Avis : Aviator - Page 7

Voilà un excellent biopic ! Adorant Scorcese et DiCaprio je ne voulait surtout pas rater ce film. L'histoire est vraiment très intéressante sur le personnage d'Howard Hughes avec une interprétation de Leonardo DiCaprio magistrale ! Les décors et effets spéciaux sont très bien réussis et tous les acteurs/actrices sont hors normes. C'est un film qui m'a vraiment fasciné notamment grâce à sa mise en scène redoutable et ses dialogues si vivants que l'on de voit pas le temps passer. Bravo monsieur Scorcese !!!

Une réussite flamboyante. Pari réussi de Martin Scorcese : faire un film luxueux, classique, hollywoodien tout en l'amenant à lui. D'où cette alternance de scènes grandioses et de moments intimistes où s'épanouit le héros scorcesien, en proie à ses démons intérieurs. Mention spéciale à Leonardo DiCaprio qui est juste incroyable dans le rôle d'Howard Hughes.

La mise en scène est somptueuse et Dicaprio confirme qu'en prenant de l'âge il devient un vrai excellent acteur, loin de celui qui attirait les minettes dans les salles de ciné il y a quelques années.

Aprés Gangs Of New York, voici la deuxiéme claque du duo Scorsese-DiCaprio. Une biographie époustouflante sur la vie de l'excentrique Howard Hughes. Leonardo DiCaprio est parfait dans le rôle titre, la réalisation de Martin Scorsese est magistrale et les scénes aériennes sont magnifiques. De plus, les seconds rôles sont excellents. Bref, du grand Scorsese.

Jamais Scorsese n'aura à ce point malmener le personnage de son poulain, car dans Aviator, Leo DiCaprio est Howard Hughes. D'une certaine manière, ce film est un peu le Loup de Wall Street mais dans un tout autre contexte. La vie du richissime et énigmatique Mr Hughes, producteur passionné, et casse cou quand ça le chante. L'histoire d'un excentrique parano, maniaque de l'hygiène, débordant d'ambition mais aussi l'histoire d'un visionnaire, d'un homme en quête de sensation et de renommée. Comme pour le Loup de Wall Street, le personnage connaitra les plus grands succès avant d'êtres rattrapés par les conséquences de ses actes. Enfin de compte, Hughes récolte ce qu'il a semer. Ne fait-il pas pitié à voir, cloitré dans son studio ? DiCaprio se démène et nous offre une nouvelle énorme prestation qui lui vaudra ce qu'il méritait le plus : un Golden Globe. ( Vous ne m'attraperez jamais !! ) Je suis aussi rester cloué après avoir admiré l'hallucinante prouesse de Cate Banchett interprétant Katharine Hepburn, sensationnel ! Un très bon Scorsese quelque peu longuet mais qui vaut d'être vu.

Je viens de le voir en Dvd à l'instant,c'est un tres bon film.

DiCaprio - Scorsese c'est une combinaison gagnante ! Un film un peu long c'est vrai, mais une histoire passionnante inspirée de la vraie vie d'Howard Hughes, le personnage principal très bien tenu par DiCaprio. C'est une biographie, il faut donc pouvoir s'intéresser à l'histoire de cet homme pour apprécier le film ! Entre scènes aériennes haletantes ,reconstitution somptueuse d'Hollywood et déchéance d'un homme rongé par ses démons, Martin Scorsese dirige avec élégance et maîtrise de Leonardo DiCaprio, au sommet de son art . Moi ce film m'a intéressée et j'ai trouvé que malgré quelques passages un peu "ennuyeux" c'est un beau film et je le conseille .

Alors moi personnellement je ne l'ai pas détesté ; je l'ai trouvé assez bon , mais c'est peut être une petite déception car je m'attendais à un gros gros film , je m'attendais à mieux .Quand j'ai lu le résumer je m'attendais à se que le film se soit qu'on le voit dans son voyage en avion pendant trois jours . Sinon il se regarde plutôt bien , mais il est plus recommandé pour les garçons .Une déception mais je n'ai pas pour autant détesté . 2,5/5 .

Aviator est un film qui devait être réalisé à la base par Michael Mann. Sauf que ce dernier sortant de la production de Ali ne souhaitait pas s'engager plus avant dans la réalisation d'un nouveau biopic. C'est ainsi qu'il s'est contenté de produire. Mais Leonardo Di Caprio lui même producteur (et qui s'est énormément investi) avait une nouvelle idée en ce qui concerne le réalisateur. Il s'en est allé chercher Martin Scorsese avec qui il avait travaillé sur Gangs of New York. Et ce fut un excellent choix tant la maitrise technique de Marty sert à merveille cette histoire peu commune d'un destin extraordinaire.

Ce destin c'est celui de Howard Hughes, génie du XXème siècle. Cinéaste, homme d'affaire, aviateur, c'était avant tout un homme excentrique mais se livrant à de grands défis. Mais il était aussi hanté par ses démons. Ce sont les 10 années les plus prolifiques de ce dernier que choisi de nous retranscrire Martin Scorsese. Sa déchéance il n'en présente que les prémices. La réalisation est tout simplement somptueuse et la reconstitution bluffante. Rien à dire, sur le plan technique on sent qu'encore une fois Scorsese maitrise à fond son sujet. Mais ça n'a rien de surprenant.

L'interprétation des acteurs est elle aussi parfaite. En tête de liste nous avons bien sur un Di Caprio nickel et si la ressemblance physiques avec Hughes n'est pas flagrante, ce dernier compense cette carence par la virtuosité de son jeu. C'est en voyant ce film que l'on comprend le réel potentiel de cet acteur qui, je trouve, en a encore pas mal sous le capot et ce même à l'heure actuel. Cate Blanchett n'est pas en reste et sa relation avec Hughes est très touchante. Soulignons aussi un toujours aussi bon Alec Baldwin, dixit l'un des acteur les plus classe qui existe. Si on devait trouver un synonyme au terme "classe" on dirait "Alec Baldwin"... mais ça c'est un avis qui n'engage que moi bien sur.

Pour conclure nous avons ici un biopic excellent doté d'une maitrise incontestable. Un grand film.

Quand vous n'avez plus rien à raconter sur l'Amérique, il faut commencer à déterrer des histoires "exceptionnelles", limites film d'horreur. Car c'est bien la vie d'un homme à graves problèmes psychologiques à laquelle on est convié.
Il y a beaucoup de choses sympathiques, le jeu de De Caprio, très à l'aise dans un rôle plus âgé que lui, et particulièrement doué dans les échanges psychologiques, en état normal ou proche de la folie.
La reconstitution d'une période où malgré le strass, les méthodes de travail étaient déjà très immondes dans les hautes sphères. Les vies et caractères très trempés de Hepburn et Ava Gardner, et les délires visuels des trois
carrières simultanées du "héros". La caméra est de toute façon irréprochable, même si elle est parfois fatigante.
On peut être plus réservé quand le réalisateur cherche à tout expliquer (surtout la scène de la mère à l'enfant) aux limites de la psychologie de bazar, et abîme le mystère où l'on pouvait rester sur l'histoire de cet homme exceptionnel.
Le vrai problème, c'est qu'à force de vouloir faire des économies sur tout, on obtient un film où tout est en toc, des incrustations dans les cockpits à effets d'optiques rajoutés, aux amerrissages d'Hercules entièrement en compositing trop lisse, bref, toutes les scènes d'action sentent à plein nez la synthèse d'image, et ça devient très artificiel. Non pas que le département Sony ait fait du mauvais travail, il en ont surtout fait trop. Le plaisir est un peu gâché en somme. Tout comme Bach est un peu de trop pour un simple essai d'avion à une
époque où il ne s'agissait plus que d'améliorations d'un concept, et non de la révolution des premiers envols.
Bref, c'est sur vitaminé, pour un résultat qui frise le kitch, l'exagération permanente, l'overdose quoi.
Mais c'est vrai que Scorsese, à force de montrer par la force la genèse d'un état américain basé sur des êtres libres et individuels, passionnés et sûr du "rêve américain", ne s'aperçoit même pas qu'il le dessert. En montrant ce qu'est la véritable Amérique des puissants, et que l'exception "télégénique" montre surtout la règle. L'administration Bush a définitivement enterré cette période artisanale pleine d'enthousiastes et le réalisateur nous donne juste une impression nostalgique de ce que pourrait être les Etats Unis si toutes les bonnes volontés s'unissaient, ce n'est malheureusement plus le cas depuis longtemps. Un peu vain, sinon prétentieux, tout simplement.

Di Capprio au sommet, un casting de choix, des effets numériques bluffant pour un film non pas du registre S.F. ou fantastique et une bande-son canon. Scorsese signe l'une de ses plus grandes œuvres et non la plus courte. Des reconstitutions de la vielle Amérique flamboyante au costumes et décors géniaux. Quelques longueurs à causes de plusieurs scènes de script mais utiles à la compréhension du contenu. Di Capprio y incarne avec son brio légendaire cette personne aussi obsédée par la perfection cinématographique et l'aviation, que pour sa phobie monstre des microbes. Un passionnant voyage dans l'envers du décors des productions du vielle Hollywood. Long mais prenant, il ne faut toute fois par louper les premières minutes sinon, on risque d'en perdre les hélices. Un grand Scorsese.

Le film est bien joué (un DiCaprio grandiose), bien raconté, mais je l'ai trouvé long et parfois ennuyeux.

Je me rappelle encore de ce film tant il m'a fait perdre les pédales dans la salle de cinéma... Une lenteur incroyable qu'il vaut mieux ne pas tenter de le regarder afin de gagner du temps.

Nouvelle fresque de Scorcese formellement très puissante, le film montre aussi le passage à l'âge adulte de Leonardo Di Caprio. La fin du film est époustouflante.

"Aviator" est un biopic de l'excentrique Howard Hughes réalisé par un Martin Scorsese toujours aussi inspiré. Le cinéaste américain fait à nouveau étalage de tout son talent de metteur en scène avec des plans bluffants d'une grande intelligence. Le scénario que certain ont jugé à tort trop classique ne brille pas tant dans le déroulement de l'intrigue, qui en effet est assez linéaire, mais par le soin accordé à l'écriture de chaque personnage. La construction du personnage d'Howard Hughes est un modèle à montrer à tout apprenti cinéaste tant Scorsese réussit à représenter à l'écran toutes les contradictions du personnage, faisant ressortir toutes les nuances de sa personnalité sans jamais émettre de jugement arrêté. Cela permet à Leonardo Dicaprio de livrer une performance habitée qui emporte le long-métrage. Scorsese réussit en plus à rendre son film personnel et raccord avec le reste de sa filmographie ce qu ravira les fans du réalisateur. J'ai toutefois trouvé le film un peu trop long pour se qu'il racontait meme si ce n'est qu'un ressenti personnel. Au delà de ça, j'ai trouvé qu'"Aviator" était un biopic vraiment bien mené et un très bon Scorsese qui mérite vraiment d’être vu.