    "Le Festin nu" est aujourd’hui un film-culte. Il n’a pas volé ce statut. Mais je m’attendais à un spectacle plus déjanté que celui, somme toute très raisonnable qu’il nous propose.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 octobre 2017
    La drogue est le meilleur ennemi de l’art. Je commence généralement par un petit point synopsis mais encore faut-il que j’en sois capable. Sur les presque deux heures de film, je n’ai vraiment compris que les 10 premières minutes. Alors c’est sûr, c’est assez joli même si tout cela a très mal vieilli. Et puis oui, c’est Cronenberg alors on est priés de faire un effort. Alors faisons-le. On peut supposer que tout ça raconte les affres de la création artistique, l’angoisse inhérente à l’écriture, la fascination pour les fétiches. On retrouve, aucun doute là dessus, les manies de Cronenberg et notamment son rapport au corps et à la sexualité. Les rappels à la trivialité et au désir parsèment le film. Bon. Voilà. Au delà de ça, le néant. Je n’ai pas lu le roman dont le film est l’adaptation mais étant donné la réputation de celui-ci, je ne m’y risquerai pas. Bref, parfois, 110 minutes, c’est long.
    Ismail33
    Ismail33

    12 abonnés 622 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 janvier 2010
    Ce film vaut une étoile par son imagination un peu psychédélique. Le héros ne vous prend pas a son haise, et vous laisse perplexe par son atmosphère trés paisant a longueurs de temps.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2020
    Adaptant en 1991 un roman réputé inadaptable de William S. Burroughs, David Cronenberg réalisait un film troublant, à la mise en scène impressionnante de maîtrise, à la lumière et aux décors sublimes. Sa plongée dans l’univers halluciné de l’écrivain destroy de la Beat generation, qui incorpore des éléments réels de sa vie (l’homicide sur sa propre épouse en ratant un numéro de Guillaume Tell) nous plonge allègrement dans le délire le plus pur. Ici, tout n’est que fantasmes et visions terrifiantes, entre machines à écrire apparaissant sous forme de cafards, nuisibles à tous les coins de murs, poudre mystérieuse à inhaler, liquide à s’injecter, mondes nés de l’imagination du narrateur, et homoérotisme omniprésent. Reconstitué en studio, le Tanger dans lequel va s’échouer le héros – mais est-il réellement parti de New-York autrement que dans ses rêves ? – est fascinant à bien des égards. Ce film mal-aimé de la filmographie de David Cronenberg, à l’ambition dingue, mérite d’être redécouvert.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 septembre 2019
    On s'abonnant à ses films, la patte du réalisateur est reconnaissable, une histoire de drogué sous influence maritale et amicale consentante, ça donne une mise en scène des hallucinations où ces spécimens voient des drôles d'insectes parleurs.

    Un peu long par moment mais intéressant tout de même, ne lâchons pas ce cinéma génial aux intrigues interpellateurs et captivantes. Le personnage de camé meurtrier explore son propre questionnement chez l'exotisme par un écrivain de prestige inspiré utilisant sa machine à écrire hallucinatoire pour avoir l'idée claire littéraire et son cinéma adapté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 avril 2007
    D’après les spécialistes, adapter au cinéma l’œuvre littéraire de William Burroughs se révélait pratiquement impossible. N’ayant pas lu le livre, je ne ne peux donner mon avis sur la réussite de l’adaptation mais d’après mes informations David Cronenberg aurait apporté de nombreux éléments dans le film comme par exemple l’idée des machines à écrire vivantes. Le Festin nu est assez déstabilisant à suivre puisqu’il nous plonge dans les hallucinations de l’imaginaire d’un écrivain junkie qui poussé par sa machine à écrire doit déjouer un mystérieux complot. Le film traite donc de différentes perception de la réalité et opère à de nombreux changements de point de vue pour dissocier la réalité de l’écrivain des ses différentes hallucinations. Nous sommes ainsi dans un univers totalement étrange et loin du réel où s’introduit des créatures visqueuses. Le film possède quelque part un côté Lynchéen
    puisque l’histoire se passe dans l’inconscient de l’écrivain et comme il part dans plusieurs directions il faut plusieurs visionnages pour en saisir toute les subtilités. Hallucinant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    C'est plus du Cronenberg que du William S. Burroughs. C'est étrange, j'adhère à l'oeuvre de Burroughs mais pas à la ( fausse ) transposition cinématographique de Cronenberg. Le livre est plus déjanté, plus fascinant. Quant à la forme, Cronenberg ne respecte pas cette fameuse technique du cut-up, non il propose son histoire de façon linéaire.
    Néenmoins le film est intéressant, plus sur le fond que sur la forme.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 août 2010
    Serge Grunberg, l'exégète de David Cronenberg en France, a dit que le film offrait quelques 180 références à la vie de Burroughs. Et bien plus qu'une adaptation du chef d'oeuvre littéraire qu'est The Naked Lunch, adaptation qui eut été tout simplement impossible, le film est une sorte de revisitation de la créativité artistique selon Burroughs et selon Cronenberg. Un film qui nécessite donc plusieurs visions et d'avoir lu la quasi totalité des oeuvres de l'écrivain américain...et même d'avoir vu la quasi totalité des films de Cronenberg.
    A vos lecteurs et à vos lectures !
    morn
    morn

    14 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2017
    David Cronenberg signe avec le Festin nu un film complexe, métaphorique et angoissant. Le film méle onirisme et absurde avec brio. 7.8/10
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