Derniers Avis : Noce blanche - Page 3

Le premier rôle de Vanessa Paradis, dans un film centré sur l'amour passionnel, donc ravageur. Cinématographiquement parlant, ce n'est pas un grand film, cependant malgré quelques maladresses de scénario, il se laisse regarder. La fin est particulièrement réussie.

Un beau duo d'acteurs pour une histoire dérangeante mais touchante.

Un prof de philo sexagénaire qui tombe amoureux d'une élève de 17 ans. Vous êtes à l'aise, ça va? Autant dire que faire un film avec un sujet pareil ça tenait pas de la facilité... Pourtant j'ai marché. On pourrait imaginer une histoire d'amour classique si on oublie la "petite" différence d'âge : on s'aime puis on se déteste, normal quoi. Oui mais non. Là ça va BEAUCOUP plus loin que ça. C'est plutôt le type de fille qui appelle son prof genre 50 fois par jours (sans dec' j'ai jamais entendu autant de fois une sonnerie pendant un film) et qui l'oblige à... Oh et puis non regardez le film, il y a des plans superbes, une bande-son assez illustrative mais pas envahissante et ce téléphone, qui sonne... Et surtout un trio d'acteurs excellents. Je verrai bien d'autres Brisseau moi...

Ce film atypique est parfois émouvant, parfois malsain, mais propose une histoire intéressante.

Plus le temps passait, plus je me demandais quel allait être le dénouement ! Bruno Cremer est excellent, mais avons le, le véritable intérêt c'est Vanessa Paradis, elle est divine et quel interprétation. Parfois, je pensais à Romane Bohringer dans Les Nuits Fauves, impossible de les départagés et se serait très con de le vouloir. Vraiment bien mis en place, pas de pataud ou de coté beauf ou surjoué, on y est vraiment.

Curieux de revoir, vingt-cinq ans après sa sortie, ce film marquant les débuts de la toute jeune Vanessa Paradis, alors extraordinairement mâture et prometteuse à l'écran. Avec Bruno Cremer dans un rôle ciselé pour lui, le film est servi par une excellente mise en scène autour du thème toujours dérangeant des relations sentimentales qui peuvent naître entre profs et élèves. Extrêmement fin et touchant.

Un film touchant et sublime !
Vanessa Paradis, toute fragile, innocente et a la fois si brisée !

La beauté d'un film parlant d'une jeune fille perdue qui croise le chemin de son professeur de philosophie, qui jour après jour reprendra gout à la vie ! Une osmose entre ses deux personnages ! Des sentiments qui les lient ! Une jeune jeune dans le tumulte de la vie ! Fragile et blessée par la vie !

Oui, on peut comprendre pourquoi le film de Jean-Claude Brisseau a défrayé la chronique en 1989. Même si le film est en fait, beaucoup moins virulent qu'il ne le voudrait, probablement pour une simple chose : on y croit jamais. On ne croit jamais à rien de ce qu'il se passe, on ne croit pas un seul instant que Vanessa Paradis puisse avoir jeté son dévolu sur Bruno Kremer, on ne croit pas non plus à leur relation qui évolue du tout au tout comme ça, sans raison. C'est assez difficile à avaler, l'idée d'une relation entre une lycéenne et son prof aurait du être mieux traité, là, la mise en scène cherche à nous faire accepter des situations qu'elle n'a jamais pris la peine de construire, comme si on espérait arriver au noeud de cette histoire (la relation sexuelle) au plus vite possible, sans prendre la peine de nous faire croire, un seul instant, qu'il s'agit d'une relation possible autre part que dans les papiers du scénario. Dommage.

Noce blanche fait preuve de maîtrise. Une folie mesurée interprété avec brillaux par Vanessa Paradis. Elle nous livre ici une de ses meilleure facette. L'aspect lugubre, l'enchainement de scènes à la fois très subtiles et d'une intensité certaine, rend le final presque troublant. Une manière de filmer intelligente. Ca reste du classique, mais c'est bien fait. A ne pas regarder pour vous remonter le moral, mais pour prouver que le cinéma français sait aussi s'exprimer.

Du déjà vu... je n'ai pas trop apprécié le jeu de Vanessa Paradis notamment quand elle récite son texte relatif à la philosophie. Bruno Crémer est peu crédible et surtout peu constant dans son jeu.
Le film traîne une atmosphère plaisante, la photographie est intéressante, malheureusement Brisseau a oublié l'essentiel à savoir travailler ses acteurs à moins qu'il s'agisse d'une erreur de casting.

Très belle histoire d'amour passion, même si c'est triste. La musique et la mise en scène mettent en valeur le scénario et j'ai adoré les prestations de Vanessa Paradis et de Bruno Cremer. Très touchant et réaliste.

Franchement a l'époque j'avais vu le film pour Vanessa Paradis que j'aimais en tant que chanteuse,assez jolie a lépoque mais quel malaise quand jai vu le film!!un film ambigu du début a la fin..Cest l'histoire de Mahtilde une ado écorchée vive,vivant seule,abandonnée par sa mère,son père et qui comme par hasard tombe amoureuse de son ny crois pas!vraiment est jeune,lui a 50 an^s passés,il est sensible et raffiné au début,bien,qu'un peu brutal;elle pas du tout raffinée..et on parle d'amour dans bien des commentaires! je n'en vois aucune trace.;C'est du désir sexuel,charnel,une volonté chez Mathilde de posséder son prof,de lui faire payer en quelquesorte son attachement,attachement qu'elle na pas eu avec son père ni sa mè elle veut le détruire!!alors la passion sexuelle et violente OUI ,l'amour NON..Mathilde est aimée de son prof qui s'interesse a elle,comme un père mais détruit tout!!elle ne sait pas aimer..Elle a besoin de provoquer,de détruire tout sur son passage,y compris la femme du prof quelle harcè film na rien de romantique,rien du tout!aucune trace d'amour! Cest violent,brutal,parfois il y a ds échanges intelligents mais la fin est prévisible et montre que Mathilde ne savait pas aimer et s'est détruite toute seule..elle était déja fragilisée et détruite intérieurement!! L'amour est douceur,respect et fait grandir..Les films tragiques comme celui ci sont bien la preuve d'une violence inouie et que l'amour na jamais été au rendez vous de tout le film.....

A sa sortie, "Noce blanche" a cartonné, boosté par le succès récent de "Joe le taxi" et un "buzz" (le mot n’existait pas à l’époque) autour des quelques scènes dénudées de Vanessa Paradis. Il mérite mieux que ça. C’est vrai, Vanessa a un physique, une personnalité et un magnétisme qui attirent le regard dès qu’elle est à l’écran. Il est tout aussi évident qu’elle débute, que sa technique de comédienne est rudimentaire, et que la direction très stricte de Jean-Claude Brisseau, si elle lui permet de construire un personnage cohérent, étouffe beaucoup sa spontanéité. Face à elle, Bruno Crémer est égal à lui-même, dans un rôle qui lui convient presque trop bien : alliage d’intériorité et de pesanteur qui se fissure par de grands éclats de violence impressionnants. Ludmila Mikaël se contente de faire son boulot dans un rôle peu valorisant. Le « truc en plus », c’est finalement Jean-Claude Brisseau, à la fois scénariste intelligent et réalisateur irréprochable (cadrages composés avec goût, belle lumière). Son histoire pourrait être banale ou simplement sulfureuse : elle est plus que cela. Parce que jusqu’au bout, on se demande qui est vraiment Mathilde (amoureuse ingénue ? nymphomane manipulatrice ?), et parce que son histoire renvoie, par un jeu de miroirs assez malin, au contenu des cours du prof de philo, piégé par les mêmes concepts qu’il explique en classe à ses élèves : l’inconscient, la critique nietzschéenne de la philosophie, etc. Au-delà de la performance de son actrice principale, « Noce blanche » est un beau film, bien mené et plus subtil qu’il n’y paraît au premier abord.

Cette comédie dramatique est excellente et vous bercera du début à la fin. Le duo Cremer/Paradis y est remarquablement joué. A voir et revoir

Beau film, dont la multitude d'interprétations possibles n'est qu'un aspect de cette même beauté. La lecture philosophique semble la plus intéressante et semble s'imposer d'elle-même dès le moment où le professeur déclare à sa femme vouloir guider la jeune fille vers "le monde des Idées". C'est finalement par là que continue le combat sans cesse du platonicien entre le monde sensible et le monde des Idées. Le voilà pris au piège, esclave du désir, il doit succomber et retomber vers le monde sensible: après tout quel est ce prof de philosophie que l'on ne voit jamais lire? Mais quand l'amour de la jeune fille, qui lui n'est pas sensible (il ne suffit que d'observer la manière dont elle se moque du sensible, par le jeu avec son corps mais aussi par l'âge beaucoup plus avancé qu'elle de son professeur), lui réclame de quitter sa femme, union vue comme l'intelligible, l'union vers l'Idée; le voilà qu'il refuse, croyant par là affirmer sa liberté en reniant son amour sensible pour la jeune fille; mais le voilà victime de la décadence Nietzschéenne, qu'il pensait pourtant si bien connaitre. Son erreur est là, c'est d'avoir, en voulant choisir le monde de l'Idée, abandonné la véritable vie mais également ignoré l'Idée qui se cachait dans ce qui était pour lui sensible. Bref voilà là une belle métaphore, sur la vie et le philosophie, l'homme et la sagesse : un combat Nitzschéen d'une simplicité enfantine.
On aimera ces plans où l'être se fonde dans la nature, retrouve corps avec elle. On apprécie ces dialogues timides mais si profonds. On aime l'agilité et la profondeur avec laquelle Brisseau évite les pièges de la banalité. On admire un film qui, pourtant couvert de défauts, sait mêler le plaisir physique à l'intellectuel, sait nous émouvoir et nous porter vers la réflexion.