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    La Tunique
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    3,4
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    marc sillard
    marc sillard

    3 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2023
    "Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement" (Psaume 21). "Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits, ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique; c'était une tunique sans couture, tissée tout d'une pièce de haut en bas. Alors, ils se dirent entre eux : "ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l'aura"" (Jean 19, 23-24). Dans le film, c'est Marcellus qui la gagne aux dés. Ce n'est pas un soldat mais un envoyé de l'empereur Tibère, en disgrâce. Un pistonné, comme le lui dit à plusieurs reprises un méchant centurion avec qui il finira par se battre en duel. Cette fameuse tunique se trouve aujourd'hui en France. Elle a été donnée en l'an 800 par l'impératrice Irène de Byzance à l'empereur Charlemagne pour sa fille abbesse d'Argenteuil, où elle se trouve toujours. J'ai pu la voir. Elle ressemble à celle du film, davantage de couleur brune. Le metteur en scène, Henry Koster, né à Berlin en 1905, est arrivé à Hollywood en 1936. Il est issu d'une "famille juive de milieu modeste" (wikipédia). Cependant, son exposé de la doctrine chrétienne est tout à fait orthodoxe. C'est d'abord le fait d'une certaine Myriam, à Cana en Galilée, qui s'adresse à Marcellus. Myriam, quoique paralysée des deux jambes, se dit guérie spirituellement par Jésus. Plus tard, c'est Marcellus lui-même, nouvellement converti, qui s'adresse à Caligula, le successeur de Tibère. Cana est connue pour la scène évangélique des noces de Cana où Jésus, accompagné de sa Mère et des trois premiers apôtres, transforme de l'eau en vin. Le film nous y montre l'apôtre Pierre qui, historiquement, habitait à Capharnaüm, qui n'est pas loin de Cana. Une scène, de type western, nous montre une troupe romaine commandée par le méchant centurion, cerner ladite bourgade et tuer à coups de flèches des malheureux habitants. Pas crédible, car les militaires romains n'avaient rien à redouter des chrétiens de Galilée et se méfiaient plutôt des résistants politiques juifs. Globalement, le film est intéressant, varié, agréable à suivre. Un peu enfantin, comme tous les péplums, et on ne peut s'empêcher de penser à Tintin, Astérix, ou même Zorro. Les acteurs sont bons, surtout le couple Burton-Simmons. L'incontournable des péplums, Victor Mature, ne dépare pas. Tibère et Caligula sont conformes à ce que nous en ont dit les historiens romains : vicieux et fourbes. Comparer ce film à Ben Hur est inapproprié. Ben Hur est l'histoire d'une amitié qui se transforme en haine. Je comparerais plutôt à La Passion du Christ de Mel Gibson, mais je préfère celui-ci, plus distrayant. Mais ici, Passion, Condamnation, et Résurrection ne sont qu'évoqués. On voit juste un Ponce Pilate pète-sec qui se plaint des remontrances de sa femme. Un film à voir à la veille de Pâques.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 393 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2023
    Henry koster ( cinéaste qui dû fuir l'allemagne hitlérienne) n'a pas souvent vu son travail défendu par la critique hexagonale et il ne figure pas parmi les cinéastes les plus renommés de l'âge d'or d'Hollywood.

    Pourtant certains de ses opus sont tout sauf négligeables, à l'instar de " la tunique", sans aucun doute un des titres les plus fameux du péplum.

    Le scénario est adroit et repose sur un mélange des Évangiles ( la mise à mort du Christ) et de celle de l' histoire individuelle ici celle d'un tribun romain ayant participé directement à cet épisode, dont la future convertion au christianisme lui vaudra sa perte.

    Le procédé scénaristique ( mélange de tradition évangélique et destin personnel) sera repris quelques années plus tard et décliné par Richard Fleisher dans " Barabbas ".

    " la tunique" ( elle est ici le vêtement porté par le christ le jour de sa crucifixion et gagné aux dès par un tribun romain) est excellent dans sa première demi-heure ( la meilleure de l'ensemble) qui laisse espérer voir une réussite majeure.

    Malheureusement, la suite du film ( premier titre en cinémascope de l'histoire du septième art) est moins réussie, malgré ses qualités ( décors, costumes, mouvements de foules ).

    La distribution est de premier ordre avec notamment l'anglais Richard Burton, encore très jeune).

    Certes, les dialogues sont assez convenus, le scénario dans ses développements manque un peu trop de rebondissements, les scènes d'action sont très peu nombreuses, mais " la tunique " se suit avec plaisir et constitue sans nul doute, un opus indispensable à connaître du cinéma du patrimoine et du genre.
    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 689 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2022
    Ce film est épique et épiquement joué et mis en scène. L'écriture est bonne. L'aventure crédible. J'ai passé un bon moment sans effets spéciaux. Les emplacements étaient magnifiques (avec de très bonnes peintures mates).
    Ghighi19
    Ghighi19

    51 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2021
    Pour l epoque et avec une certaine nostalgie de la dernière séance on peut reprendre du plaisir devant ce film un peu suranné. Les comédiens jouent comme pendant cette période sans doute un peu trop théâtral mais le charme du cinémascope et ceux de Richard Burton et Victor Mature opèrent toujours .
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    36 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2021
    Fiction originale, mais inégale.

    En effet, on louera dans ce péplum de 1952 un message politico-religieux que l’Occident -la « Chrétienté » aurait-on dit jadis- n’assume plus depuis quelques décennies : c’est par la force de son pardon, de l’amour du prochain, que le Christ et le christianisme ont conquis les cœurs, et non à la force du glaive, tel que le fit l’Empire romain en son temps ou l’islam plus tard. Toute l’histoire tourne autour de ce message, au prix de quelques déformations historiques (le cruel Caligula pour empereur romain, au lieu du réel Tibère, en poste au moment de la crucifixion de Jésus) et de pures fictions (les personnages de Gallio et son esclave). Au milieu d’images poussiéreuses, le message chrétien assumé de « La Tunique » est un rafraîchissement cinématographique.

    Toutefois, le film pèche par sa longueur, son aspect décousu, bien qu’il ait parfois des instants grandioses (surenchère aux marchés des esclaves, Demetrius touché par la mystique de Jésus dans les rues de Jérusalem, le duel Marcellus Gallio vs Ponce Pilate). Surtout, les plans sont d’une ennuyeuse fixité. Les panoramas offerts par l’innovant usage du cinémascope, qui double la largeur des pellicules, ne suffit pas à constituer un divertissement en soi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juillet 2020
    Très beau film. A remettre bien sur dans son époque. Mais parfait pour les nostalgiques ! Les décors sont très beau et l'histoire d'amour mélodramatique est rafraîchissante.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    96 abonnés 2 926 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2021
    Il y a une forme d'authenticité et de retenue dans ce péplum qui me plait, c'est mon film préféré du genre. Jésus n'est pas vu, mais il est montré et entendu, il n'y a pas d'acteur qui le joue son rôle. Ce film est davantage sur les premiers chrétiens et ce que j'appellerais les personnes de bonne volonté face à la folie d'un Caligula et du monde. J'aime dans ce film qu'il n'y ait pas trop de violence, du moins son rythme me parait idéal pour dégager des sentiments liés directement au sujet.
    vivaBFG
    vivaBFG

    10 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Un beau conte biblique qui voudrait s'apparenter aux péplum ; mais ce n'est pas le cas. Il manque de l'action, des grands combats. Ici, il n'y a que quelques escarmouches, sans plus. Non, la force de ce film tient dans l'évocation de la Rome des empereurs face à la montée du christianisme et de la foi qui animait les premiers chrétiens. Par ce biais, ce film est un véritable témoignage de ce que cela a pu être et que vient confirmer l'officialisation de la religion chrétienne quelque 250-300 ans plus tard.
    Les acteurs jouent bien, à la méthode année 50 c'est à dire avec un peu trop de phrases posées. Mais on s'y fait!
    Le scénario, greffé sur la bible est original. Pour les décors : cela sent le carton pâte à plein nez, mais à l'époque, on ne pouvait se payer le luxe de reproduire des décors à la Ben Hur dans tous les films.
    A voir par les amateurs de films historico - biblique et le côté histoire du cinéma.
    Henrico
    Henrico

    133 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2019
    Certes, les scènes d'action sont pénibles, et les dialogues trop grandiloquents par moments. Mais Ce film de Henry Koster a de nombreux intérêts. Le premier est de nous montrer l’amplitude du talent de Burton, et de Jean Simmons. Le deuxième est de nous montrer de manière intelligente l’évolution radicale de plusieurs personnages au fil de l’intrigue. Le troisième intérêt est culturel et historique. Les causes de la persécution des Chrétiens sont judicieusement bien montrées dans l’Empire Romain. Pourtant basée sur de la non violence et le renoncement matériel, la doctrine Chrétienne se révèle subversive, voire totalement nuisible, à un pouvoir animé par un désir de conquête, recherchant de manière totalitaire l’assujettissement des autres peuples, ou des autres minorités au sein même du pays. Le message du film n’a pris aucune ride. Il est d’autant plus d’actualité que la persécution des Chrétiens d’Orient, non seulement n’a pas cessé, mais elle a, depuis vingt ans, redoublé d’insité dans les pays Arabo-Musulmans ; un peu dans l’indifférence du grand public occidental, hélas.
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juillet 2018
    Ayant toujours été fasciné par la grandeur de Rome et la naissance du christianisme, Hollywood a livré pléthore de péplums dans ce genre. Dans le lot, on trouve "La Tunique", essentiellement mémorable car il s'agit du premier film de l'histoire du cinéma à être tourné en CinémaScope ! Et c'est là bien tout ce qu'il y a à retenir d'un film somme toute assez moyen, réalisé sans génie par Henry Koster dont c'est le fait d'arme le plus notable. Les ingrédients du genre sont pourtant là mais il manque à "La Tunique" un véritable souffle épique. Le scénario, un brin trop sage, ne permet pas vraiment aux acteurs de briller si l'on excepte Jean Simmons. Richard Burton semble, quant à lui, un peu trop étriqué dans son costume et a encore du mal à imposer son charisme (heureusement ça viendra). Le résultat, s'il est aujourd'hui amplement divertissant et dégage un charme fou inhérent aux productions de l'époque, reste finalement assez oubliable...
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Un vrai beau péplum. Une parfaite adaptation du roman éponyme avec une belle distribution : Richard Burton en centurion tourmenté pour avoir fait crucifié le Christ et qui se convertira à la religion chrétienne, Jean Simmons en jeune et douce romaine amoureuse du héros. Victor Mature en ancien esclave qui finira par se ranger lui aussi sous la bannière des chrétiens. Outre des acteurs au jeu excellent, les décors sont très beaux. J'avoue bien aimé la fin où l'on voit, d'une manière bien suggérée, spoiler: les deux amants monter au ciel
    avec une musique qui, du début à la fin du film, est excellente quoique moins mémorable que celle de Quo Vadis, Ben-Hur ou Cléopatre. Les fans de péplums seront satisfaits de ce film. Des péplums avec des thèmes aussi beaux et importants tels que la tolérance ou l'amour, on n'en voit plus du tout de nos jours.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2018
    Le film adopte le point de vue d’une croyance et non pas de la croyance.
    Tout n’est que rencontre, certitude d’avoir écouté un message important ou introspection sur soi-même et en cela il est beau et fort. Ce n’est pas le péplum « action » mais une histoire personnelle racontée avec intimité et humanité.
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2015
    J'avais peur ! Non pas que les films teintés de références bibliques me fassent tremblés de sueurs à l'idée de me replonger dans l'histoire de Judas, Jésus etc mais plutôt dans la manière d'aborder cette histoire déjà vu mainte et une fois notamment dans le cultissime Ben Hur que je vous recommande. La Tunique n'est pas un mauvais film même si il souffre de nombreuses comparaisons avec ce dernier. Finalement, on finit par tomber sous le charme innocent de ce film aux décors et costumes fabuleux, aux acteurs possédant un charisme qui n'est plus à démontré (Mature, Burton), des dialogues déjà vus et prévisibles qui a son charme... On est certes bien loin du péplum monumental mais fasse à une histoire à l'approche sympathique, un jeune tribun qui se retrouve face à la poussée du christianisme! Si vous n'êtes pas allergiques aux films religieux alors allez-y, vous ne le regretterez certainement pas !
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Le cinèma doit-il donc renoncer dèfinitivement à èvoquer l'image du Christ ? "The Robe", de l'allemand Henry Koster (sa rèputation vient uniquement de ce film), inciterait une fois encore à rèpondre par l'affirmative! Ah Rome maitresse du monde qui a plus d'esclaves que de citoyens! Une superproduction à thème biblique dont la morale est politique et clairement dèfinie, avec un casting prestigieux : Richard Burton, Jean Simmons, Victor Mature, Michael Rennie et un Jay Robinson / Caligula (agaçant) qui hurle beaucoup! C'est l'èpoque où Jèrusalem attend l'arrivèe d'un messie! Un fils, un rèdempteur, le fils de leur Dieu! il existe sans exister, il n'est pas encore venu mais il viendra! Son nom est Jèsus: jugè, condamnè, il sera crucifiè par Marcellus, obèissant au gouverneur Ponce Pilate! Marcellus gagnera par la suite sa « tunique » au dès et perdra la raison! Tournè en 1953, "The Robe" est une date! Car ce fut le premier film en Cinemascope, procèdè mis au jour par la Fox avec un succès ènorme et qui ètait fondè sur une adaptation de l'objectif anamorphique dècouvert au milieu des annèes 20 par le technicien français Henri Chrètien! D'après le roman de Lloyd C. Douglas, "The Robe" est ni plus ni moins un classique de la Fox! Koster fait bien son travail mais l'histoire n'en reste pas moins languissante avec pas mal de bavardage! On soulignera qu'une suite (plutôt rèussie et rèalisèe par Delmer Daves) a vu le jour l'annèe suivante, en 1954 : "Demetrius and the Gladiators"...
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 mai 2014
    Ce film est cité surtout pour avoir été le premier a avoir utilisé un procédé mythique du cinéma à savoir le CinemaScope, mais autrement ce péplum traîne autrement une réputation assez mauvaise chez les critiques et histoires du cinéma...
    Et après vision du résultat, je ne peux qu'aller dans le sens des avis de ces derniers. Henry Koster, réalisateur impersonnel et d'un faible talent, n'était certainement pas le meilleur à qui confier la naissance de ce bébé.
    Loin d'utiliser les riches possibilités visuelles nombreuses de la largeur de l'image, Koster se contente de filmer serré tout au long du film. A sa décharge, la pauvreté des décors dans lesquels évoluent les personnages n'est pas un encouragement à les filmer dans toute leur "splendeur".
    Mais à sa charge, le ton pompeux de l'ensemble, qui ne parvient jamais à retomber un seul instant dans une sobriété qui aurait été la bienvenue, avec en point d'orgue un dernier plan complètement ridicule, et un aspect lourdement bavard provoquent irrémédiablement l'ennui.
    Quelques moments plus exaltants, mais assez platement réalisés, et la sobriété de l'interprétation de Jean Simmons et de Victor Mature (Richard Burton est bien dans le ton d'ensemble en en faisant trop, le fade Jay Robinson en Caligula essaye de retrouver la maestria du jeu de Peter Ustinov, dans la peau d'un autre empereur romain cruel Néron, dans "Quo vadis" mais ne parvient qu'à être excessivement mauvais et énervant !!!) ne suffisent pas à sauver malheureusement le film de la médiocrité.
    Le film a eu une suite réputée bien meilleure (ce qui n'est pas difficile non plus !!!), "Les Gladiateurs" du bien plus talentueux Delmer Daves, où le personnage de Victor Mature revient... La comparaison entre les deux devrait arriver très bientôt...
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