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    Lord Jim
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    "Lord Jim" permet à Richard Brooks d'aborder de nouveau les grands sujets humains qu'il affectionne: l'opposition entre rèflexion et action, les relations entre Blancs et hommes de couleur et surtout la violence! Toutes ses oeuvres comportent au moins une sèquence paroxysmique: dans "Lord Jim" que campe l'excellent Peter O'Toole, c'est la cruelle scène de la torture! Un montage plus rapide, des plans de visage de plus en plus rapprochès, ainsi qu'une musique semblable à des hurlements, donnent à l'èpisode une grande vigueur dont Brooks est seul responsable, la scène n'existant pas dans le roman! Pourtant elle s'intègre parfaitement aux èpisodes directement inspirès de Conrad, preuve que le personnage de Jim se trouve au carrefour des prèoccupations de deux auteurs, aussi à l'aise dans l'oeuvre du cinèaste que dans celle de l'ècrivain! Une superproduction de qualitè avec de l'aventures, de l'amour et de superbes paysages exotiques...
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2012
    D'un roman qui m'avait franchement ennuyé et que je n'avais même pas eu le courage de lire jusqu'au bout, Richard Brooks a réussi à faire un film de plus de deux heures et demie qui ne paraît nullement long. Il a aussi réussi à créer un cadre authentique et à réunir un casting de seconds rôles véritablement prestigieux autour de l'excellent Peter O'Toole (James Mason, Curd Jürgens, Eli Wallach, Paul Lukas, Jack Hawkins rien que cela, et Daliah Lavi, moins connue mais tout aussi convaincante !!!) dans des personnages qui se plaisent à cultiver l'ambiguïté. Mais il manque cette fichue étincelle qui peut transformer une oeuvre ayant les bases d'un bon film en grand film et à le rendre marquant. Richard Brooks était un brillant réalisateur et scénariste, et ce film est loin de prouver le contraire mais peut-être qu'un cinéaste encore plus à son affaire avec cette catégorie d'oeuvres, comme David Lean ou John Huston, aurait réussi à partir de ce qui est pour moi un livre ennuyeux un véritable grand film.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2015
    A l’orée des années 1960, pour faire face au succès grandissant de la télévision qui faisait baisser dangereusement la fréquentation des salles, les studios se sont lancés dans la production de films à grand spectacle en cinémascope, tournés en décors naturels (la grande époque des studios Cinecittà de Rome). Certains furent de véritables succès comme « Ben Hur » (Cecil B DeMille, 1959) ou « La grande évasion » (John Sturges, 1963), d’autres furent des gouffres financiers dont le plus célèbre demeure « Cléopâtre » (Joseph L. Mankiewicz, 1963) qui faillit engloutir avec lui la Twentieth Century Fox. La Columbia qui venait de toucher le jackpot avec le succès mondial et critique de « Lawrence d’Arabie » (David Lean, 1963) pensait pouvoir réitérer un bon coup avec son acteur fétiche (Peter O’Toole) en proposant au public une adaptation de Lord Jim le livre le plus célèbre de Joseph Conrad. Richard Brooks réalisateur scénariste à forte réputation intellectuelle qui portait ce projet depuis trois ans n’eut donc aucun mal à recevoir les fonds nécessaires à un tournage en Extrême Orient garant de la touche d’exotisme en vogue à l’époque. Le casting de premier choix avec James Mason, Curd Jürgens ou Eli Wallach fut très séduit par la perspective d’un tournage loin de Hollywood offrant un dépaysement grassement rémunéré. La réalité d’un Cambodge en proie à des troubles géopolitiques majeurs doublé d’un échec commercial plutôt cuisant se chargera de laisser un souvenir assez amer à chacun des acteurs qui livrèrent tous après coup un jugement sévère pour ce film qui mérite aujourd'hui d’être réévalué. Tout d’abord on peut y voir de troublantes similitudes tant au niveau de l’atmosphère, de la motivation des personnages que du traitement pictural avec « Apocalypse now » de Francis Ford Coppola réel chef d’œuvre sorti quatorze ans plus tard inspiré lui aussi d’une œuvre de Joseph Conrad. Comment imaginer que Coppola n’ait pas puisé une partie de son inspiration chez Brooks ? Rien que pour cette parenté d’aînesse le film mérite le respect, à tout le moins la reconnaissance. La réflexion qu'il propose sur l'héroïsme et la quête de soi, thème central de l'œuvre de Conrad est magnifiquement portée par un Peter 'O Toole parfaitement en symbiose avec le parcours de cet officier qui se voyant plus grand qu'il n'est, se rêve un destin fait de bravoure et de conquêtes. spoiler: Destin qui se brisera au premier sérieux obstacle qui le ramènera à sa condition d'homme ordinaire sujet à la peur faisant le choix de la préservation de son intégrité en abandonnant tous les passagers de son navire pris dans la tempête. Jugé par ses pairs et devenu un paria, il rangera un moment ses rêves de gloire, attendant le sursaut possible de la deuxième chance, autre thème récurrent chez Conrad et chez Brooks. Celle-ci se présentera avec l'opportunité de libérer un peuple du joug d'un général devenu dictateur magnifiquement campé par Eli Wallach. C'est l'aveuglement du pouvoir et l'absence de sens tactique qui conduiront cette fois-ci Lord Jim dans une nouvelle impasse mettant définitivement fin à sa volonté de s'écrire un destin, ne lui laissant pas d'autre choix pour ne plus avoir à se confronter à ses échecs que d'offrir sa vie en sacrifice
    . Être égocentrique et au final assez veule, Lord Jim a tout simplement oublié que l'héroïsme dont il rêvait tant est le plus souvent de circonstance ou porté par de solides convictions qui lui manquent cruellement, n'étant mu que par un accomplissement personnel assez peu regardant sur les sacrifices utiles à sa réalisation. Toutes les rencontres que fera Lord Jim le long de sa percée dans la jungle d'Angkor ( le désintéressement de Stein, le courage de Waris, la cohérence du général) lui renverront à la figure la vacuité de sa démarche. L'ensemble est solidement agencé par un Richard Brooks auteur de la difficile adaptation du roman, qui a su préserver un caractère épique à cette plongée dans la psyché d'un des ces soi-disant héros trop nombreux qui on peuplé l'histoire de l'humanité, sacrifiant sans scrupule des vies sur l'autel d'un destin à accomplir. Il ne manque donc rien à ce beau film que les éditions Wildside ressortent en Blu-Ray agrémenté d'un beau livret iconographique commenté par Patrick Brion, exégète de Richard Brooks.
    ElAurens
    ElAurens

    61 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2011
    En tant que fan absolu du formidable, du phénoménal, du fabuleux Peter O'Toole je ne pouvais pas passer à côté de ce film. Je dois dire que je n'ai pas été déçu, deux heures trente qui passent très rapidement, un très bon scénario adapté du roman éponyme de Joseph Conrad, bref un film d'aventure très divertissant et rythmé. La partie la plus intéressante du film est incontestablement celle du milieu avec le très bon Eli Wallach campant un personnage parfait pour lui, de superbes paysages, une musique de qualité, de bonnes scènes d'actions et aussi de la tension avec la scène de la torture, qui est une preuve incontestable du talent de metteur en scène du grand Richard Brooks. Le film n'a pas fait un tabac, cela s'explique peut-être par une fin qui n'a pas dû plaire à tout le monde, mais sans doute aussi parce que la majorité des gens aiment voir un héros sans peur et sans reproche à qui rien ne peut arriver tel que Indiana Jones, évidemment Lord Jim est l'opposé de cela. Personnellement même s'il est vrai que la dernière partie du film m'a moins intéressé que tout le reste, j'ai adoré ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 avril 2007
    Brooks à qui l'on doit l'excellent "A la recherche de M Goodbar" nous livre ici une hollywooderie caricaturale. Prechi precha, néo colonialiste, politiquement correct, manichéenne au delà du Disney, l'histoire de Conrad est médiocre, c'est un fait acquis. La manière de filmer en revanche est correcte. Le seul intérêt du film c'est que l'on peut deviner le Cambodge des années 60 derrière les décors grotesques d'une Asie de pacotille.
    La cerise sur le gâteau c'est Peter o'Toole. Cheveux péroxydés, oeil de biche, déhanchement de gazelle, assez loin du héros viril qu'il est censé incarner. Qu'on me comprenne bien, je ne critique pas du tout les allures de gazelle de l'acteur, bien au contraire, mais cela ne colle pas du tout avec le rôle. Ce n'est pas l'acteur qui est en cause, c'est bien le personnage outré. John Wayne à Angkor, ça ne marche pas, désolé.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    AU COEUR DES TENEBRES. Un voyage intérieur de longueur et de souffrance. 2h30 de discours d'un roi de la jungle, de cas de conscience et de solitude. Le roman phare de Joseph Conrad accouche d'une souris. Le grand Peter O'Toole redescendu de son trône de Lawrence d'Arabie, fini dans un guêpier. Quelle peur fait de nous des lâches?
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2013
    En adaptant le roman de Joseph Conrad, Richard Brooks s'approprie les thèmes chers à l'auteur pour en faire une aventure épique, aussi bien intérieure qu'extérieure. Dans cette quête de rédemption qu'effectue le personnage principal, responsable d'un acte de lâcheté et désirant ardemment faire quelque chose de bien dans sa vie, on croise toutes sortes de personnages, portant des discours chers à Conrad. Que ce soit le Général à la tête d'une horde de bandits qui croit dur comme fer au pouvoir de persuasion de la peur de la mort, le traître alcoolique se tenant au milieu de sauvages dans son costume blanc ou encore le tueur qui se fait appeler "Gentleman", chacun à son mot à dire sur les actes et le passé de Jim qui poursuit celui-ci comme un fantôme. Malgré sa durée de deux heures trente, "Lord Jim" ne perd jamais de sa force, surtout une fois que le personnage s'est enfoncé au cœur de la jungle, affrontant le Général aussi bien que ses propres démons qu'il tente d'exorciser. Et les face-à-face de Peter O'Toole (dont les yeux bleus perçants expriment parfaitement les sentiments et la détermination de son personnage) avec les personnages d'Eli Wallach et de James Mason sont d'une force incroyable.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2017
    L'orgueil. La gloire. L'honneur. Et la chute, terriblement humaine. Des mots qui semblent qualifier la destinée de Jim, marin déchu, en quête de rédemption. Finalement, qu'est-ce qui distingue un héros d'un lâche, se demande Jim... Bien peu de choses parfois, nous dit Conrad dans son œuvre phare. Je vois un peu Joseph Conrad comme un Dostoïevski occidental, c'est-à-dire un peintre de génie de l'âme humaine, dans tout ce qu'elle a de plus complexe. Mais un Dostoïevski sans cette lueur d'espoir, qui donne à l’œuvre du russe une grandeur sans pareille. Le récit de Conrad est profondément sombre : tout paraît emporté par les flots tragiques de la fatalité. Pour autant, certains moments nous donnent du répit, une accalmie semble se dessiner au loin, des hommes d'une réelle et grande bonté surnagent dans l'horreur des évènements. Mais l'homme étant ce qu'il est, il se voit rattraper par ses tourments et ses mauvais penchants. Richard Brooks retranscrit avec talent à l'écran le drame de la vie de Jim, avec un Peter O'Toole crédible dans le rôle éponyme. On perçoit sans peine les remords qui l'assaillent, et qui l'obsèdent. D'une mise en scène classique, presque académique, le « Lord Jim » de Brooks est cependant d'une force incroyable, d'une intensité difficilement soutenable, plus encore peut-être que l'« Apocalypse Now » halluciné de Coppola, adaptation d'« Au Cœur des Ténèbres », autre grand roman de Joseph Conrad. Le rythme du film est en effet haletant, et les scènes de batailles réservent de grands moments de suspense. De surcroît, jusqu'à la fin du long métrage, l'intrigue est surprenante. Les différents revirements de Jim n'auront pas fini de nous interpeler et de nous étonner. Mais finalement, n'est-il pas un homme, juste un homme, comme nous ? Qui peut le juger ? Pas même le marin qui intervient avec prudence lors de son procès. « Lord Jim » est donc une grande épopée humaine, une tragédie antique et moderne, beaucoup plus riche, dense et subtile qu'un « Gatsby le Magnifique », mais du même ordre dans la dénonciation de l'hubris, de la démesure humaine.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 juin 2021
    Richard Brooks poursuit son flirt avec les grandes œuvres de la littérature avec cette production que l'on pourrait croire somptueuse du roman de Joseph Conrad qui réclamait sûrement un traitement plus métaphysique. Ce que Brooks nous offre ce n'est pas tant un récit de rédemption qu'une aventure luxuriante avec un héros blond aux yeux bleus dans des lieux exotiques se livrant à une foule d'exploits. Dans le rôle de Lord Jim Peter O'Toole reprend son rôle de Lawrence D'Arabie mais cette fois comme il n'a qu'aucune idée pour travailler son interprétation est moribonde et terne. Le film bénéficie d'une distribution importante de stars mais la façon dont Brooks manie les acteurs semble l'avoir abandonné sauf dans le cas de James Mason qui est le seul acteur à saisir l'esprit de Conrad. Malheureusement il n'entre en scène qu'aux deux tiers du film et à ce moment-là on a perdu tout intérêt pour Jim et ses exploits. Il s'agit certainement d'une belle épopée magnifiquement filmée mais elle est aussi trop longue et un peu prosaïque ce qui est le baiser de la mort pour un film de ce genre...
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Bien qu'inférieur a Apocalypse now, Lord Jim est un film intéressant, intellignet, fort bien réalisé par Richard Brooks, qui nous prouve une nouvelle fois sa grande intelligence dans un scénario. Les décors sont étonnants, et les personnages réussis, notamment celui de Lord Jim, remarquablement interprété par Peter O'Toole, en plus entouré par de grands noms, notamment James Mason, Eli Wallach ou encore Curd Jurgens. Un vrai bon film d'aventures.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 911 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Richard Brooks avait choisi Albert Finney pour interpréter le rôle titre. La production lui imposa Peter O'Toole. Il dira plus tard (Interview parue dans la revue Positif) qu'il a regretté ce choix car Peter O'Toole était déjà Lord Jim dans Lawrence d'Arabie. Ce dernier film, sortit trois ans plutot entraine bien entendu une comparaison automatique, hélas en défaveur du film de Brooks, qui malgré toutes ses qualités narratives (il transpose bien le roman de Joseph Conrad), visuelles et de casting (Eli Wallach, James Mason et Daliah Lavi sont épatants), n'atteint pas le niveau de l'œuvre majeure de David Lean. Et malheureusement, l'interprétation d'O'Toole donne bien l'impression de déjà vu décrite par Brooks. Néanmoins, les qualités du film l'emportent largement sur les réserves. Lord Jim est un film brillant qui résiste bien à l'épreuve du temps.
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2012
    Richard Brooks réalise un film d'une grande beauté typique des superproductions majestueuses que pouvaient nous offrir le 7ème Art à cette époque mais Brooks rajoute une touche de noirceur ici qui ce n'est pas pour me déplaire. Une histoire forte sur la rédemption d'un homme hanté par son acte de lâcheté qui le poursuivra sans cesse, le Lord Jim en question est bien campé par Peter O'Toole qui manie bien les personnages fragiles, forts et orgueils à la fois ; il est entouré d'acteurs non moins prestigieux dont James Manson. Lord Jim c'est 2h30 de film qui se suit sans éprouver le moindre ennui ou lassitude.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2022
    Il est évident que le contexte maritime, voire l’aventure, ne sont qu’un prétexte pour sonder la psychologie du personnage.
    Le film rejoint je trouve cette optique littéraire.
    C’est la recherche de la rédemption par le refus de la dignité avant de trouver un nouveau sens à sa vie.
    Mais son destin le suit à la trace évidemment. Tel un aimant alors qu’il souhaitait s’en échapper.
    Le film est moins foisonnant que le livre mais il a une dureté qui lui est semblable et le héros est excellent dans son regard intransigeant pour lui-même.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2015
    Porté de bout en bout par un Peter O'Toole alors au sommet de son art, ce "Lord Jim" est mené de main de maître par un Richard Brooks très inspiré. Il est vrai que le scénario, au-delà de la simple aventure, fait la part belle à la profondeur psychologique. Un très bon moment de cinéma.
    Extremagic
    Extremagic

    54 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2015
    Le film partait avec un petit handicap pour ma part c'est que je déteste Peter O'Toole. Ce mec est froid, il dégage rien, d'aucun dirait "still less expressive than kristen stewart" bref j'ai envie de le tarter dès que je le vois. Mais bon en dehors de ça le film est juste hyper-chiant, mais genre vraiment, alors je suis vraiment friand des films d'aventure de cette époque mais c'est long à en crever pour le coup. J'avais pensé que le film s'arrêterait après la libération du peuple colonisé mais que dalle on doit se coltiner je ne sais combien de sous-intrigue bien nulle... Alors j'ai pas lu Conrad, ça ne me paraît pas être un tâcheron et j'ai entendu dire que ses écrits étaient beaucoup plus philosophiques que ce qu'en laissait paraître leurs adaptations, mais là vraiment c'est nul, enfin philo de comptoir, mais le pire c'est ce moralisme dégueulasse que transpire le film déjà quand on connait rien au bouddhisme on essaie de pas la jouer au plus malin genre ce sont des polythéistes, etc ce genre de choses. Mais le truc c'est qu'on a le gentil homme blanc qui vient sauver les sauvages qui ont une culture tellement différente de la nôtre que c'est un condenser de cliché pas possibles sur les cultures asiatiques. Mais surtout des putains de moines bouddhistes qui voudraient que le mec parte parce qu'il a provoqué la mort de leurs semblables alors que bon dieu il les sauvé de la servitude... mais on croit rêver ! Et puis le personnage romantico-romantique de Jim le parfait tocard insupportable. J'ai bien aimé la phrase qui définit ce genre de perso : "Tellement d'orgueil dans votre humilité." Simplement voilà je ne m'attache à un tel personnage, qu'il crève et puis c'est tout. Après le film est bien réalisé, c'est pas dingue, Brooks est largement meilleur dans des films intimistes que dans des grandes fresques épiques, mais la photo de Young est vraiment chouette bien qu'il soit meilleur chez David Lean, au oins les paysages sont somptueux, etc. Bref ça se laisse regardé, je pense surtout que ça a pas mal vieillit, ça devrait plaire à un public d'une autre génération mais ce truc faussement anti-colonialiste alors qu'il y a une méconnaissance et des amalgames qui frôlent le mépris envers ces cultures c'est pas possible. Du reste c'est long et chiant.
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