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    Giorgino
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    videoman29
    videoman29

    204 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2018
    En 1994, le réalisateur Laurent Boutonnat (surtout connu pour son travail sur les clips de Mylène Farmer) sort « Giorgino », un conte moderne très personnel qu'il peaufine depuis de nombreuses années. Malheureusement, pour des raisons un peu obscures, le projet se solde par un retentissant échec, tant critique que financier. La déconvenue est telle que le cinéaste fait tout pour « enterrer » définitivement son film et éviter qu'il ne sorte un jour en vidéo. Malgré tous ses efforts, une diffusion sur la chaîne cryptée « Canal  » donne une seconde chance à cette œuvre atypique qui finit peu à peu par trouver son public. Enfin, en 2007, le DVD voit le jour et devient immédiatement culte, sous l'impulsion des fans de la chanteuse. Pourtant, si l'on tente de rester objectif, ce « film maudit » ne manque ni de charme, ni d'intérêt cinématographique. La réalisation de Boutonnat est très soignée et on y retrouve l'indiscutable beauté graphique qui a fait le succès de ses précédents vidéoclips. Certes, sa longueur excessive (près de trois heures) peut en rebuter certains, mais le scénario, bien écrit et délicatement teinté de fantastique, ne manque ni d'intérêt, ni de poésie. On peut donc facilement se laisser embarquer dans cet univers envoûtant et parfaitement esthétisé... encore sublimé par l'apparente fragilité de Mylène Farmer dont la présence mystique fait des merveilles à l'écran.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 décembre 2006
    Je n'aime pas le terme fan car c'est le raccourci de fanatique mais disons que j'aime ce que font Boutonnat et Farmer depuis 1986. Mais là pour le coup, je suis assez surprise des commentaires.
    J'ai vu le film en 1994. Est-ce parce que je n'avais que 19 ans mais je n'ai pas trouvé que le film était Génial. Je ne l'ai pas revu depuis alors je ne pourrais pas vous relater le film mais je me souviens l'avoir trouvé long et il m'a fait flipper
    karpathakis y
    karpathakis y

    20 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    J'adore les clips de Laurent Boutonnat et j'adore Mylène Farmer, mais au bout d'une heure j'ai décroché. Trop lent, les clips de Boutonnat sont magnifiques (certains) mais pas pendant une heure. En plus l'histoire n'a pas grand intérêt (pour le peu de temps où j'ai regardé). J'ai vu que le film durait presque trois heures, je n'aurai pas pu résister si longtemps dans du Boutonnat...
    MD77
    MD77

    15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2020
    J'ai attendu de voir ce film deux fois avant de me décider à formuler un avis.
    Première fois, à l'occasion de la sortie du DVD : visionnage plein d'attentes liées à ce film à la réputation sulfureuse et "maudite", et admirateur de l'univers clipesque de Boutonnat/Farmer, j'étais en quelque sorte de parti-pris. Je m'attendais à un ratage néanmoins, que j'aurais soutenu avec une belle mauvaise foi, et puis finalement, non, l'impression d'ensemble a été très positive, j'ai passé honnêtement un agréable moment à découvrir ce film déroutant et souvent beau. En bon cinéphile, impossible de ne pas y retrouver des influences aimées, David Lean bien sûr (j'ai beaucoup pensé à Dr Jivago, plus qu'à la fille de Ryan), ou encore Le Miracle des loups de André Hunebelle spoiler: (la fin, magnifique, me fait penser à Rosanna Schiaffino en manteau bleu entourée de loups...)
    ... Bref, ce film a su convoquer en moi un imaginaire agréable et, contrairement à ce que j'ai pu lire un peu partout, le temps ne m'a pas semblé vraiment long. Justement quand on aime le cinéma de Lean, la longueur fait partie du plaisir de l'expérience.
    Second visionnage tout récent : les défauts m'apparaissent plus nettement, au point de faire naître en moi une impression de pénibilité par endroit.
    Quels sont-ils selon moi ? :
    - le symbolisme très lourd et surligné par la mise en scène devient pénible sur tout un film. Là où un clip a besoin de faire mouche rapidement, le cinéma peut se permettre de déployer plus de subtilité. Toutes les obsessions du couple Farmer/Boutonnat sont ici pleinement étalées au point d'en devenir gênantes (les passages à l'asile, longs, lourds, démonstratifs), l'érotisme malsain autour d'une Mylène objet d'anathème et de fascination ( spoiler: la scène, ridicule de l'"allaitement", le passage "baby doll" dans le lit, la scène de "réanimation"/défloration...gênantes plus que troublantes car très mal amenées
    ), l'obsession du blasphème (dans un film qui d'ailleurs ne porte pas franchement sur une quelconque réflexion religieuse, cela semble vraiment gratuit...).
    - des personnages dans l'ensemble inaboutis. A commencer par Catherine, que je trouve vraiment peu intéressante, aucune scène ne parvient à la faire vraiment "vivre" de l'intérieur, elle est présentée à chaque fois comme un objet de fascination, de fait, exactement comme dans les clips, chevelure de feu et cuisse dénudée. Bref, c'est une présence esthétique avant tout. Marie, incarnée par l'excellente Frances Barber, est une sorte de Mrs Danvers caricaturale, qui n'a pas grand chose à défendre dans son personnage au fond. Elle aussi manque d'épaisseur. Les parents Degrâce sont sans relief (et pourtant grand plaisir de revoir Jean-Pierre Aumont !), les femmes du village réduites à la caricature là encore. Les deux seuls personnages qui m'ont touché sont le père Glaise, qui laisse affleurer les doutes de l'homme de foi, et Giorgio Volli, le héros dont la présence fantomatique se suffit à elle-même.
    - justement la caricature est ce qui m'a le plus gêné dans ce visionnage : tous les passages avec les femmes du village, devenues des ribaudes infâmes (perruques de souillons, tétons et culs à l'air, chicots complètement pourris, maquillages outranciers... bref, on est plus proche des Visiteurs que de la Fille de Ryan, même dans le sublime passage du lynchage de Sarah Miles ! ) et déchaînées sont vraiment insistants, pesants, dérangeants, nauséeux même. Idem avec les passages à l'asile, spoiler: le pompon étant la visite du sous-sol, qui lorgne du côté du film de zombie
    ... D'autres fautes de goût émaillent le récit, toujours à cause d'une question de "dosage" qui transforme des passages supposés intenses en pantalonnades ridicules ( spoiler: le baiser de Giorgio à Catherine/Marie/papa Degrâce, la fête à l'auberge, le lynchage de Catherine dans l'église qui devient un "crêpage de chignon" sanglant, au pied de la lettre...
    ). D'ailleurs, niveau caricature, les looks des personnages n'aident pas : les maquillages sont excessifs au possible (j'avais l'impression de regarder un film expressionniste des années 20 parfois), baromètres du degré de réfrigération/souffrance/progression de la mort des personnages, les perruques sont hideuses (la choucroute de Mylène, avec ses ajouts pendouillants est aussi laide que celle de Juliette Binoche dans le Wurthering heights de Peter Kosminski, ce qui n'est pas rien, celles des villageoises... innommables !), la robe en gros velours rouge de Mylène est atroce et tombe comme un rideau (Scarlett portait le rideau avec beaucoup plus de chien !). Deux détails aussi, là encore d'une lourdeur qui désigne l'artifice de cinéma et éteint toute émotion : spoiler: la goutte de lait séché sur les lèvres de Mylène après la tétée qui ne disparaît pas et reste, bien insistante au cas où le spectateur aurait manqué ce sublime détail qui campe le personnage de la femme-enfant (je salue Mylène d'avoir pu dire tout son dialogue presque dignement avec ce "gag" digne de Mary à tout prix !) et aussi le visage sanguinolent de Catherine après son lynchage dans l'église où l'on peut voir que l'hémoglobine était en open bar sur le tournage... Catherine se serait pris un parpaing sur le crâne qu'elle n'aurait pas été autant amochée...
    Là encore, ce côté très visuel, tape-àl'oeil de Boutonnat, fait aussi sa faiblesse ici, dans un long-métrage qui se voudrait subtil. C'est clinquant, mais c'est toc, trop artificiel, trop maquillé, trop choucrouté, trop surligné (la mise en scène aussi utilise des ralentis hérités de l'esthétique du clip... et ce n'est pas franchement réussi). Et c'est une impression ressentie sur tout le film, y compris sur la direction d'acteur (Dupontel...)
    - justement, la direction d'acteur est très inégale. D'excellents acteurs font le taf avec compétence et conviction, et sauvent de nombreuses scènes (Joss Ackland, Frances Barber au premier chef, dans une moindre mesure Jean-Pierre Aumont et Louise Fletcher, qui ont un peu moins à défendre). Les villageoises sont des caricatures de la bêtise et de la méchanceté humaine, mais sans aucune intelligence de leurs personnages, elles en font des tonnes tout le temps, c'est insupportable. J'avais l'impression, par cette disparité de jeu, d'être dans ces mauvais films italiens des années 60/70 (je pense aussitôt à Gran Bollito de Bolognini, qui assume au moins d'être une farce grossière), où des grands acteurs côtoient des cabots infâmes. Restent le couple vedette, là encore, mal assorti selon moi. J'ai été touché par la présence sincère et sensible de Jeff Dalhgren, son physique de jeune premier romantique idéal se teintant de la noirceur d'âme attendue. Belle prestation, surtout pour un premier rôle, qu'il porte avec constance et conviction du début à la fin. Il m'a souvent fait penser au jeune Johnny Depp, et je trouve regrettable qu'il n'ait pas persévéré dans le cinéma. Pour ce qui est de Mylène Farmer, je suis très perplexe. Je ne trouve pas qu'elle transcende son personnage, elle use des tics mis en place dans ses clips (regards vides, bouche pincée, visage de côté, éclats de rire soudains), tout un arsenal de manières qui anesthésient toute authenticité. Elle n'est pas à l'aise du tout, soucieuse de flatter une image glamour en pleine construction (au moins dans Ghostland elle acceptera de remettre en jeu son image, ce qui est tout à son honneur), dans un festival de poses hiératiques soigneusement orchestrées par son mentor. Pourtant quelques beaux moments affleurent, où elle convainc : la colère dans la forêt, la scène d'amour dans les marais (sauf la fin...), l'affrontement avec les villageoises. Mais il est évident qu'elle manque de densité pour incarner un personnage qui se voudrait subtil, intense, dérangeant... et qui s'avère un double maladroit de la persona de la chanteuse. Dommage, vraiment, car l'étrangeté qu'elle dégage est réelle tout comme sa photogénie.

    Alors, avec tous ces défauts, pourquoi trois étoiles ? :
    - parce que ce film recèle des qualités d'atmosphère réelles, avec des plans magnifiques, mettant en valeur des décors de toute beauté. En bref, il y a de la poésie dans ce film, ce qui n'a pas de prix. Pour moi, ce qui fait la force d'un film, ce sont les images qu'il imprime dans nos mémoires. Ce film m'en laisse beaucoup.
    - c'est un film étrange et dérangeant, il est plein d'aspérités, il questionne, il ne laisse pas totalement indemne.
    - c'est un film de cinéphile, qui convoque de nombreuses références cinématographiques ou littéraires qu'il faut posséder pour réussir à pénétrer dans ce maquis. Pour moi, c'est un film qualité européenne des années 60 réalisé trente ans trop tard. La raison de son insuccès vient sans doute de là, plus que de toute autre considération. Pas à la mode, et trop jusqu'au-boutiste.
    - parce qu'il témoigne d'un désir fou de cinéma, fou comme foutraque d'ailleurs, la volonté de tout dire,de tout mettre, ses influences, ses fantasmes, les images de cinéma qui hantent le jeune Boutonnat depuis l'adolescence. C'est vraiment un premier film, avec sa démesure, sa maladresse, mais aussi ce désir de se confronter à ses propres rêves, c'est un film qui respire la jeunesse, l'insolence, quitte à se brûler les ailes. Ce n'est sans doute pas pour rien que les trois protagonistes de ce projet auront tant de mal ensuite à revenir au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 août 2015
    Je suis fan de Mylène Farmer, j'aime beaucoup les clips de Laurent Boutonnat; mais là; je n'ai pas aimé ce film. Il est trop long, le scénario est mal fait.
    mickmarc
    mickmarc

    6 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 avril 2016
    NUL NUL NUL il n'y a pas grand chose à dire et on comprends pourquoi ce film a connu un énorme bide au cinema. Mylene farmer n'est pas une actrice loin de là
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 octobre 2008
    En 1994, "Giorgino" est annoncé comme l'évènement cinématographique de l'année. Et pourtant, il ne marche pas du tout. J'ai eu l'occasion de le voir de nombreuses fois. En premier lieu, je pense qu'on peut reprocher au film essentiellement quelques problèmes de rythmique. Je crois me souvenir qu'à la première projection pour la presse, il devait durer environ quatre heure, et puis on lui en a retiré une. C'est peut-être là le problème. Il me semble me souvenir que le réalisateur ait déclaré "il faut laisser le temps aux choses d'exister". C'est peut-être aussi sur ce concept que le film a été bâti. Du coup, il me semble, certaines petites parties du scénario restent inexpliquables et le film souffre de "certaines longueurs", et parfois l'on s'y ennuie car l'action reste statique. Je salue cependant le travail de Laurent Boutonnat. "Giorgino" est une de ces oeuvres magiques du cinéma, et l'on y retrouve toute une palette d'éléments symboliques et scénaristiques propres à son créateur, pour ceux qui en connaissent les oeuvres antécédentes. Peut-être un film du cinéaste pour sa créature, cela me semble indéniable. Quoiqu'il en soit, Laurent Boutonnat est, je crois, un vrai romantique. Son film est une grande histoire d'amour. Les images y sont sublimes et la musique l'oeuvre d'un grand compositeur. De part des thèmes peut-être un peu commercialement risqués et un univers pas forcément très complaisant, dans lequel règnent la mort et la folie, le film pose néanmoins des questions existentielles qui manquent un peu, selon moi, au cinéma actuel. Je crois en fait que le cinéma d'aujourd'hui a besoin d'un véritable esthète comme Laurent Boutonnat, avec ses veines de poésie et d'onirisme. Je suis ravi qu'il revienne aujourd'hui avec un nouveau long-métrage dont j'attend la sortie avec impatience. Et je crois qu'en ce qui concerne "Giorgino", peut-être devrons-nous attendre encore quelques années, mais il sera un jour "réhabilité". le Zhy
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    1ère précision Mylène Farmer n'a qu'un petit rôle mais, semble-t-il, cela suffit au fanatique de la chanteuse. L'histoire est passionnante et Laurent Boutonnat prouve une chose, c'est qu'il a un sens aigu de l'image. il faut avouer que les plans sont magnifiques, que la photographie est splendide, voire envoutante. Mais le scénario n'est pas assez dense pour un film de 03h... Ce qui donne trop de scène allongée sans véritable contenu. Malgré un style contemplatif et une mise en scène maitrisée l'histoire erre trop longtemps (une petite heure) avant que le cinéaste ne choisisse sa route. Dans la forme "Giorgino" est un must de beauté, avec une histoire vraiment intéressante mais en faire un film épique demandait soit plus de coupes, soit plus de chose à raconter. Ca reste un très beau film mais tenir 03h avec toujours le même plaisir doit être l'apanage des fans du duo Boutonnat-Farmer.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2011
    L'univers de Mylène Farmer et Laurent Boutonnat, pendant 3 heures. La sincérité du film est honorable, mais le scénario souffre de grandes faiblesses: une intrigue trop mystérieuse qui n'aboutit à rien, un personnage féminin (Catherine) raté, et une durée interminable. Rien à redire sur l'ambiance très Edgar Allan Poe, les décors, et le romantisme sombre qui transpire des images. Mais le spectateur étouffe. Et la fascination pour la folie et les asiles d'aliénés glauques embarrasse. Ce n'est vraiment pas convaincant.
    Gwen R
    Gwen R

    39 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2008
    Long mais attachant, le film offre de tres beaux moments de cinéma( la scène du baiser dans les marais, la gouvernante qui devient folle sous la pluie) mais la pesanteur du scenario derange, gêne. Les acteurs sont magnifiques, l'acteur principal Jeff Dahlgren est magnifique. Le film est avant tout un film d'ambiance, de tableaux mélancoliques, un cinéma inhabituel, étrange.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 septembre 2009
    Malgré que j'admire les talents certains de M.Farmer et de L.Boutonnat,j'ai trouvé ce film éprouvant, pour des raisons qui n'échapperont sûrement pas à une majorité de spectateurs.
    morn
    morn

    14 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2017
    L'idée principal du film est original. Un soldat de retour de la guerre retourne dans l'orphelinat d'un village un peu paumé. La mise en scène est très soignée mais narcissique. Mylène Farmer dans son premier rôle s'en sort plutôt bien. Le film est trop long mais pas si ennuyeux que ça. Il est porté par une bande BA. Gorgino est un film très sombre, à déconseiller aux dépressifs. 7.1/10
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 octobre 2010
    La première chose à dire concernant ce film est qu'il est exactement à l'image de son réalisateur et de son actrice. Mylène Farmer et son mentor Laurent Boutonnat sont connus pour leur univers mystique et sombre. Le film reprend leurs ficelles et repeint de manière très juste l'atmosphère habituelle des clips de la chanteuse.
    Alors certes, le film est long. Presque 3h à tenir dans un film qui est assez lent et lourd (on ne peut pas le comparer à Autant en emporte le vent, qui remplit bien ses 3h30). Cela signifie t-il ennuyeux? Pas vraiment. Dérangeant, angoissant, troublant seraient des mots plus justes pour définir l'atmosphère. Car c'est sur elle que tout le film repose et le réalisateur joue la dessus, appuye l'angoisse par sa musique lancinante et plaintive, qui est d'une qualité exceptionelle. Mais il nous offre également un cadre à la fois superbe et terrifiant: ce village isolé et enneigé près d'un bois digne des contes de fées les plus sombres. La photographie est resplendissante et on peut dire qu'on en prend plein les yeux. Sur cette qualité visuelle repose une intrigue floue et un scénario lent où s'emmelent différents eléments, parfois difficiles à relier. Q'uimporte, l'histoire nous emporte. Ne croyez cependant pas que le film n'est qu'une enquête sur la disparition des enfants. Le thème est bien plus profond et l'enquête est bien secondaire. Le thème qu'aborde Boutonnat est (quand on le connait, sans surprise) celui de la folie, mais aussi de la cruauté. Parfois violent, le film joue cependant toujours d'une subtilité ettonante, mais qui rend le film encore plus pesant. Cette atmosphère envahit et passe par les différents personnages: les femmes du village, absolument terrifiant, le docteur Voli, perdu dans cet univers, Marie, servante trop peu déroutée, les personnages de l'asiles, térrifiants eux aussi et enfin le personnage de Catherine (Farmer), personnage le plus compliqué du film. Est elle folle? Pas sûr, mais trouver qui elle est est absolument impossible tant elle est incohérent et complexe. Mylène Farmer interprète avec brio cette mysterieuse femme, tantôt lucide et rejouie, tantot lancinante et sombre, voire éffrayante.
    En somme, un film qui vous mettra mal à l'aise. Une atmosphère qui ne laisse pas indifférente et une étude mentale passionante sur une photographie resplendissante de beauté froide. Au final, ce film est hors du commun et incomparabel à ce qu'on a pu voir auparavant!
    Film déconseillé à ceux qui n'aprécient pas l'univers troublant farmerien.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 mars 2013
    Un film qui rappelle bien les premiers clips de la chanteuse (normal, me direz vous c'est le même réalisateur!!). Donc visuellement, c'est parfait mais à vouloir rendre son film trop ambitieux, Laurent Boutonnat lui donne un côté inaccessible qui empêche le spectateur d'entrer dans son univers. Et un film aussi hermétique qui dure 3 heure, c'est assez long.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 mai 2016
    Le plus gros navet de toute l'histoire du cinéma ...
    Il faudrais me payer cher pour regarder à nouveau ce film aussi invraisemblable que débile ...
    L'histoire commence pourtant bien mais très vite il part dans un mic Mac complètement insensé....
    Le seul moment que j'ai aprecier, c'est quand la générique de fin est arrivé !!
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