Derniers Avis sur Domino

C'est du Tony Scott qui a bu un café quoi.

Si vous connaissez l'oeuvre du monsieur, vous savez à quoi vous attendre.

J'ai eu par contre du mal avec la colorimétrie et les choix de photo, lorgnant sur l'épilepsie.
C'est un divertissement efficace en dehors de cela.

Comment faire un biopic sur une icone, en la personne de Domino Harvey, inconnu en France et en faire un film sur vitaminé et complétement fou. Et bien prenez un Tony Scott halluciné et il vous fera un film hallucinant. La photo, presque sépia, toujours saturé, la musique, le rythme saccadé, nerveux, tout est un Scott puissance maximum.
Le point de départ de raconter une vie, la vie de ces chasseurs de prime, incluant l'icone, fille à maman, et déconstruire le film et son héroïne pour en faire un clip de luxe, c'est déjà quelque chose, mais on dirait que l'œuvre échappe à son créateur, un peu comme Frankenstein et sa bête.
Le film est assez inégal dans son traitement, mais le rythme est là, et même si tout cela est bien trop exagéré pour refléter un semblant de vérité, on se laisse porté par ce style déchiré et percutant.

Un réalisateur a parfaitement le droit de faire du cinéma expérimental, le spectateur a parfaitement le droit de juger le résultat catastrophique et de le dire. Ici il faut supporter les couleurs saturées, les cadrages abominables, le montage hystérique, tout cela au service d'une histoire qu'on jugera incompréhensible ou mal racontée (ce qui revient un peu au même) dans laquelle tout plaisir et tout intérêt sont absents. Même la distribution ne suit pas, on a rarement vu Walken aussi mauvais, quant à Keira elle n'est même pas mise en valeur, même si elle a l'extrême obligeance de nous montrer ses nénés pendant 5 secondes.

Un Tony Scott qui cumule tous les tics qu'on lui reproche jusqu'à l'overdose! Le film a beau revendiquer sa coolitude à grand renfort de ralentis et autres fast cutting, c'est franchement fatigant et quasi caricatural! Scott nous propose une sorte de "Tueurs nés" emphatique et superficiel qui se croit nettement plus malin qu'il n'est vraiment. En prime, la photo est presque aussi épuisante que le montage! Vaut pour une Keira Knightley badass et sexy et le toujours charismatique Mickey Rourke, qui méritaient mieux que ça!

J'aime beaucoup Tony Scott, mais pour le coup il va peut-être trop loin ! La photographie, le montage, l'histoire même tout semble être fait pour nous rendre le visionnage difficile. Reste des comédiens convaincants et le savoir faire du réalisateur pour l'action.

On le sait Tony Scott n'était pas un réalisateur qui passionnant énormément de monde notamment de par son style très dynamique et plein d'effets. Et ce Domino est sûrement son film le plus détesté, à mes grands regrets.
En soit je comprends que l'on puisse ne pas apprécié car il pousse encore plus loin son montage, ses ralentis ou ses flous que dans Spy Game ou Man on Fire, ses 2 précédents films. En plus il y rajoute un jeu sur la couleur avec une photographie par moment littéralement verte. Mais ce que j'aime c'est que dans le cinéma de Tony Scott tout est calculé, il est parfaitement conscient de ce qu'il fait, là où certain croit que c'est juste un bordel d'images et d'effets inutiles. Mais pas du tout, Ici justement il veut inculquer une forme et un rythme rock pour créer une véritable expérience en lien avec les thématiques du film. Car avant tout ce Domino est bel et bien un biopic, mais à la sauce Tony Scott. Comme vous avez pu le comprendre l'objectif n'est pas du tout de sa rapprocher du réel comme on tente de plus en plus de le faire dans les biopics. On le voit dès le tout début dans l'interrogatoire, la narration est très particulière, Domino Harvey ne répond pas vraiment aux questions de Lucy Liu, elle raconte les derniers événements oui, mais vire de suite dans des apartés qui n'ont au début aucun rapport (mais cela va devenir fondamental pour comprendre comment elle est arrivé ici). Plus un second degrés récurrents ainsi que des inscriptions à l'écran, des personnages présentés comme des fous furieux le tout accentué comme je l'ai dit par la narration et surtout la réalisation, et bien on a pas l'impression de suivre une histoire vraie. On a plutôt l'impression d'être complètement shooté, surexcité. Et c'est un plaisir sans nom.
Vraiment essayez de passer au dessus des à prioris sur ce réalisateur et ce film en particulier, c'est une expérience unique.
[Je voulais juste rajouter un mot sur la magnifique performance de Keira Nightley et de sa transformation physique surprenamment sublime. Le reste du casting est d'ailleurs très bon.]

Le film aurait pu être réussi s'il n'y avait pas une telle exagération des effets visuels (ralentis, accélérés, saturation des couleurs...) jusqu'à en avoir mal au crâne. L'idée de base est intéressante et les personnages originaux. Il y a de l'énergie et on se laisse prendre par l'action. Mais le scénario est sans queue ni tête, et le côté flashback avec "ce qui aurait pu se passer" mais après on montre "ce qui s'est réellement passé" est lourdingue. Bref, ce film présente tous les défauts des autres films de T Scott, mais en pire.

On sort de la naphtaline Mickey Rourke, on insère keira Knightley en badass improbable... taillée dans un crayon mais qui se la joue guerrière ça c est pour le casting ... un coup de shacker ... avec des scènes peu crédibles d actions, un scénario pas très épais en intrigues, résultat on sert ce polars assez décousu. Ce n est donc pas incontournable du genre ... ça peut divertir juste pour l action ...

Lorsque l'intrigue commence à se dérouler et on a soudain l'impression d'avoir pris une surdose d'amphétamines. Les choses n'ont plus aucun sens je ne voudrais pas gâcher le plaisir de regarder le film en donnant certaines scènes mais là encore il est tellement mauvais qu'il vaut mieux ne pas les regarder. On pense d'abord qu'il s'agit d'une histoire de crime racontée dans une conversation entre Keira Knightley et Lucy Liu. Mais cette conversation ne fournit aucun récit cohérent. Puis j'ai pensé qu'il s'agissait peut-être d'un film sur une fille issue d'un milieu aisé mais dysfonctionnel qui est devenue une dure chasseuse de primes. En tout cas c'est le message véhiculé par les premières scènes. Mais après cela la question du caractère de Domino est entièrement perdu au profit de l'intrigue criminelle. Donc en résumé ce n'est pas un film sur le personnage de Domino. Puis j'ai pensé c'est probablement l'histoire d'un vol assez sanglant. Dix millions de dollars ont disparu des chasseurs de primes pourchassent les suspects des mafieux sont exécutés Domino essaie de comprendre pourquoi cette fois ils n'ont pas de certificat de prime. En outre il y a de nombreuses autres intrigues secondaires le fou afghan qui veut libérer l'Afghanistan, l'histoire d'amour entre Domino et Chocco l'épisode de la mescaline l'opération de surveillance du FBI. Est-ce que toutes les choses mentionnées ci-dessus peuvent être emballées dans un film cohérent de 2 heures jugez par vous-même mais ma conclusion est claire c'est un véritable gâchis...

D'après une histoire vraie d'une meuf trop badass nommée Domino Harvey qui avait une vie de rêve mais qui a voulut changer total de vie en devenant une chasseuse de primes ...

Elle va faire la rencontre de Ed [ son mentor qui va lui apprendre les ficelles du métier ] et Choco , qui va peut à peut tomber de la belle Domino.

Elle va peu à peu apprendre son nouveau métier , quand tout à coup , elle et son équipe vont se retrouver mélés à la mafia ...

Quelle bonheur de retrouver Keira Knightley et dans un autre registre , car cela faisait longtemps que je n'avais plus regarder l'un de ses films .

Bon , pour ce qui est de Mickey Rourke , j'ai rien à dire de spécial , car je le trouve badass , rien à ajouter de plus ...

Ce clin d'œil aux retrouvailles de Mickey Rourke et Christopher Walken qui avaient jouer auparavant dans : La Porte du Paradis et Homeboy est cool à voir .

Ce que j'aurais aimer savoir , c'est le pq elle a voulu changer total de métier , qui plus est , un métier dangeureux ...

Rien pour le kif d'avoir osé mettre deux acteurs cher à mon coeur qu'est Keira Knightley et Mickey Rourke mais aussi pour le film en lui même ...

Je mets la note : 5/5 ]

très bourrin très violent et très direct . Enfin ça a son histoire sur (chasseur de prime) et qui mérite d'être connue et reconnue

A force de vouloir trop en faire, Domino en devient indigeste. La faute principalement à une mise en scène et un montage des plus absurdes.

Un polar violent, dynamique, efficace, bourré d'action et parfaitement dirigé par Tony Scott.
La BO, le montage et la mise en images sont excellents. Quant au scénario, il se révèle fantastique et nous réserve bien des surprises avec un casse peu commun, qui tourne en arnaque explosive. Le pitch : Domino Harvey la rebelle, possède beauté, détermination et efficacité. Elle décide de s'éclater et de rejoindre un duo réputé de chasseurs de primes. Un Job dangereux si on ne sait pas ou on met les pieds.
La réalisation nous offre une belle distribution avec Christopher Walken, incarnant Mark Heiss le producteur de TV sous acide, et la belle participation de Tom Waits dans le personnage du prêcheur. Pour le trio de rôles majeurs, un charismatique Édgar Ramírez (Choco) et un très bon Mickey Rourke dans le rôle de Ed Moseby, le guerrier chasseur de primes. Cerise sur le gâteau avec l'excellente Keira Knightley dans le rôle aux multiples facettes du personnage principal de Domino.

Un film d'action qui ne pousse pas à la réflection, juste un moment de détente qui nous porte avec Mickey Rourke sur le retoUr de l'époque et Keira Knightley et en guest des acteursde Beverly Hills.
PLV : juste de la détente.

"Domino" revient sur le parcours étonnant de Domino Harvey, jeune mannequin issue d'un milieu aisé qui décide de devenir chasseuse de primes. La présence de Tony Scott pour traiter le sujet s'avérait prometteuse ; néanmoins le résultat final se situe en décalage avec ses productions habituelles. Le long-métrage est loin d'être désagréable. Le trio d'acteurs est sympathique tout comme les seconds rôles tels Christopher Walken. Mais c'est surtout au niveau visuel que la bât blesse. Scott est sur ce coupe plus ambitieux et emballe son histoire dans une espèce de trip clippesque et granuleuse, assez laid esthétiquement et aux mouvement de caméra faussement nerveux. Cette surenchère est d'ailleurs présente partout, engendrant souvent de la violence gratuite, purement provocatrice. "Domino" veut être vif et donner des coups mais se révèle souvent assommant. Un sentiment mitigé.