En regardant ce film j'ai vraiment eu l'impression d'être pris pour un imbécile, le 3/4 des scènes d'action étant totalement tiré par les cheveux et rocambolesque. L'histoire d'amour est prévisible, le film trop long, la morale casse couille et les acteurs mauvais. Et je ne parle même pas des "extras terrestres", qui sont ils ? d'ou viennent ils ? depuis quand sont ils sur terre ? sont ils terriens ou proviennent ils d'une autre planète ? enfin bref que de question les concernant vu qu'on apprend rien sur eux, excepté qu'ils savent contrôler l'eau. C'est a ce demander qu'est ce qu'ils viennent faire dans ce film. Film a oublier
135 minutes de suspense sous la mer par un réalisateur habitué des challenge impossibles, voila un film qui renoue avec les vieilles terreurs aquatiques, c'est toujours mystérieux et plein de dangers potentiels lorsqu'on s'aventure dans les fonds marins. Et ici, Cameron passe de la terreur émerveillée à la douceur poétique chère à Spielberg, en marchant un peu sur ses plate-bandes et en dévoilant une forme de vie intelligente à 5000 mètres de fond, mais il n'oublie pas l'action, en offrant quelques scènes spectaculaires, où le jeu des acteurs n'est pas non plus absent : comment oublier la séquence où Bud se démène pour ramener Lindsey à la vie après l'avoir "noyée" ; dans cette scène, Ed Harris est fabuleux. Et puis il y a les fx très réussis pour l'époque, qui ont d'ailleurs récolté un Oscar, car on est en 1989, quelques effets numériques ont été tentés chez Spielberg avec "Hook" sans trop convaincre, et ici, Cameron en bon innovateur, réalise une des premières grandes séquences vraiment réussies en effets numériques avec le serpent d'eau qui visite l'équipage, une séquence étonnante et poétique. On retient aussi une bonne équipe d'acteurs dont un crispant Michael Biehn, la musique grandiose d'Alan Silvestri, et un message de tolérance pour la race humaine, bref du grand spectacle. A signaler qu'il faut préférer la version longue (non projetée en salles) avec 28 minutes d'images additionnelles qui permettent de mieux comprendre la séquence où Bud s'enfonce dans l'abysse et son sauvetage miracle...
L'abysse est sans nul doute un bon film grâce à son scénario et son suspens, bien soutenus par des acteurs jouant correctement et des effets spéciaux qui se révèlent à la hauteur, même si on pouvait le douter avec la scène dans le sous-marin au début. Je l'ai tout de même trouvé un peu long, il aurait pu y avoir une demi-heure en moins.
Hybride générique, cette aventure aquatique mêle claustrophobie sous-marine, romance adulte, thriller (psychologique) et fantastique alien dans un équilibre remarquable. Filmant ces mondes mystérieux avec une déférente admiration, James Cameron nous immerge dans un univers crédible dont il explore les possibles, soutenu par un casting plaisant mené par un couple de cinéma touchant apportant la densité nécessaire à la conclusion du récit - dont le didactisme pourrait sembler appuyé sans la sincérité des déclarations désintéressées du héros. Fable écologique pacifiste, l'intrigue intègre scènes d'action et tension nerveuse bien que le sentiment ultime s'incarne dans l'amour en duo. Un film-somme abouti.
Un mix de genres bien divertissant : catastrophe, action, SF, thriller, amour… Tout est parfaitement maîtrisé sur le plan technique pour un résultat spectaculaire, captivant et haletant. Le tournage, avec 40 % de scènes sous-marines, a pourtant été bien compliqué. On se régale de la fluidité et de l’efficacité de la réalisation, de la qualité des décors, de l’image aux belles nuances de bleu et des effets spéciaux (qui n’ont pas si mal vieilli). Les deux acteurs principaux (Ed Harris et Mary Elizabeth Mastrantonio) sont convaincants. C’est le scénario, finalement, qui concentre les points faibles : quelques invraisemblances et surtout un dénouement gentillet, avec un message pacifique, antimilitariste, malheureusement démonstratif. Mais bon, l’essentiel est ailleurs, dans l’imaginaire des profondeurs…
Un huis clos de science-fiction prenant écrit et réalisé par James Cameron. L'histoire d'un équipage au milieu de l'océan face à d'étranges phénomènes qui se produisent. On ressent bien la tension et l'émotion tout au long du film. spoiler: Avec un message humaniste et d'espoir . Les effets spéciaux (Oscar des Meilleurs Effets Visuels) sont très réussis, innovants à l'époque. Avec des scènes efficaces commespoiler: le serpent de mer ou encore la scène de la réanimation . Le casting est excellent : Ed Harris, Mary Elizabeth Mastrantonio, Michael Biehn, Leo Burmester, Todd Graff et Kimberly Scott.
Abyss, du bon gros film de SF et d'action des année 80/90 façon James Cameron. Comme d'habitude le film ne s’embarrasse pas trop du respect des lois de la physique, mais peu importe, c'est le spectacle qui compte. Une durée généreuse, une bonne musique, un environnement original, de la SF et de l'action. Un bon duo Ed Harris / Mary Elizabeth Mastrantonio. Des inspirations multiples à d'autres films de SF, clin d’œil à rencontre du troisième type, la guerre des mondes et aussi Das Boot (avec les légumes qui flottent dans le sous-marin). Du bon spectacle.
Tout allait bien, ou plutôt ça pouvait aller jusqu'au moment ou les plongeurs sortent dans la mer à des milliers de mètres de profondeur !!!! Avec juste un masque à oxygène !!!
Les succès de Terminator et d’Aliens, le retour, ont permis à James Cameron de pouvoir s’offrir un film au budget plus conséquent et aux conditions de tournage très difficiles : Abyss. Hélas, cela se soldera par un relatif échec commercial (90 000 000 $ environ dont un peu moins de 54 500 000 $ aux États-Unis, ce qui est tout de même peu pour un budget de 69 500 000 $). Cela est d’autant plus dommage car, comme à son habitude, le cinéaste signe une belle réussite artistique (même si moins marquante que les deux Terminator ou Titanic). Ce film dont certains aspects rappellent Aliens, le retourspoiler: (le commando des Navy Seals, les vaisseaux sous-marins…) fait preuve d’une mise en scène une fois de plus totalement maitrisée alliant à la perfection histoire intimistespoiler: (le film narre en partie l’histoire d’un couple en plein divorce qui se retrouve petit à petit) , scènes d’action diablement efficace et effets spéciaux très spectaculaires (malgré quelques fonds verts assez visibles) et révolutionnaires pour l’époquespoiler: (la colonne d’eau extraterrestre en image de synthèse qui préfigure les séquences de transformation de Terminator 2 : Le Jugement dernier sorti par ce même Cameron 2 ans plus tard) . Il faut noter également qu’il existe deux versions du film : la version cinéma de 2h19 sortie en 1989 et la version director’s cut de 2h51 diffusée en 1993. Chaque version est intéressante est à regarder car elles offrent des axes différents : la version cinéma est plus concentrée sur l’action et l’aventure alors que le director’s cut se permet de développer plus les personnages et la portée de son histoirespoiler: en traitant des tensions liées à la Guerre froide (le film est sorti quelques mois avant la chute du Mur de Berlin et deux ans avant la fin de l’Union soviétique) et de la tendance d’autodestruction chez l’homme et inversement de sa faculté d’amour envers autrui . Le director’s cut permet surtout de réintégrer la fin dans sa version longue donnant une plus grande profondeur à celle-cispoiler: et justifiant réellement la présence de la tempête (à peine évoquer le temps d’une phrase en 1989) et surtout des extraterrestres (gentils comme l’avait proposé Steven Spielberg quelques années auparavant avec Rencontres du troisième type et E.T. l’extra-terrestre) qui semblaient assez gadgets dans la version cinéma et qui trouvent ici une véritable importance dans l’histoire et la signification de l’œuvre . Ainsi, même s’il n’est pas le meilleur film de James Cameron, Abyss reste un excellent film fantastique et d’aventures sous-marines et qui de plus possède un véritable fond (surtout dans sa version longue).
En matière de huit clos on est servit ! Qui plus est, étant un poil claustrophobe, Abyss était fait pour moi ! A pratiquement 30 ans, ce film signé James Cameron fonctionne à la perfection, il porte bien son age. Les effets visuels sont hypers novateurs et tiennent plus que la route, on dirait qu'il viennent d’être fait. Coté scénario, c'est aussi James Cameron et là ... Il n'a pas non plus pour l'habitude de pondre des histoires très original au contraire il puisse à droite et à gauche, fait des collages et synthétise. Sa fait le job, la veine patriote ressort. Rien de bien neuf, Abyss met le pas à l’étrier à Independence Day et Armageddon pour ne citer qu'eux. La distribution d'Abyss donne aussi dans l’homogénéité, James Cameron aime les personnages qui se révèlent dans l'adversité, on est dans l'esprit ! Sa remue, c'est élégant à voir, en somme ce long métrage est un parfait divertissement.
Film culte de James Cameron avec un lieu et une ambiance inhabituels pour l'époque, huis-clos sous-marin avec son lot d'angoisses propres. Certes le film est long, mais la progression donne envie de savoir ce qui se cache dans cet abysse. Le message final est bien naïf, certes.
On frôle le chef-d'oeuvre, avec ce film de 2h40 où on a l'impression qu'il ne dure qu'1h30, car pas un temps mort, un scénario excellent, tout comme le suspense et les scènes d'émotion. Seul petit bémol, une fin un peu trop "jolie" et " propre sur elle". Mais ce n'est pas grand chose, car ce film est vraiment excellent. A voir et avoir absolument.