Avis : Comme une image - Page 3

Le gout des autres paraît bien loin lorsque l'on s'attarde sur ce film ou bacri finit par être exaspérant à force de devenir une caricature de lui même. Décevante, Jaoui doit se reprendre.

Agnès Jaoui prend le temps de nous montrer les qualités et les défauts de ces personnages.

Un film et une ambiance fort sympathique ,malgré les coups de canif de Bacri ,tous les acteurs sont excellents .Et une belle bande son .

Le couple "le plus en marge mais le plus primé" du cinéma français est de retour et nous sert une soupe pas très consommable. Après avoir su nous faire rire avec "Cuisine et dépendances" ou "un air de famille", après nous avoir fait grincer des dents avec "le goût des autres", le couple nous ennuie profondément avec ce nouvel opus qui manque cruellement de nerf et de mordant. S'occupant une fois de plus des petites mesquineries et des faux-semblants d'une poignée de personnages, les scénaristes n'ont pas réussi à rendre attachants ces hommes et ces femmes tous plus égoistes les uns que les autres. Ainsi, Bacri nous ressort sa panoplie de personnage odieux et bougon, Jaoui joue toujours la moraliste outragée et la fille de Balasko fait "du Balasko" en bien plus irritante. Très rapidement, le film tourne en rond et les scènes se succèdent sans qu'elles fassent avancer l'intrigue ou la psychologie des personnages. Film sans substance intellectuelle, sans finesse psychologique, sans ressort dramatique, sans aucune mise en scène valable, sans réels dialogues percutants, "comme une image" est une oeuvrette parisiano-snobinarde qui se regarde le nombril, parfait produit d'une gauche caviar autosatisfaite d'elle-même. Ne dit-on pas "sage comme....

Ce film est d'une prétention effroyable. Et vraiment, il n' y a pas de quoi l'honorer d'un prix pour son scénario qui certes bien ecrit est vide de pertinenece.

Le couple le plus méprisant et hautain du cinéma français découvrent les travers des milieux artistiques et des médias. Pourtant Bacri obtient des cachets à faire palir 80 intermittents, et Mademoiselle Jaoui s'embourgeoise sournoisement en nous faisant croire qu'elle est une artiste de coeur!
Autocritque? certainement pas,c'est juste grossier, naïf et sans aucun intérêt. Encore du cinéma d'auteur caricatural qui fait perdre peu à peu espoir d'un renouveau du cinéma français.

C'est très loin d'être la meilleure inspiration du fameux tandem Jaoui-Bacri, qui expose ici un petit aréopage de personnages cherchant à épater, attirer, ou simplement capter l'attention d'un écrivain célèbre désabusé de tout, incarné par Bacri avec sa bougonnerie ordinaire. On s'attendait à plus efficace et incisif, mais l’écriture semble avoir égaré son mordant en route, contrairement à d'autres de leurs films où les répliques cinglantes faisaient mouche à tous les coups. Par ailleurs, le film baigne dans une atmosphère de spleen général bien difficile à rendre intéressante. La démonstration aurait peut-être gagné à être allégée d'un quart d'heure. Si la critique sociale est là, la plume est moins aiguisée que d'habitude.

Quelle déception!
Après le gout des autres,je m'attendais à un chef d'oeuvre de la part de Jean Pierre Bacri et Agnes Jaoui.Eh bien non,c'est tout le contraire.
En gros,très décevant.

excellent, tordant, tellement vrai...
ce Bacri, quel monstre, cette Jaoui... terriblement juste...
un super moment...
a ne pas rater ( ps : non, je suis pas un pseudo intellectuel du cinema, et je lis ps non plus les cahier du cinema, pour ceux qui n'ont mis q'une etoile et qui ne sont pas une majorité sur ce coup ;o))

Au début, on se demande qui sont ces bobos qui se la racontent un peu trop avec à côté cette pauvre fille complexée qui n'a pas l'air dans son assiette. Puis, au fur et à mesure que le film avance, on comprend, on comprend que tout le monde tentent de se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas et que chacun d'entre eux veut se rapprocher de cet écrivain célèbre si distrait et égoïste qui n'apporte que peu d'attention à sa fille qui voudrait tant qu'on l'aime pour ce qu'elle est vraiment. "Comme une image" d'Agnès Jaoui est un film que l'on pourrait presque qualifier de "choral", presque car Marilou Berry, tout en cynisme et en catastrophisme, fait office de tête d'affiche, accompagnée bien sûr de l'inévitable mais toujours excellent duo Bacri/Jaoui. Des personnages qui se prennent à devenir ambitieux en oubliant leur véritable nature, un père qui néglige totalement son entourage et qui pourtant ne saurait s'en séparer, une fille qui ne sait pas ce qu'elle veut et change constamment de direction, le film d'Agnès Jaoui nous présente une succession de personnalités opposées qui finiront par s'entredéchirer pour le meilleur et pour le pire. Tels des images, les personnages de Jaoui semblent être enfermés dans leur petit monde complexe et sans issue tant qu'il ne decide pas de faire passer leur relation avant leurs ambitions. Un grand film d'acteurs porté par une Marilou Berry étonnante et un scénario remarquable.

On met du temps à rentrer dans ce film pour en ressortir finalement assez perplexe.
Quel est le but? quel est l'objectif? Quel est le message? Relations père-filles compliquées?
Je souligne surtout la prestation de Marilou Berry.

Une fois de plus, Agnès Jaoui réussit ce qu'elle entreprend... Drôle, caustique et touchant... essentiellement grâce à l'interprétation de Marilou Berry (qui tient décidément bien de sa mère Josiane Balasko!), "Comme une image" souffre néanmoins de quelques longueurs... Mais ça n'en bride pas pour autant notre plaisir... A noter la présence de Virginie Desarnauts (l'épouse de Bacri dans le film), une des rares comédiennes de sitcom, vue autrefois dans "Premiers baisers" (pour ceux qui s'en souviennent), à avoir réussi à sortir de ce giron des séries télés bas de gamme pour entamer une véritable carrière cinématographique...

Un très bon film d'Agnès Jaoui plein de verve et très bien écrit. Les dialogues sont vifs et souvent drôles. L'interprétation est remarquable, en particuliers de la part de Marilou Berry, excellente en jeune femme mal dans sa peau. Quant à Jean-Pierre Bacri, il joue à la perfection dans son registre bougon et caustique habituel. Agnès Jaoui, grâce à une mise en scène soignée, donne de l'épaisseur à tous les personnages de cette histoire traitant avec humour les affres de l'existence. Une réussite.

La deuxième réalisation d'Agnès Jaoui est celle qui m'a le moins emballé, même si le niveau reste nettement au-dessus de la moyenne des comédies dramatiques chorales françaises (il suffit de comparer par exemple avec le pénible "Selon Charlie" de Nicole Garcia). Rien à redire sur la galerie de personnages, toujours crédibles et contrastés ; ni sur le thème en lui-même, plutôt pertinent (le rôle de la notoriété dans les rapports humains et la dictature des apparences). Non, c'est juste un film un peu moins drôle et surtout moins rythmé à mon sens, avec des acteurs de qualité mais peut-être moins charismatiques que dans les autres productions Jaoui-Bacri.

Si vous voulez connaître la puissance du lobby viticole (cf. amendement récent du Loi Evin) allez voir ce film.
Ca picole tellement dans ce film que certaines scènes sont ridicules !
Est-ce que le couple AJ et JPB ont besoin de tel financement ? Peut-être ils ne regardent pas les films avec les enfants.
Le film, par ailleurs, bien écrit, mérite 4 étoiles (au moins, pas de présence du lobby du tabac !)

Pour son deuxième film, Agnès Jaoui signe une comédie de mœurs sur le pouvoir et le soumission, aussi sensible et touchante que drôle, portée par des dialogues excellents et une interprétation géniale.