Avis : Closer, entre adultes consentants - Page 5

Ah l'amour ...sous toutes ses coutures, ses angles, ses réflexions... Pas mal, mais trop dans le long dialogue.

une étude poussée, presque schizophrène du couple, du rapport au sexe jusqu'à l'autodestruction. il y a aussi une forme de poésie romantique et shakespearienne dans la rencontre, la passion du début : un mélange déroutant et fascinant. incarnés par un quatuor étoilé, plus particulièrement par C. Owen, les dialogues sont incroyablement ciselés!

Romance dramatique, réalisée par Mike Nichols, Closer, Entre Adultes Consentants est un long-métrage assez moyen alors qu'il y avait matière à faire bien mieux. L'histoire nous fait suivre deux hommes et deux femmes qui vont sans cesse vouloir de l'un et de l'autre suite à leurs rencontres. Ce scénario souffle constamment le chaud et le froid pendant toute sa durée d'un peu plus d'une heure et demie. Celle-ci se fait ressentir, la faute à de nombreuses longueurs dans les scènes. En effet, ces dernières alternent moments de déchirements et passages plus tendres, mais toujours en tirant inutilement en longueur. Tout le sel du récit se trouve dans les relations entretenues par le quatuor. Seulement, si le début de leurs échangent sont appréciables, on fini par s'en lasser au fil des minutes. La faute à des retournements de situations tournant en rond à base de séduction, de tromperie, de sensualité, et d'autres sentiments en tout genre. Mais toutes ces coucheries, ces trahisons, ces je t'aime moi non plus, finissent par user et perdre en intérêt. Pourtant, dans l'ensemble, le film traite avec justesse des relations de couple à travers ses quatre personnages principaux, interprétés par une distribution charmante entre Natalie Portman, Julia Roberts, Clive Owen et Jude Law. Leurs prestations ne sont pas à remettre en causes, mais leurs rôles finissent par fatiguer à cause de leurs trop nombreux changements d'humeurs. Toutefois, l'alchimie entre eux fonctionne bien et leurs rapports offrent des moments d'émotions, même si le ton est très étrange en étant ni vraiment drôle, ni émouvant. Cela se ressent également au niveau des dialogues crus qu'ils s'échangent. Sur la forme, la réalisation de Mike Nichols n'est pas réellement très qualitative. Le cadrage est souvent hasardeux, mais sa mise en scène parvient tout de même à rendre certains moments marquants. Elle souffre néanmoins d'un problème de temporalité, ayant du mal à faire le lien entre les périodes traversées. De plus, hormis quelques rares passages, le visuel n'est pas très esthétique malgré la présence de jolis visages à l'écran. Tout cela est accompagné par une b.o. assez présente et essentiellement composée de musiques classiques agréables. Ce carré amoureux se conclut sur une fin convenable, venant mettre un terme à Closer, Entre Adultes Consentants, qui est un long-métrage hélas assez quelconque et vite oubliable malgré son affiche prestigieuse.

Ce film tiré d'une pièce de théâtre ne m'a guère intéressé, car il est beaucoup trop question de sexe, avec en plus une vulgarité mal venue. Le réalisateur a sans doute voulu passer ses fantasmes mais le résultat fait psschit. Voilà pour le fond. Pour la forme, j'ai trouvé le numéro d'acteurs excellent, avec notamment une brillante composition de Natalie Portman. Ensemble très moyen.

De bons acteurs ne font pas nécessairement un bon film. On en a l'illustration ici, à cause notamment de certains dialogues ridiculement niais.

A l'époque de sa production, le film avait crée un petit sentiment de frisson à l'évocation de la participation de N. Portman à ce projet sulfureux, la rumeur d'une de scène de nue de la jeune actrice faisant même monter la température au sein de certaines rédactions. Cette attente m'a toujours semblée gerbante voire même quelque peu pédophile sur les bords car dès qu'une actrice dépasse les 18 ans, notre civilisation bien perverse n'attend qu'une chose :que cette dernière se foute à poil sur l'écran pour nous prouver que c'est bien une adulte. Le film déçut largement et l’absence de cette fameuse scène peut en être l'origine mais aussi un symbole. Film sur les relations amoureuses qui parle pas mal de sexe mais qui ne le montre pas, voilà un chassé-croisé tantôt lucide tantôt bobo sur l'amour et ses marivaudages, porté par 4 très bons acteurs aux rôles bien définis : J. law reste dans son registre sans prendre trop de risques, C. Owen est assez naturel pour que l'on croit qu'il est vraiment comme ça dans la vie, J. Roberts détonne et N. Portman étonne dans le rôle le plus complexe. J'ai ressentit le fait que ce soit l'adaptation d'une pièce de théâtre (la preuve que l'exercice est loupé d'ailleurs) et la mise en scène de Nichols se tient bien. Le regard est glaçant, perçant, parfois juste car même si les protagonistes ont des métiers très éloignés du commun des mortels, certains sentiments demeurent universels. C'est bien mais sans plus, un bel objet qui permet à ces comédiens de se faire plaisir. Le spectateur lui, se sentira un peu mal à l'aise. D'autres films sur

Les problèmes de couples et les femmes fortes ont toujours majoritairement été au cœur du cinéma de Mike Nichols (en même temps j'en ai vu que cinq avec celui-ci donc ce n'est pas très représentatif) et c'est ainsi que l'on se retrouve devant une rom com ou presque. Eh oui car si le film a tout d'une rom com hollywoodienne avec son affiche, son casting bankable et son synopsis qui nous promet des chassés-croisés entre divers personnages, le film traite en réalité son ou ses sujets avec beaucoup plus de "sérieux" mais surtout de réalisme. Le film m'a en effet par moments fait penser à "Virginia Woolf" dans des échanges très crus et violents entre les personnages et je pense notamment à un échange entre Anna et Larry particulièrement prenant, à la fois pour les personnages et le spectateur qui se retrouve au cœur d'une dispute terriblement réaliste. Et c'est ce que le film fait en permanence, il s'amuse à continuellement déstabiliser le spectateur en naviguant entre mensonges et vérités crues et nous ramène ainsi à notre propre condition d'humain et à ce qu'il y a de plus moche en nous comme de plus beau. Alors certes, c'est très niais dis comme ça mais c'est pour appuyer sur le fait que nous sommes loin de la comédie romantique classique et de tous les clichés qui vont avec. Ce qui rend d'ailleurs le film imprévisible puisque nous sommes effectivement dans des chassés-croisés étalés dans le temps, un peu à la manière de "Quand Harry rencontre Sally" mais en moins drôle, et on ne sait pas si Anna et Dan, les deux personnages qui s'aiment réellement vont finir ensemble ou non. Mais là non plus, le film n'est pas si simple car Anna aime aussi Larry et Dan aime Alice, une jeune femme assez mystérieuse et excentrique qu'il a rencontré quelques temps plus tôt. D'ailleurs, le début et toute l'introduction vont très vite, dans les rencontres etc. alors qu'ensuite, le film prend parfois inutilement son temps. Malgré son sujet très intéressant et la manière de les traiter qui l'est tout autant, je trouve que le film souffre parfois de son rythme lent qui est voulu mais qui lâche bien souvent le spectateur. Ce qui peut également perdre le spectateur, c'est la temporalité du film qui est très floue et bordélique, qui fait beaucoup de va-et-vient quand elle ne fait pas des sauts dans le temps sans le préciser clairement, à l'image des relations entre les personnages certes mais ce qui a tendance à rendre le film autant artsy que confus. "Closer, entre adultes consentants" est donc globalement un bon film avec d'excellentes idées et surtout d'excellents dialogues mais qui est parfois un peu longuet.

Une déception que ce film, quand on voit le casting qu'il a. Je n'ai jamais réussi à accrocher à ce méandre amoureux, et j'en suis ressorti déçu, en me disant que finalement, il ne s'était pas passé grand chose.

peut-être le plus beau film romantique que j'ai vu . Quand on joue au jeu du chat et la souris on perd. Le film est concentré sur 4 personnages qui sont exceptionnels. Law en play-boy charmeur qui n'hésite pas à tromper ses conquêtes , Roberts qui est sublime en photographe perdue en manque d'inspiration, Owen en toubib pervers, obsédée et qui va au bout de ce qu'il veut et que dire de Portman, qu'elle est jolie , tendre triste ... Ce film m'a beaucoup ému. Avec une fin inattendue. Du très grand cinéma. Gros coup .

Film très étrange qui se borner à narrer les rencontres et les ruptures de ces deux couples ce qui permet d'obtenir une tension maximale. Bavard, très tordu aux dialogues très crus, le film permet surtout au quatuor d'acteurs de nous montrer l'étendu de leur talent.

C'est avec un oeil particulièrement malicieux et cruel que Mike Nichols expose le chassé croisé amoureux entre ces deux couples, qui rend ce film bien plus original que beaucoup d'autres films dans la même veine. Le film aborde assez frontalement les thèmes de l'amour charnel, de l'adultère et de la jalousie au milieu de couples bourgeois, mais je crois qu'au-delà des ces aspects tout à fait visibles, il s'agit aussi d'une remise en cause de la stabilité du couple au sein de la société. Le film nous montre que le fait d'être en couple n'est plus un symbole fort puisqu'ils se font et se défont au gré des sentiments. Et de fait, les conséquences des ruptures sont sentimentales que liées à une quelconque morale. Il faut également remarquer l'étonnante performance de Clive Owen, magnifique de cruauté et de perversité.

Je ne suis pas un grand fan des drames sentimentaux et ce n’est pas celui la qui me fera accrocher le genre. Le film est insipide alors qu’il évoque la passion, les personnages sont horripilants. En fait il m’a fait penser à une vieille pub pour les frites: l’amour c’est ceux qui en parle le moins qui en font le plus. Car oui le film est bavard, c’est une suite de longues logorrhées sans intérêt. La mise en scène est plate et arrive à rendre ses acteurs non sexy à un point que ça en devient une performance.

Relations croisées !
"Closer, entre adultes consentants" n'a rien d'extraordinaire dans son scénario de déboires amoureux, mais sera relevé par son quatuor d'acteurs prestigieux et ses dialogues plus vrais que nature, où le comique (en témoignera la scène très marrante du chat (tchat) entre Jude Law et Clive Owen) dérivera rapidement vers le tragique. Les rancœurs sont inévitables dans ce genre de situation où les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire. Cupidon fait le début, mais la vie s'occupe du reste. Un bon drame sentimental qui nous attire d'un bout à l'autre grâce à son histoire qui nous parle, aussi simple soit-elle, mise en valeur par un casting tout bonnement remarquable (avec une mention pour le prestation de Clive Owen).

Un film qui repose essentiellement sur la magnifique interprétation des quatre acteurs qui sont vraiment excellents. Julia Roberts tient là un de ses meilleurs tout en mesure, en plein contrôle, Portman est exceptionnelle , Jude Law parfait; et Clive Owen est diabolique en médecin pervers et manipulateur. La mise ne scène est sophistiquée, et bien maitrisée. Mais par contre le scénario n'est pas très bien ficelé, ces personnages ne sont pas crédibles. Trop de retournements, trop de sentiments qui changent, d'instabilité. Le personnage de Julia Roberts n'est pas cohérent , ces chassés croisés ne riment à rien. On retiendra des scènes superbes, : la séance de strip de Portamn , avec Clive Owen , pervers à souhait. La rencontre ambigue à l' aquarium de Londres. Le chassé croisé lors de l'expo Photo. C'est dommage parce qu'il y avait tout pour faire un très grand film.

A voir seulement si vous adulez un des membres du casting cinq étoiles, au point même de pardonner l'interprétation très mauvaise dont il fera preuve durant le film (peu importe qui sera votre idole, cela s'applique à l'ensemble des acteurs qui minaudent ou pleurent et hurlent tout le film). Mention même à Jude Law qui, lorsqu'il veut faire comprendre que son personnage est énervé et hurle sur sa compagne, semble plutôt avoir une attaque cardio-vasculaire (visage bouffi et rouge, yeux exorbités et sueur abondante... quelle caricature !). Très rapidement, on se moque bien du scénario qui ne consiste qu'en des coucheries, des vengeances en racontant en détails les plaisirs obtenus lors de ces parties de jambes en l'air extra-conjugales, et revanches en allant "s'aliter" avec une autre personne... Certes, on était prévenus par le titre, mais honnêtement on pensait avoir quelques gags échangistes, ou même une certaine émotion sur une situation dramatique du manque de confiance, mais absolument pas. On s'ennuie juste en comprenant que l'on aura seulement le spectacle de gens qui se draguent et s'enguirlandent tout le film, ce qui (en plus d'être redondant) est vite épuisant. On dirait même que le film s'amuse à faire dire à ses acteurs des mots "d'adultes" pour souligner les parties de jambes en l'air, mais si aux États-Unis (où l'on ne peut pas dire d'obscénités à l'écran) cela peut paraître osé, en France où l'on a souvent affaire à tous les discours possibles (même dans les films familiaux) cela est digne d'un amusement d'enfant. Bref, rien à retenir à part des romances "pseudo-osées" qui ne peuvent fonctionner que dans un pays qui interdit d'ordinaire les mots prononcés ici, mais qui font gamins pour la France, et dont les séries de mesquineries conjugales (sur fond sonore de disputes criées) sont très ennuyeuses et mal interprétées.