Derniers Avis : Arthur et les Minimoys - Page 5

Mal souvenu d'un visionnage d'enfance, ce film peut laisser croire qu'il va nous décevoir des années plus tard. Et ça démarre dans ce sens, avec un rythme fantastiquement élevé d'où on ne peut pas puiser chaque image et chaque ligne de texte sans pertes. L'animation fait quant à elle irruption avec insolence, malvenue dans cette vitesse trop grande. Mais à partir de là, tout se met en place ; on se laisse porter par le jeu des acteurs dans un monde très beau, où comme d'habitude avec Besson, tout ne se passe pas exactement selon les étroits critères scénaristiques américains, même si l'appel à la suite très explicite ouvre un champ des possibles pour s'occuper de ça plus tard. Le meilleur exemple peut-être de ce qu'on fait de mieux avec de l'animation accompagné de scènes filmées.

Très belles images, les voix célebres sont bien choisies ; les musiques ( Mirways entre autres)
Je souhaiterais par contre toujours un peu plus de mordant chez Besson.
Attention à l'abus de manichéein et de trop bona sentiments.

Je me souviens qu'à l'époque où je l'avais vu, un, j'étais forcément plus jeune, deux, je l'avais trouvé très bien. Et honnêtement, il est très bien !

Film d'animation fantastique français (précisons le tout de même), ce dernier fait un travail magnifique pour s'inscrire parmi les plus grands.
Déjà le casting, et le rôle principal notamment, est porté par un acteur avec beaucoup de talents ! L'animation des personnages fantastiques, les Minimoys est touchante, mignonne, drôle, et magique. L'histoire reposant sur un conflit entre le bien et le mal fonctionne parfaitement. Les décors sont grandioses, et nous plonge dans une Afrique très belle et plaisante. La bande-son est féerique. Les personnages tout autant.
Bref, que dire de plus, si ce n'est que c'est un film d'animation tout public, très bien réalisé, pas idiot, ni niais, et qui a le mérite d'être assez original !

Quand l’esprit de créativité frappe Luc Besson, cela donne quelque chose comme "Arthur et les Minimoys". L’idée n’est pourtant pas de lui, et bien qu’il ait écrit lui-même le scénario après avoir rédigé et publié des livres illustrés, il peut remercier Patrice et Céline Garcia d’avoir su donner forme à un rêve de gosses : pénétrer dans un monde de lutins. Le plus souvent associés au Père Noël, il n’est nullement question ici du célèbre personnage à la barbe blanche vêtu de rouge. Alors je m’adresse aux enfants : ne soyez pas déçus, vous serez bien plus heureux de le rencontrer personnellement, et vous pourrez même immortaliser l’instant en photo ! Suivez plutôt le jeune Arthur (Freddie Highmore, plutôt bon, bien que je le trouve agaçant, et pas que sur ce film -là), fasciné comme jamais par les histoires contées par sa grand-mère, et vous entrerez dans un monde caché où tout n’est que merveilles… ou presque… Soucieux de l’avenir de la propriété de ses aïeux, un grimoire va le pousser à marcher sur les traces de son grand-père mystérieusement disparu depuis quelques années alors que ce dernier était parti à la recherche d’un trésor. Et si cette histoire, aussi farfelue soit-elle, était vraie ? Des vacances chez des super grands-parents, un monde merveilleux, un fameux trésor : tout est réuni pour attirer le public, jeune et moins jeune, un public qui va enfin pouvoir mettre des images sur des rêves que nous avons tous plus ou moins eu un jour. Pour cela, rien de mieux que de faire succéder le live à l’animation, et inversement. Je préfère parler de savant mélange, car le récit est crédibilisé de manière très convaincante, et ce qui parait le plus dingue réside en le fait que ça a été fait avec une apparente facilité déconcertante dans le récit. Ainsi nous sommes invités à suivre les aventures de l’intrépide Arthur, des aventures si folles qu’elles ont été déclinées en attraction à sensations au Parc Futuroscope. L’univers des Minimoys est simplement magnifique (pour ne pas dire magique), les lutins sont irrésistiblement sympathiques malgré leur apparence pour le moins curieuse, la qualité de la mise en scène ainsi que des prises de vue offrent un spectacle confondant. La récompense a été au rendez-vous, puisque ce long métrage peut se targuer d’avoir dépassé allègrement les 6 millions d’entrées. Comme dans tout film d’animation, mon faible ne va pas au personnage principal nommé Arthur. Bien sûr, le choix de ce prénom n’est pas innocent puisqu’on a une référence à la légendaire épée magique du roi Arthur. Je considère cependant qu’on aurait pu introduire la princesse Selenia d’une autre façon. Cela dit, mes préférences vont bien vers elle et vers des personnages secondaires, en particulier la jeune taupe Mino. Quoiqu’il en soit, les Minimoys sont mignons tout plein, et on se prend d’envie à être amis avec eux tellement ils sont gentils et respectueux des vraies valeurs. Et puis que dire de la grand-mère d’Arthur, interprétée avec tant de justesse par Mia Farrow que nous ne pouvons qu’éprouver de la compassion envers elle quand elle ne cesse d’appeler son petit-fils ?... A l’inverse, Maltazard… brrr… ce qu’il est lugubre ! Alors oui, "Arthur et les Minimoys" est un divertissement dont on ne se lasse pas de voir et de revoir, et est même entré dans les films cultes. Luc Besson prouve qu’il est capable de revenir au sommet de son art, après avoir eu un léger coup de mou ("Angel-A"), survenu après des œuvres majeures comme "Léon".

Si Arthur et les Minimoys est éloigné du cinéma de Besson tel qu'il le faisait dans les années 80/90, ça reste du grand Luc Besson!
Il réalise ici un film d'aventure familial par excellence à regarder de 7 à77ans. C'est bien réalisé, bien joué et c'est ça grouille de bonnes idées comme la scène du bar par exemple. A côté de ça il y a un casting de ouf, surtout en ce qui concerne les voix que ce soit pour la version en langue anglaise ou pour la version française.
Avec ce film, Besson fait du quotidien quelque chose de féerique et rare sont les réalisateurs à faire cela (à part Spielberg y a pas grand monde). Ici on s'évade complètement et on retrouve ses 10ans, merci monsieur Besson!

Critique de "Arthur et les minimoys".
Un film d'animation plutôt sympathique, avec une histoire intéressante avec assez d'originalité , des personnages bien écrits et développés. Il y a de l'humour, des références cinématographiques, de la poésie . Le film remplit son rôle de divertissement, même si est plus taillé pour un jeune public. 3/5

Une aventure divertissante pour les grands et surtout les petits. Oui mais voilà, la mythologie est aussi creuse qu'une assiette de soupe. Heureusement la mission captivation est réussie pour Luc Besson. C'est bien l'essentiel. A noter que j'ai trouvé le générique de fin très fun.

Film d'animation vraiment sympa, plein d'aventures, d'actions surtout à destination des jeunes qui pourront s'identifier facilement.

Une vraie groupie, quand j'ai appris la sortir des livres de Luc Besson, j'ai sauté dessus, je les ai dévorés et beaucoup apprécier. Pourtant j'étais déjà bien grande. Mais en apprenant l’adaptation des livres, j'ai été beaucoup plus sceptiques. Notamment parce que je n'avais pas du tout la même vision des personnages. Donc je ne vais pas mentir, j'ai détesté cette trilogie ! Le premier avait été correct mais les suites horribles. Et j'ai cru que Luc Besson, qui a toujours été mon réalisateur de cœur depuis "Le grand Bleu" et du haut de mes quatre ans, était comme le disait les critiques bien fini... Sauf qu'hier était à nouveau diffusé le long métrage. Ayant pas mal zappé l'histoire avec le temps, je me suis laissé tenté. Et j'affirme une fois de plus (et je le dirai très souvent) qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. J'ai passé un agréable moment, le film qui a pourtant dix ans, n'a pas pris une ride même au niveau de son animation, ce qui est assez rare avec l'utilisation de la 3D. Les personnages, dont j'avais vraiment détesté l'aspect, m'ont paru beaucoup plus jolie et sympathique. Leur univers est parfaitement construit dans les décors l'histoire et le liens avec la vie humaine et animale du jardin. J'ai été captivée du début à la fin. Il y a des scènes d'animation superbe et fluide comme la scène de l'eau ou encore du repos dans la fleur. Si le film ne vieillie pas c'est certainement par ses décors qui font parfois pensé à des prises de vues réelles (un peu comme dans le dernier long-métrage disney "Le voyage d'Arlo"). Les scènes filmés sont d'ailleurs tout aussi intéressantes. On y retrouve un Freddie Highmore qui avant de jouer les Norman Bates nous a touché dans August Ruch ou encore rendue le rêve réalité avec Charlie et la Chocolaterie. On le retrouve donc en plein succès dans la peau d'Arthur. Ce qui m'a surtout déçus, c'est la voix de doublage française, vraiment pas adapté, trop enfantine et féminine. Vraiment dommage, mais la seule ombre au tableau que j'ai pu voir. Avec ce film Luc Besson a réussi deux paris, celui d'entrée dans la littérature enfantine et de pouvoir adapter avec succès une histoire déjà validé par le public. Aujourd'hui "Arthur et les minimoys" est toujours un succès comme on pu le voir avec ses adaptations dans des attractions (dont je n'ai pu m'empêcher de faire le lien en visionnant le film). Un petit mot sur le compère du réalisateur, Eric Serra qui par sa bande originale, sublime le tout. Un film à découvrir si ce n'est pas déjà fait, vous pourriez bien y trouver votre compte. Ne serait-se que par l'histoire qui est vraiment captivante.

Comédie familiale d'abord destinée aux enfants Arthur et les Minimoys, première pièce d'une trilogie en dent de scie, rempli aisément son cahier des charges. Passages cocasses, méchant convaincant, transactions entre monde réel et monde imaginaire cohérentes et intelligentes, action impressionnante et effets spéciaux réalistes, Arthur offre ses moments très appréciable sans que Luc Besson offre pour autant un long métrage spécialement original.

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moitié film, moitié dessin animé, c'est une belle histoire. Ce film a aujourd'hui 10 ans et sa passe très bien.

Un mauvais film pour enfants, avec un scénario vu et revu et soporifique : Arthur spoiler: vit seul avec sa grand-mère dans une petite ferme. Il s'évade donc par le biais des carnets de voyages que lui a laissé son grand-père mystérieusement disparu. Il se met alors en tête de trouver le trésor que le vieil homme aurait caché autour de sa maison. Ce serait le seul moyen de sauvegarder la ferme familiale en passe d’être saisie de manière à purger les dettes de sa grand-mère
... Entre autres auteur de bande dessinée, Patrice Garcia a l’idée de mêler des dessins à tendance féerique à de véritables photos. Une idée qu’il va faire tourner auprès de ses connaissances dont Luc Besson avec qui il a déjà travaillé auparavant puisqu’il était l’un des nombreux designers du "Cinquième Elément". Alors qu’il ne s’agit pas vraiment de l’idée de départ, le cinéaste français lui propose de développer un long-métrage d’animation à partir de ces clichés. C’est le début d’une entreprise titanesque qui va mobiliser d’énormes équipes à même de produire les images de synthèse nécessaires au film. Mais avant d’en arriver là, il faut aller au-delà de la simple recherche graphique et définir une trame, un récit, une histoire… De là va naître le personnage de Arthur et l’univers des Minimoys. Avant d’atteindre les écrans de cinéma, le jeune héros va tout d’abord occuper les rayonnages des libraires avec des livres destinés à la jeunesse écrit par Luc Besson en collaboration avec Céline Garcia. Quatre volumes vont ainsi paraître entre 2002 et 2005 avec "Arthur et les Minimoys", "Arthur et la Cité Interdite", "La Vengeance de Maltazard" et "Arthur et la Guerre des Deux Mondes". Pendant ce temps, le film est alors déjà en production et se base sur les intrigues des deux premiers livres. En partant d’une base littéraire, qui plus est prenant leur source dans deux ouvrages, l’intrigue de ce film devrait foisonner d’idées, de rebondissements surprenants ou, au moins, d’un univers assez fouillé. Malheureusement, ce n’est pas du tout le cas. Incroyablement linéaire, l’histoire avance sans créer de réelle surprise. Ou, pour être tout à fait exact, le film surprend justement par son écriture épurée au maximum allant même, par endroits, jusqu’à donner l’impression de voir une succession ininterrompue de petits sketchs. Au bout de plus de 100 minutes de visionnage, ce n’est pas l’inventivité qui prime à l’exception d’une histoire de miroirs plutôt bien trouvée. Malgré le nombre conséquent d'années de production, le scénario s'avère même contenir une incroyable bourde. Ainsi, Arthur demande à Bétamèche si le gadget multi-usages qu’il transporte contient une corde mais son compagnon lui répond que non car il n’a pas acheté le modèle qui contient cette option. Quelques minutes plus tard, un nouveau rebondissement survient et, miracle, le gadget contient une corde qu’il réutilisera une seconde fois un peu plus tard. Le bel univers visuel de Patrice Garcia et la prouesse technique des graphistes ne va donc servir qu’un scénario d’une naïveté extrême où l’imagination et l’inventivité sont totalement absents. Pour combler l’encéphalogramme plat du film, des clins d’œil et autres références sont ajoutées au petit bonheur la chance : légende Arthurienne, "Pulp Fiction", "M Le Maudit", etc… Rien de très enthousiasmant pour un adulte prêt à partager une aventure cinématographique avec son enfant. Car même dans le domaine du long-métrage en images de synthèse pour très jeunes spectateurs un "Pollux et le manège enchanté"(version 2005) s’avère bien plus amusant, mieux rythmé et plus captivant. Pour apprécier ce film une seule solution, suivre très distraitement l’histoire pour ne se focaliser que sur les détails visuels. Si le film peut être considéré comme une réussite, c’est assurément sur le travail des graphistes qui ont donné vie aux personnages, aux objets et aux décors. Tout cet aspect du film n’a pas à rougir de la comparaison avec les films d’animation hollywoodiens même si certains détails paraissent aujourd’hui étrangement figés à l’instar de la chevelure de l’héroïne principale. Cela reste un film à éviter

Un bon film assez féerique !
L'histoire est plutôt satisfaisante et l'univers fantastique est assez plaisant.
Le jeune Freddie Highmore est convaincant dans le rôle du sympathique Arthur et tous les autres acteurs sont corrects.
Sélénia est efficace et Bétamèche est amusant.
Le terrible Maltazard est convenable, les Minimoys sont vraiment satisfaisants et bien élaborés et les nombreuses créatures sont acceptables et bien faites.
Les images sont bonnes et les effets visuels sont bien réalisés !
Les décors sont convenablement travaillés et des paysages sont agréables, le monde des Minimoys est bien conçu et appréciable.
Les tenues sont originales et les objets et équipements sont bien.
La maison de la grand-mère d’Arthur est charmante et l’ambiance est plaisante.
Des petits clins d’œil à des choses connues sont cool et les musiques sont pas mal.
Les scènes d'action sont plutôt convaincantes et l'aventure nous emporte assez vite.
Une film donc plutôt réussi avec de petits personnages attachants dans un environnement créatif à l'esthétisme soigné !

C'est parti pour Arthur et les Minimoys; sorti en 2006 (L'époque où Luc Besson faisait encore de bons films). Je vais être franc, le film n'est pas mauvais, il est même excellent. Mais il possède néanmoins plein de défauts qui laissaient déjà présager la grosse connerie métastasée qu'on retrouve dans tous ces films. Il est temps de commencer; et pour faire court, non je n'ai pas lu les livres et non je n'ai pas envie de les lire (il m'est arrivé d'en lire quelques passages). On commence.

Par où commencer ? Pourquoi pas les personnages? Arthur, qui est le gamin au cœur pur (oui ils l'appellent vraiment comme ça), mais bien qu'il soit un personnage cliché a la base, il cache néanmoins une politesse et une gentillesse auquel tous les enfants devraient s'identifier. Sélénia est une caricature d'une princesse chipie, mais déterminé mais pas insensible. Bétamèche est un personnage faisant un peu office de comic-relief, mais un bon comic-relief. La grand-mère d'Arthur (jouée par Mia Farrow) est excellente dans son rôle de grand-mère (sans vouloir vexer), elle montre bien la joie que Arthur lui procure, ainsi que la tristesse et l'inquiétude. Mais les meilleurs personnages du film sont sans hésitation M "Maltazard" le maudit et son fils Darkos. "M" est le meilleur personnage de tous le film; sa mise en place est bien foutue (bien que ça se résume a "ne prononce pas son nom") mais les autres personnages ont suffisamment peur de lui pour que son apparition soit soignée et sombre (à la hauteur de la peur qu'il inspire) le seul défaut est que l'exposition de son passé est un peu tardive. Et Darkos, alors lui, plus vous le voyez, plus vous rigolez; il a une carrure intimidante et il est menaçant...en apparence, c'est de loin le personnage le plus drôle du film, lui et "M" crèvent l'écran. Et pour le reste des personnages on a le cliché du promoteur immobilier véreux, le cliché italien, le grand-père qui fait un peu trop penser à tous les papys compatissants optimistes, les parents d'Arthur sont de très mauvais parents (mais puisqu'ils sont juste là pour une blague, ça passe).

Le jeu des acteurs est génial mais le doublage: français comme anglais est franchement réussi. Là il faut admettre que c'est bien fait entre le jeu des acteurs réelles (bien qu'ils soient clichés) et les mimiques qui ont été retranscrit en numérique (dans la façon de parler, la gestuelle, et le mouvement des lèvres), on sent qu'ils ont fait un effort là dessus, même si c'est pas parfait.

Pour le doublage, je vais en étonner plus d'un je pense; le doublage en français est meilleur qu'en anglais. Je suis parfaitement sérieux, le film est mieux en français et ça se doit à un super casting (de doubleurs bien sûr). La voix d'Arthur (Barbara Kelsch) colle parfaitement. Mylène Farmer fait bien Sélénia (bien que le personnage ne lui donne pas tellement d'occasion de faire décoller sa voix). Mais là où le doublage français fait vraiment rêver c'est bien sûr pour Maltazard et Darkos; alors là, là c'est vraiment une pure réussite: "M" est doublé par Alain Bashung (paix à son âme); sa voix sinistre à la fois sérieuse et plaisantin lui colle parfaitement à la peau, et on sent qu'il a pris beaucoup de plaisir à le doubler.
Quant à Darkos: doublé par Marc Lavoine, c'est autant réussi, pourquoi? Pour le cheveu sur la langue. Bon après c'est plus le personnage en lui même qu'il faut louer pour ça, mais la voix américaine de Darkos (Jason Bateman) malgré le zozotement, semble vouloir faire peur... mais juste peur; Marc Lavoine lui, parle avec un ton parfaitement anti-badass et c'est ce qu'est Darkos justement: un méchant terrifiant en apparence jusqu'à ce qu'on l'entende parler; comparez les deux voix et vous comprendrez que Lavoine fait mieux que Bateman, et on peut en être fier.
Pour conclure sur les personnages: ils sont clichés mais ils sont bien interprétés, bien qu'ils manquent d'évolution (sauf Sélénia); et "M" et Darkos crèvent l'écran (et le micro): le film n'est jamais autant drôle que quand ils sont là.

Passons aux choses sérieuses: je parle bien sûr du scénario; ça ressemble un peu a toute ces histoires avec des personnages miniatures, mais plutôt innovant; bien qu'à certain moments il ne joue pas en faveur des personnages et qu'il ait quelques points inexpliquées.

C'est l'histoire d'un petit garçon inventif appelé Arthur. Il vit chez sa grand-mère pendant les vacances et il ne voit quasiment jamais ses parents (plutôt cliché hein?) Son grand-père Archibald, un aventurier féru de culture Africaine a disparu depuis trois ans; Archibald était ami avec deux tribus Africaines frères: les Bogo-Matassalaï et les Minimoys (qui ne font que 2mm) qu'il a logé dans son jardin, et reçu un trésor de rubis qu'il cacha aussi dans le jardin (sans dire a sa femme où se trouve ce trésor. Quand je vous disait que le scénario n'aidait pas les personnages).

La grand-mère d'Arthur devant payer de lourdes traites pour ne pas être expulser par Davido (le propriétaire), Arthur trouve le moyen d'aller chez les Minimoys pour trouver le trésor et les sauver eux et la maison. (ça paraît plutôt basique, mais le beaucoup de films sont comme ça pas vrai?).

Ensuite: spoiler: S'ensuit une scène d'action dans le village (peut-être la meilleur scène d'action de la trilogie, c'est au choix). Arthur, Sélénia et Bétamèche, partent pour Nécropolis où se trouve "M" le maudit et le trésor. Le voyage vers Nécropolis est de loin la meilleur partie du film, car il est ponctué de renseignements sur les Minimoys placés de tel sorte qu'ils ne prennent pas la tête; place une romance plutôt bien amenée; mais le gros point fort de cette séquence, c'est le décor, les effets numériques donnent bien l'impression qu'ils sont petit et en plus c'est beau. Rien que cette séquence suffit pour dire qu'il s'agit d'un des meilleurs films a personnages miniatures dans un jardin (oui, cette catégorie de films existent pour moi).

Continuons: Il n'y a pas grand chose a dire sur la scène du spoiler: bar de Max
, si ce n'est que c'est la scène la plus drôle du film (Darkos et les clichés rastas y sont pour beaucoup). Mais passons tout de suite à la meilleur scène du film (pour moi) je parle bien sûr de spoiler: l'apparition de "M" le maudit
.

Cette scène est chouette mais je suis désolé de le dire: elle a autant de qualités que de défauts. J'explique: "M" raconte les événements qui ont conduit a être ce qu'il est devenu, et l'histoire est très bien raconté grâce à des fruits en décomposition pour illustrer l'histoire, sans oublier la voix d'Alain Bashung; cependant l'exposition de cette histoire est forcé et tardive: il n'a pas besoin de raconter cette histoire puisque visiblement Sélénia la connaît déjà (au point de le corriger dans son énoncé); exposer cette histoire au compte gouttes au fur et mesure du film au lieu de la raconter d'une traite aurait donner plus d'effroi pour le spectateur envers "M". D'autant que Sélénia ne tente a aucun moment de tuer "M", elle a bien dit qu'elle irai le tuer toute seule, elle devait avoir un paquet d'occasions mais elle est restée immobile et décontractée (elle lui a coupé un doigt, elle aurait pu le tuer non?). Cette scène était bien mais elle n'était là que pour éclairer le spectateur.

Et puis ils faut bien parler des clins d’œils aux autres films de Besson tel que la fille aux cheveux roux en pétards (elle vous rappelle quelqu'un pas vrai?), les Seides qui ressemblent étrangement aux Mangalores du Cinquième élément et l'épée sacré que Arthur retire d'un roc...euh, sans commentaire.

Pour conclure: Arthur et les Minimoys est un bon film d'aventure très divertissant. Malgré une histoire loin d'être parfaite, les acteurs se débrouillent bien, et le doublage français est génial.

Destiné aux enfants. Je l'ai trouvé bien niais, bien laid, des voix français pas ou peu adaptées. Le gamin m'a énervé. Je mets 1 pour l'aventure, qui reste bien. Mais il faut aimer l'univers, le graphisme et l'univers enfantin vu par Besson.