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    L'Homme qui tua Liberty Valance
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    ManoCornuta
    ManoCornuta

    219 abonnés 2 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2021
    S'il constitue l'un des derniers westerns classiques produits par Hollywood, L'Homme qui Tua Liberty Valance n'est pas pour autant un western de plus, avec son défilé de fusillades et de duels. Interrogeant plus spécifiquement l'histoire américaine et son opposition interne entre le parlementarisme en développement et le Far West finissant avec ses règles à l'ancienne, il offre une splendide réflexion autour des personnages si admirablement campés par John Wayne et plus encore James Stewart (le véritable antagonisme du film). Le recours au noir et blanc (déjà presque une incongruité à l'époque) illustre très bien les déchirures sur la notion de justice et les tiraillements des personnages. Un film riche d'enseignements, où la caméra de Ford sait se faire sobre à bon escient.
    ned123
    ned123

    126 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2016
    J'ai vu un film... qui a le mérite de traiter de tellement de thèmes riches et d'une profondeur énorme... La capacité à vivre debout selon ses principes au risque d'en mourir, la vision d'un pays qui passe d'une ère de pionniers (sans foi, ni loi) à une époque d'éducation où la norme s'impose à chacun... Au-delà des thèmes, le casting de ce film est somptueux avec James Stewart, John Wayne et Lee Marvin... tout 3 exceptionnels. C'est une oeuvre fondamentale de John Ford (même si parfois il intègre des personnages un peu trop gaguesques comme le shérif. Et cette oeuvre porte un regard lucide sur un monde perdu qui fait que lorsque le progrès avance, la place de l'individu se fait plus précise... Et enfin la tirade la plus célèbre de ce film : "Dans l'Ouest, quand les faits deviennent légende, publiez la légende "... Un grand film.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2017
    Aucun suspense, tout est dit dans le titre. John Ford, la pointure du western classique bien souvent manichéen, signe avec ce film le crépuscule du genre. Son cinéma tombe en désuétude alors que les nouvelles pointures frappent à la porte avec un western plus âpre, moins idéaliste et donc plus réaliste comme Peckinpah ou Penn et plus tard Eastwood ; ou avec un cinéma grandiloquent et caricatural comme Leone et plus tard Tarantino. Malin Ford, réalisateur de génie, témoin de l’époque d’une conquête idéalisée ; avec l’avènement de la couleur et du cinémascope, il prend une autre voie ; et lui, habitué aux grands espaces, tourne en studio dans un style minimaliste !!! Moins spectaculaire que ses grands westerns mais plus ambitieux de fait et plus intérieur. De plus lui qui idéalise le cowboy incarné par Wayne ; dans ce film, il filme avec nostalgie la fin du justicier solitaire… la fin d’une époque, l’arrivée d’une société de droit détrônant la loi de la charria. La nostalgie de Ford de l’époque dénote un peu aujourd’hui où le personnage de Stewart incarne tellement plus nos valeurs actuelles que celles de Ford. Ford le porte-parole de son époque.
    La scène du film : le duel, cher à John Ford et au western. Cette dernière scène en dit long sur la vision de l’ouest par Ford. Filmé de deux angles opposés, il offre deux perspectives totalement différentes qui se percutent violemment comme la petite histoire et la grande Histoire. Et la phrase finale du film en est le témoin, le journaliste conclu le récit par cette réplique : « Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende. »
    Place à la belle critique d’Ophélie Wiel : « L’Homme qui tua Liberty Valance est un film nostalgique. Ford y célèbre pour la dernière fois les valeurs de l’Ouest américain, tout en annonçant leur disparition en faveur du progrès de la démocratie et de l’industrialisation. Le fait que les personnages principaux soient au nombre de trois a son importance. Chacun à sa manière symbolise un des visages de l’Amérique. Liberty Valance (incroyable Lee Marvin, l’un des meilleurs « méchants » de l’histoire du cinéma américain) est la part sombre de l’individualisme de l’Ouest. Il n’obéit qu’à la loi du plus fort (en l’occurrence lui-même), et chacun de ses désirs doit être satisfait sur le champ, même s’il faut recourir au meurtre. John Ford accroît la terreur qu’inspire sa présence à la population de Shinbone en raréfiant et en théâtralisant chacune de ses apparitions. Au fond, le deuxième personnage, Tom Doniphon, a beaucoup plus d’affinités existentielles avec ce voyou égoïste qu’avec Ransom Stoddard. Mais il a décidé de mettre son individualisme au service de la justice et de l’honnêteté. Il sait qu’à l’Ouest, une bonne gâchette vaut mieux que tous les livres de loi imaginables. Mais il reconnaît aussi, en acceptant sa défaite (amoureuse et « héroïque ») face à Stoddard que son monde est voué à disparaître. L’Ouest qu’incarne le cow-boy John Wayne ne peut plus résister à l’invasion du chemin de fer et à la progressive constitution des « États-Unis ». Sa mort sonne le glas d’une époque, sur laquelle John Ford se permet de verser quelques larmes.
    Mais si Ford s’était contenté de cette opposition entre les deux faces de Janus, son Liberty Valance n’aurait peut-être été qu’un western de plus dans la carrière du grand cinéaste. Coup de maître, il introduit un troisième personnage, un autre « bon », Ransom Stoddard, dont les motivations et les valeurs sont bien différentes de celles de Tom Doniphon. Le véritable duel est celui qui oppose ces deux faces du bien, ces deux philosophies de l’Amérique : celle d’un homme pour qui seul compte son bien-être et celui de son entourage ; et celui pour lequel l’engagement collectif en faveur du progrès est l’unique source de bonheur. Ransom Stoddard n’est peut-être pas le héros auquel va spontanément la sympathie du spectateur, mais l’Histoire lui donnera raison. John Ford le charge de symboliser les valeurs américaines que le vieux cinéaste a défendu avec acharnement durant sa longue carrière: Stoddard soutient la liberté de la presse, créé une école où il enseigne l’égalité entre les hommes, il organise des élections libres… Finalement, il ne serait pas faux de dire que, pour Ford, Tom Doniphon et Ransom Stoddard sont complémentaires. Tous deux expriment la complexité de la philosophie fordienne : exaltation du courage, de la virilité, de « l’homme fort », mais lutte contre l’injustice et défense des opprimés.
    L’ironie du sort réside dans cette dernière réplique, devenue mythique, du journaliste qui refuse de publier le véritable nom de l’assassin de Liberty Valance et qui s’explique en ces termes : « à l’Ouest, quand la légende dépasse la réalité, on imprime la légende. » Cet Ouest qu’incarnait si bien Tom Doniphon, et pour lequel il est mort, c’est Ransom Stoddard qui en récolte tous les fruits… Mais la victoire est amère. Contrairement à la plupart des films de Ford, L’Homme qui tua Liberty Valance ne finit pas sur un happy-end ou une note d’espoir... »
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.com
    Empereur Palpoutine
    Empereur Palpoutine

    80 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2014
    Western grandiose, qui a certes vieilli, mais qui reste dans la lignée des meilleurs John Ford. Il faut voir a quel point ce film à inspiré Tarentino pour la réalisation de Django Unchained.
    Le film traite de la justice et de la naissance de la démocratie dans le far west Américain, à une époque ou les règlements de compte se faisaient à grand coup de fusils.
    Dans ce fouillis débarque un homme de droit, qui compte faire régner la loi dans un village terrorisé par une horde de bandits.
    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2023
    Un des chefs d'oeuvre les plus imparables du western, dont le scénario ménage un suspens qui continue de bouleverser le spectateur après de nombreuses visions. Une des forces du film vient du casting parfait d'où Lee Marvin émerge, campant fouet en main l'un des méchants les plus terrifiants de l'Ouest hollywoodien.
    Philippe C
    Philippe C

    80 abonnés 1 007 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2019
    Un western qui a pris quelques rides avec le temps. Certes, la distribution est excellente, le scénario de qualité avec une chute plus ou moins attendue aux deux tiers du film, une image et un cadrage de qualité, mais la façon de jouer, les dialogues et le côté entier des personnages sont passé de mode.
    Malgré tout le film se regarde avec plaisir
    bobmorane63
    bobmorane63

    155 abonnés 1 899 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2009
    Encore un must du grand western!!! Il y a pas à dire, John Ford, le réalisateur, retrouve John Wayne, l'un de ses acteurs fétiches, cela donne l'un des plus beaux tandem de l'age d'or du cinéma Hollywoodien qui a fait fleurir le paysage tant convoité à cette époque, l'Ouest. Un film dont on a un petit aperçu de comment cela va se terminer, c'est dans le titre "L'homme qui tua Liberty Valance", oui mais qui réserve quelques bonnes surprises. Un sénateur vient se recceuillir sur la tombe d'un cowboy décédé qu'il a connu autrefois et explique à un journaliste curieux son histoire avec cette homme. Attaqué auparavant dans sa diligence par le dangereux et déloyale Liberty Valance, un hors la loi que plusieurs personnes le craignent, l'honnete citoyen est soigné dans une petite ville proche du drame. Il se fait adopter par ce lieu ou il enseigne les habitants à la lecture et donne un coup de main au restaurant du coin. Mais Liberty Valance sème la panique à chaque fois qu'il arrive mais demeure calme de la présence du cowboy John Wayne. Le futur sénateur refuse de le tuer mais la loi du coin est soit tu meurs, soit t'es un cowboy.... Un chef d'oeuvre de plus signé John Ford qui faisait du cinéma plaisant, ou l'on ne s'ennuie pas et qui n'a pas pris une ride, bien au contraire, il reflete bien son époque. James Stewart est excellent et forme un duo inédit avec le grand John Wayne. Lee Marvin est impeccable dans le role du salaud de service ajouté aussi la présence de la belle Vera Miles. Un classique a découvir si ce n'est pas fait!!
    CH1218
    CH1218

    156 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2020
    Deux visions de l’Ouest s’entrechoquent dans cette mélancolique avant-dernière réalisation de John Ford. Celle, personnifiée par John Wayne, où la loi du colt prime, et celle qui émane des livres de droit à laquelle croit James Stewart. Alimentant les convictions de ce duo inédit, réuni pour la première à l’écran, Lee Marvin accède enfin avec son rôle de Liberty Valance à la notoriété. Le choix du noir-blanc, la restriction des lieux et des scènes souvent nocturnes apportent un minimaliste pas inintéressant mais qui manque d’enjeux autour d’une société en évolution.
    willycopresto
    willycopresto

    117 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2017
    "L'homme qui tua Liberty Valance" "The man who shot Liberty Valance" (1962) Arte le 26.06.2017

    Ce n'est pas pour moi un des meilleurs westerns de l'histoire du cinéma, loin s'en faut et même s'il n'est pas non plus mauvais Mais il sent deéjà la naphtaline et la routine. Déjà John Ford le réalisateur débitait plusieurs films par an, comme si c'était du travail à la chaîne ! Vite fait, mais pas toujours bien fait : peu importe ça faisait toujours des dollars ! Et ici, il ne courrait aucun risque, le trio d'acteurs stars (Stewart, Wayne, Marvin) aurait pu tourner sans même un metteur en scène ! Ne parlons pas de la pauvre Vera Miles, cantonnée au rôle de faire valoir, comme toutes les actrices de cette époque !
    Pour faire pas cher, ça pue le décor à pleines narines et le scénario pondu par trois plumitifs se laisse suivre sans passion. Comme la pellicule se vend au kilo aux US, il a fallu pas mal meubler pour atteindre les deux heures d'où des longueurs pas très bien venues. Et pourtant, c'est là qu'est le miracle du cinéma, ce film a atteint les deux millions de spectateurs en France à sa sortie en 1962 ! Et en noir et blanc en plus !
    Ca se laisse voir mais ne vous attendez pas au souvenir impérissable !
    willycopresto
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 février 2016
    Un Western classique de John Ford sur l'arrivée d'un magistrat dans une ville encore régie par les anciennes lois de l'Ouest. L'occasion de réunir les célèbres James Stewart et autres John Wayne dans un triangle intéressant, avec de bons passages dès que Liberty Valance pointe le bout de son canon pour martyriser la petit bourgade. La mise en scène a un peu vieilli, mais dans sa globalité, le film reste tout à fait plaisant, avec une morale intéressante sur le final.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 mars 2020
    Un film majeur dans sa façon de rallier l’idéal démocratique de l’Est au mythe de la Frontier tourné vers l’Ouest, de confronter le Stewart de Capra (plutôt que celui de Mann) au Wayne de Hawks ou Ford, de rassembler ainsi les deux faces de l’idéal américain : le messianisme démocratique et l’innocence des pionniers menacés par la sauvagerie environnante. N’étant pas un immense fan de westerns ni de l’idéalisme à la Capra, pas plus que de ce genre d’exaltation sans mélange du modèle américain, je suis resté un peu froid devant ce film, qui n’en est pas moins une synthèse assez passionnante de mythes culturels et cinématographiques américains fondateurs, en plus d’être très bien interprété et mis en scène.
    GéDéon
    GéDéon

    55 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2023
    John Ford, le spécialiste du western, signe ce long-métrage en 1962. A l’aide d’une mise en scène très sobre, il propose un drame psychologique où l’action est peu présente. En effet, dans une sorte de huis clos, le récit s’intéresse surtout à la cohésion entre deux hommes, aux manières d’agir différentes, pour se débarrasser d’un truand (Lee Marvin). Leur quête de justice prend la forme de l’application stricte du droit pour l’un (James Stewart) et l’exploitation de la force au service de la loi pour l’autre (John Wayne). Heureusement, pour briser la mélancolie de son œuvre, le réalisateur utilise une bonne dose d’humour. Bref, un classique sur le thème du héros malgré lui.
    Fabios Om
    Fabios Om

    37 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Moi qui n'aime pas trop les film en noir et blanc et qui est vue certians de cette période en couleur j'ai toujours une appréhension sur ses film car pour certians le faite qu'il n'y est pas de couleur gêne pour comprendre certiane scène c'est le cas notamment dans un Don Camillo pour un dessin qui a était peint sur le mur.
    Ici cela ne gêne finalement pas même si j'aurais préféré en couleur mais c'est juste mon avis . Niveau histoire plutôt pas mal avec des très bon acteur même si je pense que une scène ou 2 ne sont pas nécessaires pour le film sinon il reste pas mal . Après le problème du redoublage pour la version longue de 2012 c'est que sa perturbe d'entendre des voix de maintenant pour un si vieux film
    Redzing
    Redzing

    927 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2010
    Un avocat idéaliste fraîchement arrivé dans une contrée s'oppose à un bandit faisant régner la loi du plus fort. Outre son casting impressionnant (John Wayne, James Stewart, Lee Marvin) et sa mise en scène très conventionnelle mais impeccable, "The Man who shot Liberty Valance" est avant tout un western évoquant la modernisation de l'Ouest. Ou comment de la brutalité et de la loi naturelle on va parvenir à une société politiquement et socialement organisée. Le caractère historique du film est ainsi ce qui le rend si intéressant, mais le reste de l'histoire vaut évidemment le détour.
    this is my movies
    this is my movies

    621 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2016
    Pourquoi ce film est-il considéré comme une oeuvre majeure du genre : la réponse, on l'a à la dernière seconde du film. S'il n'hésite pas à jouer avec les clichés, le film explique tout autant le pourquoi de la fascination de l'Ouest sauvage mais il en montre aussi certains mauvais côtés. J. Ford démontre une nouvelle fois pourquoi il était considéré comme un cinéaste de majeur (et pas que de westerns) dans des cadres ciselés et avec des jeux de lumière ahurissants (voir la séquence de la lampe qui se rallume), J. Wayne sort sa plus grande prestation (et l'Oscar alors bon sang, ça sert à quoi ??) et J. Stewart est magistral. Dans le rôle titre, L. Marvin sort une prestation très marquante, lui qui en à peine quelques scènes esquisse un personnage froid et cruel qui marque les esprits. Musique parfaite, scénario intelligent qui brasse de multiples thèmes (et totalement original qui plus est), interprètes magistraux, fin qui tue (la dernière réplique et le plan qui va avec sont des modèles du genre qui ne vous laisseront pas indifférent), un film magnifique à voir à tout prix. D'autres critiques sur
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