Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Marc Taton (Belgique)
25 abonnés
519 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 1 mai 2019
Un film intelligent, fin, superbement réalisé et joué ( mention spéciale à Natalie Portman qui est tout simplement extraordinaire) Bref du tout bon ! Plus qu'un film sur les relations amoureuses "Closer" traite aussi et surtout de la nature humaine. On sent dans les dialogues à la fois crus, violents, et par les répliques du tac au tac que ce film est tiré d'une pièce de théâtre, c'est donc une adaptation, mais de haute voltige. Si il y avait une morale à cette histoire, elle se résumerait peut être à une citation d'Orson Welles « Nous sommes nés seuls, nous vivons seuls, nous mourons seuls ce n'est que par notre amour et l'amitié que nous pouvons créer l'illusion d'un instant que nous ne sommes pas seuls. »
Quand on voit le casting de ce film : Julia Roberts, Jude Law, Clive Owen et Nathalie Portman, on se dit wouah quand même ! Malheureusement on déchante très vite. Ce film tiré d’une pièce de théâtre de Patrick Marber traite, parfois de façon cru dans le langage, de la relation amoureuse au travers de deux couples liés par l’aventure amoureuse et adultérine qu’entretiennent ensemble un membre de chaque couple. Sur ce sujet déjà vu et revu le film construit les péripéties de ces couples au travers de scénettes où les individus se confrontent et y analyses leurs relations, le couple, la vérité, l’amour, le sexe et l’infidélité. Outre que ce découpage ressemble à du théâtre filmé, le manque d’originalité du sujet est soutenu par des dialogues insipides et des situations où les sentiments des personnages et leurs réactions sont artificielles à la limite parfois du ridicule. On s’ennuie devant ce spectacle d’une vacuité incroyable qui n’est rachetée que par quelques saillies assez drôles, mais qui ne peuvent sauver le spectateur de la torpeur voire carrément de l’irritation devant tant de médiocrité. Les acteurs, tous de grands professionnels, font ce qu’ils peuvent avec un aussi pauvre matériau avec un coup de chapeau particulier à Clive Owen le personnage le plus sympathique et le moins factice du film. Cela se veut un film profond sur les relations humaines dans le couple, ça n’est au final qu’un montage vain de joutes verbales creuses qui aboutit à un film d’une prétention ridicule. Quand je vois le nombre de récompenses et de nominations qu’il a récolté, je me dis que parfois le manque de recul fait porter aux nues des films que personne dix après n’oserait recommander. D’ailleurs qui se souvenait ou même connaissait ce film ?
Blablablablablablablabla... Clive Owen traite Julia Roberts de pute....blablablablablablablablablablablablablablabla... Natalie Portman fait un strip-tease...blablablablablablablablablablablablablablabla... tout le monde se tape tout le monde et en parler pendant des heures, je me souviens du nom d'aucun des personnages et c'était parfaitement chiant à se pendre à une poutre. Le film qui ne vécut que grâce à son casting.
Au fond, de quoi parle ce film? De désir? D'amour? Des deux? Lorsqu'on reconstitue l'écheveau des événements du film, il est délicat d'apporter une réponse définitive, tant Mike Nichols s'ingénie à brouiller les pistes. Le problème est que, dans cet exercice loin d'être évident, la construction de Closer, n'évoquant que des épisodes en faisant d'énormes impasses temporelles, exacerbe cette incompréhension qui traverse tout le film. C'est peut-être là qu'est le message: on ne comprend pas vraiment ce qui nous arrive, on ne comprend pas non plus pourquoi ça se termine. Seulement, tout cela ressemble à un écran de fumée et un refus d'aller au fond des choses: chaque personnage à tour de rôle joue les manipulateurs ou les victimes d'un jeu de séduction aux ressorts pas spécialement crédibles hélas. Si les acteurs dans leur ensemble ne peuvent pas vraiment être critiqués pour le résultat final (car ils donnent vraiment le ton au film), le scénario en lui-même se perd dans des développements nébuleux laissant le spectateur songeur à plus d'un titre, jusqu'à une fin à mes yeux quelque peu bancale et laissant des enjeux en suspens, sans raison aucune. Ça se regarde mais laisse un arrière-goût de perplexité.
Le quator d'acteurs laissait augurer de bonnes choses mais c'est l'incompréhension qui gagne le spectateur lorsque les crédits apparaissent. Car le film se résume à une succession de scènes creuses, d'une longueur interminable, respirant l'arrogance, où les dialogues sont ultra verbeux et la mise-en-scène plate. On ne se prend jamais au jeu de ces liaisons à 4 car l'intrigue est beaucoup trop tirée par les cheveux et inintéressante au possible, on s'ennuie ferme du début à la fin à l'image des acteurs eux-mêmes qui ne semblent pas du tout convaincu par ce qu'ils tournent. Pour ne rien arranger, le choix de la vulgarité, sous doute accentuée pour ajouter un côté impertinent à l'ensemble, tranche beaucoup trop et s'avère totalement incompréhensible. Il n'y a clairement rien à sauver de cet ovni cinématographique dont la vacuité inouïe est bien la caractéristique principale.
"Closer,entre adultes consentants"est le marivaudage le mieux écrit que j'ai jamais vu.Car ce qui ressort avant tout de ces Liaisons Dangereuses modernes,ce sont les dialogues.Acérés,crus,intenses;ils participent grandement à la qualité du film.Du coup,avec une telle matière,les 4 protagonistes s'en donnent à coeur joie.Julia Roberts est toute en sobriété charnelle.Jude Law en triste lacheté.Clive Owen en séduction brute.Et Natalie Portman en ambiguité masquée.Ce jeu de massacre des sentiments ne laisse personne indemne.Mike Nichols a eu la bonne idée de recentrer son récit uniquement sur les moments importants,et les échanges entre 2 personnages à la fois.Ainsi,on est entrainé dans le meme abime que les acteurs.On se dit que décidément l'amour c'est bien compliqué. Trahisons,confiance,manipulations...le réalisateur n'élude aucune vérité blessante.La vie quoi.Une belle démonstration en tout cas.
De la même façon qu’il a apporté une dimension brulante au cinéma romantique avec Le lauréat, Mike Nichols réussit, près de quarante ans plus tard, à insuffler une sensualité irrésistible etune cruauté sans concession au schéma classique du marivaudage. Pour adapter l’excellente pièce de théâtre de Patrick Marber, le fait de donner les rôles principaux de ce chassé-croisé amoureux à quatre acteurs prestigieux, qui se révèlent ici plus sexy que jamais, rajoute au film autant de charme que de piquant. La narration pleine d’ellipses ne nous fait profiter que des échanges les plus romantiques, les plus drôles ou les plus cinglants mais n’empêche pas pour autant aux personnages de se montrer particulièrement attachants. Le réalisme émotionnel et l’absence de jugement moral sur le comportement des personnages qui caractérisent l’écriture de ce scénario leur permettent de se distinguer des bluettes à la guimauve et autres comédies romantiques caricaturales qui inondent le marché, pour en faire une œuvre passionnelle époustouflante sur les méandres des relations amoureuses et sur la nature humaine en général.
Grosse déception. Ce film se révèle relativement plat, avec des personnages assez peu sympathiques et on ne s'intéresse pas à toutes ces histoires un peu tordues de sexe. De plus, les dialogues sont très crus et sans relief. Enfin, il semble que Mike Nichols n'était pas très inspiré pendant le tournage. Les comédiens, eux, étaient par contre plutot bons(heureusement!!!).
Mike Nichols voulait certainement nous faire croire qu'il était audacieux, nous faire avaler qu'il était en avance sur son temps mais en fait a bien juste cinquante ans de retard sur certains de ses collègues (trente-quarante au niveau du vocabulaire !!!) et nous fait un film creux, verbeux, ennuyeux et prétentieux sur les liaisons amoureuses, une sorte de "Liaisons dangereuses" mais sans la profondeur, l'émotion, le machiavélisme, l'intérêt tout simplement... On voit quatre personnages tournés en rond sans qu'aucun ne sache ce qu'il fait, et le réalisateur tente de cacher cela en engageant pour les incarner quatre noms très célèbres ; Jude Law (400ème fois que je répète ça mais c'est pas grave !!!) prouve encore une fois que si il peut être bon dans un second rôle important il est médiocre dans un premier, Julia Roberts fait toujours la tronche, Clive Owen est toujours vénère et l'hyper-kiffante Natalie Portman est très sexy en strip-teaseuse avec une perruque rose (quelle arnaque on ne la voit même pas à poil ce qui au moins aurait donné un petit intérêt à la chose !!!). Un navet ??? Ce serait difficile de dire le contraire...
Heureux ceux qui n'ont pas encore vu ce film ! Du bon temps en perspective ; Excellent film, une histoire ma foi originale (on sort du triangle habituel),des acteurs épatants avec une mention spéciale à la superbe Julia : Il n'y en a aucun à jeter; Le film s'entortille juste un peu au milieu et on aurait pu le raccourcir d'un quart d'heure mais je dis ça seulement pour justifier 3* au lieu de 4 !
Ils sont rares les films crédibles consacrés au sentiment amoureux. Car en général, c'est plutôt stéréotype et cliché à tout va. Avec Mike Nichols, on sent qu'il y a la volonté de proposer quelque chose de bien plus réaliste. Et que ça fait du bien. Il y a des scènes dans Closer qui sont criantes de vérité, y a des dialogues vraiment bien écrits etc. Et puis en plus, c'est bien interprété. La narration m'a bien plu également. C'est assez sympa la forme que ça adopte, j'ai pas été perdu ni rien. J'ai vraiment bien aimé.
Magistralement réalisé et interprété, le film de Nichols se contente de nous montrer sans juger quoique ce soit. La réflexion ne porte pas sur une critique de l'adultère, mais sur la jalousie masculine (de ce point de vue, les femmes auraient presque le "beau rôle") et l'obligation du mensonge. Les dialogues sont bien vus, l'interprétation est solide avec Julia Roberts, divine mais c'est surtout la prestation de Natalie Portman que l'on retiendra sublime en strip-teaseuse ! Le film se réfère explicitement au Cosi fan tutte de Mozart et Lorenzo da Ponte (bande son et thème) Mozart nous montrait que rien n'empêchait de s'accommoder d'un ménage à quatre, Le film de Nichols est donc plus pessimiste et aussi moins subversif que l'opéra de Mozart, c'est juste un peu dommage !