Avis : Et l'homme créa la femme - Page 3

Remake dispensable du film Les Femmes de Stepford.... aucun intérêt car l'original est mieux conçu, filmé, joué et dialogué.... la fin est risible et le tout est un navet.

Recyclant le concept qui veut que les hommes puissent un jour créer les femmes de leurs rêves, le long-métrage de Frank Oz laisse place à un ridicule de chaque instant, tantôt efficace tantôt non. Avec son casting haute couture et ses décors isolés mais charmeurs, "Et l'homme créa la femme" reste divertissant dans ses grands moments.
Sauvant une réalisation peu intéressante, les acteurs et actrices amusent tant qu'ils le peuvent sur un scénario plein de bêtises. On y retrouve une Nicole Kidman ainsi qu'un Matthew Broderick épanouis dans leurs rôles ce qui fait plaisir à voir. Trouvant, par on ne sait quel miracle, des seconds rôles de qualité à travers des comédiens tels que Christopher Walken, Bette Midler, Glenn Close ou encore Roger Bart, Frank Oz donne une dimension familière et conviviale à son film même si le tout reste toujours coincé dans l'humour simplet. En résumé, "Et l'homme créa la femme" brille par son casting mais ne trouve malheureusement pas son inspiration dans les lignes de son script qui se montre trop facile.

Un remake des Stepford Wifes avec de bons acteurs qui finit par tourner au ridicule.
Bourré de clichés machistes, il ridiculise à la fois l'homme et la femme, faisant de cette dernière une nigaude à tout faire loin de ce que l'homme moderne recherche vraiment.
Pas souvent drole. On aime la beauté de Kidman mais sans se prendre au film.

Pas terrible ce film !! "Et l'homme créa la femme" se laisse regarder, mais je m'attendais à tellement plus d'un film qui offrait la présence de deux grandes actrices que j'adore : Nicole Kidman et Glenn Close. Je me demande pourquoi elles ont accepté de jouer dans ce film, je pense qu'elles méritent mieux. Heureusement qu'elles sont là pour donner de l'intérêt à ce long-métrage car il y a pas grand chose à se mettre sous la dent (sauf peut-être quelques répliques plus ou moins drôles).

Fort d’un casting prestigieux et d’un concept audacieux rappelant celui de Westworld signé Michael Crichton (1973), The Stepford Wives ne parvient pourtant pas à dépasser le simple divertissement pour atteindre la subversion exigée par son postulat et se perd dans un dédale d’images et de reflets qui ne disent rien, ou si peu, de la place de la femme définie par l’Amérique puritaine. Le scénario, inspiré du roman de même titre écrit par Ira Levin, mêlait adroitement les genres : son utopie recourait ainsi au fantastique puis à la science-fiction, à la satire et au drame poignant. C’est cet entrelacs des tonalités que ne réussit pas Frank Oz : les situations comiques semblent forcées et échouent à nous faire rire, l’effroi que devrait susciter la découverte progressive de la réalité de Stepford s’anticipe trop vite. Nous avons l’impression que le cinéaste, assommé par les clichés qu’il représente pour s’en moquer, finit par s’y aveugler et délaisse son propos véritable : il accumule des scènes hétérogènes dans l’espoir d’atteindre un équilibre des forces. Équilibre qui n’advient jamais. La clausule du long métrage révèle néanmoins un parti pris audacieux : que le modèle de la ménagère constitue non plus l’expression de la seule domination masculine mais le fantasme d’une femme ternie au contact de la société capitaliste contemporaine est un retournement passionnant en ce qu’il attribue la responsabilité d’une telle domestication aux deux sexes, ultime pied-de-nez à la dichotomie défendue depuis le début. Dommage que cette bascule dramatique n’eût été préparée et explicitée en amont ; sa gratuité la réduit à une simple pirouette scénaristique qui dissone autant que le reste de cette production bancale.

Attention, film gros délire…Si on prend le film au 50éme degrés, on ne peut passer qu’un très bon moment. Il s’agit ici, d’une femme (Nicole Kidman), qui, après avoir perdu son emploi, s’effondre littéralement. Son mari (Mattew Broderick), cherche alors à sauver son couple et sa femme de la morosité du quotidien. Il va donc amener la petite famille à Stepford, où la vie est toute en couleur, les femmes sont sublime, de vraies poupées Barbie et absolument parfaite qui semblent avoir étaient programmées comme des robots. Les hommes eux, sont des gros lourdeaux, qui passe leur temps à ne rien faire. Nos deux personnages vont-ils réussir à s’adapter à cette nouvelle vie ? Qu’elle est le lourd secret qui anime Stepford ? En tout cas, une chose est sur, c’est que le film assure un bon nombre de fou rire !

Une satire assez bonne, mais punaise ça fait peur !! Dieu merci, les femmes ont évolué et ne retourneront jamais à ce stade de soumission pénible à regarder. Dans le monde "parfait" de Stepford, tout est rose, tout est beau (surtout les femmes, car les hommes, bof bof) mais le secret qui s'y cache est assez original, surtout quand on sait qui est derrière tout ça après. Glenn Close m'a surprise, ce n'est pas un rôle dans lequel on la voit habituellement. Bette Midler est toujours excellente. Ce sont ces deux rôles que l'on retiendra.

14/20: On ne pensait pas autant apprécié ce film!!! En effet, le côté décalé et original est assez agréable! De plus Nicole Kidman dans une comédie, c'est rare donc il ne faut bouder notre plaisir! Sans crier au chef d'œuvre, ce film se laisse voir sans aucun problèmes malgré quelques incohérences et maladresses scénaristiques! Une bonne surprise dans l'ensemble...

Un peu simpliste comme histoire... d autant que le mystère est rapidement découvert, donc question intrigue ça n ira pas loin. Reste le jeu des acteurs (casting très lourd) et cette thématique des hommes qui recherchent un idéal féminin (bien caricatural dans une image de l Amérique qui ne l est pas moins) tout cela pris comme prétexte à une comédie ... on secoue et on a un film qui se laisse voir, c est léger vraiment très léger ... enfin on ne cassera pas une neurone en fait... peut en perdrons nous une en le voyant

Un film plus audacieux qu’il n’y paraît car en y regardant de plus près, on décèle dans ET L’HOMME CREA LA FEMME, une satire de l’Amérique et du rêve américain, habilement dissimulée dans l’ univers glamour et ciselé de Stepford, d’une perfection tellement ultime qu’elle en devient glaçante et effrayante. On aurait aimé plus subtil et plus grinçant, ce qui aurait évité que le film ne sombre trop souvent dans l’auto parodie. Mais il faut reconnaître la tâche n’a pas dû être aisée et on pardonne ainsi à Frank Oz ses maladresses. Une comédie satirique atypique, brillamment menée par Nicole Kidman mais en particulier par Glenn Close.

Mon avis est très partagé car j'ai assez peu apprécié au début du film mais la fin était plutôt pas mal. En tout cas le sujet était intéréssant à traiter et on voit qu'il y a eu beaucoup de travail pour réaliser un tel endroit (décors surprenants et magnifiques). On ne peut passer au travers des performances de Nicole Kidman , Glenn Close (extraordinaire , elle est bluffante) et Bette Midler en écrivain drôle et bordélique.
C'était chaleureux drôle mais effrayant je dois le dire , j'ai du sursauter au moins une bonne dizaine de fois. Je n'aurais peut-être pas tenu une demi-heure de plus. Pour ceux qui ont le DVD regardez les bonus qui ne sont pas mal du tout. Glacial dans l'ensemble =)

Un bon film, original! A voir!

Bon ce film est bien. Il est un peu exagéré et certains moments sont vraiments cons mais la distribution est de qualité et l'histoire est intéressante. Avec ça, on aurait pu en faire un film social, un thriller (comme la première version, l'intriguant The Stepford Wives) mais non ! Frank Oz, réalisateur comique icône de la culture pop des 80's en a fait cette comédie vraiment pas mal, drôle et cocasse ! Un bon moment à passer en famille (ou entre amis) même si c'est un peu con, c'est pour ça qu'on l'aime et la fin est vraiment intéressante !

Mon avis vis à vis de ce film reste mitigé... des très bons points (parodie d'une société cherchant à tout prix la perfection très bien mise en scène, bon scénario et quelques rebondissements interessants non prévisibles), mais aussi de très mauvais (l'interprétation des acteurs est mauvaise, ça jette un froid sur les scènes drôles, ils sur-jouent beaucoup trop, les décors ne sont pas toujours très agréables, il y a quelques longueurs..), en bref cela nous donne un ensemble plutôt moyen..

Rappelant par moment l'invasion des profanateurs et Rosemary's Baby dans la façon d'isoler l'héroïne, seule contre tous, "Et l'homme créa la femme" se veut finalement assez léger et proche de la comédie. Si le sujet traité se veut sérieux (Peut-on améliorer le comportement de son conjoint par tout les moyens ?) et mérite un traitement cinématographique tel que mis en scène par Frank Oz, il reste bon enfant et très second degré ne fût-ce que par son casting essentiellement comique. On retrouve aussi un peu de "La mort vous va si bien" de Robert Zemeckis avec une atmosphère particulière et envoûtante.