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    L'Impératrice Yang Kwei-Fei
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    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Reconstitution minutieuse du Moyen-âge au Japon, cette ouvre en couleurs de Mizoguchi vaut essentiellement par la subtilité de l'interprétation de Machiko Kyō et Masayuki Mori. L'attachement de l'Empereur et sa faiblesse face au peuple sont particulièrement bien mis en scène, tous comme les adieux, déchirants, à l'Impératrice, et par son souverain et par ses serviteurs.
    Nonobstant, l'utilisation de la couleur surcharge quelque peu le propos, le carton-pâte des décors créant une ambiance peu réaliste.
    Alolfer
    Alolfer

    87 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2023
    L'un des rares films en couleurs de Mizoguchi (Histoire de changer un peu) Une très belle histoire d'amour durant le 8e siècle en Chine !
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2022
    C’est le premier film en couleurs (et il n’y en aura je crois, qu’un autre) de Mizoguchi, au terme d’une très longue et riche carrière. J’ai l’impression que cette nouvelle préoccupation, l’utilisation de la couleur dans les décors, dans son esthétique et son symbolisme, l’a quelque peu détourné de ses préoccupations « habituelles ». Certes on retrouve dans le film, qui se déroule cette fois en Chine, beaucoup de ses thèmes de prédilection, les luttes de pouvoir, la cupidité, la condition féminine et l’importance de l’amour. On retrouve aussi sa pudeur et son tact dans la dénonciation de la violence, dont les manifestations les plus dures sont laissées hors champ. Ce qui donne de très belles scènes, comme celle de l’exécution. Mais le scénario est simple, voire simpliste, et la construction du film et sa mise en scène, avec un excès de théâtralité, n’ont pas la fluidité qui est la marque du maître. Au final un film en net retrait de ses chefs d’œuvre précédents, qui n’atteint pas leur esthétique poétique et leur puissance émotionnelle.
    Hotinhere
    Hotinhere

    421 abonnés 4 748 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2022
    Le destin funeste d’une jeune servante qui deviendra impératrice.
    Un mélodrame tragique sur fond d’intrigues de jeux de pouvoir, à la mise en scène épurée, mais qui manque de souffle en raison d’un récit trop elliptique qui ne captive pas plus que ça.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2021
    Le meilleur nanar de Mizoguchi, son plus doux et noble.
     Kurosawa
    Kurosawa

    515 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2020
    "L'impératrice Yang kwei-Fei" est l'un des films de Mizoguchi dont l'esprit est le plus semblable à certains chefs-d’œuvre de Kurosawa. La tragédie intime est intégrée dans un contexte politique complexe - la fureur et la révolte des soldats qui se sentent humiliés par la dynastie Yang -, à tel point qu'il est impossible de savoir lequel de deux principaux personnages est le plus désespéré : l'Empereur Huan Tsung, promis à une solitude éternelle, comme condamné à voir ses épouses lui échapper, ou la nouvelle impératrice, qui accède à une classe sociale élevée sans l'avoir voulu et qui devra en conséquence accepter son destin en devant se sacrifier. Mizoguchi ne laisse planer aucun doute sur le drame avec une structure en flashbacks accordée à l'horizon morbide du film et un rythme indolent dans lequel s'infiltre une mélancolie émouvante. Peu de scènes sont joyeuses dans "L'impératrice Yang kwei-Fei", hormis celle où la jeune femme fait découvrir à l'Empereur les fêtes populaires du Nouvel An, moment curieux à travers lequel le pouvoir descend dans le rue pour y constater un réel épanouissement. Mais cette séquence n'est qu'une parenthèse et, malgré la grande bienveillance dont fait preuve l'Empereur, le piège va se refermer petit à petit dans un dernier mouvement sanglant puis déchirant : spoiler: après une série de mises à mort, l’exécution de l'Impératrice est d'une douceur paradoxale, la mise en scène de Mizoguchi faisant un choix suggestif en s'attardant sur les vêtements et bijoux qui tombent au fur et à mesure que la femme avance vers sa mort.
    Ce n'est que dans l'autre monde qu'un bonheur est possible, l'apaisement ne se concrétisant que dans un beau final fantomatique.
    ORHVETKTA
    ORHVETKTA

    42 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2020
    Parfois difficile à suivre, L’impératrice Yang Kwai Fei n’en est pas moins fascinant grâce à la mise en scène et à l’interprétation des acteurs. Comme souvent dans les films de Mizoguchi, la noirceur l’emporte sur les beaux sentiments et la fin est souvent dramatique.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    922 abonnés 4 839 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2017
    Kurosawa introduit au palais la beauté, l’amour, la poésie et le sacrifice; celui d’une femme qui n’est pas à sa place et qui empêche le bonheur suprême, incompatible évidemment avec le pouvoir. Mais il introduit à la toute fin le rire sublime, la joie et l’amour éternel.
    C’est superbe, si beau et si émouvant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    "L'impératrice Yang Kwei Fei", antépénultième film de Mizoguchi, est le premier en couleur du réalisateur, qui se sachant condamné par la maladie met alors les bouchées doubles. C'est aussi un de ses films les plus ouvertement politiques où comme toujours chez Mizoguchi, le destin tourmenté des êtres s'imbrique dans la grande histoire. Celle-ci se déroule en Chine à l’apogée de la dynastie des Tang. Au VIIIème siècle, l’Empereur Hsuan Tsung cherche de nouvelles occupations suite à la perte de son épouse. Il s’écarte des charges de l’Etat et consacre tout son temps à la pratique de la musique. Ses proches sont prêts à tout pour lui remonter le moral. Ses amis lui présentent les plus jolies filles du pays. Cependant, rien ne fonctionne jusqu’à présent, la douleur du deuil étant la plus forte. En coulisse, cette soudaine vacance de fait du pouvoir attise les convoitises, notamment celle de la famille Yang qui tente de dénicher la future impératrice en son sein pour mieux tirer les ficelles par la suite. Le général An-Lu-Shan (So Yamamura), proche des Yang, remarque par hasard une des jeunes cousines de la famille utilisée comme servante et dont la ressemblance avec l'impératrice défunte est frappante. Contre son gré la jeune Yang Kwei-Fei (Machikô Yo) est présentée à l'empereur qui est rapidement conquis. Comme prévu, la famille Yang profite pleinement de l'ascension de la jeune Yang Kwei-Fei. D'autant plus que l'empereur tout à son nouvel amour ne semble pas reprendre goût au pouvoir. Les luttes d'influence reprennent donc de plus belle, menant jusqu' à la rébellion du peuple et au sacrifice de la nouvelle impératrice qui n'aura été qu'un jouet entre les mains d'intrigants sans scrupule. Mizoguchi aidé de son fidèle scénariste Yoshikata Yoda s'interroge sur la fragilité de l'exercice du pouvoir par un seul homme qui peut devenir rapidement une marionnette quand son équilibre personnel est fragilisé. Comme dans "L'intendant Sansho" (1954), il semble évident pour Mizoguchi qu'humanisme et pouvoir ne font pas bon ménage. Encore une fois ce sont la femme et le peuple qui sont sacrifiés en premier lieu selon un thème récurrent de l'œuvre de Mizoguchi qui presqu'à la fin de son parcours terrestre n'a toujours pas trouvé de réponse à son malaise existentiel qui touche à la condition humaine. Le style visuel à certes évolué, le maitre n'hésitant pas à recourir aux gros plans pour magnifier la beauté gracile de la jeune Machikô Yo, mais derrière les couleurs chamarrées des étoffes, le ton est toujours aussi désespéré comme dans la scène sublime de beauté où le parcours de l'impératrice Yang Kwei-Fei jusqu'à la potence dédiée à son exécution est suggéré par la chute délicate de ses chaussons et de ses vêtements sur le sol. Malgré une mise en image somptueuse et une mise en scène toujours aussi caressante, "L'impératrice Yang Kwei-Fei", n'a pas la puissance évocatrice des "Contes de la lune vague après la pluie" ou de "L'intendant Sansho" dans lesquels Mizoguchi convoquait les fantômes et les puissances divinatoires. La fabuleuse décennie qui s'achève, parsemée de chefs d'œuvre, concrétisée par une reconnaissance internationale tardive pour Mizoguchi dans le sillage de Kurosawa, n'aura donc pas laissé au grand réalisateur le temps de renouveler ses thématiques, faute d'une santé suffisante pour profiter pleinement des moyens nouveaux qui lui étaient désormais alloués
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2016
    Un vrai choc visuel en raison de la beauté des costumes et des décors, sans oublier la mise en scène d’une grande fluidité avec de longs plans séquences où la caméra se déplace lentement et suit les acteurs (la 1ère scène est une leçon de cinéma). Il suffit d’en accepter le côté théâtral même s’il y a quelques scènes d’extérieurs. Cela se passe en Chine au VIIIe siècle où l’Empereur est inconsolable de la mort de son épouse. Il avait été séduit par une simple servante (très belle) et introduite par l’un de ses généraux ambitieux. Outre le beau livre d’images, c’est aussi une réflexion (toujours d’actualité !) sur le pouvoir, l’ambition et la servilité. C’est le 1er film en couleurs du réalisateur (sur deux, sur un total de 94 dont 62 sont perdus !) à 57 ans, 1 an avant sa mort, d’une leucémie).
    Extremagic
    Extremagic

    54 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2016
    C'est le premier Mizoguchi que je vois et je dois dire être sorti assez mitigé. J'ai apprécier de voir un film comme ça parce qu'on voit du coup d'où vient un film comme Assassin de HHH par exemple, et puis c'est une autre manière de filmer du coup quand on a une plongée et un gros plan dans le film bah ça se remarque, ça choquerait presque tellement c'est inattendu. Et puis cette lenteur tout ça empreint du théâtre. J'aimerais dire que c'est également beau visuellement mais ça a pas mal vieillit, les décors et costumes font carton-pâte même si ça a de la gueule et certains plans avec l'éclairage approprié en jettent pas mal. L'intrigue est somme toute très sommaire, je suis d'ailleurs assez déçu de voir que le film s'y attache beaucoup parce qu'on la connait déjà, le film a à peine commencé depuis 5 minutes que je savais comment ça se terminerait. Après c'est bien, il n'y a pas à dire mais ça ne casse pas des briques non plus, je m'attendais à ce qu'il en ressorte une autre dimension mais je dirais que j'ai déjà vu la même chose en mieux. J'espère que les autres Mizoguchi ont quand même plus de corps parce qu'il y a moyen que ce soit vraiment bien.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2015
    J'avoue trouver un grand charme au noir et blanc. Mais le choix des couleurs sobres et harmonieuses ne déçoit pas. L'impératrice Yang Kwei Fei est un drame historique, mais la réalité est transformée selon les désirs de Mizoguchi pour cadrer avec ses thèmes habituels. On retrouve donc la femme jouet de son entourage, mais avec le courage de chercher à échapper à sa condition. Alors que tout l'entourage de l'empereur cherche une gratification pour ses actes, Hsuan Tung est séduit par la simplicité qui émane de la petite Yang. Ils vivront une véritable idylle, faite d'instants dérobés au devoir, cachés de leur entourage. Le portrait de l'empereur est celui d'un homme faible, qui se réfugie dans l'art et la rêverie pour échapper à un quotidien qui lui déplaît, laissant si possible le soin à ses ministres de gérer les affaires de l'Etat. Mais si le couple impérial, dès les premières minutes du film, est promis à un destin tragique, par-delà la mort ils auront une belle revanche, dans une magnifique scène finale révélant la futilité des visées de leur entourage. Car si la dynastie Tang, secouée par la rébellion du général, amorce ici son déclin, l'amour, lui, est éternel.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2015
    Film admirable, qui s'est bonifié avec le temps et une restauration superbe. Vu autrefois dans une copie obscurcie et délabrée, ce film m'avait déçu, mais là, avec ses couleurs splendides, cette histoire crépusculaire est bouleversante, probablement le testament de Mizoguchi, bien que ce ne soit pas vraiment son dernier film. noter que le titre français(?) du film est inexact, Kwei Fei n'étant jamais impératrice, seulement favorite..
    Kiwi98
    Kiwi98

    243 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2015
    En obtenant un Loin d’Argent à la Mostra de Venise en 1955, « L’impératrice Yang Kwei-Fei » sonne également le passage à la couleur de Kenji Mizoguchi, grand cinéaste japonais dont la mise en scène reflète souvent une poésie sidérante et un sens de la douceur peu commun.

    Et pourtant, contrairement à plusieurs de ses collègues comme notamment Akira Kurosawa, le passage à la couleur ne va pas vraiment réussir à celui qui aura livré « Les Amants Crucifiés ». Car malgré une immense grandeur, une réflexion très bienvenue sur le pouvoir et la vanité et une violence sombre et dissimulé, l’esthétique du film subit les dommages du temps, entre la photographie pâteuse et les décors en cartons qui laissent un contraste très peu recommandable avec le style du réalisateur, harmonieux et élégant qui épouse les formes des acteurs et les dissimule à travers les visages dévastés par la solitude.

    À la fois convenable et désagréable, on ne résiste pas à l’appel du potentiel sous estimé, ce qui aurait pu être un sublime mélodrame et un simple drame, qui bizarrement ne s’élève jamais, ne semblant pas non plus très ambitieux. Comme si Mizoguchi se retenait, qu’il n’était pas passionné. Faisant de la musique un remède à tout, comme si il était complexé par son teint pâlichon.

    Finalement, si il s’avère bien emballé, « L’Impératrice Yang Kwei-Fei » est un cadeau bien simple, un peu vieux, beau, subtil, mais est aussi un essai décevant. Car finalement, pour émouvoir, un peu de passion, et de noir et blanc fond l’affaire.
    Plume231
    Plume231

    3 488 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2015
    Contrairement à nombre de ses compatriotes et collègues, Kenji Mizoguchi les deux seules fois où il a utilisé la couleur s'est pas franchement montré un as. Sa photographie est franchement pâlichonne et pâteuse. Et du pâlichon pour un sujet de mélodrame passionné, ça le fait pas... On aurait dû avoir au contraire une photo flamboyante, qui brille de mille feux façon Douglas Sirk.
    Autre problème : le ton du film. il est difficile à comprendre pourquoi Kenji Mizoguchi a traité une histoire au potentiel "mélodrame passionné" formidable comme un simple drame. Le réalisateur se retient et c'est fortement regrettable, ça ne demandait qu'à exploser. Dommage car ça vient du cinéaste qui a donné le passionné "Les Amants crucifiés".
    Doublement dommage car le début et la fin, j'ai même été à deux doigts de verser une larmichette lors de cette dernière autant pour la scène elle-même que pour le potentiel gâché, sont excellents dans l'intensité et l'inspiré et auraient mérité entre les deux quelque chose de mieux. Il y a quand même quelques belles séquences où le réalisateur sort de sa torpeur comme la sortie incognito de l'empereur et de sa concubine ou encore l'exécution de cette dernière.
    Et pour finir dans le dommage, il y a trop d'ellipses ce qui empêche un peu d'approfondir les protagonistes et les sentiments qui les lient.
    Bref pour moi, Mizoguchi était bien meilleur quand il tournait en noir et blanc et qui ne s'autorisait pratiquement aucune retenue sur le ton.
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