« Un cri dans la nuit ». Ce Biopic vient de passer dimanche soir sur RTL9. Un Pitch élogieux le précédait, et me voilà donc décidé à le regarder, avec un intérêt acquis d'avance.
Mais, de fil en aiguille ... Quelle déception ! Voyons pourquoi :
Les dialogues m’apparaissent désuets, stupides, dénués d’intérêt.
Les costumes et la coiffure de Meryl Streep la conduisent au sommet du ridicule : une vrai injure à l’esthétique qu’on lui connait.
Et là où le réalisateur fait fort, c’est quand même de la filmer en basket, avec des chaussettes de tennis à mi mollets, une robe en coton, un blouson en nylon, et, cerise sur le gâteau : la coiffure de Mireille Mathieu !...
Autant d’un coup, c’est du rarement vu ! Pour moi ce n’est ni plus ni moins qu’une entreprise de démolition et il n’y a aucune correspondance de genre à rechercher dans une quelconque mode passée.
Quant à Sam Neill, le mari de Meryl Streep dans le film, lui, il voit son rôle réduit au rang de psychopathe du néo-christianisme à la sauce bondieuseries à tous les étages. Amis du prosélytisme religieux, bonjour !... Là par contre, « Madame est servie !... » Et pour moi, la coupe est déjà pleine.
Au fond, je n'ai cessé de me demander comment aurait-on pu réussir à desservir à ce point cette histoire, ce Biopic, si ce n’était en créant comme ça, comme c’est là, une sorte de téléfilm raté, bafouant ce qui est respectable dans cette histoire vraie et oh combien tragique, avec des dialogues archi nuls, avec des acteurs affublés de tenues vestimentaires d’une laideur ne correspondant en rien au style des années 80/90 ; et avec une actrice de premier plan comme Meryl Streep accoutrée d’une manière juste impensable et un Sam Neill, qui fait office de Lampadaire chargé d’éclairer le monde des bonnes paroles de sa « bondieuserie » délirante…
Bon, vers la fin il semble que le réalisateur se soit lassé de continuer sur cette trajectoire ubuesque, et qu’il nous ait plongé, à contre-courant, dans une évolution que nul n’aurait imaginée.
Les parents, encore endeuillés par la mort tragique de leur enfant, de victime qu’ils étaient, se voient accusés, sans mobile, d’être les meurtriers de leur petite fille, alors âgée de seulement 10 semaines.
Au prétexte qu’un Dingo n’aurait pas pu commettre le forfait qu’on lui impute. Et de ce fait, on prétend que cela prouverait automatiquement que Madame Chamberlain serait la meurtrière de sa fille.
Et c’est ce qui va lui valoir d’être condamnée à la prison à vie !
Mais pas un instant, quiconque aura l’idée de se demander publiquement pourquoi, et pour quelle raison elle aurait assassiné sa fille, son troisième enfant, alors que tout allait bien dans son couple, dans sa famille et avec ses amis ?...
Rien, aucun élément à charge ne serait venu appuyer cette thèse à la suspicion illégitime et cela aurait alors fait considérer à tous que faute de mobile, seul le Dingo pouvait être responsable de cette tragédie...
Je ne connaissais pas ce réalisateur, mais je peux faire part de ma réserve, si d’aventure je vois encore arriver à l’écran un film de sa composition. Dans ce cas, Plan B !