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    La Nuit du chasseur
    Note moyenne
    4,3
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    374 critiques spectateurs

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    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    38 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juillet 2018
    Comme souvent avec ces très vieux films auréolés de leur réputation de chef-d'oeuvre (quasi impossible de trouver un top des meilleurs films où La Nuit du Chasseur ne figure pas), on est ennuyé pour noter car il est évident que ce n'est pas fair-play de les juger aujourd'hui alors qu'il faudrait se mettre dans le contexte de l'époque... Alors, je veux bien croire que ce film (second meilleur film de tous les temps pour les cahiers du cinéma) est un chef-d'oeuvre, mais je vais juste tenter de juger avec ma sensibilité de 2018 et la vérité est simple, je me suis diablement ennuyé. Comme tous les films de cette époque, tout est terriblement statique, mou, et ici la fin est vraiment expédiée (la façon dont le prêcheur se fait avoir...) ce qui laisse un furieux goût d'inachevé. Alors, bien entendu je vois bien qu'une seconde lecture est sans doute très intéressante (Mitchum incarnant clairement le croque-mitaine, je suis sûr qu'on peut analyser le film plan par plan comme un archétype du conte pour enfant et de l'importance du monde des rêves) mais ce genre d'exercices de style me laissent assez froid et en tant que pur plaisir de cinéphile, moi je n'ai pas vraiment passé un bon moment même si je suis content de l'avoir enfin vu. Reste Mitchum, étonnant de charisme.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2014
    « La nuit du chasseur » est le film unique d’un acteur devenu à l’automne de sa vie un réalisateur de génie. Il a fallu que la carrière de cet acteur fantasque marque le pas pourqu’il passe à la réalisation d’un projet dont on peut se demander s’il aurait vu le jour si Hollywood ne l’avait pas mis un peu au rancart depuis une petite dizaine d’années. Malheureusement l’insuccès du film et la mort empêcheront Laughton d’en réaliser d’autres . Le roman de David Grubb dont est tiré le film est sorti deux ans plus tôt et Laughton en confia l’adaptation à James Agee qui avait déjà écrit le scénario de « l’African Queen » pour Huston en 1951. Le film qui peut s’apparenter à un conte emprunte à plusieurs genres cinématographiques comme le dessin animé, le film d’épouvante, le film noir ou le western. Le révérend Harry Powell incarné par un Robert Mitchum en parfaite symbiose avec la vision de Laughton est un tueur de grand chemin qui profite de la soutane pour approcher les jeunes veuves des campagnes reculées des Etats-Unis et ensuite les voler après les avoir trucidées. Cette trame intiale est l’occasion pour Laugthon de brocarder les prédicateurs protestants qui dans la lignée de William Marion Branham , fondateur de « La pluie de l’arrière saison » mouvement qui prônait la guérison par la foi, parcourirent le pays à partir des années 40. Les deux enfants qui vont se mettre en travers de la route du révérend permettent à Laughton de donner à son film le côté tout à la fois cartoonesque et merveilleux qui le caractérise. Mitchum aurait d’après ses propres dires voulu emmener Laughton sur une voie plus franchement horrifique, mais il s’est fort bien accommodé de l’aspect grand méchant loup emprunté par son personnage qui à plusieurs reprises ressemble à s’y méprendre au canidé ridicule dessiné par Tex Avery. Mitchum peut donc remercier Laughton de lui avoir permis de montrer toutes les nuances de son jeu, passant par toutes les phases de la séduction et de la rouerie pour venir à bout de ces deux petites têtes blondes qui ont la ferme intention de ne pas finir sous ses griffes. C’est d'abord seulement avec la mère des enfants jouée par une Shelley Winters à contre-emploi que le révérend dévoile sa froide brutalité. Grâce à ce savant contraste, Laugthon nous rappelle en permanence que son film est toute autre chose qu'un conte de fée. L’osmose entre le réalisateur et son acteur principal est telle que l’on ne voie pas qui aurait pu à l’époque incarner aussi parfaitement le rôle , même si Laughton avait pensé en premier à Gary Cooper ou Laurence Olivier. Très imprégné du monde de l’enfance, le film en reprend toute la poésie naïve lors de la fuite des deux bambins au clair de lune le long de la rivière où Laughton et son chef opérateur, le grand Stanley Cortez, déclinent sur leur passage, tout le bestiaire familier de la vie dans les campagnes (le hibou, la grenouille, le lapin…). Objet rare, mélange de tout ce que le cinéma a fait de meilleur depuis Mélies, « La nuit du chasseur » n’en finit pas de fasciner toutes les générations qui se succèdent . A voir absolument pour retrouver ces moments où enfant la peur du loup nous faisait nous cacher sous les draps.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2011
    Seul film réalisé par Charles Laughton et chef--doeuvre monumental. Comme souvent quand un acteur passe derrière la caméra, les comédiens sont excellents. Si Robert Mitchum obtient içi son rôle le plus inoubliable et est terrifiant du début à la fin, Shelley Winters est au diapason. Même les enfants du film sont convaincants. Laughton a de plus le mérite de faire revenir sur le devant de la scène la grande Lillian Gish. Au-délà de sa direction d'acteurs, Laughton offre un film passionnant, autant par l'histoire qui est racontée que par la mise en scène. Très expressionniste dans sa forme et superbement photographié par Stanley Cortez, le film offre quantité d'images inoubliables, parfois menacantes (l'ombre du pasteur se projetant sur le mur de la chambre des enfants) soit oniriques (la découverte du cadavre de la mère ou la longue errance des enfants le long du fleuve sous un ciel étoilé). Le réalisateur donne ainsi à son film une ambiance plus proche du fantastique que du polar. Le scénario prend la forme d'un conte et joue beaucoup sur les peurs enfantines (la nuit, la perte de la mère, ect) mais vire parfois à la farce , l'anglais Laughton moquant avec férocité la bigoterie très forte dans les petites bougades américaines.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 juin 2010
    Ce film reste un grand mystère pour moi. Robert Mitchum est exceptionnel, son jeu expressif, ses mains tatoués, sa stature inquiétante suscitant une angoisse permanente, son allure distinguée et forte font de lui un des meilleurs acteurs de l'histoire du cinéma. L'esthétique est plutôt belle même si les surimpressions du débuts sont hideuses et que certains plans sont de véritables caricatures. Pourtant je n'accroche pas, l'intrigue me laisse totalement indifférent, je n'ai pas éprouvé une once de compassion pour ses deux orphelins et j'ai failli m'étouffer tant ces refrains religieux m'étaient insupportables. Les dialogues sont ciselés même si je ne leur accorde pas un grand génie. Le dénouement était tellement évident que tout le film en est discrédité. J'avais l'impression de voir un film passable sans réelle marque de génie. Cette réputation de chef-d'oeuvre est inexpliquable à mon sens.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 avril 2013
    J'entends déjà les "bouhouhouhouhou" à mon encontre concernant la note mise à La Nuit du Chasseur mais si j'ai mis 2.5 à ce graaannnnnd classique du cinéma c'est pour une seule raison : c'est vieux. J'ai bien essayé de me mettre dedans en étant indulgent car le film date de 1955 mais ça a bloqué, pour moi tout est dépassé : la réalisation est archi-classique globalement (sauf certaines apparitions de Mitchum et les jeux d'ombres qui sont magnifiques), c'est surjoué et donc on n'accroche pas du tout aux personnages (sauf le gamin qui arrive a être émouvant à deux-trois reprises), les ellipses sont hyper mal insérées et encore une fois nous empêche de bien cerner les protagonistes (l'écriture de ceux-ci n'aide pas non plus) et enfin certaines réactions sont totalement débiles. Tout n'est pas non plus à jeter dans ce long-métrage car La Nuit du Chasseur a le mérite de ne pas être manichéen (un pasteur psychopathe devait être un tantinet osé pour l'époque, ni bon ni méchant tout comme le père criminelle qui a agi pour le bien de sa famille) et d'essayer de faire du protagoniste de Robert Mitchum quelqu'un de très ambiguë, essayer mais un peu raté à cause d'une écriture faiblarde qui tourne à l'incompréhension certaines réactions (la gamine qui saute dans les bras du pasteur alors que celui l'a tout de même menacé de mort est un peu WTF !?!).
    Vous l'aurez compris ce qui m'a gâché la vision du film de Charles Laughton est son "âge", quand on a grandi avec ce qu'on peut appeler le cinéma contemporain (et un peu de Chaplin) on a forcément un avis mitigé sur celui-ci, pourtant ce n'est pas faute d'avoir tenter de l'apprécier et de le remettre dans son contexte mais c'est pas passé à cause de l'énorme décalage avec ce qu'il se fait aujourd'hui.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 807 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2009
    Doté d'une photographie superbe, d'un Mitchum intriguant, envoûtant et terrifiant, un film noir comme on en fait plus.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    La nuit du chasseur, voilà un de ces films qui m'agace de sa notoriété. Je vois ici beaucoup d'éloges pour un film assez terne. Certes, je conviens que Robert Mitchum est absolument incroyable, que beaucoup de plans sont la fruit d'un travail acharné sur la plastique, que le noir et blanc est d'une rare beauté, jouant avec habileté sur les contrastes et les ombres. mai au-delà de ces prouesses techniques, certes splendides, que reste-t-il ? Fort peu de chose puisque l'intrigue n'est au final qu'une fable affligeante et d'un manichéisme confondant de bêtise. Sans oublier ces accablantes rengaines religieuses, relevant d'une laideur et d'un évangélisme végétatif inqualifiable. Si vous aimez ce genre de film moralisateur, regardez du Sjöström mais pas La nuit du chasseur qui ne s'illustre que par son esthétique (remarquez c'est déjà ça...).
    Jérémie
    Jérémie

    129 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2016
    Je peux comprendre qu'à l'époque ce film était perçu comme un véritable chef d'oeuvre. Mais l'ayant vu seulement maintenant, avec les années et l'expansion du thriller, c'est juste un film moyen. L'histoire n'est pas mal, mais les lenteurs et les effets le rendent ennuyant.
    Mon commentaire et ma note sont biaisées puisque je le compare directement à des films du 21ème siècle, mais j'en attendais beaucoup plus de la part d'un chef d'oeuvre.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2015
    Le film est une réussite où les genres se confondent, où la complexité du personnage campé par Mitchum fascine.
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2011
    Des enfants convaincants, Robert Mitchum excellent dans ce rôle de prêtre, un magnifique noir et blanc. Ce film mélange le compte, le western et le film noir pour une histoire très sombre. Très original.
    Sebmagic
    Sebmagic

    156 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2013
    J'en ai tellement entendu parler comme étant un chef d'oeuvre absolu que j'ai éprouvé une légère déception. Qui plus est, je viens de lire quelques critiques et l'abondance des superlatifs exagérés me semble parfois ridicule. Cependant, c'est vrai que le film est un vrai plaisir à regarder, avec une dimension irréfutablement culte dans le cinéma. Visuellement, il est magnifique et bourré d'effets d'ombres et de lumière très savoureux qui mettent en valeur le noir et blanc. L'ambiance générale est assez unique et, même si je découvre le film sur le tard, j'imagine qu'il puisse traumatiser un enfant, un peu de la même façon que L'Ours, par exemple. Je pense notamment à cette magnifique scène pleine de poésie où les enfants dans la barque suivent le courant de la rivière sous la lumière de la Lune, observés par divers animaux. Le film ne manque pas de scènes mémorables qui font du film quelque chose d'unique, comme la nuit dans la grange où John aperçoit le pasteur sur son cheval au loin. Autre scène culte et sublime : la fuite des enfants de la cave, poursuivis par le pasteur. La façon de filmer cette scène est superbe. Ou encore ce passage où Rachel et le pasteur se font face, chantant la berceuse qui motive tout le suspense du film. Bref, j'ai adoré le film de bout en bout même si, à mon goût, certains aspects sont légèrement ratés, comme l'introduction et la conclusion, que j'ai détestées.
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Attention, ce film est l'un des immenses classiques du cinéma américain. Ce classique intemporel semble se bonifier avec le temps et il est rare qu'un film ait approché la perfection de si près. Que dire? Tout y est absolument superbe!!! Que ce soit le remarquable noir et blanc, qui donne un relief absolument incroyable à l'œuvre, ou encore la mise en scène de Charles Laughton, qui semble aussi brillant derrière la caméra que devant, ce qui n 'est peu dire. Vraiment, on est totalement subjugué par ce monument, à l'intrigue classique certes mais dont la force et l'impact sont impressionnantes. De plus, ce film est presque impossible à qualifier. Western, fantastique, Film noir? Il semble tellement complet à tous les points de vue. Au niveau de l'interprétation, Lilian Gish est remarquable, mais bien sûr, celui qui crève l'écran est Robert Mitchum, inoubliable dans le rôle de sa vie. Extraordinaire!!
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Il y a des films qui me laissent indifférent parce que je les perce trop facilement à jour ; d'autres parce que je n'y arrive pas et reste en dehors de leur portée (en dehors, et non pas au-delà). La nuit du chasseur aura couplé ces deux faces-là ; parce que ses dissertations sur l'Amérique en crise me laissent plutôt de marbre, et parce que j'ai (de façon assez étonnante tant elle est claire) loupé la symbolique sexuelle dans laquelle l'argent sert d'entremetteur imagé entre la pureté des enfants et les désirs lubriques du prêcheur, soulignés par le refoulement qu'il opère dans son rapport aux femmes. Il est vrai, à jeter un regard rétrospectif, que mieux saisir la menace symboliquement placée sur la tête des enfants aurait sans doute rajouté un degré de viscéralité à un film qui ne m'en a pas assez assuré par moment. Toutefois, cela ne m'incline pourtant pas à penser que j'aurais pu adorer l'unique film de Charles Laughton pour autant : encore durement marqué par le code Hays, le cinéma américain de l'époque post-âge d'Or devait sans cesse recourir à une forêt de signifiants pour parvenir à son signifié sans se heurter de plein fouet à la censure. Pas évident, dès lors, de traiter de sujets profonds sans s'abîmer dans les méandres de réarrangements sémantiques qui font perdre au message sa simplicité et sa force brute. Un peu comme un Vertigo, que j'admire en idée mais qui me laisse plutôt froid au visionnage. Un film, désolé, n'est pas un exercice de sémiotique, même si The Night of The Hunter ne se résume bien entendu pas à cela. Cependant, ces détours cadrent bien avec le thème du viol perçu par les yeux de son objet, pour lequel tout n'est souvent que refoulement, honte et souffrance enfouie. C'est dommage, en fait, que le film s'avère plutôt heurté dans son cheminement, parce que sa photo est splendide, et parce qu'il s'essayait avec une totale liberté à un travail d'atmosphère soigné. Je pense qu'en lui laissant le temps de vieillir un peu, je finirais par apprécier vraiment.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    Jacques Lourcelles parle de la nuit du chasseur dans sa ‘’bible cinématographique’' et s’il ne critique pas ce film, je ne le sens pas emballé comme la plupart de mes amis cinéphiles de toujours. Pourtant, il mériterait plus de louanges tant il est exceptionnel sur le plan de la mise en scène, c’est-à-dire de la nature même de l’art cinématographique. Chaque spectateur se disant aimer le cinéma se doit de le voir et de s’interroger si, à la sortie, il n’est pas ébloui. Dans ‘’la nuit du chasseur’’ le rationnel n’existe pas et il faut prendre chaque séquence comme on défile devant les tableaux de Chagal dans un musée, écouter l’étrangeté de la bande son, s’imprégner de la nature de la nuit, réfléchir à postériori à la leçon d‘optimisme après avoir beaucoup tremblé de peur : Rachel Cooper est une mère pour nous tous.6 étoiles.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    S'il y a bien un film noir à retenir c'est La nuit du chasseur ! Le film noir par excellence. L'ambiance y est glaçante et angoissante, notamment par ces plans, par ces images étranges, par l'éclairage qui fait contraste avec l'obscurité des lieux, et aussi par ces musiques. Robert Mitchum est tout simplement mémorable dans le rôle de ce personnage/psychopathe terrifiant faisant peur aux enfants ; comme dans les contes. Rien que son apparition suffit pour rendre le film sombre et oppressant. La mise en scène est originale, pour quelqu'un qui n'a réalisé qu'un seul film dans sa vie on ne peut que dire bravo à Charles Laughton. Il a su crée une ambiance unique à ce film. Et bien sûr les mots inscrits sur les doigts du prêcheur rappelle cette lutte constante entre le bien et le mal, entre les bons et les méchants.
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