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Lotorski
12 abonnés
588 critiques
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4,0
Publiée le 26 septembre 2008
Le scénario de ce film est bourré de clichés du genre western et la fin est ultra-prévisible. Oui mais seulement voilà : les acteurs sont excellent, la réalisation parfaite, et on se sent réellement immergé en pleine ruée vers l'or. D'une histoire plus que banale, Clint Eastwood parvient à en tirer le meilleur, malgré une légère impression de déjà vu qui n'enlève rien aux frissons que le spectateur éprouve durant le film ni au sentiment de nostalgie qui l'habite au dénouement final.
Oh le joli raté de Clint ! Je me demandais à quand remontait un film pas fameux venant de lui ? et bien le voici... Western calqué sur le schéma de l'Homme des hautes plaines mais sans la dimension cruelle et fantastique. Ici tout est téléphoné,, le mystère entourant ce cavalier solitaire n'apporte objectivement rien et les combats frisent le ridicule. Mais ce qui ne l'a pas tué l'a manifestement rendu beaucoup plus fort par la suite. A oublier !
Pale Rider, est fade, plat, pale si vous voulez, comme du mal à acquiescer les choix de Clint Eastwood, tant ceux ci relève d'une nymphomanie cinématographique.
Clint a toujours été un réalisateur très classique, mais au bon sens du terme la plupart du temps. Pas d'artifices donc dans ce Pale Rider, plein de bons sentiments. Un histoire simple, un film simple. On se contentera de la maitrise de Eastwood, de l'excellent jeu des acteurs et de la beauté des paysages...
Le thème du film est celui du cavalier solitaire et énigmatique, sorti d'on ne sait où, à la fois pasteur et tireur d'élite qui vient généreusement au secours de pauvres chercheurs d'or harcelés par un homme sans scrupule et sa bande, prêts à tout pout évincer la concurrence, y compris au lynchage et à l'appel à des pseudos shérifs sans scrupules. Ceci étant posé, le scénario de déroule sans grande surprise avec ses longueurs et ses bagarres y compris la dernière où le cavalier solitaire va tuer toute la bade du shérif dans une bataille de rue ou l'on joue à cache-cache, pendant que le bon chercheur d'or amoureux de sa voisine, dopé par le courage de son sauveur, s'en ira tuer le méchant magnat Bien sûr, il y a des femmes, la mère et la fille toutes deux amoureuses de l'inaccessibles pasteur-redresseur de tort qui, s'il reste sensible à leurs déclarations (la scène où la jeune fille fait sa déclaration étant d'une absolue mièvrerie) , se tiendra éloigné du péché et disparaitra sur son cheval en quittant le village après y avoir rétabli la sérénité. Tout n'est pas mauvais dans ce film qui se laisse malgré tout regarder avec plaisir, ça les images sont jolies et c'est bien filmé., mais ça manque totalement d'originalité et c'est donc un "petit" Clint Eastwood en temps que réalisateur et un honnête Clint Eastwood en tant qu'acteur.
Mouai... Pas une référence absolue du western. Quand on voit Impitoyable et Il Etait Une Fois Dans L'Ouest on rigole cinq minutes quand on repense à celui-ci.
Avec le temps qui passe, ce western garde le charme des histoires simples, avec des hommes droits, loyaux et courageux beaux héros, prêts à s'opposer à de moches méchants, avides de puissance et d'argent. En revanche Pale riderse termine avec une part d'inconnu, d'inexpliqué qui laisse une petite marque indélébile dans la cinématographie foisonnante du grand Clint. Un pasteur, défroqué, un diable revenu de l'enfer pour se venger, et qui repart sans demander son reste: "Qui est-il?" se demandent une mère et sa fille, toutes les amoureuses du sauveur improbable. Le western selon Clint applique encore les standards de l'univers de Leone: la lenteur avant l'action, l'humour, les manteaux cache poussières. Il faudra encore attendre quelques années avant de savourer Unforgiven et constater que l'élève s'est affranchi du maitre. TV3 vo - mars 2019
Un très bon western, assez classique mais très bien mis en scène par Clint Eastwood. Ce dernier est juste parfait en héros solitaire qui vient en aide à une petite communauté de prospecteur d'or harcelé par un riche propriétaire. Le film prend son temps et monte en puissance jusqu'au combat final qui est l'apothéose de ce film. Un film à voir ou revoir sans modération.
Dans “Pale Rider, le cavalier solitaire”, Clint Eastwood reprend sa casquette de cowboy sans nom. Cette fois pasteur, il débarque dans une ville minière dont les ressources s’épuisent et où les chercheurs d’or sont sur le point d’abandonner leurs recherches car harcelés par le puissant entrepreneur Coy LaHood. Sur un scénario plutôt classique dans le genre, Eastwood donne à son personnage une aura mystique grâce à un jeu de lumière épatant. Tout dans la mise en scène est d’ailleurs maîtrisé. La photographie naturelle de Bruce Surtees ou la musique à suspense de Lennie Niehaus s’ajoute à un casting investi dans des rôles suffisamment travaillés pour être remarqués. Prenant avec intensité, “Pale Rider, le cavalier solitaire” est également un joli clin d'œil à Sergio Leone. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Il est évident que Eastwood a voulu laisser des messages dans son films, messages bibliques avec une sorte de revenant (les impacts des balles reçues qui ressortent dans son dos ne laissent aucun doute sur ce point) mi Dieu mi Diable, messages provenant de sa philosophie personnelle qui par moment ne manque pas de sagesse, messages cinématographiques en s’inspirant fortement de Stevens pour le scénario et de Leone pour la forme. C’est d’ailleurs cette forme plus lourde encore que celle de Leone qui empêche Pale Rider d’être un bon western. Leone avait apporté une nouveauté qui n’était faite ni pour durer, ni pour être imitée. Cela dit, on ne s’ennuie pas et bien que l’on devine l’histoire jusque dans ses moindres détails, le charisme d’Eastwood opère. Les extérieurs sont beaux lorsqu’ils sont filmés lentement mais mal utilisés des que l’action intervient,ce qui provoque des ruptures dans la mise en scène. Que vient faire ce cavalier solitaire ? Pourquoi fait–il croire qu’il est pasteur ? En dehors de justifier la suite du scénario, j’aimerais avoir une explication sensée car la mythologie ne gène en rien l’intelligence.
Ce film de Eastwood est un remake un peu forcé d'un western de Stevens, grand classiques avec des acteurs charismatiques et une histoire proche de la chevalerie. L'acteur-réalisateur emblématique du genre reprend la même histoire, à peine modifiée, en changeant le contexte et certains personnages, sans garder la puissance de l'original. Les acteurs incarnant les rôles les plus importants n'ont pas la même force que Palance, Cook Jr ou Ladd. De la romance à deux sous est rajoutée, ce qui donne une histoire ridicule entre Eastwood et Penny, proche du malsain en raison de l'écart d'âge important. La mise en scène conserve un côté naturaliste, loin du Technicolor d'autrefois, mais cela n'enlève pas l'extrême médiocrité des éclairages d'intérieurs qui sont proche de l'obscurité complète ; on ne distingue presque pas les visages ou les objets. Espérons que ce soit voulu, sinon c'est fort dommage. Le rapport avec le christiannisme ( la prière de Penny avec l'apparition de Eastwood en fondu ) est évoqué mais pas subtil. Le début peine à démarrer, on suit une histoire plus manichéenne que l'originale, la fin n'est pas émouvante, Eastwood s'enfuit, point barre. Pas de grands effets, mais c'est pourtant ce qui fit le succès de son prédécesseur.