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    Inquiétudes
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Inquiétudes" et de son tournage !

    Adapté d'un roman de Ruth Rendell

    Inquiétudes est adapté du roman A sight for sore eyes de Ruth Rendell, à qui l'on doit l'écriture de nombreux ouvrages portés à l'écran : A judgment in stone (La Cérémonie de Claude Chabrol), En chair et en os de Pedro Almodovar et The Tree of hands (Betty Fisher et autres histoires de Claude Miller).

    Bourdos retrouve Colin et Catillon

    Gilles Bourdos retrouve ici deux comédiens qu'il avait dirigés dans son précédent long métrage Disparus : Grégoire Colin et Brigitte Catillon.

    Les débuts de Julie Ordon

    Inquiétudes marque les débuts à l'écran de Julie Ordon, une comédienne de 19 ans, modèle depuis l'âge de 15 ans. C'est l'agence Madison New York qui la représente depuis 1999.

    Le lien entre Disparus et Inquiétudes

    Selon Gilles Bourdos, le lien qui unit Inquiétudes à Disparus, son précédent long métrage, "c'est l'histoire de deux idéalistes qui viennent se fracasser sur le monde tel qu'il est. L'idéalisme du personnage de Grégoire Colin dans Disparus était un idéalisme collectif. Dans Inquiétudes, cet idéal est individuel et plus singulier".

    La suprématie du blanc

    Le blanc est constamment présent tout au long du film. Gilles Bourdos s'explique : "C'est une couleur qui est généralement bannie du cinéma parce que extrêmement difficile à travailler. Donc il y avait là un territoire de cinéma pas trop éculé. Et puis il y a la pureté du blanc dans l'inconscient collectif occidental qui a une force singulière. C'est difficile de rendre concrètement compte avec des arguments de cinéma d'un désir utopique et abstrait. Et là, avec quelques pinceaux et des pots de peinture, j'arrive à donner corps à cet idéal."

    L'utilisation du plan séquence

    Allant à l'encontre d'un " cinéma ultra découpé, qui balance un flux permanent d'impulsions sur la rétine du spectateur ", Gilles Bourdos aime utiliser le plan séquence, et ce pour deux raisons : le plan séquence lui permet d'abord de donner à l'écran une vraie " présence " à toute chose. " Que cela soit un être humain, un paysage ou un objet, j'ai l'obsession de la perception concrète des choses ".

    La deuxième explication tient au fait que le plan séquence donne toute sa vérité au jeu des comédiens. " Pour le meilleur et pour le pire, c'est un temps continu où l'on a le sentiment que tout se passe dans un " ici et maintenant " ".

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